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walter et ariane. ♥

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« Oh ça va hein ! » Je retiens un rire amusé. Mais je suis satisfaite qu’il ait pu entendre ma petite réflexion. C’est à cela que rime notre amitié. Des réflexions cachées entre des conseils, des marques d’attention peintes d’affection, des petits jeux dont nous seuls connaissons réellement les règles. Notre amitié n’est pas celle de tout le monde, elle est unique, personne ne pourrait comprendre. C’est tout simplement au-dessus de toute rationalité. Ça laisse les gens perplexes, ils ne savent jamais si nous sommes un couple ou si nous nous jouons d’eux. Ils ne comprennent pas et ça nous va bien. On a l’impression d’être tout puissant à deux, d’être invincibles, nous sommes nécessaires l’un à l’autre et bien qu’il ait dans sa vie une multitude de femmes, de conquêtes plus particulièrement, et que j’ai moi-même tendance à attirer les regards masculins et à m’amuser à rendre fou ces hommes faibles, il  n’y a dans le fond que Walter qui me rend le sourire quand ça ne va pas. Que Walter que j’ai envie de voir chaque matin au réveil ou bien dont je peux supporter les humeurs quotidiennement. Il est le seul avec qui je peux être moi-même, et le comble c’est qu’il m’aime comme je suis. Hautaine, parfois blessante, mais vraie. Il m’aime d’une amitié incommensurable, et je l’aime bien plus encore. Allongée sur le ventre, la tête relevée en direction de la porte, je sens comme des fourmillements parcourir ma colonne vertébrale lorsque sa silhouette apparait dans mon champ de vision. J’ai tout à coup terriblement chaud et pourtant mon visage ne trahit rien. Certains disent que j’aurai du devenir comédienne tant je sais masquer mes émotions pour en transmettre des fictives. Et je rejette les sensations que je peux ressentir sur cette pauvre masseuse qui rougit timidement, définitivement gênée, lorsque mon meilleur ami s’adresse à elle, franc et amusé de la situation. Je ne peux m’empêcher de rire tandis que je pose ma tête sur le repose tête afin de me détendre et surtout de tenter de reprendre totalement contenance, espérant que la température de mon corps chute aussi rapidement qu’elle n’est montée. Je ne parviens pas vraiment à comprendre toutes ces petites choses qui se produisent en moi ces derniers temps quand Walter est tout près. Parfois, rien ne se produit, et puis sans que je ne m’y attends, mon corps émet des signes étranges. Je suis toute chamboulée de l’intérieur, et cela me rend perplexe. Je ne parviens pas à déchiffrer réellement les messages que m’envoie mon corps. « J'espère pour vous que vous n'avez pas les mains baladeuses, parce que je suis très jaloux quand on est trop proches de ma femme. ». Je relève les yeux vers Walter, sa réplique me fait intérieurement rire, mais je joue le jeu, comme toujours. Nous avons cette fâcheuse tendance à semer le doute dans l’esprit des gens. Nous nous comportons comme un petit couple, et mettons les autres mal à l’aise en draguer cependant pendant la soirée d’autres personnes. Les gens ne savent généralement plus quoi penser et nous nous amusons de cela. Ces petits jeux pimentent notre quotidien et j’avoue que je ne dis jamais non à ce petit jeu d’actrice que je prends un malin plaisir à faire. Peut-être parce que dans le fond, je me considère réellement comme sa femme. Pas son épouse, pas son amour, mais tout de même celle qui compte considérablement plus que les autres pour lui. « Oui, il est extrêmement jaloux. La dernière fois il n’a pas su se contenir et l’un des masseurs a fini hospitalisé. » Ajoutais-je l’air de rien. « Je ne disais pas cela pour vous