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    « NAN C’EST PAS GRAVE DU TOUT, T’AS RAISON TRUNKS ! »

C'EST CA OUAIS, METTONS NOUS TOUS A HURLER ! La situation s'y prêtait en tout cas. Leur putain de coke dans ce putain de chien perdus dans cette putain de ville... Fygaro s'énerva encore un peu, et, baissa la voix. Trunks lui jeta un regard paniqué, il aurait voulu se jeter sur lui au ralenti pour l'empêcher de révéler le « secret », mais... Trop tard. Le voilà qui balançait l'histoire, le nombre de grammes, le nom, le pays, le nombre de mois ! Allez voilà c'est la fête ! Que quelqu'un leur balance le prix et tout serait au complet... Quoi que, leur dire que cette drogue faisait trois fois le prix de leur voiture, et si on rajoute le chien qui coûte deux loyers, ça serait la total.

Ce que Styx raconta lui rentra par contre par une oreille et sortit par une autre, il connaissait déjà le speech par cœur, c'est pas bien, vous êtes malades, etc, si c'était pour se faire engueuler, ce n'était pas la peine d'y prêter trop d'attention. Il allait faire pareil avec Alys, avant de se rendre compte que... Elle n'avait aucune raison pour s'énerver, elle ! Elle avait perdu un chien à plus de 2000 dollars quand même, il pensait justement qu'elle avait trop tendance à l'oublier ! Elle commença à les prendre en victimes, avant de lancer un « ...A l'heure qu'il est, Dieu sait dans quel état il est » qui fit ricaner Trunks. Elle était sérieuse là ? C'était de sa faute oui ou merde ?
    « Vous comptez rester là comme des cons ou plutôt aller le chercher ? Ou plutôt aller chercher votre merde, ça devrait vous motiver un peu plus déjà. »

Cette fois-ci, il écarta les yeux, un peu choqué de la chose. Elle avait tendance à renverser les situations et à tirer profits de l'évènement un peu trop à son avantage. D'accord, il ne voulait pas hurler parce qu'Orphée n'avait pas l'air pour, mais là c'était carrément trop.
    « Putain d'merde Alys, c'est quoi ton délire, c'est encore mon chien, j'en fais c'que j'veux ! J'te rappelle juste comme ça que c'est TOI qui l'a perdu, c'toi qui a foutu la merde et c'est encore toi qui devrais te bouger le cul pour aller réparer tes conneries ! »

Fin d'elle. Il inspira lentement pour tenter de se calmer et ne pas se mettre à attirer encore plus l'attention de tout les gens du casinos. Il avait remarqué qu'Orphée du coin de l’œil suivait les évènements, un peu à l'écart, et c'était un des traits qu'il aimait particulièrement chez elle. Elle était le contraire d'Alys qui frôlait parfois l'hystérie. Elle intervint cependant pour redonner le droit chemin à cette scène qui partait dans tous les sens. Elle sermonna tout le monde, Trunks qui avait osé confier la bête à Alys l'incapable pour le coup, le fait que les deux mecs avaient foutu la coke dans le chien, la comparaison « mères juives » lui fit esquisser un sourire même s'il avait l'impression d'être un petit garçon disputé par sa mère, ce qu'il n'aimait pas vraiment. Il remarqua juste que ça lui donnait un côté autoritaire pas désagréable et, les mains dans les poches, la suivit docilement. De toute façon ils n'avaient pas le choix, c'était elle qui avait raison. Rester dans cet endroit à se gueuler dessus laisser s'éloigner à chaque fois un peu plus Monku et la coke. A la sortie de l'hôtel, il sortit une cigarette et lança à un Alys un :
    « Bon tu l'as perdu où ? »

Avec une once d’agacement qu'il essayait de contenir dans la voix.
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miami beach is where neon goes to die, reserved. - Page 2 Monku


« Je vous bute maintenant, ou j'attends un peu ? Non mais vous avez complètement craqué ou quoi ? Vous avez foutu de la coke dans le chien ? Non mais, vous êtes sérieux là ? Pourquoi il faut toujours que vous fassiez la connerie du siècle ? Pourquoi ? Ca vous éclate de foutre de la drogue dans un putain de chien qui vous a rien demandé ? Vous êtes vraiment des débiles profonds bordel ! »



« Vous êtes totalement stupides j'ai jamais vu ça. Vous pensez un peu aux conséquences ou non, jamais c'est trop pour vous? Maintenant je comprends pourquoi Judas était aussi bizarre. Moi qui croyais qu'il était excité par une femelle ou je sais pas quoi..A l'heure qu'il est, Dieu sait dans quel état il est. Vous comptez rester là comme des cons ou plutôt aller le chercher? Ou plutôt aller chercher votre merde, ça devrait vous motiver un peu plus déjà. »

Ok.

« Putain d'merde Alys, c'est quoi ton délire, c'est encore mon chien, j'en fais c'que j'veux ! J'te rappelle juste comme ça que c'est TOI qui l'a perdu, c'toi qui a foutu la merde et c'est encore toi qui devrais te bouger le cul pour aller réparer tes conneries ! »

Pourquoi tant de haine, de violence, de brutalité et de barbarie dans ce monde fait d’amour ? Ils avaient réussir à attirer l’attention de tout le casino avec leur connerie, et il ne restait désormais plus qu’à espérer que personne n’ait entendu le mot « drogue », prononcé environ une dizaine de fois dans la conversation. Fygaro et Trunks inspirèrent en même temps pour garder leur calme. Trunks avait proprement renvoyé chier Alys, et si Fygaro avait été de bonne humeur, il aurait sûrement sourie devant la répartie incontrôlée et incontrôlable de Trunks. Seulement il manquait une seule petite chose pour que la réplique du brun soit vraiment parfaite..

