alexander # never make a companion equal to a brother.

alexander and walter (1)

Evidemment, ça n'avait pas loupé. C'était un peu comme si j'avais dit à mon frère que j'étais gay. Non en fait, ça n'aurait même pas eu un tiers de l'effet que ce que je venais de dire venait de créer. Je savais que ce serait tendu. Après, je n'étais pas vraiment fixé sur ce que je ressentais. Et j'ai jamais aimé être en couple, alors pour moi, j'avais juste balancé ça comme ça. Et pourtant ça m'avait fait un bien fou que ça sorte. Parce qu'au moins j'étais sûr que mon frère irait ceeertainement pas le répéter à Ariane ; non il le garderait pour lui, c'est clair. « Elle te plait genre.. vraiment ? Au point de te la taper, ruiner ton amitié avec elle pour une histoire qui peut mal finir ? ». Il avait sorti ça à une vitesse fulgurante, genre il voyait déjà le bordel arriver gros comme une maison. J'avais déjà pensé à ça c'est clair. J'mentirais même si je niais que j'avais pas déjà fantasmé sur ma meilleure amie. « Je sais pas si ça ruinerait mon amitié avec elle, mais j'avoue j'suis jaloux quand je la vois avec d'autres mecs. Mais d'un autre côté y a Faith aussi. Je sais plus où donner de la tête avec les filles sérieux ! ». Ca donnait presque envie de rire comme situation. Genre je me plains parce que j'ai trop de choix, mais en fait ça me fait pas du tout rire puisque je suis complètement paumé, pour la première fois de la vie avec les meufs.

15/03/2013

Never make a companion equal to a brother
w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

J'avais jamais vraiment compris pourquoi il était ami avec cette fille. C'était vraiment le genre de filles que je n'aimerai pas avoir dans mon entourage et lui, c'était sa meilleure amie. Bon, faut bien le dire, Walter et moi étions très différents, malgré notre entente qui a quand même mis plusieurs mois à s'établir et plusieurs années à se fortifier. Enfin ouais, je n'arrivais pas à voir qu'est-ce qu'il pouvait lui trouver. Et puis même, je repensais aux histoires que je connaissais de meilleurs amis qui se fréquentent et je le mettais limite en garde. "Je sais pas si ça ruinerait mon amitié avec elle, mais j'avoue j'suis jaloux quand je la vois avec d'autres mecs. Mais d'un autre côté y a Faith aussi. Je sais plus où donner de la tête avec les filles sérieux !" Le tourment des filles qui lui tournent autour. Bon, j'sais pas si Ariane lui tourne autour comme ça. Enfin ça ne m'étonnerait pas, c'est un chien de garde c'te fille. Je secouais la tête négativement en rigolant. "T'es mal barré vieux. Les meufs, c'est la merde, surtout quand y'en a deux. Parce que ça implique des choix et god, ils sont pas forcément bon!" J'étais pas vraiment au courant de son truc avec Faith, mais bon, ça ne changeait rien à la donne : il était mal barré.

(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

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Je serrais le guidon de la moto pendant que j'analysais silencieusement la situation dans ma tête. En gros, c'était la merde. Je venais tout juste de rompre avec Chloé que Faith rappliquait déjà, et ne parlons même pas d'Ariane qui semblait checker la liste de mes fréquentations. Du genre tu fais plus d'un 90 B t'as pas l'droit d'être ami avec Walter. C'était un peu comme ça, en très caricaturé. « T'es mal barré vieux. Les meufs, c'est la merde, surtout quand y'en a deux. Parce que ça implique des choix et god, ils sont pas forcément bon ! ». Je souris, relevant la tête vers mon frère. Ah ça. Je vis le propriétaire de la boutique derrière lui et lui fit un signe de la main pour qu'il s'approche. Même pas besoin de parler qu'il me tendit les clés. Je mis le contact et mettais le starter à fond, ravi d'entendre ce qu'elle avait dans le ventre. « En parlant de mauvais choix, j'ai vu ta pote Keyla ! » dis-je à mon frère. Et puis je lui fis signe de s'approcher. « Monte on va faire un tour, je te raconterai ! »

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

J'avais fait croire à ma meilleure amie que j'étais amoureux d'elle. Bon, c'était assez cool vu que j'ai réussi à rattraper le coup, malgré qu'elle m'en ait voulu sur le coup. Ouais, la gifle était assez mémorable, j'dois bien l'admettre. Mais du coup, Walter lui, il était pas dans une blague. Enfin, il n'est pas amoureux non plus, mais assez tourmenté par deux femmes pour m'en parler. Ouais, deux femmes, c'est pas facile à gérer et je le plaignais le pauvre. Surtout quand on voit comment est l'une d'elle. J'soupirais et je laissais le propriétaire filer les clés de la bécane à Walter avant d'avoir de nouveau son attention. "En parlant de mauvais choix, j'ai vu ta pote Keyla !" Je fronçais les sourcils alors que je le regardais foutre le contact et démarrer le moteur du deux-roues. "Quoi Keyla ?" Ouais bon, j'avais bien parlé sur la gueule de sa meilleure amie donc j'allais pas dire grand chose s'il se mettait à parler sur Key. Mais ça me plaira pas bien longtemps s'il commence à l'insulter. "Monte on va faire un tour, je te raconterai !" Je haussais les épaules en hochant la tête avant de monter à l'arrière de la moto cross pour qu'il nous emmène faire un tour.

