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    « - Mais pas dans le genre tsoin tu vois ! »

Tellement vrai l'ami. Trunks hocha la tête d'un air approbateur. Fygaro demanda aux filles de venir et ils arrivèrent rapidement devant un endroit à la devanture attrayante. Rose bonbon, lui faisant penser à un bébé panda perdu dans les roses, et une femme à la poitrine omniprésente. Trunks écarquilla les yeux et détourna le regard. C'était Holly. Sur la façade, seins à l'air. Cette fille était décidément incroyable, mais il n'avait pas envie d'en voir plus. De toute façon, il avait déjà touché, et peu après elle lui avait volé son porte-monnaie qui ne contenait que des Yens. Dans la tête, biatch de suédoise. Ils entrèrent et Trunks eut le loisir de voir une ribambelle de femmes, chinoises ou pas, nues, se balader comme si elles étaient en train de faire des courses. Le brun jeta un regard à Orphée et esquissa un sourire. Décidément, elles faisaient pâles figure à côté de la blonde. Le chinois fit une réapparition spectaculaire, avec un homme des men in black, il avait un taser à la ceinture et des lunettes de soleil. Ok.
    « -Monku est occupé les gars. Qu’est-ce que vous lui voulez ? »

Son chien était décidément le roi de la côté est. Un bg, que dis-je, la représentation du swag ! Il avait son garde du corps... Il retint une petite larme de fierté et fronça des sourcils quand Styx fit son intervention. Bien sûr, qu'il parlait de son Monku ! Elle en connaissait deux peut-être, elle ? Cette wikipédia (il ne savait pas pourquoi il disait ça, excusez-le) était décidément bien trop sûr d'elle. Et soudain, Alys lui refit plaisir. Il pensait vraiment à changer le rôle de meilleure amie. La voilà qui se lançait dans un numéro burlesque de charme. Telle le bouffon du roi, elle s'approcha maladroitement de l'homme, comme si elle portait des palmes, ou qu'elle était un ornithorynque aveugle. Elle aurait dû faire comique, toujours la situation pour les faire rire ! Elle continua sa farce avec quelques phrases grotesques et Trunks laissa échapper malgré lui un rire. Orphée mit fin au spectacle en la ramenant près d'elle, et en se plaçant de façon à la protéger. Y avait pas de danger voyons !

Musclor avança d'un pas vers Orphée, placée devant Alys, et Trunks posa lui aussi une main sur son torse et le repoussa légèrement. L'agent secret pouvait faire ce qu'il voulait d'Alys, d'Orphée, un peu moins déjà. Remarquant ensuite qu'il faisait deux têtes de plus que lui, et sans doute 100 kilos de muscles aussi, et se lança dans ce qu'il savait le mieux faire : dire n'importe quoi.
    « Bon gars, t'arrêtes de faire ton mec et tu laisses les pros ? Excuse, mais on a passé un deal avec le manchot. Alors si vous voulez pas que notre sentinelle restée dehors appelle les flics, parce que j'ai cru reconnaître certaines femmes passées à la télé pour disparition, vous feriez mieux de pas jouer les kaïds. »

L'homme le jaugea du regard. C'était du gros bluff, mais bon, tant pis. Il voulait son chien, ou plutôt sa drogue, enfin, les deux en fait. L'armoire fronça des sourcils. Trunks se demandait comment esquiver le poing de la taille d'une ballon qu'il allait se recevoir, mais à la place, le videur se contenta d'exploser de rire.
    « Vous êtes un habitué des affaires. On va vous fouiller avant de vous emmener voir le patron. »

Trunks fit un sourire un coin, dans le genre « like a boss » et regarda Fygaro. Il se demandait s'il n'avait pas garder un couteau sur lui, il savait qu'il avait cette passion depuis quelques mois, de ne s'endormir qu'avec sa lame... Cet homme était un fou, c'était pour ça qu'il était son meilleur ami...
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Le plafond. Voilà ce que s’efforçait de fixer Fygaro. Il n’avait vraiment pas envie de faire de gaffe maintenant, alors que tous les éléments étaient réunis pour qu’il se remette à nouveau avec Styx. Il observa néanmoins Alys faire sa grosse chaudasse pour essayer de corrompre le monsieur aux gros bras. C’était plutôt fourbe de sa part, mais après tout, si son plan pouvait marcher, alors Fy ne disait pas non. Orphée, devant le regard peu intéressé de l’Homme, ramena Alys vers elle. Et puis Trunks, sorti de nulle part, fit son apparition en mode super héros justicier !