« Et il s’appelle Monku, pas Judas ! »

Voilà, fin d’elle.

« - Bon, ça suffit. C’est pas que tout le monde nous regarde mais si en fait. C’est pas que j’aime pas être le centre d’attention. Mais stop. On a compris. Trunks t’aurait pas confier le chien à Alys on en serait pas là. Et puis, putain, quelle idée aussi ? Vous aviez pas d’autres solutions que de lui faire ingérer ? Et les mères juives, on se calme cinq minutes. C’est pas en gueulant à tord et à travers que ça arrangera la situation. Donc vous vous calmez tous et on part chercher ce foutu chien. »

Orphée n’avait pas tort. S’ils n’avaient pas mis de la drogue dans Monku, mais surtout si Alys n’avait pas perdu le chien, et bien ils n’en seraient actuellement pas là. Les paroles d’Orphée semblèrent calmer un peu tout le monde, et Fygaro hésita à répondre un « oui, maman. » qui venait du fin fond de son cœur. Ils sortirent finalement tous de l’hôtel, et se lancèrent à la recherche de Monku. Ils marchèrent quelques mètres, avant d’être interpelé par un homme plutôt.. très bizarre, qui s’était posté quelques mètres plus loin. Il portait sur lui un K-way jaune pisse, et ses bras semblaient tomber anormalement contre son corps. Rectification : cet homme n’avait pas de bras. Plus ils s’approchaient, et plus Fygaro constatait une autre anomalie : cet homme était chinois !

« Bous boudez des potes clés de la mu’aïe de Tchine ??? 5$ ! Pas cher ! »

Fygaro haussa un sourcil. Non, ils n’avaient pas vraiment le temps d’acheter une porte clés de la « Mu’aïe de Tchine » ! Il déclina d’un signe de temps, puis ajouta tout en continuant de marcher :

« Si vous avez des portes clés de Monku par contre, j’suis preneur ! »

Le manchot chinois sembla surpris, et écarquilla les yeux.

« Monku ? Mais de connais Monku !!! Suibez-moi !! »
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Ce voyage commençait bien, vraiment. De toute façon, elle aurait dû s'en douter, emmener Fygaro et Trunks, c'était du suicide. L'un ou l'autre séparément, aucun problème, mais ensemble, ils étaient un véritable supplice. Elle connaissait plus ou moins le contenu de leurs voyages en Chine ou encore à Las Vegas, elle savait donc qu'ils étaient du genre à se foutre dans des merdes desquelles il était totalement impossible de s'extirper. Et s'ils ne retrouvaient jamais Monku et qu'il se faisait mangé par un prince Allemand sans bras aux origines Coréennes ? Cette idée ne fit qu'achever un peu plus Styx qui était déjà dans l'attente de savoir si Monku allait pouvoir s'en sortir, mais bon, attendre dans le casino que quelque chose se passe n'était pas la chose à faire. Cependant, ils étaient tous là à s'engueuler comme cinq débiles et le chien était bel et bien dehors. « Vous êtes totalement stupides j'ai jamais vu ça. Vous pensez un peu aux conséquences ou non, jamais c'est trop pour vous ? Maintenant je comprends pourquoi Judas était aussi bizarre. Moi qui croyais qu'il était excité par une femelle ou je sais pas quoi. A l'heure qu'il est, Dieu sait dans quel état il est. » avait lâché Alys après la phrase de Styx. La brune la regarda, s'imaginant un instant le cadavre de Monku, totalement déchiqueté au bord de l'interstate 95... Vraiment dégueulasse. « Vous comptez rester là comme des cons ou plutôt aller le chercher ? Ou plutôt aller chercher votre merde, ça devrait vous motiver un peu plus déjà. » Aaaaaah, enfin une phrase qui servait à quelque chose ! La brune hocha la tête. Ce qui l'attristait en revanche, c'était la position de Fygaro et Trunks dans cette histoire, qui s’inquiétaient plus pour de la coke plutôt que pour le chien. Et disons que le comportement totalement irresponsable de Trunks énervait légèrement Styx qui ne comprenait pas comment on pouvait infliger quelque chose de tel à son chien. Ils voulaient stocker de la drogue ? Qu'ils le fassent dans leur propre estomac ! « Putain d'merde Alys, c'est quoi ton délire, c'est encore mon chien, j'en fais c'que j'veux ! J'te rappelle juste comme ça que c'est TOI qui l'a perdu, c'toi qui a foutu la merde et c'est encore toi qui devrais te bouger le cul pour aller réparer tes conneries ! » Styx leva les yeux au ciel, Trunks était vraiment irresponsable ! Ca avait beau être son chien, ça restait un être vivant et il ne semblait pas tellement comprendre le fait que ce qu'il avait fait n'était pas tellement correct. En puis, Alys l'avait déjà cherché et avait tenté de réparer ses conneries avant de venir dans ce casino. La brune lâcha un soupir et écouta ensuite Fygaro ramener sa fraise au niveau du prénom de Monku. Elle se retint de sortir un "ta gueule" qui venait pourtant du fin fond de son coeur, mais elle pensa à leur relation et s'abstint. Et puis, la phrase du siècle sortit de la bouche d'Orphée, la brune la toisa tout en l'écoutant déblatérer son truc et resta muette. « Bon, ça suffit. C’est pas que tout le monde nous regarde mais si en fait. C’est pas que j’aime pas être le centre d’attention. Mais stop. On a compris. Trunks t’aurait pas confier le chien à Alys on en serait pas là. Et puis, putain, quelle idée aussi ? Vous aviez pas d’autres solutions que de lui faire ingérer ? Et les mères juives, on se calme cinq minutes. C’est pas en gueulant à tord et à travers que ça arrangera la situation. Donc vous vous calmez tous et on part chercher ce foutu chien. » La brune lâcha un autre soupir, parce que merde, cette situation la saoulait et que Monku était peut-être déjà mort.

