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walter et ariane. ♥

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« C'est plutôt lui qui devrait avoir honte de ne pas savoir comment tu veux ton repas. Il devrait être capable de deviner rien qu'en voyant la marque de ton sac à main. » Je jette un rapide coup d’œil à mon sac à main. Celui-ci vaut en effet plus d’argent que ne gagne ce pauvre serveur en quelques mois. En temps habituel je pourrais très certainement le lui faire remarquer de plus belle, le piétiner, le pousser à se plier à mes exigences mais je n’ai pas envie de perdre un temps fou à me disputer avec un inconnu quand je peux profiter de la présence de Walter à mes côtés. Je suis convaincue qu’il restera mon meilleur ami à travers les années pourtant la menace d’une autre femme s’imposant dans sa vie est bien réelle. Et si c’est le cas, il aura forcément moins de temps à me consacrer. Si cette idée me met hors de moi, elle me pousse à être différente ce soir, à savourer chaque instant. Je serai idiote de les gâcher toute seule. Je me dirige donc vers une petite table dans un coin de la pièce. Je me laisse tomber sur la banquette, priant pour que ce ne soit pas aussi sale qu’il n’y parait. L’endroit a une odeur de friture qui me donne rapidement la nausée, mais je souris tout de même lorsque la silhouette musclé de mon meilleur ami arrive à mes côtés, quelques minutes plus tard. « Tiens voilà pour toi ! » J’examine d’un air dubitatif la boîte en carton rectangulaire dans laquelle se trouve ma commande. J’ai toujours trouvé ça clairement étrange de servir un repas dans un bout de carton, Walter connait déjà mon point de vu là-dessus car il a longtemps rigolé sur ma façon d’examiner cette abomination culinaire. Je lui lance un regard blasé. « Tu penses que je devrais leur expliquer que l’on mange dans des assiettes quand on est normal ou ils vont finir par évoluer sur ce point un jour ? » Demandais-je à Walter avant d’ouvrir doucement la petite boite mal fermée. A l’intérieur de celle-ci, une vague et pâle représentation des immenses publicités placardées sur les murs. On pourrait appeler cela de la publicité mensongère et on pourrait clairement gagner de l’argent sur ce point mais personne ne semble vraiment s’en préoccuper. Je picore une fritte issue d’un cornet en papier avant de m’emparer de l’hamburger avec mes mains. « Je ne me fais pas d’illusions… Bon appétit. Enfin, tu m’as compris quoi. » Je croque dans le dit met et je savoure le goût. Quelque chose de mangeable qui n’éveille cependant pas mes papilles. Mais ça se mange. C’est même plutôt bon. A moins que ce ne soit la présence de Walter qui rende toujours les choses agréables de la sorte. C’est sans nul doute cela en effet ! Je me perds dans son regard azur, et j’aime ça, je prends mon pieds, là, nourrissant mon estomac sans quitter des yeux la perfection incarnée. Walter est séduisant, intelligent, et il me comprend. « On est pas bien là tous les deux ? » Le questionnais-je sans vraiment attendre une réponse. Je repousse une mèche brune qui tombe sur mon visage tout en picorant ses frites, un air amusé peint sur le visage. « Les tiennes sont meilleures en fait. » Lâchais-je en rigolant. Je fais abstraction de la petite salle, du brouhaha non mesurable qui se déroule autour de nous. Et je devrais sans doute penser à autre chose que de me fondre dans le regard de mon ami, je devrais être vigilante dans ce genre d’endroit mais nous échangeons des regards amusés, nous remplissons nos ventre affamés et aucun de nous n’a vraiment fait attention à l’homme qui s’est délicatement rapproché de la table, l’air de rien. J’ai continué de mangé sans même penser à mal et ce n’est que lorsqu’il s’est mis à courir, créant une réaction bruyante dans la foule que j’ai tourné les yeux vers lui et que je me suis aperçu que sa course folle le portait déjà dehors, avec à la main, mon sac à main. « C’est pas vrai ! Mon sac ! » Criais-je en me levant d’un bond près de la table. Le voilà déjà sorti de l’établissement. A cet instant précis j’aurai aimé ne pas avoir mes chaussures à talons mais des chaussures plates qui m’auraient permise de rivaliser avec lui. Je me retourne vers Walter alors que les secondes se figent. « Les clés de la voiture, tu les as mise dans mon sac ? » Je nous imagine déjà attendant un taxi dans la nuit tombante. Le moment aurait pu être parfait, si nous avions décidé de manger dans un endroit à notre niveau…