« Bon gars, t'arrêtes de faire ton mec et tu laisses les pros ? Excuse, mais on a passé un deal avec le manchot. Alors si vous voulez pas que notre sentinelle restée dehors appelle les flics, parce que j'ai cru reconnaître certaines femmes passées à la télé pour disparition, vous feriez mieux de pas jouer les kaïds. »

Fy étouffa un rire, puis se concentration pour garder un visage dur et sérieux. Elle était, où au juste la sentinelle ? Et puis la situation était plutôt drôle, un gros mec baraqué contre le petit Trunks qui essayait de défendre sa "copine". LOL.

« Vous êtes un habitué des affaires. On va vous fouiller avant de vous emmener voir le patron. »

Fy eut envie de faire un tchek boum boum à son meilleur pote, mais fut bien vite arrêté par ce que venait de dire musclor. Les fouiller ? Mais ce n’était pas possible, ça… ce n’était vraiment pas possible… Et puis Fygaro fit soudainement pris d’une incroyable envie de pisser !

« Puis-je utiliser vos toilettes, s’il vous plait ? »

Le manchot lui indiqua avec son moignon la direction à prendre pour s’y rendre. Il pointa une porte sur la droite, et Fygaro s’y rendit. GOGOGOGO, il devait enlever tout ce qu’il avait sur lui ! Lame de rasoir, couteau, poudre blanche, revolver, mitraillette, boule de hashish, tout y passait ! Pourquoi il avait tout ça sur lui ? Il n’en savait rien. Il s’était réveillé, un matin, avec tout ça sur lui, et il avait fini par les garder. C’était bizarre, mais c’était comme ça ! Il déposa le tout derrière les toilettes, parce que plutôt mourir que de voir partir sa drogue dans les conduits des chiottes. Bien caché derrière la poubelle, et un poster de fille à poil, ses affaires étaient quasiment invisibles. Il prit la peine de tirer la chasse, puis retourna parmi ses copains, qui commençaient déjà à se faire fouiller. Il vit Trunks se faire tripoter par le gros, ce qui le fit beaucoup rire. Posté derrière l’armoire, il entama une chorégraphie sexy, passant ses mains sur tout son corps pour faire apprécier à Trunks ce moment plein d’exotisme et de finesse. C’était drôle !

Bizarrement, Fygaro arriva moins à se divertir lorsque ce fut au tour de Styx de se faire fouiller. Il avait envie de foutre un beau pain dans la tronche de ce moche, mais il savait qu’il ne faisait pas franchement le poids. Alors il attendit patiemment, échangeant des grimaces avec Trunks qui n’avait visiblement pas digéré le foutage de gueule de Fy. Et puis ce fut au tour d’Orphée de se faire fouiller. Fy n’eut pas franchement le temps de comprendre le pourquoi du comment, mais Orphée se retrouva plaquer contre le mur, la joue collée contre un poster de boule -ce qui était pour le moins dégueulasse-. Le gros venait de trouver une bombe miniature placée sur son ventre. Fygaro écarquilla les yeux. Elle voulait tous les faire sauter ou quoi ? Trunks commençait déjà à vouloir taper le gros, et Alys était un peu trop affolée pour réagir. Alors pendant que tout le monde se concentrait sur Orphée, Fygaro prit Styx par la main, et l’entraina rapidement vers l’étage sans qu’elle ne puisse dire un mot. Leur mission : attraper Monku le plus rapidement possible, et s’enfuir avec. Pour Orphée, il ne s’inquiétait pas le moins du monde, il savait que Trunks et son génie naturel allaient pouvoir trouver une solution. Tant pis pour la drogue, il passerait chercher ses affaires plus tard.
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Styx observa la manœuvre d'Alys avec attention. Elle allait se faire tuer, à tenter de charmer une armoire à glace pareille. Sa meilleure amie devenait folle lorsqu'elle voyait un mâle, c'était triste d'en arriver à cette extrémité. Mais Alys était apparemment en manque, ou avait ses règles, au choix et ses hormones semblaient parler pour elle. « Ecoutez, on a fait tout ce chemin pour le voir..pour le retrouver. C'est très important pour nous. Au pire, on repartira tout de suite après, on fera pas de bruit, promis.. » Nan mais elle croyait vraiment que sa tentative allait être payante ? Elle croyait vraiment que c'était Monku dans les chambres de l'étage ? Elle lança un regard à Fygaro, allez savoir pourquoi. Elle se demandait si les mecs n'avaient pas droguer Alys. D'habitude, elle aurait été la première hystérique à vouloir chercher ailleurs, et là non... Mais c'était qui cet imposteur ? Tout le monde sauf Alys, apparemment. La blonde ne resta pas bien longtemps aux côtés de l'armoire à glace et Orphée finit par user de son intellect sur-développé comparé aux autres membres du groupe – excepté Styx – pour sauver une fois de plus l'honneur. Styx commençait vraiment à apprécier Orphée, c'était pas vraiment une nouveauté mais dans ces moments là, Styx l'adorait plus que toutes les autres personnes présentes sur cette terre – sauf sa mère. Musclor s'avança d'un pas vers Orphée et Alys, et Trunks couru défendre sa dulcinée en repoussant légèrement l'armoire à glace et en commençant à sortir une tirade faite de conneries plus grosses les unes que les autres. Il n'y avait pas de sentinelle devant, et s'ils étaient subitement dans la merde, alors ils seraient subitement dans la merde et personne n'y pourrait rien et encore moins la police de Miami. Cependant, musclor sembla éclater de rire avant de répondre : « Vous êtes un habitué des affaires. On va vous fouiller avant de vous emmener voir le patron. » Quoi ? Les fouiller ? Pour aller voir le patron ? Et le patron, c'était qui ? Monku peut-être ? Styx laissa échapper un long soupir qui traduisait son envie de se barrer d'ici tellement c'était n'importe quoi. Et puis Fygaro prit la parole à son tour : « Puis-je utiliser vos toilettes, s’il vous plait ? » Styx haussa un sourcil, il avait quoi à cacher ?