La brune avait suivit le groupe sans rien ajouter de plus. De toute façon, ce qu'elle aurait pu dire n'aurait rien changé à ce qu'ils étaient entrain de faire ou à la situation. Parler pour rager, ça n'était pas utile et elle avait bien compris ça. Cependant elle restait assez déçue du comportement de Trunks et Fygaro, enfin, surtout de Fygaro en fait. Il avait toujours été un peu plus sérieux que Trunks et à la différence de celui-ci, il n'était pas non plus retardé mentalement parlant. La brune avait prit Alys par le bras et restait près d'elle pendant qu'ils marchaient dans la rue et au bout de quelques mètres, un homme au K-way jaune les aborda pour leur vendre des portes-clefs. Styx tenta de garder son calme afin de ne pas lui crier dessus et c'est finalement Fygaro qui répondit au Chinois (qui était peut-être le fameux Prince Allemand auquel elle avait pensé tout à l'heure !) par un : « Si vous avez des portes clés de Monku par contre, j’suis preneur ! » La brune haussa les sourcils avec un air consterné et fut surprise lorsque le chinois répondit : « Monku ? Mais de connais Monku !!! Suibez-moi !! » Styx ferma les yeux, expira fortement et intervint avant que tout le monde ne parte à la recherche de Monku en suivant un chinois qui s'était sûrement drogué à l'ecsta quelques heures plus tôt. « Nan mais, on va quand même pas le suivre ? Désolée mais je vois pas comment il peut connaître le nom d'un putain de chien ! Il a quedal sur son collier.... Et c'pas le chien qui lui dit au détour d'un carrefour "au fait, moi c'est Monku." »


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« Putain d'merde Alys, c'est quoi ton délire, c'est encore mon chien, j'en fais c'que j'veux ! J'te rappelle juste comme ça que c'est TOI qui l'a perdu, c'toi qui a foutu la merde et c'est encore toi qui devrais te bouger le cul pour aller réparer tes conneries ! »

Trunks avait dit ça de manière très très méchante, qui m'avait, je l'avoue, un peu achevée. J'avais limite envie de pleurer, après tout, il manquait plus que ça pour que le show soit complet. Et puis finalement non. Pleurer à cause de Truk c'était juste pas possible. J'avais envie de lui exploser la gueule maintenant. D'où il me parlait comme ça? Heureusement, étant une fille des mieux élevées, je fermai ma gueule pour une fois.

« Et il s’appelle Monku, pas Judas ! »

Je jetai un regard glacial à Fygaro. Toujours là pour en rajouter celui-là bordel! Si j'avais envie d'appeler ce putain de chien Judas, je le faisais merde. Ce voyage commençait déjà à me saouler alors qu'on était là depuis..quatre heures. J'osais même pas imaginer ce qui allait se passer demain. Qu'est-ce que les mecs avaient encore prévu..?
Finalement, Orphée, qui n'avait pas lâché un mot depuis le début, explosa et nous parla comme des enfants de quatre ans, ce qui finalement fut la solution: nous étions un peu décontenancés par le ton de sa voix, mais final, on ferma notre gueule comme des gens civilisés que nous n'étions pas.
Et finalement, on sortit de l'hotel pour chercher ce chien à la con qui de une, n'aurait pas du faire le voyage parce que sérieusement, qui amène son chien en voyage à Miami, à part les vieilles folles, et de deux, ne m'avait attiré que des ennuis. Ca m'apprendra à être gentille. Cimer la reconnaissance.

« Bon tu l'as perdu où ? »

Sa voix me parut insupportable. Okay, il me faisait clairement chier. J'avais même pas envie de répondre. Mais étant donné que les autres attendaient une réponse et que j'avais pas envie de passer pour la chieuse du séjour qui fout la merde partout où elle va, je répondis sans le regarder:

«Près de la piscine jt'ai dit. »

Ca avait le don d'être clair. Néanmoins, j'aurais pas pu être plus précise, étant totalement perdue dans mes pensées quand l'animal s'était enfui. Nous nous dirigeames donc vers la piscine lorsqu'on vit un mec en K-Way jaune. Sérieux, qui portait un truc aussi hideux de nos jours? Il voulait nous vendre des portes clefs, et pour finir, il était chinois. Il n'en fallait pas plus pour exciter Fygaro et Trunks. Evidemment, il manquait plus que ça. Fygaro avait échangé quelques mots avec lui, avant que le Chinois lui réponde avec énergie:

« Monku ? Mais de connais Monku !!! Suibez-moi !!