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Nos rires s’entremêlent en un son mélodieux. Comme si nos rires étaient faits pour retentir en même temps, comme si nous étions faits l’un pour l’autre. J’ai toujours éprouvé ce sentiment à l’égard de Walter. J’ai toujours été convaincue qu’il était mon âme sœur. Dans le sens où nous étions faits pour nous rencontrer et ne plus jamais nous lâcher. Ca a toujours été assez simple entre nous, pas besoin de mots, pas besoin de longues explications. C’est évident, ça coule de source et ce malgré les disputes qui se sont parfois insinuer entre nous. Toujours à propos de nos fréquentations mutuelles, je dirais même nos fréquentations sérieuses. Faut-il voir là-dedans un signe que des sentiments plus intenses que l’amitié se mêlent dans notre relation ? Certainement, parce que c’est plus fort que de l’amitié. C’est inexplicable et même si je fais mine de bouder lorsqu’il m’embête, me lance des frites ou bien me fait tomber de la banquette, je ne lui en veux pas. J’aime qu’il m’embête, j’aime ce petit jeu entre nous qui ne cesse vraiment jamais. Pourtant, je suis stoppée nette dans ma lancée lorsqu’un individu s’empare de mon sac et pousse sur son chemin toutes les personnes pouvant le gêner. Je me lève d’un bond prête à réagir et pourtant je reste stoïque à le regarder s’enfuir sous mon regard azur. Je déglutis, mes pensées s’entremêlent et je ne fais pas même attention à Walter qui imite le son de ma voix paniquée. Lui-même ne bouge pas jusqu’à ce que je prononce le mot magique. ‘Clé de voiture’. Walter vit une histoire d’amour particulière avec sa voiture et je suis presque certaine qu’elle compte plus pour lui que toutes les femmes qu’il rencontre. Je regrette presque instantanément d’avoir déclenché en lui cette envie de pourchasser le voleur. Mais je mets trop de temps à réagir pour l’en empêcher et son bras échappe à l’emprise de ma main, il s’élance à la poursuite de l’homme à la capuche et je suis spectatrice de ce désastre. Mon sac à main vaut très certainement plus cher que ne rapporte ce fast food médiocre, mais rien n’est plus précieux pour moi que la vie de Walter ou bien de Jagger. Et le voir courir après cet individu qui pourrait se révéler dangereux me met hors de moi. Mon estomac me fait affreusement souffrir. Je hurle. « Walter. » Il ne se retourne pas, il est déjà trop loin, je me dirige jusqu’à la porte de l’établissement et je vois au loin disparaître mon ami. Telle une furie, je rentre de nouveau à l’intérieur sous le regard ébahi de la foule qui n’ose rien dire. « Je veux voir le patron et tout de suite ! » L’homme derrière le comptoir ne semble pas me prendre au sérieux d’avantage que lorsque je passais commande et cette fois-ci je ne peux contenir mon irritation. « Tu n’entends pas ce que je dis ? Tu veux que je fasse fermer ce merdique fast food ou bien tu vas me chercher le patron ? » Un homme d’une quarantaine d’année ne portant pas de tablier ni même de casquette s’avance vers moi, et pose sa main sur mon bras, entreprenant de me calmer par ce geste. Je le repousse presque violemment. Il se présente, il semblerait que ce soit lui qui dirige les choses ici. « Appelez la police ! Mon ami s’est lancé à la poursuite d’un de vos clients qui a volé mon sac ! Faites quelque chose tout de suite ! Et arrêtez de me regarder comme une extra-terrestre ou je sens que ma mère va se battre avec sa horde d’avocats pour fermer votre établissement où sa pauvre petite fille n’est pas en sécurité. Kennedy ça vous parle ? » Ma tirade semble le faire réagir au vu de l’expression de son visage qui se transforme instantanément. Il me demande de le suivre à l’extérieur, chose que je fais. Le public semble le gêner, pourtant je n’ai pas l’intention de me démonter. Je suis furieuse parce que dans le fond je suis surtout inquiète. J’aurai aimé courir après