Quelques minutes plus tard, la brune affichait un air agacé. L'armoire à glace la fouillait et semblait ne pas éprouver trop de gêne à en profiter, Styx avait envie d'intervenir en faisant une remarque, mais elle préféra se taire pour éviter de se prendre un coup. Ce mec pouvait lui arracher la tête en lui mettant une claque, alors elle préférait éviter de tenter. Elle se plaça sur le côté lorsqu'il eu enfin fini et regarda Orphée se faire fouiller. Elle se retrouva bien vite plaquée contre un mur, son haut relevé et on pouvait distinguer sans problème une petite bombe. La brune resta bouche-bée, elle fixait l'engin explosif et se demandait pourquoi Orphée avait ça sur le ventre. Elle était devenue kamikaze et ils n'étaient pas au courant ? Cependant, Styx n'eut pas vraiment le temps de s'attarder sur les raisons potentielles d'Orphée pour avoir une bombe sur le bide et fut entraînée à l'étage par Fygaro qui l'avait prit par la main. Une fois que les escaliers furent montés, ils purent s’apercevoir du nombre de portes important. Fygaro ne s'était pas fait fouiller et elle était persuadée que des mecs tout aussi baraque que celui qui se trouvait en bas, allaient débarquer pour l'arrêter. Dans le couloir, juste des portes et des distributeurs de capotes, pas trop d'endroits où se planquer si ce n'était dans une des chambres. Enfin, ce qu'elle pensait être des chambres, c'était peut-être des placards à balais.. Subitement, la brune se souvint de quelque chose qu'elle avait lu par rapport au parti socialiste de la France, sûrement à cause des distributeurs : « Selon Francois Hollande le préservatif représentera désormais la gauche à la place de la rose. Les socialistes estiment que le préservatif reflète le mieux l'image du PS. En effet, le préservatif tolère l'inflation, vide les bourses, ralentit la production, détruit la prochaine génération et protège les glands. Enfin, il vous donne un sentiment de sécurité alors que vous vous faites baiser ! » Elle venait de prendre la plus grande décision de sa vie.... Si jamais elle allait voter en France pour les élections, ce serait pour François Hollande et personne d'autre ! Et puis finalement, elle revint sur terre et regarda Fygaro. Ils devaient faire quelque chose et certains bruits pouvant être entendus du couloir ne laissait rien présager de très bon. « J'ouvre aucune porte, j'te préviens... Tu te démerde comme tu veux, mais j'veux pas voir un porno en direct live. » dit-elle à voix basse, avec la sensation qu'elle n'aurait bientôt plus le choix.
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J'allais me faire buter putain, il allait me décrocher un pain, j'allais être défigurée, non non.. Toute cette réflexion des plus utiles se faisait après mon numéro de grosse pétasse en chaleur (qui avait bien fait rire Trunks, le bougre!) auprès du videur sumo.. Il me regardait de manière beaucoup trop méchante. J'allais ajouter quelque chose, pour encore plus aggraver ma situation, lorsque je sentis quelqu'un me prendre violemment par le bras. DIEU EXISTE! Orphée ( ou Dieu désormais), m'avait sauvée la vie. « - T'es tellement en manque que tu viens presque de te faire buter.. » Certes, elle avait pas tord, mais bon pour le coup, je servais à rien, alors j'avais improvisé, et tenter d'user de mes charmes. A l'avenir, je savais que j'éviterai. «Ecoute, fallait bien que quelqu'un fasse quelque chose..» Mais pas toi Alys, PAS TOI! Puis elle se plaça devant moi comme une maman poule avec ses poussins. Trop mignon. Mais bon, elle était un peu ridicule face à l'énorme mec, et j'avais peur que maintenant, ce soit elle qu'il tape. Mais non bien sur! Trunks le héros s'était déjà avancé pour sauver sa dulcinée, tandis que l'agent du FBI s'était approché d'un pas menaçant. Là tout de suite, on retrouvait Askins, mais pour moi..J'étais vexée. « Bon gars, t'arrêtes de faire ton mec et tu laisses les pros ? Excuse, mais on a passé un deal avec le manchot. Alors si vous voulez pas que notre sentinelle restée dehors appelle les flics, parce que j'ai cru reconnaître certaines femmes passées à la télé pour disparition, vous