Je fronçai les sourcils, et sentis Styx et Orphée en faire autant.C'était quoi encore ce putain de délire? Quelqu'un nous faisait une blague, genre caméra cachée, c'était pas possible !

« Nan mais, on va quand même pas le suivre ? Désolée mais je vois pas comment il peut connaître le nom d'un putain de chien ! Il a quedal sur son collier.... Et c'pas le chien qui lui dit au détour d'un carrefour "au fait, moi c'est Monku." »

J'affichai un sourire satisfait aux lèvres. Elle avait tout dit. Cependant je ne pus m'empêcher d'imaginer Judas arriver auprès du mec au K-Way en disant "Ouaf! Wesh euh ! Bien ou bien chintok? Mon blaze c'est Monku au fait!" et il lui aurait serré la patte. Ne me demandez pas pourquoi j'imaginais ce chien en mode racaille sisi, mais bon, après tout il vivait avec Trunks alors tout était possible..

Je m'approchai de cet homme étrange et me rendis compte qu'il était clairement nain en fait. Il m'arrivait aux seins, pour dire. Je lui fis un sourire charmeur..enfin un sourire sympa quoi.

« Et vous pouvez nous dire comment vous le connaissez ? Et vous l'avez trouvé où? Non parce qu'en fait on l'a perdu et on cherche à le retrouver, genre..près de la piscine. Si vous nous le dites on vous achète vos trucs, ça marche? »

Je savais meme pas pourquoi je faisais ça. Je savais même pas si il avait tout compris à ce que j'avais dit. Enfin bon, il disait savoir où était Monku, alors why not.

« Au fait, c'est un chien. »

Sait-on jamais, il allait peut-etre nous amener devant un palmier ou je ne sais quelle autre connerie en nous disant que c'était Monku et que maintenant il fallait qu'on lui achète ses merdes.


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La réplique d’Orphée avait eu le don de faire taire toute la petite bande et elle était plutôt fière de son petit effet. Elle n’était pas du genre à se donner en spectacle tel que Alys – ou alors, il lui fallait de l’alcool pour ça - mais parfois, elle se permettait d’intervenir pour redresser le tout. Elle s’était mise en route après sa petite tirade et tout le monde avait suivi. Une fois dans la rue, un chinois au goût très douteux – parce que oui, qui portait un K-way ? – était venu les interpeller pour leur vendre des portes clés de la muraille de Chine. Et là, elle s’était demandé si il était débile, drogué ou si il le faisait exprès ? Depuis quand on vendait des portes clés de la muraille de Chine, ailleurs que sur la muraille de Chine ? C’était comme si on vendait des portes clés en forme de tour Eiffel à New York ou qu’on ouvrait une boutique de souvenirs à l’effigie d’Harvard en Australie : complétement inutile. Orphée ne portait aucun jugement non. Mais tout de même, il fallait arrêter de se foutre de la gueule du monde. Mais elle ne dit rien, laissant quelqu’un d’autre le faire à sa place. Et ce fut Fygaro qui s’en chargea, lui précisant que s’il vendait des portes clés de Monku, il était preneur. Elle secoua la tête, mi-amusée, mi-agacée par la réponse et allait se remettre en chemin quand ce petit chinois sans bras lança un :

    - Monku ? Mais de connais Monku !!! Suibez-moi !!

Il connaissait Monku. Mais bien sûr. Le chien était peut être venu le voir après s’être débarrassé d’Alys pour taper la discut’ avec ? Décidément la connerie humaine n’avait aucune limite. C’était navrant. Orphée afficha un air limite blasé. Qui ne la quitta pas au fur et à mesure que les minutes s’écoulèrent. Toujours en présence de cet illustre personnage au K-way jaune.

    - Nan mais, on va quand même pas le suivre ? Désolée mais je vois pas comment il peut connaître le nom d'un putain de chien ! Il a quedal sur son collier.... Et c'pas le chien qui lui dit au détour d'un carrefour "au fait, moi c'est Monku.

Amen, quelqu’un de censé. Styx avait clairement annoncé le fond de la pensée d’Orphée. Et celle-ci ne pu que sourire face à son intervention. Fallait bien que quelqu’un les fasse retourner à la réalité non ? Alors qu’elle, elle préférait rester plus ou moins en retrait par rapport à cet homme qui ne lui inspirait pas confiance – on sait jamais, il pourrait lui sauter ou elle ne savait quoi d’autre – Alys elle, s’avança vers lui. Et elle remarqua qu’elle faisait bien plus qu’une tête de plus que lui. Un chinois, nain, sans bras qui portait un K-way, c’était un putain de foutage de gueule ou quoi ?

    - Et vous pouvez nous dire comment vous le connaissez ? Et vous l'avez trouvé où? Non parce qu'en fait on l'a perdu et on cherche à le retrouver, genre..près de la piscine. Si vous nous le dites on vous achète vos trucs, ça marche?