effrayer bien entendu. » Je souris discrètement à Walter, et ne me prive pas au passage de découvrir une nouvelle fois son corps musclé. En réalité, je l’ai déjà vu à de multiples reprises, notamment lorsque je m’incruste en pleine nuit dans son lit car le mien ne me semble pas assez douillet. Et pourtant, jamais nous n’avons été plus loin, jamais nous n’avons succombé à cette attirance indéniable qui fut la première étape de notre relation. Parce que je pense que ça gâcherait tout au final, malheureusement pour mes hormones. Je me détends totalement, lorsque le masseur commence à dénouer ma nuque. Je lâche même un petit soupire de plaisir, exagéré volontairement. « On est pas bien tous les deux là chéri ? » Je tourne la tête vers Walter cependant, abandonné entre les mains de la masseuse, son visage enfoui dans le repose tête. Je regarde ses paumes glisser sur le corps de mon meilleur ami, et une pointe de jalousie m’envahit. Non, impossible, je ne peux pas être jalouse. Cela ne rime à rien. Mes pensées s’embrouillent, mon ventre se noue. Et je me relève finalement sur la table, surprenant l’homme penché au-dessus de moi, pourtant je lui intime rapidement de ne pas s’offusquer et de ne pas faire de bruit. Je contourne la table de massage, à moitié dévêtue, et je chasse à son tour la masseuse discrètement. Ils ne rechignent pas, et comprenne mes gestes, ils quittent donc la salle sans faire de bruit, leur pas caché par le son mélodieux reposant. Je m’empare de l’huile de massage pour m’en verser dans la paume et je poursuis le massage de Walter, l’air de rien, sans qu’il ne s’en rende compte je l’espère… Ce petit jeu m’amuse d’avance. Lorsque mes mains entrent en contact avec sa peau brûlante, je tressaillis, et je tente de faire de mon mieux pour le détendre…
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« Insistez en peu plus en bas du dos, comme au début, c'était bien. » Mes mains dévalent sa colonne vertébrale, tandis que j’appuie volontairement sur certaines zones. J’ai quelques notions de massage, en réalité, je déteste en faire en temps normal, mais j’adore en recevoir et croyez-le ou non, c’est en se faisant masser que l’on peut le mieux comprendre quel endroit est plus à même de procurer du plaisir. Mes paumes glissent sur sa peau et je me sens tout à coup légèrement mal à l’aise. Cette proximité que je viens d’instaurer en remplaçant la masseuse est quelque peu dérangeante. Même si nous dormons côte à côte à moitié nu cinq nuits sur sept, j’ai un mal fou à ne pas me laisser happer par des pensées étranges, tandis que je découvre les courbes de son dos. Walter est un homme particulièrement séduisant et son dos est particulièrement musclé. Chose qui ne me laisse pas réellement insensible. « C'est vraiment bien ici Ariane. Je savais que t'avais des goûts de luxe, mais à ce point .. en fait, si, tu vises la perfection alors ça ne m'étonne même pas que tu m'aies emmené ici. C'est tout simplement .. divin. » Un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres entrouvertes. « Et tu n’as pas encore goûté les petits fours. » Ajoutais-je créant ainsi dans son esprit le doute certain. Le son ne pouvait pas venir de la table à sa droite, mais forcément de derrière lui. Avec vigueur et fermeté je ne m’arrête cependant pas de masser sa peau délicate et douce. Je prends plaisir à faire cela et pourtant il commence à remuer entre mes mains comme pour valider l’hypothèse que je suis bien si près de lui, que ce sont bien mes mains qui se fraie un chemin sur sa peau huileuse. Je contourne la table de massage et lâche enfin son corps, pour m’emparer du plateau où sont exposées des petits tartes au fruit, des amuses bouches