feriez mieux de pas jouer les kaïds. » Je fronçai les sourcils face à cette déclaration pitoyable, qui avait juste fait exploser de rire l'armoire à glace. Super, on était tellement crédibles. « Vous êtes un habitué des affaires. On va vous fouiller avant de vous emmener voir le patron. » ..QUOI? Est-ce qu'il disait ça sérieusement? Je voulais pas me faire fouiller moi..Pas que j'avais quelque chose sur moi, mais cet endroit je le sentais pas. Puis Fy intervint, pour bien nous rappeler qu'il était in the place tout de même. « Puis-je utiliser vos toilettes, s’il vous plait ? » Ca sentait le plan foireux, trèèèèès foireux. Il se barra finalement dans les "toilettes" indiquées par Musclor..à sa place, j'y serais pas allée avec autant d'entrain mais soit. Avant que je ne puisse dire quoique ce soit (meme si j'avais plutôt envie de la fermer pour une fois), je m'étais faite fouillée, puis ce fut le tour de Trunks, de Styx et d'Orphée. Et là, ce fut le bordel. Elle se fit plaquer contre un mur, sous nos yeux ahuris. Apparemment, elle avait une..bombe, placée sur son ventre ou je sais pas quoi? Question: est-ce que c'était POSSIBLE qu'il se passe un truc NORMAL dans ma vie? Juste une fois pitié. C'était quoi encore ce délire? Orphée n'était peut-être pas celle qu'on croyait après tout. J'étais complètement ébahie, et j'avais envie de mener l'enquête, moi! Ne me tenant plus je fis une petite remarque intelligente. «Oh putain! Orphée c'est quoi cette merde? T'ES UNE ESPIONNE! » C'était ça l'explication! J'essayais de faire des raisonnements de dingue dans ma tête, des rapprochements qui n'existaient pas, tandis que Styx et Fygaro s'étaient barrés comme des lâches. Est-ce que c'était vraiment le moment d'aller baiser bordel? Quel égoïsme. Comment on allait se sortir de ce merdier maintenant? Le gros avait toujours plaqué Orphée qui se débattait furieusement, tandis que Trunks était un peu déboussolé par la situation, mais ne semblait pas supporter de voir sa copine dans cette situation non plus. Je me sentais totalement inutile, tandis que Musclor se retourna vers nous, et dit d'une voix des plus sérieuses. « Emmenez les.» En moins de deux secondes, quatre gros baraqués, sosies du gros s'étaient ramenés (est-ce qu'ils étaient cachés depuis le début? MAIS OU? ) , et il n'en avait qu'un pour m'empoigner avec force et me soulever. Je vis le chinois manchot au loin, sourire de manière totalement sadique, et je ne pus retenir un cri dramatique à son égard . « AIDEZ NOUS PITIEEEEE!!! »
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Bon, l'idée de se mettre devant Alys était clairement débile. Orphée ne faisait sûrement pas le poids en face de cette armoire à glace tout droit sorti d'un film de Steven Seagal. Et quand il se mit à faire un pas à son encontre, la blonde se mit à prier. Comme toute les fois où elle pensait qu'elle allait mourir, en fait. Oui, Orphée était le genre de personne à croire en une force supérieure juste quand elle en avait besoin. Et alors, il était où le problème ? Le problème c'est que si personne n'intervenait, c'est elle qui allait se manger vite fait bien fait un mur. Et au moment où elle s'y attendait le moins, Trunks y mit son grain de sel. En essayant de pousser la bête. Amen, Dieu devait peut être exister alors. Enfin, c'est pas non plus comme si le brun pouvait rivaliser avec le tas de muscles qui se trouvait face à lui. Et c'est là qu'il se mit à débiter n'importe quoi. La blonde arrêta d'écouter à partir du mot pros et fut étonner d'entendre Mr Propre -oui, elle trouvait qu'il en avait quelques traits- rire et lui répondre par un : « Vous êtes un habitué des affaires. On va vous fouiller avant de vous emmener voir le patron. » Les fouiller pour les emmener voir le patron ? Euh, ils avaient des têtes de kamikazes ou quoi ? Peut être bien oui. Quoi qu'il en soit, Fygaro sauta sur l'occasion pour demander s'il pouvait utiliser les toilettes, pris par une envie soudaine de pisser. Enfin, c'est ce que ça laissait sous entendre. Orphée ne chercha pas plus loin et attendit patiemment qu'on la fouille à son tour.