(Rhys Ackerman)

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D'un certain côté, ce qui c'était passé avec Keyla me faisait chier parce que ma fierté en avant pris un coup, sans aucun doute, mais d'un autre j'étais bien content puisque ça renforçait l'image que j'avais des mathers. Irrattrapables. Comme si être con était un état d'esprit obligatoire pour certains membres de la confrérie, et heureusement que certains membres relèvent le niveau. C'était le cas d'Alex, du moins, je le voyais comme ça. Il me demande ce qu'il se passe avec Keyla mais je préfère qu'on aille ailleurs pour en parler. Le gérant du magasin nous apporte deux casques mais je démarre sans les prendre, tant pis. J'ai pas besoin de casque moi. J'ai le sourire sur les lèvres, elle me plait trop cette bécane et je m'amuse avec la vitesse, frôlant parfois l'accident, mais j'm'amuse, c'est le principal. Je sais pas si c'est le cas de mon frèren je suis pas sûr d'ailleurs, ça n'a jamais été son truc les motos. Je m'arrête dans une artère passante de la ville, près d'une barrière. « Descend on s'arrête là. J'ai envie de boire un truc. » J'attends qu'il descende et on se rend dans un pub, qui ouvre assez tôt, je me rêve une bière. Evidemment, on a le droit a quelques regards de certaines filles, et mon ego atteint son maximum, en quelques secondes. « Ta pote Keyla m'a mordu ! Au Housing Day. » dis-je, avec un petit sourire. J'essayais de m'imaginer ce qu'il pouvait penser, du genre comment ça c'est passé, pourquoi ? Et surtout fin Keyla quoi. La Keyla de cet été qui aurait même pas fait de mal à une mouche.

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

Il s'était visiblement passé un truc entre Walter et Keyla. Mais mon frère préférait qu'on aille faire un tour avec la moto dont le proprio venait de nous filer les clés. Il s'approchait même avec des casques et j'en attrapais un pour moi, vu que Walt n'avait pas l'air d'en vouloir un pour lui même. Et on était déjà parti. J'avoue que sa conduite restait à désirer, vu comment il échappait de justesse à plusieurs accidents en l'espace de quelques minutes. J'pouvais comprendre son attrait d'adrénaline mais pas quand je suis là. A éviter. J'voulais pas mourir moi. Finalement, il s'arrêtait enfin à un endroit, contre une barrière où il garait la moto. J'étais enfin tranquille pour un moment. "Descend on s'arrête là. J'ai envie de boire un truc." Je descendais de la moto et je retirais le casque que je gardais avec moi. C'était pas le mien donc valait mieux que j'en prenne soin. Je le suivais dans le pub et je remarquais que des filles jetaient des regards vers nous. Un petit sourire en coin, ça me flattait l'égo, j'dois bien l'avouer. On s'installait et il crachait finalement le morceau. "Ta pote Keyla m'a mordu ! Au Housing Day." Je le regardais, étonné, puis finalement, je me mis à rigoler avant d'ajouter un "Qu'est-ce que t'as fait ?" Je connaissais Key et je savais bien qu'elle n'aurait pas fait ça sans raison.

(Rhys Ackerman)

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C'était pas forcément le meilleur endroit pour parler de ça. A vrai dire je m'étais longtemps demander si je devais en parler à Alexander. Cette fille était son amie mais j'étais aussi son frère. Alors j'me disais qu'il allait pouvoir comprendre, surtout s'il avait suivi le changement incroyable de comportement de Keyla, mais aussi parce qu'il connaissait mon comportement à moi, par coeur. Et il sait bien qu'on va pas me changer du jour au lendemain, ça c'est clair et net. « Qu'est-ce que t'as fait ? ». Je pris une inspiration et tapotais mes doigts nerveusement sur la table, qui nous séparait tous les deux. « Tu sais que je suis un gentleman, n'est-ce pas ? » dis-je avec un sourire amusé pour essayer d'introduire avec tant de bien que de mal le sujet. « Je l'ai trouvé complètement arrachée allongée par terre le soir du housing day et j'ai voulu la ramener. Je savais pas qu'elle avait changé de confrérie d'ailleurs. Et cette ... » je m'arrêtais quelques secondes afin de réprimer une insulte qui voulait quand même absolument sortir. « Et je l'ai menacé de l'embrasser si elle bougeait pas. » Je me redressais d'un coup l'air hyper sérieux. « ATTENTION, j'aurais sur AVANT de la voir qu'elle était devenue mather, je me serais jamais arrêté ».