La blonde parlait si vite qu’elle n’était sûre et certaine que ce chinois avait tout capté ce qu’elle essayait de lui dire. Mais qu’importe, Orphée avait la conviction que ce n’était pas ce chinois qui allait les aider. Bien au contraire.

    - Au fait, c'est un chien.

C’était bon de le préciser. Mais pas sûr que ça change grand-chose. Il n’y avait pas marqué sur son front qu’il s’appelait Monku à ce chien et heureusement pour lui, d’ailleurs. Ils étaient en train de perdre leur temps. Clairement. Et Orphée, elle, commençait à perdre patience.

    - Non mais sérieusement. On est en train de perdre notre temps là, avec un chinois qui en a rien à foutre et qui cherche seulement à nous refourguer ses foutus portes clés. Tu lui fera dire ce t'as envie de savoir, pourvu que tu lui achètes une de ses merdes par la suite. Hors de questions que je perde mon fric dans des portes clés représentant la muraille de Chine alors que je suis même pas en Chine. Et à l’heure qu’il est, Monku s’éloigne peut être encore plus de l’hôtel là.
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Ils allaient tous se calmer ! Déjà, un chinois manchot nain avec un k-way ici, ça ne pouvait être qu'un signe. Les occasions comme ça de se faire un voyage de malade, Trunks ne les saluait pas du bras en les voyant passer. Non il sautait dessus ! C'était bien pour ça qu'ils avaient passé la plus belle semaine de leur vie à Vegas et un séjour tout autant fou en Chine... D'ailleurs, ce chinois lui rappelait quelqu'un, mais vu qu'ils se ressemblaient tous, il ne voulait pas émettre l'hypothèse qu'il s'agissait de Chang. Et pour couronner le tout, des portes-clés de la muraille de Chine, c'était clairement un signe ! Si ce mec disait connaître Monku, alors il connaissait Monku, c'était évident, la question ne se posait même pas. Il avait l'air honnête, sûr, droit, brave et loyal. Mais Styx s'était mise à faire sa chieuse, comme toujours ! Il en avait marre des gens trop intelligents, qui réfléchissaient à tout. Même Fygaro se rabaissait à un rang presque plus stupide que Trunks quand il était avec lui, alors elle pouvait faire un effort si elle voulait s'éclater un peu ! Ce chinois aurait très bien pu les vendre sur un marché d'esclaves et les emmener en Égypte, ça aurait été le voyage parfait ! Mais non, non, il fallait toujours chercher la petite bête. En plus, 5$ le porte-clé, c'était carrément donné. Et pour la première fois de sa vie, Trunks bénit Alys. Cette fille ne venait pas de renvoyer le chinois chier, non, elle lui posait des questions existentielles ! Elle était parfaite, en fait. Il devrait songer à la prendre elle comme meilleure amie. Et puis Orphée remit encore de l'ordre dans tout ça. Trunks se forçait à chanter l'hymne hongroise dans sa tête, et à ne pas vraiment écouter ce qu'elle disait. Parce que même si elle lui avait dit de sauter par dessus un pont, il l'aurait fait, alors si c'était d'ignorer le chinois... Et puis il n'avait pas envie de passer son voyage à faire son être soumis, c'était un Winthrop merde ! Même pour ses beaux yeux, sans oublier que cette occasion était juste trop merveilleuse. Il capta certains morceaux de phrases comme acheter des portes-clés et Monku qui s'éloignait. Oui, elle avait raison, il fallait faire quelque chose.
    - J'achète tout !

Trunks sortit un billet de 500$ et le lui balança. Il n'aimait pas vraiment user de son argent comme ça, mais c'était une nécessité. Le chinois le rattrapa avec les dents (oui, il n'a pas de bras je vous rappelle) et afficha un grand sourire en faisant tomber son trousseau de portes-clés qui tenait sur son épaule. Super, Trunks allait pouvoir faire du trafic ! Il jeta un regard à Fygaro. Eux, étaient en connexion. Le chinois partit dans un sens en faisant de grands signes avec ses moignons. Il fallait y aller ! Trunks et Fygaro le suivirent donc vers une ruelle un peu étrange...
    - Il peut savoir qui c'est, Monku a un tatouage de son sublime prénom... Mais j'vous dirais pas où. Ce chien est trop swag, dans le genre soin.

Il allait se faire tuer par toutes ces mamans improvisées, mais tant pis, ils avaient 21 ans et leur délire, c'était encore de faire des conneries plus grosses qu'eux ! Et puis faire demi-tour dans cette ruelle sans un membre de l'espèce masculine avec elles et elles auraient pu se faire cuisiner vivantes dans un restaurant étrange... Il jetait donc de légers coups d’œil vers Orphée, sans toutefois croiser son regard qui devait vraiment être énervé...
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Il connaissait Monku ! Alleluia ! Bénédiction de Dieu ! Leur problème trouvait enfin sa solution : le manchot au k-way couleur pisse allait leur indiquer le chemin pour retrouver Monku, et tout allait enfin s’arranger. Oui, sauf que Styx et Orphée n’avait pas l’air d’accord.. Ok, alors parce que ce mec n’avait pas de bras, qu’il était chinois, et qu’il portait un k-way dégueulasse, on le prenait pour un menteur ? MAIS ELLE EST OU LA TOLÉRANCE LA ? Cet homme savait où se trouvait Monku, Fygaro pouvait le lire dans ses petits yeux en amande ! Trunks était visiblement dans le même état d’esprit que Fy. Eux au moins, ils se comprenaient ! Et puis Trunks se décida à agir ! Il venait d’acheter cent porte-clés de la muraille de chine… c’était bizarre, mais c’était généreux. Et puis cet homme allait sûrement plus facilement les conduire à Monku !