Quand ce fut finalement au tour de la blonde de se faire fouiller, les choses prirent une tournure assez particulière. De toute façon, rien dans ce voyage n'était normal. Même pas dans leur vie. Alors allons y gaiment ! Orphée n'eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit. Mais elle venait à peine de commencer à se faire fouiller que sa joue rencontra le mur d'en face. Ok, qu'est ce qu'elle pouvait avoir fait de si terrible pour subir un truc pareil ? Surtout qu'en relevant les yeux, elle pu s'apercevoir qu'elle était collée contre l'affiche d'un cul. Complétement sale. Elle tourna le regard vers sa bande de potes pour comprendre ce qu'il se passait mais n'en su pas plus que ça. Alys et Styx étaient choquées. Fygaro aussi, d'ailleurs. Et Trunks semblait énervé. Quoi, elle avait le tatouage de Monku tatouait sur son ventre ou quoi ? Et pourquoi d'ailleurs, tout le monde fixait son ventre ? Sous ses yeux, Fygaro et Styx s'étaient barrés faire elle ne savait quoi. Quand Alys cria un : « - Oh putain! Orphée c'est quoi cette merde? T'ES UNE ESPIONNE! » qui alarma la blonde. Et là, elle comprit. La petite farce des Mathers avait bel et bien marché. Mais pas dans le bon contexte, pas vraiment au bon moment quoi. Ce que tout le monde prenait pour une mini bombe accrochée à son ventre n'était en réalité que l'idée stupide de quelques Mathers bourrés la veille du départ du voyage. Elle avait juste complétement oublié de la retirer. Pensant peut être qu'elle était swag avec. Fallait vraiment qu'elle arrête de fumer, ça lui apportait trop de problèmes. Mais pendant que les pensées d'Orphée s'activaient, les choses bougeaient autour d'elle. Mr Propre -ça lui allait finalement très bien comme surnom- décida de faire embarquer le reste. Et c'est le cri d'appel à l'aide d'Alys qui la fit revenir à la réalité. Orphée arrêta de se débattre et essaya un : « - Mais lâchez moi, ce n'est pas ce que vous croyez ! C'est factice ! » qui n'eut aucun succès. Elle reçut le même sort qu'Alys et Trunks. Et se retrouva vite fait sur l'épaule de Mr Propre. Qui allait tous les emmener, elle ne savait trop où et n'avait pas vraiment envie de le savoir. « - Sincèrement, vous n'avez pas peur de déclencher la bombe en me trimballant ainsi ? Et ah, je me demandais.. on vous a jamais dis que vous pourriez ressembler à Mr Propre, si vous aviez le crâne rasé ? » débita-t-elle dans l'espoir incongru qu'il la lâche. Ceci ne fit pas rire le dit Mr Propre qui plaqua plus fortement Orphée sur son épaule, alors qu'il prenait les devants de la petite troupe d'armoires à glace et qu'il montait les escaliers, vers une direction inconnue pour Orphée, Alys et Trunks. Une nouvelle fois, elle pria pour que quelque chose arrive. Pour que quelqu'un les sortent de là. Parce qu'elle n'en donnait pas cher de leurs peaux. Et qu'au final, ils allaient peut être se retrouver dans l'état probable de ce cher Monku. C'est à dire morts.
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En quelques instants, Trunks avait un peu perdu le fil de la situation. Fygaro était parti aux toilettes, et il fallait que le brun pense à lui présenter ses excuses. Il avait complètement oublié qu'il avait pris par mesure de sécurité, sur lui, une lame de rasoir, un couteau, de la poudre, un revolver, une mitraillette et des petites boulettes de hashish. Tant pis ! Les autres, et lui même, se firent gentiment fouiller jusqu'à l'élément perturbateur.