le voleur moi-même, ou bien accompagné Walter, le savoir loin, avec ce malfrat et sans aucune protection me met hors de moi. Le propriétaire l’a bien compris, il compose un numéro sur son clavier et porte son portable à son oreille. Je patiente tandis que mes yeux scrutent les environs à la recherche de la silhouette de Walter, revenant intact. Je trépigne sur place, les passants me regardent comme si j’étais étrange alors que ce n’est pas moi la voleuse ou la fautive. Il n’a pas encore raccroché qu’une silhouette apparait au fond du parking. Mes yeux s’écarquillent et je m’élance vers Walter qui se rapproche de moi, la main ensanglantée. Je m’arrête brusquement lorsque j’observe ce spectacle. « Oh mon dieu, ça va ? » Il lève le bras. « J'ai mal à la main. » J’inspire profondément, rassurée de son retour. Je brise l’espace qui nous sépare pour l’enlacer délicatement, prenant soin de ne pas lui faire mal d’avantage. « Franchement ... je pensais pas que j'allais le rattraper ... » Je souris faiblement, alors que mon cœur cesse de battre à toute vitesse. Je m’empare de mon sac à main qu’il me tend et d’un regard plein d’affection je le sermonne. « Ne refais plus jamais de choses idiotes comme ça. Qu’est-ce que tu ne ferais pas pour ta voiture ! » Dans mon dos, j’entends le propriétaire parler dans son combiné. Je me retourne vers lui, le fusillant du regard. « Croyez-moi, vous aurez des nouvelles de ma famille ! » Puis je m’empare du bras de Walter pour l’entraîner vers le véhicule dont il a sauvé les clés. « Je conduis cette fois-ci, aller viens, je te ramène, pour te soigner ! » La Eliot House est à quelques kilomètres seulement et sa blessure n’a pas l’air trop profonde, je devrais parvenir à m’en sortir avec du désinfectant et des compresses. Je déteste le sang en temps normal, mais Walter me rend meilleure, encore une fois. Je monte au volant ne laissant pas le choix à mon ami, et m’élance à une vitesse impressionnante jusqu’à la résidence. « Merci pour le sac. » Dis-je enfin alors que je plante mes prunelles dans le rétroviseur pour éviter une voiture de justesse. Walter pourrait râler si il n’avait pas mal à la main mais il semble que ce ne soit plus si important que je conduise sa voiture, c’est toujours moins risqué qu’un voleur. Nous descendons finalement une fois garés et pénétrons dans sa chambre en une vitesse éclair. Je fonce vers la salle de bain avant même de retirer ma veste pour en sortir le nécessaire pour panser sa blessure. Je ramène mes trouvailles jusque sur le lit et je fais signe à mon ami de venir s’assoir afin que j’examine sa blessure. Ce genre d’instant me rappelle combien ma mère se comportait telle une vraie conne. Si j’étais blessée enfant, elle se contentait d’appeler une nourrice et me laisser pleurer pour se consacrer à ce qu’elle appelait son ‘travail’, trouver une nouvelle façon d’être admirée par la presse. J’aurai souvent aimé que ma mère soit là, au moins pour calmer mes angoisses, mais elle m’abandonnait dans les bras de nourrices diverses… Au fond de moi j’espère devenir une mère différente, bien que je me doute que je serai comme elle, parce qu’elle est le seul exemple que j’ai. « Ca fait très mal ? » Dis-je en imprégnant un coton de désinfectant. Ma main s’empare avec délicatesse de la sienne, et je tente de nettoyer la plaie sans lui faire de mal. Mes yeux se relèvent sur lui et nos regards se croisent. « Arrête de me regarder comme ça Reynolds. Tu vas me déstabiliser et je vais confondre le désinfectant avec de l’acide. » Plaisantais-je. En réalité, il me trouble réellement, ce n’est pas une plaisanterie. Mon meilleur ami me trouble et voyez-vous, c’est problématique…

HJ. Y a aucun problème, au contraire, ça veut dire que tu étais inspirée walter et ariane. ♥  - Page 3 3850463188