Fygaro ramassa le large trousseau de murailles de Chine. Il eut un petit frisson en pensant que le trousseau avait touché le moignon du chinois, mais cette pensée fut bien vite effacée par la vue de cette ruelle sombre. Si Monku était par-là, alors il n’imaginait même pas dans quel état ils allaient le trouver : cuisiné en brochette, étendu sur un fil à linge par les pattes, éventré et vidé de toutes espèces dans son petit bidou. Fygaro inspira fortement tout en suivant le chinois manchot. Ils étaient sur la bonne voie, il en était sûr !

« - Il peut savoir qui c'est, Monku a un tatouage de son sublime prénom... Mais j'vous dirais pas où. Ce chien est trop swag, dans le genre soin. »

Fygaro se mit à rire. Parce que ouais, ce chien était trop swag, surtout avec son Dragon Bleu de Colombie !

« - Mais pas dans le genre tsoin tu vois ! »

Le Brésilien se retourna finalement pour regarder si leurs mamans les suivaient. Eh bien non, ces dames n’avaient pas l’intention de bouger leur cul pour retrouver Monku. Révoltant !

« - Vous venez ? »

Son regard se tourna vers Styx, et il lui tendit sa main pour que celle-ci la saisisse. Ils finirent donc tous par suivre les moignons volant qui s’agitaient dans le ciel. Cet homme était ingénieux ! Surélever ce qui lui restait de ses bras pour qu’on le repère de loin, c’était tout simplement intelligent.

Ce bougre marchait vite avec ses jambes de chinois ! Quelques secondes plus tard, ils arrivèrent devant une façade rose.. un peu trop rose au goût de Fygaro. Le chinois leur fit signe de rentrer. Sur la façade, on pouvait lire : « MIAMI BITCH », pancarte tenu par une blonde en carton en string et.. rien d’autre en fait. Fygaro lança un regard du genre « c’pas ma faute ! » à Styx. Ils entrèrent donc dans ce beau bordel. Le temps que le chinois aille chercher Monku, Fygaro préféra regarder le plafond plutôt que les nombreux posters accrochés sur les murs. Ils s’étaient peut-être trompés d’adresse, en fin de compte… Mais si Monku était réellement là, alors ce chien était un gros pervers.

Le chinois finit par redescendre. Il n’était visiblement plus seul, puisqu’un mec assez baraqué dévalait les marches en sa compagnie. Costard-Cravate, lunette de soleil, et oreillette dans l’oreille. Il enleva ses lunettes, puis les regarda un par un de haut en bas. Au secours…

« -Monku est occupé les gars. Qu’est-ce que vous lui voulez ? »
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Et dire que Monku était peut-être mort à l'heure qu'il est, qu'il était peut-être plus qu'une brochette... Et dire ce que ce chien avait coûté la peau du cul, plus de 1 200 dollars pour un chien, le double du salaire de Styx qui gagnait péniblement 630 dollars par mois lorsqu'elle travaillait au maximum. Alors le savoir perdu, avec de la coke dans le bide, oui effectivement, ça lui foutait les nerfs et elle avait envie de buter Fygaro et Trunks, qui n'avaient décidément aucune valeur de l'argent. Vraiment aucune. Néanmoins, la brune tentait de garder son calme et force était de constater qu'elle y arrivait plutôt bien malgré ses moments de relou attitude afin de convaincre Trunks et Fygaro qu'ils faisaient des conneries monumentales. Et face au chinois, c'est Alys qui l'étonna le plus : « Et vous pouvez nous dire comment vous le connaissez ? Et vous l'avez trouvé où? Non parce qu'en fait on l'a perdu et on cherche à le retrouver, genre..près de la piscine. Si vous nous le dites on vous achète vos trucs, ça marche? ... Au fait, c'est un chien. » Non mais elle était sérieuse là ? Elle venait sérieusement de lui dire que s'ils leur disait où était Monku, ''on'' lui achèterait ses portes-clefs. Styx resta muette, mais elle regardait Alys comme si elle avait voulu la tuer, vraiment. Pourtant elle aimait sa meilleure amie, mais là c'était juste trop, elle craquait complètement. A croire qu'elle ne connaissait pas suffisamment Trunks et Fygaro pour savoir que le plan dans lequel elles allaient bientôt être embarquées était foireux au possible. Mais heureusement pour Styx, Orphée venait de nouveau sauver l'honneur : « Non mais sérieusement. On est en train de perdre notre temps là, avec un chinois qui en a rien à foutre et qui cherche seulement à nous refourguer ses foutus portes clés. Tu lui fera dire ce t'as envie de savoir, pourvu que tu lui achètes une de ses merdes par la suite. Hors de questions que je perde mon fric dans des portes clés représentant la muraille de Chine alors que je suis même pas en Chine. Et à l’heure qu’il est, Monku s’éloigne peut être encore plus de l’hôtel là. » Enfin quelqu'un de censé dans cette équipe de fous furieux ! Et il fallait avouer qu'Orphée semblait peser dans la balance depuis le début, tout simplement parce que Trunks était incapable de lui refuser quoi que ce soit. Cependant, pour le coup, rien n'y fit... Et merde.