salés et sucrés pour le plaisir de nos papilles. Connaissant les goûts de Walter par cœur, je n’ai aucun mal à trouver celui qui lui fera plaisir et je le lui propose d’un geste de la main avant de délicatement l’abandonner entre ses lèvres entrouvertes. « Cet endroit est certainement parfait, mais pas autant que ta meilleure amie, qui se salie les mains avec de l’huile de massage pour te faire oublier les tensions et qui te nourrit avec des mets qui ravissent ton palet… » Je porte à ma bouche une petite tartelette au citron tandis que je repose le plateau plus près de mon ami cette fois-ci. Comme si ce contact me manquait déjà, je reprends le massage où je l’ai abandonné, quelques minutes auparavant. J’entreprends des montées et des descentes le long de ses omoplates, tandis que je mordille mes lèvres. Tout cela dans le seul but de lui faire oublier Faith et pourtant, tant bien même que cela marcherait pour lui, dans mon esprit à moi, elle prend encore trop de place et des dizaines de question découlent de sa déclaration, plus tôt dans l’après-midi. Et si c’était trop tard ? Et si une partie de lui était déjà à elle ? Cette pensée m’obsède, créé un pincement dans ma poitrine et sans que je ne m’en aperçoive vraiment, une question s’échappe de ma bouche, sans même que je ne puisse la refreiner à temps. « Faith, tu l’apprécies vraiment beaucoup ? » Instantanément, je regrette mes paroles, mais c’est trop tard. Les mots sont sortis et le ton presque désespéré sur lesquels ils sont sortis me met totalement mal à l’aise. Je suis ravie qu’à ce moment-là, ses yeux ne puissent pas se poser sur moi.

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« Toi alors ..! » Mes lèvres s’ornent d’un sourire satisfait, découvrant à peine mes dents parfaitement alignées. Moi alors… Cette phrase est pleine de sous-entendu. Toi alors… Tu es unique, tu es ma meilleure amie, tu es la meilleure, tu es la seule qui puisse faire ce genre de chose… Sont des fins que j’accepterai volontiers. Mais il n’a rien besoin de rajouter en réalité. Notre amitié est si intense, que le silence suffit, les phrases à suspens sont comprises, les regards en disent long. C’est ça, ce lien qui nous unit. Pas besoin de voir, d’entendre, de dire. Nous ressentons les choses, et alors que mes mains vagabondent sur la peau douce de son dos, je ressens bien plus de choses que je ne veux bien l’admettre. Il y a ce petit picotement au creux de mes paumes, cette sensation de brûlure qui pourtant fait du bien. Comme si il y avait de l’électricité entre nos deux corps. Mais ce n’est rien comparé à la sensation qui se propage dans mon abdomen. Une délicieuse excitation qui semble faire vaciller les barrières de notre amitié. Je ressens un subtil mélange de désir et d’affection pour Walter et alors je suis rattrapée par mes vieux démons. Cette peur effroyable que tout cela ne soit balayée d’un revers de main. Une main manucurée, la main d’une femme dont les traits ont pour don de crisper chaque membre de mon corps. Faith. J’ai beau courir à vive allure, j’ai beau tenté de la laisser derrière, de l’oublier définitivement pour me consacrer sur ce moment agréable auprès de Walter, mais elle est toujours là, dans un coin de ma tête, menaçant d’abattre ses pouvoirs de séduction sur mon amie, menaçant de mettre un terme à cette relation si spéciale qui m’unit au grand blond qui sursaute presque. J’ai prononcé ma question à haute voix. Sans vraiment le vouloir, sans vraiment le savoir, et je regrette automatiquement. J’aurai voulu pouvoir me taire, ne pas penser à voix haute. « Pourquoi on doit parler d'elle ? » Il ne faut à Walter que quelques secondes pour se retourner, faisant cesser