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« Si tu fais ça, cette nuit je te coupe les cheveux dans ton sommeil et je les vendrai à des coiffeurs pour qu'ils s'en servent pour faire des extensions ou un truc du genre, chérie. » Je fais mine d’être offusquée tout en le fusillant du regard. Walter me connaît par cœur et parler d’abimer mes cheveux est une attaque particulièrement bien pensée. Pour moi, la chevelure d’une femme, c’est en quelque sorte sa féminité, ça la représente. Et c’est certainement la raison pour laquelle je ne lésine jamais sur les moyens pour que mes boucles brunes soient toujours soyeuses et douces. « Des extensions ? Même ils vont carrément les encadrer pour les exposer ! Regarde comme ils sont splendides. » Dis-je en passant une main dans ma longue chevelure brune mimant des poses stupides avant de reporter mon attention sur sa main. J’essuie les traces qui restent, avant d’entourer sa main d’un bandage blanc. Je serre sans trop exagérer et accroche le tout avec un bout de sparadrap. « Je ne te promets pas que ça tienne longtemps mais ça te donneras une fausse raison pour réclamer ma présence à chaque fois que je te manquerai. » Dis-je en récoltant les bouts de coton usagés pour les jeter dans la poubelle trônant près du bureau. J’observe Walter qui s’empare de sa main valide des produits que je viens d’utiliser pour les ranger dans la salle de bain. Tandis que sa silhouette disparait de mon champ de vision, j’inspecte les lieux du regard. Une chambre de célibataire, c’est ce que j’aime. Des vêtements traînent un peu partout cela fait au moins deux jours que je ne suis pas venue y mettre un peu d’ordre. Je ramasse sur le bureau un pull laissé à l’abandon et le plie machinalement. Si parfois je plaisante sur ses vêtements qui trainent, sur l’odeur d’eau de toilette masculine persistante, en réalité je suis heureuse que sa chambre soit ainsi. Je détesterai le jour où une touche féminine autre que la mienne se fera ressentir dans cette immense pièce. Je redoute le jour où une troisième brosse à dent viendra s’ajouter aux deux nôtres et où des accessoires à cheveux traîneront sur la table de nuit. Ce sont toutes ces petites choses qui traversent mon esprit lorsque je pense de nouveau à Faith. Et ça me dérange. Pire que ça. Ca me détruit de l’intérieur. J’ai bien peur de ne pas pouvoir supporter de le savoir avec elle. J’ai bien peur de m’éloigner de lui dans le seul but de ne pas trop en souffrir, et c’est exactement la réaction que je ne veux pas avoir, m’éloigner de lui. Mais aurais-je le choix en temps venu ? Walter me sort de mes pensées lorsqu’il saute sur le lit où je viens machinalement de prendre place. Je sursaute avant de soupirer amusée. « Comme les bisous magiques ça marche plus à mon âge, je veux un câlin. » Je fais mine d’être attendrie lors de cette déclaration avec de rire de plus belle, d’un son cristallin. « Oui des lèvres sur ta main ne suffisent plus à ton âge, tu as besoin de sentir une poitrine se plaquer contre ton torse, n’est-ce pas ? » Dis-je toujours en plaisantant avant de me redresser sur le lit et d’ouvrir les bras pour que sa silhouette ne se blottisse au creux de ceux-ci. Mais j’aurai du me douter que Walter ne s’arrêterait pas là, il nous fait basculer sur le lit et je me blottis contre lui, plus près encore qu’auparavant. C’est ce genre de moments que j’aime par-dessus tout, cette complicité entre nous, ces contacts physiques sans ambigüité. Je pourrai rester là des heures entières à simplement laisser mes doigts glisser sur son bras, de haut en bas et de bas en haut. Le grain de sa peau est délicat, et sa respiration régulière me calme, m’apaise. La tête blottie sur son torse, je peux même percevoir les battements de son cœur et je comprends ce que cela peut avoir de rassurant pour des jeunes nourrissons. Entendre ce rythme régulier me transporte dans un état de bien être optimal. Mes paupières sont presque clauses, je profite simplement de ce moment. « Tu restes dormir ? » Me demande-t-il en resserrant son étreinte comme pour influencer ma réponse. Je relève le menton pour croiser ses grands yeux bleus. C’est la deuxième fois en peu de temps que je me sens troublée par sa présence, par son charme et sa prestance. Je hoche la tête. « Oui, tu ne vas pas te débarrasser de moi si facilement. Surtout avec ta main, tu pourrais avoir besoin de moi, on ne sait jamais… » Excuse qui n’a pas réellement lieu d’être. J’ai tout simplement envie de passer une nuit de plus au creux de ses bras, à profiter simplement de ces