Le mec qui était désormais classé dans la catégorie gros connard à éliminer avait plaqué Orphée contre le mur. Il se croyait à la fête du string ce sale con ? Alors que Trunks calculait rapidement ses chances de survie s'il tentait de lui casser la gueule, Fygaro et Styx disparurent faire des cochonneries à l'étage et Alys dénonçait sa pote en tant qu'espionne. Mais c'était une tepu celle-là, on balance pas ses potes comme ça ! Trunks avait fini d'analyser la situation, et il pensait qu'en ayant fait un an de karaté dans sa petite enfance, il avait ses chances ! Alors qu'il allait se lancer dans une prise de kung-fu fatale, une armoire à glace l'empoigna, lui et Alys, alors qu'Orphée expliquait que sa bombe sur le ventre était factice. D'une, d'où elle avait une bombe sur le ventre sérieux ? Si elle voulait l'abstinence, elle aurait pu le dire gentiment. Et de deux, ça veut dire quoi, factice ?

L'autre moche l'avait balancé sur son épaule et Trunks sentait une sorte de rage naître dans son estomac. Il allait vraiment aller chercher la mitraillette de Fygaro si ça continuait comme ça. Alys demandait de l'aide au manchot qui n'en avait rien à foutre, et Orphée débitait que sa bombe pouvait s'activer, qu'il ressemblait à Mr. Propre... Mais dans quel monde vivait-on ! Ils se firent emmener de cette façon dans une autre pièce, assez sombre, du genre salle d'interrogatoire au plafond en bois. Il n'y avait plus de posters obscènes, et il y avait même quelques traces de sang par terre. Ça lui rappelait sa cave tiens, où il avait fait, plus jeune, d'étranges expériences... Bref, ils avaient été jeté là, et les armoires à glace leur faisaient maintenant face. Bon bon bon, ils pouvaient avoir du thé, au moins ? Un d'entre eux amena une télé et l'alluma. Sympathique l’accueil, au service du client ! Trunks, Orphée et Alys étaient debout, tous les trois, contre un mur. A trois mètres en face d'eux il y avait des musclors, et une télé qui diffusait un mec que Trunks ne connaissait pas, parlant chinois. Il ne reconnaissait que les mots apple addict qui s'étaient affichés à l'écran...
    « Vous êtes en lien avec cette personne, votre bombe nous le prouve. On a fouillé le chien, on a pas trouvé la clé du coffre-fort... Alors elle est où bande de cons ? »

Ah ouais, il était comme ça lui ? Tout dans le surfait, la vulgarité, l'anatocisme ! Trunks ne savait pas ce que voulait dire ce mot, mais il aimait bien. Mais avant d'avoir pu ouvrir la bouche pour répondre, un énorme fracas et le noir complet le coupèrent l'herbe sous le pied.

Par instinct, il avait repoussé d'un geste Alys et Orphée contre le mur. Il sortit rapidement son I-phone et avec l'application lampe torche téléchargée gratuitement, en toussotant, il éclaira la pièce. Il y avait de la poussière partout, impossible de voir ce qui se passait, jusqu'à ce que tout s'aère. Après quelques secondes, il put remarquer que des bouts de bois avaient assommé les géants et détruit la télé. Après analyse de la pièce, Trunks en déduit que le plafond s'était effondré juste au dessus des gros méchants. Il y avait un trou béant de peut-être trois mètres carré, montrant la pièce à l'étage qui n'avait plus beaucoup de sol. Et sur les débris de poutres, bois, isolants et il se savait quoi, se trouvaient gentiment recouverts de poussière Styx et Fygaro... Oh bah.
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« J'ouvre aucune porte, j'te préviens... Tu te démerde comme tu veux, mais j'veux pas voir un porno en direct live. »

Fygaro esquissa un sourire, et commença à marcher dans le couloir. Pourtant, ils allaient bien être obligés d’ouvrir une porte pour retrouver Monku un jour où l’autre.. Ils pouvaient au moins s’aider des indices sonores pour se diriger vers telle ou telle porte. Fygaro commença à en ouvrir quelques unes, sans succès. Les pièces se résumaient à un lit, et pour l’instant, ils n’étaient encore tombés sur personne. Il devait y avoir environ une vingtaine de chambre à l’étage, et le brésilien n’avait pas franchement la patience pour toutes les faire. Seulement l’idée de savoir Monku, et surtout sa chère drogue entre les mains de voyous le motivait pour intensifier ses recherches. Il ouvrit à nouveau une porte, et s’empressa de cacher les yeux de Styx. Non, ils ne venaient pas de voir un sumo baiser avec deux asiatiques. Fygaro referma immédiatement la porte, et essaya de penser à autre chose. La plage, les coquillages, le bruit de la mer….. tout sauf un sumo et deux nippones déguisées en tortues !