mon massage brutalement. Je baisse les yeux sur le sol, fixant mes ongles vernis. On est pas obligés, en réalité, je n’ai même pas envie de parler d’elle. J’ai juste manqué de contrôle pour la première fois depuis longtemps. Elle me fait perdre mes moyens. Je nourris à son encontre une rage que je ne parviens pas ni à canaliser, ni même à comprendre. Je ne sais pas ce qu’il se passe, je ne comprends plus rien, je suis perdue, et la voix de Walter ne me rassure pas. « Franchement, j'en sais rien. J'essaie de me convaincre que non, vraiment mais pourtant y a toujours cette impression en moi que j'ai vraiment été un salaud avec elle cet été. » J’aimerai juste lui dire de ne pas s’arrêter sur cet été, de continuer, d’avancer, de tirer un trait sur elle, sur le passé, mais je reste muette, relevant les yeux sur sa silhouette. Il ne me regarde pas, c’est le plafond qui semble accaparer son attention. « J'ai pas donné de nouvelle et apparemment, pour elle on était plus ou moins ensemble. Alors je sais pas quoi faire. ». L’oublier, ais-je envie de lui crier, mais mes lèvres se referment brutalement lorsqu’il se redresse et que son regard croise le mien. « Je devrais faire quoi ? » Je n’ai jamais été douée pour les conseils amoureux, je déteste l’amour, ça ne sert à rien si ce n’est à rendre les gens faibles. Et je n’ai nullement envie de lui dire de foncer, de tenter de la rattraper, parce que je ne veux pas qu’il aille vers elle de nouveau, je veux le garder pour moi. C’est égoïste, mais je suis égoïste, réellement. Pourtant, avec lui, je ne peux m’empêcher de culpabiliser quand je fais passer mes envies avant les siennes… Je me racle la gorge, tentant de trouver les mots adéquats pour lui dire de l’envoyer aux oubliettes une bonne fois pour toute. « Si je te réponds en tant qu’Ariane Kennedy, je te dirais que si tu te prends la tête avant même que vous formiez vraiment un couple, c’est que ça ne marchera pas, et que ça ne vaut pas le coup de tenter quoi que ce soit… » Commençais-je tout en fuyant son regard. « Par contre, si je te donne une réponse en tant que meilleure amie, alors… » Les mots restent bloqués dans le fond de ma gorge. Je ne peux pas, je ne veux pas. J’ai mal, une douleur atroce dans la poitrine, mes yeux me brûlent, ma tête me fait mal. « Si elle t’obsède tant c’est qu’il y a une raison… » Je n’ai pas pu dire ça, c’est impossible. Non. Je ne suis pas en train de pousser Walter dans les bras d’une autre. Je suis en colère, contre moi-même, contre le monde entier. Je ravale les larmes qui menacent de s’abattre sur mes joues. Une Kennedy ne pleure pas. Je fonce sans même décrocher un mot de plus dans la petite salle où je me suis changée précédemment. Je referme la porte sur moi, ne laissant à Walter pas même la chance de me suivre. Je me laisse tomber contre la porte. Je ne comprends pas ce qu’il se passe en moi, je ne parviens pas à savoir ce que je ressens et surtout, pourquoi je le ressens. Une chose est certaine, je dois me débarrasser de cette Faith, et sans mettre Walter dans tout cela. Je ne peux pas lui briser le cœur en lui avouant ouvertement que cette femme n’est pas la bonne, je ne peux pas prendre le risque de briser notre amitié en agissant à découvert, en lui montrant que je ne l’aime pas. Ce serait mette en péril notre relation. Je dois être bien plus maligne que ça. J’inspire profondément, reprend contenance et rejoins la salle de massage, le visage moins crispée je l’espère. « Désolée, mon téléphone a sonné, je devais répondre… » Expliquais-je en revenant comme pour ne pas éveiller les soupçons sur ma fuite précipitée. « On disait quoi ? » J’espère qu’il ne reviendra pas sur le sujet Faith, naïvement.