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

J'me demandais ce qu'il avait à m'dire à propos de Keyla. J'veux dire, ils sont pas du genre à s'côtoyer, il représente ce qu'on est supposé détester : un mec qui a de l'argent pleins les poches, arrogant à souhait. Mais moi, je l'ai vu grandir comme ça alors j'peux pas le détester, même si des fois, il a des réactions qui me dépassent. J'avais cependant envie de savoir ce qui s'était passé et une fois arrivé à destination, j'enlevais mon casque pour le suivre au pub où il allait tout m'déballer. "Tu sais que je suis un gentleman, n'est-ce pas ?" Je hochais la tête, voulant savoir la suite. "Je l'ai trouvé complètement arrachée allongée par terre le soir du housing day et j'ai voulu la ramener. Je savais pas qu'elle avait changé de confrérie d'ailleurs. Et cette ..." Je fronçais les sourcils. J'supposais bien qu'il voulait l'insulter mais il se retenait. "Et je l'ai menacé de l'embrasser si elle bougeait pas." C'est une belle façon de la menacer ahah. Non, je le regardais sérieux, pour qu'il finisse avant de commenter cet acte. "ATTENTION, j'aurais sur AVANT de la voir qu'elle était devenue mather, je me serais jamais arrêté" J'me mettais à rire en secouant la tête. Il était quand même grave. J'comprenais en quelque sorte la réaction de Key de vouloir le mordre. "Non mais.. t'as menacé de l'embrasser ? On t'a jamais dit qu'embrasser une fille sans son consentement, c'était toujours un risque énorme ? Normal qu'elle t'aie mordu !" Je continuais de rigoler avant de doucement me reprendre. "Franchement, ça change quoi qu'elle soit Mather maintenant ? C'est la même fille qu'avant.. qui a juste évolué."

(Rhys Ackerman)

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« Non mais.. t'as menacé de l'embrasser ? On t'a jamais dit qu'embrasser une fille sans son consentement, c'était toujours un risque énorme ? Normal qu'elle t'aie mordu ! » dit-il en riant. En même temps c'était bizarre pour moi, j'en chiais jamais autant avec les filles. Je comprenais toujours pas cette réaction qu'avait eu Keyla. Alors que je reste persuadé que la Keyla de cet été, ça l'aurait fait rire, seulement. « Franchement, ça change quoi qu'elle soit Mather maintenant ? C'est la même fille qu'avant.. qui a juste évolué. ». Je posais mes mains sur la table. Ca faisait quoi ? Ben tout ça avait une mauvaise influence sur elle. Autant y a ceux qui arrivent à vivre avec l'ambiance de la mather house et ses 'méfaits' comme mon frère, mais y en a d'autres, ils peuvent pas. J'comprends pas cette confrérie, l'envie de se mettre mal et tout. Fin au fond il avait pas tort, on oblige pas une fille mais bon ... Mon égo avait prit le dessus. « Juste évolué ? Excuse moi mais elle est devenue ... elle est devenue n'importe quoi. ». J'arrivais même pas à trouver un mot pour décrire le comportement de Keyla, tellement je ne revenais aps de cette transformation.

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

Walter s'en prenait à Keyla comme si c'était tout sauf une femme. Ok, elle l'avait mordu parce qu'il avait tenté de l'embrasser, soit. Mais à la base, qui embrasse de force une femme qui se trouve allongée par terre tellement elle est bourrée ? Personne. Encore moins un Eliot. Alors ouais, je comprenais la réaction de mon amie. Faut dire que je connaissais mon frère donc ça n'allait pas en sa faveur. Il avait un égo assez conséquent et forcément, ça n'aidait pas dans cette situation. Key l'avait rejeté en le mordant et il était rancunier au point de s'en plaindre à moi, sachant pertinemment qu'elle était mon amie. "Juste évolué ? Excuse moi mais elle est devenue ... elle est devenue n'importe quoi." Evidemment que j'étais pas d'accord avec lui, elle n'était pas devenue n'importe quoi. Disons juste que les circonstances qui l'entourent n'aident pas, vraiment pas. "Arrête, tu sais pas ce qui lui arrive. Sa vie est toute chamboulée en ce moment, faut pas vraiment que tu tiennes rigueur à c'qu'elle a fait." Okay, je prenais clairement la défense de la jeune femme, mais c'était parce que je savais ce qu'elle vivait et je pouvais pas laisser Walter cracher sur son dos comme ça.

(Rhys Ackerman)

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