« J’crois que c’était pas la bonne porte… »

Et puis soudain, une porte attira son attention. Elles étaient toutes roses, sauf une… Fygaro et Styx se dirigèrent d’un comme un accord vers cette porte. Celle-ci était visiblement fermée, puisque Fy avait beau forcer sur la poignée, rien n’y faisait. Il tenta d’appeler Monku à voix basse, mais le chien ne donnait pas signe de vie. Seulement Fy en avait l’intuition, la drogue se cachait bien là ! Alors il décida d’enfoncer la porte. Parce que oui, aux grands mots, les grands moyens ! Il se recula légèrement, et enfonça la porte noire. Il avait mal à l’épaule maintenant, mais tant pis..

La pièce était vide, et aucune trace de Monku à l’intérieur. Ce chinois manchot était un escroc, voilà tout. Ils allaient quitter la pièce, lorsque Styx remarqua une chose étrange… Monku..Une corde au cou, et suspendu au plafond, à environ 3m du sol.

« Oh merde.. »

Fygaro avait appris au cours de sa dure jeunesse faite de labeur et de philosophie que les animaux sont purement et simplement incapables de se suicider. Dans l’éventualité où Monku aurait souhaité sa propre mort, alors il se serait simplement laissé mourir, et n’aurait en aucun cas attaché une corde à son pauvre cou. Bref, Fygaro espérait malgré tout que la drogue se trouvait toujours dans le corps de Monku ! Fygaro ne voyait qu’une solution pour attraper Monku et vérifier s’il était encore en vie : sauter pour l’attraper. Mais le brésilien et ses 1m80 n’étaient pas vraiment efficace pour sauter aussi haut et attraper la brave bête. Alors il tenta de faire des bons, sans grand succès. Il n’était pas bien échauffé aussi ! Le sol commençait à trembler, mais Fygaro ne s’en inquiéta pas plus. Cette maison peu salubre était quand même un minimum solide, non ? Et il tenta un dernier essaie pour attraper monku. Il s’étira de tout son petit corps d’athlète, attrapa la corde, monku, la drogue, bref, la vie, la délivrance. Il s’écrasa sur le parquet moisi. Vous avez dit moisi ?

Fygaro toussa un bon coup, avant de se rendre compte que Styx et lui venaient de passer à travers le plancher. L’application lampe torche téléchargée gratuitement vint lui crever les yeux, et il comprit qu’ils étaient rendus dans la même pièce que les trois autres compères ! Il tenait toujours Monku dans ses bras, mais il ne savait pas s’il était encore en vie ou non. Styx était visiblement saine et sauve, ce qui rassura Fy. Et puis il songea qu’il était peut-être préférable de fuir, et d’ensuite vérifier si la bête respirait toujours.

« FUYOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONS !!!!!!! »

Il ne manqua pas d’écraser la tête du chinois en quittant la pièce, ou du moins, ce qui en restait. Ils se retrouvèrent tous à l’extérieur, et quittèrent la ruelle pour une rue où ils seraient un peu plus en sécurité. Fygaro posa alors Monku par terre. Toute la bande se mit autour pour voir qu'il n’avait pas l’air de respirer. Il avait tout de même les yeux grands ouverts, alors rien n’était perdu ! Il prit son pou, et put constater que son petit cœur battait toujours.

« Lésion de la moelle épinière, je crois que Monku est devenu tétraplégique… j’suis désolé Trunks… »