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L’aplomb avec lequel j’affirme que mon téléphone a sonné lorsque je reviens dans la salle de massage est clairement effrayant. Il semblerait que j’ai hérité des gênes de ma mère. Ce n’était pas elle la Kennedy, c’était mon père, pourtant ma mère a toujours eut ce don particulier d’être une actrice à part entière pour contenter la presse et la famille du président à la fois. Une icône médiatique de qui j’ai hérité quelques talents. Elle m’a légué son savoir avant que je ne parte de la maison et l’un de ses conseils les plus précieux a été ‘Ne tombe jamais amoureuse, c’est les faibles qui se laissent avoir à ce jeu-là’. J’ai soigneusement évité toute relation amoureuse. Des flirts, des amitiés, des histoires sentimentales sans amour j’ai eu tout cela, mais j’y ai toujours coupé court avant que des sentiments amoureux ne s’installent. Devrais-je aussi me méfier de l’amitié. De cette amitié particulière que je partage avec Walter. Je peux bien continuer de me cacher derrière ce terme pour décrire la complexité de ce lien qui m’unit à lui, mais la vérité c’est que je ne sais pas réellement ce qu’il se passe, notamment depuis quelques semaines. Et perdre le contrôle, me risquer sur les chemins tumultueux d’un amour impossible me semble totalement inconscient. Ce pourquoi, je reprends toute contenance et tente d’enfermer ces émotions dans un coin de mon esprit, momentanément au moins. Le temps que Walter oublie mes comportements étranges. Le temps d’oublier que mon meilleur ami ne me laisse pas indifférente. Je refuse de le perdre et si cela sous-entend cesser de penser à lui de cette façon, je puiserai l’énergie pour y parvenir. « Rien, c'était pas important. Tu veux que je te masse ? » C’est certainement une très mauvaise idée si je veux me tenir à mes résolutions. Je fais signe que non de la tête, tandis que je ramasse mon peignoir afin de l’enfiler, tout comme Walter vient de le faire devant moi, couvrant son corps splendide de ce tissu épais, à mon plus grand désarroi. Nos regards se croisent et je lis dans ses yeux qu’il n’est pas tout à fait à l’aise. Il semble perdu, et je m’en veux de ne pas savoir être celle qui peut l’écouter, l’aider à trouver une solution. J’aimerai tant pouvoir faire quelque chose sans que cela me rende malade, de l’imaginer ressentant des sentiments pour cette fille. « Ce soir tu restes dormir avec moi d'accord ? J'ai envie que tu restes avec moi. » Dit-il finalement en posant ses doigts délicatement sur mon avant-bras. Cette question éveille en moi une sensation de bien-être. C’est comme si ces quelques mots avaient le pouvoir d’effacer notre précédente conversation. Ma mine renfrognée s’apaise  presque immédiatement. Mon visage s’illumine et une esquisse de sourire se dessine presque sur le coin de mes lèvres. Je ne peux résister à cette invitation. Ma main se plaque sur son torse, machinalement mon index caresse sa peau. « Tu ne peux définitivement pas te passer de moi hein ? » Dis-je sur un ton à la fois très amusé et très sérieux. Comme si cela devait sonner comme une blague alors que c’est la stricte vérité. Mes lèvres effleurent sa joue pour y déposer un baiser chaste. Je murmure au passage tout contre son oreille. « A condition que tu m’invites à manger un hamburger. Mon ventre crie famine. » C’est stupide comme envie, mais la simplicité ne fait parfois pas de mal dans un monde de luxe et de paillettes où les chefs cinq étoiles ont succédés pour vous servir des plats gourmands depuis votre tendre enfance. Définitivement, j’affiche un sourire sincère à Walter, alors que je m’apprête à rejoindre le vestiaire pour remettre mes vêtements. Je romps le contact de ma main sur son torse, et me recule d’un pas, avant de me raviser et d’attraper son bras, tandis qu’il s’apprête lui aussi à aller se rhabiller. « Toi et moi contre le monde entier, quoi qu’il arrive, pas vrai ? » Demandais-je comme pour trouver du réconfort dans cette promesse qu’on a jamais cessé de se répéter l’un à l’autre depuis des années. Dans le fond, je me sens capable d’affronter les épreuves, quelle qu’elles soient et même si elles mesurent un mètre soixante-dix, ont une splendide chevelure blonde et des manières fort désagréables. Parce que je suis une Kennedy, et que Faith n’est clairement pas à la hauteur. Il n’y a qu’à voir sa façon d’être pour comprendre qu’elle se trahira toute seule. J’essaie de m’en convaincre, bien que je ne pourrais m’empêcher de l’aider à accélérer le processus.