moments uniques. J’ai pour principe de ne dormir avec aucun homme, même ceux avec qui j’ai pu coucher. C’est étrange, c’est comme si je réservais ces moments intimes à Walter. J’aurai presque l’impression de trahir notre amitié en m’endormant près d’un autre. C’est encore une de ces choses inexplicables que je m’impose presque à moi-même. J’entoure la silhouette de Walter de mon bras, comme pour  me rapprocher un peu plus de lui, comme si c’était réellement possible. Je dépose un baiser furtif sur sa joue. « On ne sait jamais peut-être que l’effet combiné du câlin magique et du bisou magique t’aideront à guérir plus vite. » Soufflais-je à son encontre tout en reposant ma tête sur son épaule. Le silence nous enveloppe, la nuit tombe par la fenêtre et la chaleur de son corps m’envahit. Je me mets à réfléchir à notre amitié, à ce lien si fort qui nous unit depuis plusieurs années. Notre relation m’a toujours semblé parfaite pourtant elle ne l’a jamais été tant qu’à ce point. Et je suis pourtant convaincue, qu’elle sera renforcée encore d’avantage dès demain… C’est comme une passion dévorante qui s’amplifie chaque jour… Peut-être est-ce pour cette raison que je me montre de plus en plus possessive à son égard. N’est-ce pas la suite logique de notre amitié ? « Tu penses que ce sera comment dans dix ans ? » Lâchais-je. « Je veux dire, tu auras une femme sûrement, et une famille et peut-être que moi aussi qui sait… On aura encore la possibilité de dormir ensemble parfois tu penses ? » C’est stupide comme question, mais auprès de Walter, je ne contrôle pas mes paroles… Même si je devrais parfois.
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 Allongée sur le lit de mon meilleur ami, vêtue des vêtements que j’ai porté toute la journée, sombrant par la fatigue accumulée, je me laisse voguer à travers mes pensées. Le parfum de Walter chatouille mes narines, la chaleur de son corps réchauffe ma silhouette recroquevillée et le contact de sa peau contre ma main me rassure pleinement. Pourtant, je me questionne sur l’avenir. Mon avenir, son avenir, notre avenir. J’ai toujours eu peur de ce qu’il pourrait se passer après l’université, je crois que j’ai en quelques sortes réussi à me créer une vie en presque  normale. Ma mère m’a enfin laissé quitter ma cage dorée pour voler de mes propres ailes. Et j’ai trouvé à Harvard ce que j’ai toujours voulu avoir. Une famille chez les Eliot, un endroit où je peux être réellement celle que je suis, malgré mes défauts, malgré mes qualités, je peux être celle qui se cache réellement au fond de moi-même, sans être traquer par une horde de paparazzi ou pire, les talons aiguilles d’une mère qui a un besoin constant de tout contrôler. Sur ce point, l’on ressemble. J’ai au moins hérité ça d’elle. Et ce soir, j’ai l’impression que je ne pourrais garder le contrôle bien longtemps encore. J’ai l’impression que malgré ma bonne volonté, nous finirons tous les trois par avoir notre vie et j’ai soudain peur d’être laissée sur le carreau. Walter et Jagger sont des parties de moi et rien qu’à l’idée qu’ils ne puissent s’éloigner, une boule se forme dans le creux de mon estomac. Heureusement, Walter se montre rassurant, comme toujours. Je prie pour qu’il soit sincère, pour qu’il tienne cet engagement, de se réserver quelques week-end pour que l’on se retrouve tous les trois, comme avant, comme maintenant. « Si tu as raison. Il est nécessaire que nos femmes et maris accepte notre amitié, c’est évident… » Dis-je dans un souffle. Le silence nous enveloppe, je me détends totalement blottie contre Walter. Sa respiration est de plus en plus lente et la mienne se cale sur la sienne. La journée a été épuisante et je sombre doucement dans un sommeil agité. Les bruits, les couleurs, les images disparaissent alors que mes paupières se ferment, que ma conscience s’évanouit. Je m’endors sans attendre, sans réfléchir comme je le fais d’habitude lorsque je dors loin de lui. Mon corps est inerte sur le lit tandis que mon esprit se repose, que mon inconscient traite toutes les informations de la journée. Je m’abandonne aux bras de Morphée.

the end
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