En tout cas, ils allaient pouvoir récupérer leur drogue sans que Monku ne proteste ! La bête restait là, sans bouger, les regardant comme s’il découvrait le monde pour la première fois. Pauvre Monku…
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Fygaro ne semblait pas tellement disposé à écouter ce qu'elle venait de lui dire car il commençait déjà à ouvrir les portes roses dans l'espoir de trouver Monku dans l'une des pièces. Toutes celles qu'il avait ouverte étaient vides et c'était une chance ! Au bout d'environ six portes ouvertes, le Brésilien ouvrit la porte fatale et Styx eu le temps d'entrevoir un asiatique énorme avec deux asiatiques déguisées en... un truc qu'elle ne saurait pas identifier et le tout, entrain de baiser. Mais heureusement pour sa santé mentale, Fygaro ne lui laissa pas le temps d'en voir plus en cachant les yeux de la brune à l'aide de sa main. Il venait de sauver le peu d'innocence que Styx avait gardé, et elle ne pouvait être que reconnaissante envers lui. Une fois qu'il eu fermé la porte, elle resta quelques instants sans prendre conscience de la situation, comme bloquée à cause de ce qu'elle venait d'entrevoir. « J’crois que c’était pas la bonne porte… » Non sérieux ? Styx secoua la tête pour ne pas trop penser à ce qu'elle venait de voir, pour tenter de chasser ce souvenir de sa tête. Ils venaient d'être traumatisés ensemble, elle pouvait être sûrs qu'ils ne verraient plus jamais de sumo de la même façon. La jeune femme se rapprocha encore un peu plus de Fygaro, cet endroit était vraiment flippant.

Ils remarquèrent enfin la seule porte qui n'était pas rose, à croire qu'elle venait d’apparaître comme ça, sortie de nulle part ! Sinon ils auraient directement fouillé celle-ci en premier. Ils échangèrent un regard, des hochements de tête puis se dirigèrent vers la porte. Fygaro força sur la poignée mais rien n'y fit, elle était fermée. Alors au risque de se faire mal, le blond prit de la distance et fonça dans la porte sous le regard blasé de Styx qui savait très bien qu'avec un coup de pieds au niveau de la serrure, ça aurait été plus simple que de se faire mal à l'épaule. Elle commençait à croire qu'il était maso, mais elle ne préféra pas parler. La porte s'ouvrit tout de même et ils rentrèrent à l'intérieur de la pièce, qui semblait vide. Déçue, Styx commençait à sortir lorsqu'elle décida de regarder aussi au niveau du plafond pour tenter de trouver une trappe ou un truc comme ça. Et c'est là qu'elle eu une vision d'horreur qui lui glaça le sang. Monku était pendu à 3 mètres du sol. Le cœur de Styx se contracta violemment. Bordel, comment quelqu'un avait pu faire une chose pareille ? C'était inhumain de faire un truc pareil ! La brune tenta de regarder son calme et de ne pas commencer à pleurer comme une petite fille, mais ça s'avéra beaucoup moins facile que prévu. « Oh merde.. » lâcha Fygaro en voyant la bête après que Styx le lui ai montré du doigt, car trop triste pour pouvoir parler sans se mettre à déverser toutes les larmes que contenait son petit corps. Styx rejoignit Fygaro au centre de la pièce tandis qu'il sautait pour tenter d'attraper Monku, elle avait le regard fixé sur le chien pendu au plafond.

Sans vraiment comprendre pourquoi et comment, la brune s'était retrouvée dans une autre pièce, couverte de poussière et assise sur les reste du parquet moisi de la pièce qui se trouvait initialement à l'étage du dessus. Une quinte de toux la prit tandis qu'une lumière blanche éclairait légèrement la pièce et Styx n'eut pas de mal à distinguer qu'elle émanait d'un téléphone portable. Sans doute celui de Trunks. La brune tourna la tête et n'eut pas de mal à retrouver la silhouette de Fygaro dans la poussière. Elle se remit debout et tituba tout en suivant Fygaro qui venait de gueuler à travers la pièce.

Ils finirent par se retrouver dans une rue plus fréquentée que la ruelle dans laquelle ils avaient atterrit Fygaro posa Monku par terre et Styx s'approcha, tout comme le reste de la bande. Son cœur se serra de nouveau lorsqu'elle vit Monku, les yeux grands ouverts, immobile sur le sol. Elle déglutit, tenta de garder son calme mais elle ne pu pas empêcher des larmes de se répandre rapidement sur ses joues tandis que Fygaro prenait le pouls de l'animal. « Lésion de la moelle épinière, je crois que Monku est devenu tétraplégique… j’suis désolé Trunks… » dit Fygaro qui semblait réellement désolé pour une fois. Styx avait envie de prendre Monku dans ses bras et de le serrer contre elle, mais elle résista et se contenta de se lever pour s'éloigner légèrement de l'attroupement afin de ne plus voir Monku dans cet état. Elle savait ce que cela signifiait, ils allaient bientôt devoir le faire piquer et cette pensée était tout simplement trop dure pour Styx. C'était trop lui demander que d'accepter ça, il était encore un chiot et la brune ne voulait pas croire qu'à cause de trois chinois débiles, il puisse mourir. Elle tenta de sécher ses larmes sans grand succès et s'approcha de nouveau du groupe et s'efforça de ne pas trop regarder Monku.
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