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« Quoiqu'il arrive, Ariane. » Ces mots résonnent en moi. Plus rien autour ne compte, c’est comme si l’espace d’une minute, le temps se figeait pour m’offrir un brin de réconfort, l’infime espoir qu’il n’y ait plus que nous deux, et pour toujours. Je sais qu’il s’agit là d’illusions, mais je m’autorise cependant à y croire, quelque secondes à peine avant que le temps ne défile à nouveau à grande vitesse, rattrapant son retard et m’infligeant l’horrible réalité, il n’y a pas que nous deux. Mais quoi qu’il arrive nous serons unis. Il l’a dit, il l’a promis, une nouvelle fois. Ce réconfort ranime en moi l’envie de passer cette journée à ses côtés, et surtout de profiter du temps que nous pouvons passer ensemble. Il s’engouffre sous mon regard attendri dans la petite pièce où il s’est changé en arrivant et je l’imite, bien que je choisisse la porte opposée. Mes doigts glissent sur la poignée, et je referme la porte derrière moi, laissant le peignoir s’étaler au sol. Je m’empresse d’allumer le jet d’eau et fais glisser la dentelle sur mes hanches, m’en débarrassant définitivement pour me ruer dans la douche. C’est une sensation euphorisante que provoque l’eau bouillante lorsqu’elle se déverse en fine gouttelette sur ma peau huileuse. Je reste là, debout et immobile tandis que ma peau rougit au contact chaud de l’eau. Je ferme les paupières et je profite de cet instant tout simplement. Comme si les derniers résidus d’huile de massage emportaient avec eux les incertitudes qui me taraudent l’esprit depuis quelques heures. Je n’ai plus envie de m’inquiéter, cela ne me ressemble tellement pas. Je suis une Kennedy et tout est censé marcher comme sur des roulettes dans ma vie. Et c’est ainsi que cela se passe depuis des années. Les cours s’imprègnent dans mon esprit sans que je n’aie à fournir un bien grand effort, l’argent s’entasse sur mon compte bancaire et bien que j’aie gagné une partie de celui-ci en posant pour des magazines de renommée mondiale, je n’ai jamais eu à lever le petit doigt pour pouvoir m’offrir une vie financière stable. Et concernant la gente masculine, mes charmes agissent naturellement, sans même que je n’ai à insister trop longtemps. Pourtant avec Walter c’est différent. Je sais que je lui ai plu aux premiers abords et pourtant avec lui c’est différent d’avec les autres, tout comme avec Jagger. Walter c’est mon meilleur ami, mon tout. Notre relation est délimitée, aucun de nous n’a jamais tenté de franchir les frontières que nous avons fixées ensemble inconsciemment. Jamais nous n’avons échangé un baiser qui aurait pu avoir une autre signification qu’une affection intense mais amicale. Et pourtant, ces ses doigts que je m’imagine parcourant ma colonne vertébrale, c’est son parfum qui chatouille mes narines lorsque je fantasme de sa présence sous la douche… Je peux même presque imaginer le goût sucré de ses lèvres alors que les paupières closes, je laisse mes pensées prendre le dessus sur la réalité… « Bouge tes fesses Kennedy ! T'as pas besoin de te remaquiller t'es belle au naturel ! » Je sursaute, et machinalement, j’éteins le robinet. Mon cœur bat à cent à l’heure. C’est comme s’il m’avait surprise et pourtant, il ne peut se douter de rien, derrière la porte. J’attrape à la hâte une serviette chaude et m’enroule dedans, encore bouleversée par ces pensées étranges qui s’incrustent dans mon esprit. Je ne veux pas penser à Walter ainsi. Peut-être qu’à force d’être si proche, les sentiments se sont développés. Y a-t-il ne serait-ce qu’un moyen de tout stopper avant qu’il ne soit trop tard ? C’est en tentant de chercher une réponse à cette question que j’enfile rapidement mes vêtements laissés à