« J'achète tout ! » lança Trunks, sous le regard déconcerté de Styx. Effectivement, le pouvoir de persuasion d'Orphée semblait limité lorsqu'il s'agissait d'un manchot chinois, c'était triste pour elle. Il venait de lui balancer 500 dollars, comme ça.. Et ce manchot venait de rattraper le billet avec ses dents. Styx avait simplement envie de les frapper, tous les trois. Trunks parce qu'il jetait son argent par les fenêtres pour rien, Fygaro parce qu'il suivait sans penser un seul instant que ça puisse être une connerie monumentale et le manchot parce qu'il était simplement un manchot qui excitait les deux débiles qui lui servait respectivement de meilleur ami et d'ex petit-ami. La brune garda cependant son calme et se contenta de paraître légèrement irritée. Elle ne préférait rien dire, depuis le début ça n'avait pas porté ses fruits alors elle laissait tomber. Pourtant, c'était pas l'envie d'hausser le ton qui manquait, surtout après la phrase dite par Trunks, phrase pleine de délicatesse : « Il peut savoir qui c'est, Monku a un tatouage de son sublime prénom... Mais j'vous dirais pas où. Ce chien est trop swag, dans le genre soin. » Et bien sûr, la réplique de Fygaro ne se fit pas attendre : « Mais pas dans le genre tsoin tu vois ! » La brune ne cherchait même plus à comprendre leurs délires, elle regrettait presque de les avoir embarqué là-dedans ! Et dire que leur Spring Break aurait pu être tellement mieux si elle était partie avec Alys... La brune n'eut pas le temps de reprendre cette réflexion puisque Fygaro s'était retourné après quelques pas pour demander : « Vous venez ? » Le regard du brésilien croisa celui de Styx qui resta immobile pendant quelques instants, la main du jeune homme était tendue vers elle et elle se demandait à quoi il jouait. Il fallait bien avouer que leur relation n'était pas au beau fixe en ce moment, cela faisait un peu plus de deux mois qu'ils avaient passé la nuit ensemble et Styx commençait à douter malgré elle d'un possible retour à la normale. Et cette main tendue vers elle, c'était une tentation et un espoir qu'elle avait du mal à accepter. La jeune femme lança un regard rapide à Alys, puis saisit tout de même la main de Fygaro pour se laisser entraîner dans une ruelle qui n'avait rien de rassurant. Si elle n'avait pas été accrochée à la main de son ex, la brune ne s'y serait jamais aventuré, c'était sûr et certain !