l’abandon sur un banc. Je me glisse dans la petite robe que j’avais en venant et repousse mes longs cheveux humide sur mes épaules avant de jeter un coup d’œil dans le miroir, d’ajouter une touche de mascara à mon regard et de m’emparer de mon sac pour rejoindre le grand blond qui m’attend impatiemment. « C'est pas trop tôt ! » Je lève les yeux au ciel, amusée. « Les vraies dames ont le talent de savoir se faire désirer Reynolds ! » Lui répondis-je presque instantanément. Ses doigts s’emparent des miens et ils s’entrelacent tandis que je vacille une nouvelle fois de l’intérieur. C’est perturbant et sacrément agaçant de ne pas pouvoir contrôler ce trop-plein d’émotion. Walter est mon meilleur ami. Je me répète cette phrase en tête un nombre incalculable de fois alors que nous nous dirigeons vers la sortie. « Bon on va se le manger ce hamburger ? » Un sourire s’affiche sur mon visage et je hoche la tête. « Oh oui ! » Dis-je tout en sortant ma carte bleue et la tendant à la réceptionniste. Je tape mon code rapidement, je lance un dernier sourire à la grande blonde et main dans la main nous rejoignons rapidement la voiture pour nous y engouffrer. Walter conduit de nouveau, tandis que je cherche au fin fond de mon sac un tube de rouge à lèvre pour m’en appliquer une touche dans le rétroviseur. Le silence règne dans le véhicule, et ce n’est nullement dérangeant car nous n’avons pas réellement besoin de parler lorsque nous sommes ensemble. Si les blancs peuvent gêner certaines personnes, dans notre relation, c’est comme si nous avions franchi une étape. Pouvoir être l’un avec l’autre sans avoir besoin de parler sans arrêt est une preuve de la force de notre relation. En quelques minutes à peine nous arrivons devant un immense bâtiment où ‘Fast Food’ est écrit en énorme. Je l’avoue, je ne mets les pieds ici que rarement et la première fois que j’ai mangé un hamburger ne remonte à pas si longtemps. Je ne suis pas une adepte de ce genre de nourriture et je trouve cela sacrément peu équilibré, pourtant je me plais parfois à me laisser tenter, juste pour me mettre un instant dans la peau de toutes ces personnes banales qui mange régulièrement dans ce genre d’endroit. Je descends de la voiture et fait le tour pour m’accrocher au bras de Walter, mon sac à main dans ma main de libre. Nous avançons jusqu’à l’entrée et pénétrons dans cet endroit qui détonne totalement avec le spa luxueux qui nous servait du champagne quelques minutes auparavant. L’endroit est beaucoup plus simple et je ne m’y sens pas totalement à l’aise mais je prends sur moi tandis que nous nous approchons des caisses pour commander. Un homme d’une trentaine d’année pose son regard sur nous, nous dévisage un instant et nous demande ce que nous désirons. « Un hamburger, mais je veux que la viande soit assez cuite, mais pas trop cependant, et pour ce qui est du fromage, je n’en veux pas énormément, juste assez pour donner du goût mais pas trop. Les oignons, c’est possible qu’ils soient caramélisés ? » Au regard surpris de mon interlocuteur je me rends vite compte que je n’ai pas ma place ici. « D’accord… Juste un hamburger et des frites pour moi. » Rectifiais-je finalement avant que le protagoniste ne s’adresse d’un regard à Walter. « J’espère que je ne te fais pas trop honte chéri. » Glissais-je dans l’oreille de Walter discrètement. « Je vais nous chercher une table, c'est mieux. » Je mordille ma lèvre inférieure à la recherche d’un endroit libre, et me glisse à travers la foule pour rejoindre une petite table, que je juge nettement sale. Cependant, je ne vais pas faire la difficile et je m’y laisse tomber attendant le retour de Walter, avec notre plateau.

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