Ca n'est que quelques instants plus tard qu'ils se retrouvèrent devant une façade rose bonbon, une blonde en carton avec un panneau qui laissait suggérer qu'ils entraient dans un endroit pas vraiment classe. La brune lâcha la main de Fygaro, parce que c'était définitivement trop bizarre et parce que ça n'était pas vraiment l'endroit. Une fois entrée, Styx se tint tout de même près de Fygaro, au cas où des péripatéticiennes chinoises ne le kidnappe sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit. Elle ne voyait déjà plus le manchot et ça lui faisait des vacances... Son regard parcourut la pièce et elle jeta un regard vers Fygaro qui semblait tenter de regarder le plafond plutôt que le décor et les filles à moitié nues qui étaient devant lui. Finalement, la brune mêla ses doigts aux siens tandis qu'une armoire à glace venait de se pointer devant eux et de leur dire : « Monku est occupé les gars. Qu’est-ce que vous lui voulez ? » La brune regarda Fygaro, ce regard était lourd de sens. Styx sentit son cœur battre de plus en plus fort, franchement cette histoire commençait à la saouler, elle se savait dans le vrai et ce, depuis le début. Elle savait que Monku n'était pas Monku, mais bien Leurku et pas celui de Trunks ! La brune lâcha un soupir pour ainsi dire, pas très discret et se risqua à donner son avis. « Laissez-le avec l'une de ces... femmes. Ou plusieurs, j'en sais rien. C'est pas ce Monku là qu'on cherche, à moins que ça ne soit un chien... »
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J'avais regardé le chinois avec une douceur presque maternelle tout en lui posant ces questions, sachant pertinemment qu'il ne saurait pas où était Monku. Mais bon, il me faisait de la peine, il était manchot, il était nain, et en plus il était chinois. La cour est pleine, n'en jetez plus: Trunks et Fygaro étaient totalement surexcités malgré le regard lourd de sous-entendus d'Orphée. Malgré tout, Truk tenta le tout pour le tout et jeta un billet de 500 dollars pour acheter des vieux porte clef en plastique.Billet que le chinois ne tarda pas à rattraper par les dents..Oh putain. Finalement, il était trop bizarre et je comprenais que les filles aient envie de le buter. Trunks avait totalement craqué sérieux! Il aurait pu nous les passer ses 500 euros si il voulait faire son généreux ayant la main sur le coeur ou je sais pas quoi. Déjà, ça commençait à me saouler. Mais ce n'était pas fini, oh non. Le chinois nous fit signe avec ses moignons de le suivre et en moins de deux, les mecs l'avaient suivis comme des cons, sans se poser de questions. « - Vous venez ? » Enfin, c'était surtout adressé à Styx. Certes. Finalement, on bougea nos culs pour traverser une ruelle sombre qui faisait super peur, et évidemment, aucune présence masculine n'était là pour m'accompagner comme il se doit bordel! C'était définitivement horrible d'être au milieu de ces deux couples même si bon Styx et Fy c'était pas encore ça. Mais bon, fallait arrêter deux secondes les conneries, on savait tous très bien comment ça allait se terminer.."bébééééé je t'aime". Nan, pas rageuse nan. Bref, pendant ce temps, j'étais toujours là, seule et frigorifiée (bon peut-être pas..) quand on arriva devant un grand bâtiment rose devant lequel se tenait une fille aux seins à l'air qui tenait une pancarte. Je fronçai automatiquement les sourcils: c'était quoi ce plan foireux? C'était quoi le rapport avec ce putain de chien à la con? Ce manchot nous prenait clairement pour des cons maintenant qu'il avait son fric. Il nous avait ramenés dans son bar à putes ou j'sais pas, mais l'endroit était pas net. Je parcourrai des yeux la pièce, rencontrant au passage d'autres filles à poil qui se promenaient, de manière tout à fait à l'aise. Trunks devait être aux anges..Je tentai désespérément, malgré tout de garder en tête notre but ultime, qui, je le rappelle était de trouver Monku, mais non pas de poils en vue, si ce n'est sur le torse d'un mec présent sur une affiche qui faisait des folies avec une meuf. Putain, l'épilation il connaissait pas, et pourtant, là pour le coup on était au maximum. Je n'eus pas le temps de regarder autre chose lorsque le chinois revint avec un mec hyper baraqué en mode FBI. Quoi encore? « Monku est occupé les gars. Qu’est-ce que vous lui voulez ? » Je regardai les autres, en quête d'un certain soutien, mais ils étaient tous paumés. On allait mourir ici. Au "Miami Bitch", entourés de putes. Styx prit son courage à deux mains et prit la parole, d'une voix mal assurée: « Laissez-le avec l'une de ces... femmes. Ou plusieurs, j'en sais rien. C'est pas ce Monku là qu'on cherche, à moins que ça ne soit un chien... » Cette jeune fille n'était pas stupide. Je tentai un pas vers l'armoire à glace, avant de lui faire un sourire charmeur. J'avais totalement perdu tout lien entre mon cerveau, mon corps et ma bouche. Bordel. « Ecoutez, on a fait tout ce chemin pour le voir..pour le retrouver. C'est très important pour nous.» Je risquai de poser une main sur son bras. Allait-il me la broyer? « Au pire, on repartira tout de suite après, on fera pas de bruit, promis..» Je savais pas du tout ce qu'il me prenait, mais bon, autant être claire, j'étais un minimum curieuse de savoir ce qu'il se passait là-haut, et puis merde, ce chien pouvait toujours attendre. Obligé il devait être en train de dormir dans un recoin de l'hôtel en mode pépère pendant que nous on était là..au Miami Bitch.


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Orphée aurait cru que sa petite tirade ferait son effet, cette fois ci encore. Mais non. Ce fut tout le contraire. Trunks sortit un billet de 500$ en déclarant qu'il achetait tout. Pardon ? Il voulait claquer 500$ en porte clés ? Mais où vas le monde.. Enfin, la blonde aurait pu s'y attendre. On arrêtait pas le brun quand il partait complétement en free style. Surtout si Fygaro était là pour le suivre dans son délire. Et ça, ça avait le don de la mettre hors d'elle. Mais elle se tu, se contentant juste de fusiller Trunks du regard. Elle ne savait pas trop où tout ça allait les mener. Mais tant pis. Elle en avait marre de jouer les mamans et de les réprimander toute les trois secondes. Elle détestait faire ça. Sauf en cas d'extrême. Là, on avait clairement dépassé ce cap. Mais qu'importe. Si les deux mecs pensaient que ce chinois manchot allait les mener à Monku. Eh bien, soit. Qu'ils le suivent. Le « - Vous venez ? » de Fygaro finit par faire bouger les filles, enfin surtout Styx et Orphée, qui n'étaient décidément pas d'accord avec ce qu'il se passait. La blonde se tenait légèrement en retrait par rapport au reste du groupe. Mais marchant tout de même dans la même direction que le mancho et les quatre autres. En quelques pas, ils atterrirent sous le devant d'un grand bâtiment rose. D'un rose dans le genre pute comme en faisait plus de nos jours. Le rose faisait mal aux yeux d'Orphée qui n'avait d'autre chose que de regarder la devanture ou la fille immonde avec ses seins en l'air et sa misérable pancarte "Miami bitch". Putain, c'était quoi encore ce délire. Ils étaient clairement arrivé devant une bâtisse genre maison close ou du moins, ça lui ressemblait grandement. Ce con de manchot était, en plus d'être chinois, un genre de gros pervers. De l'avis d'Orphée. Elle suivit tout le monde à l'intérieur. Sans un mot. Et ne pu s'empêcher d'esquisser une grimace à la vue de la décoration de l'intérieur. Le chinois parti à l'étage et la blonde commençait à se sentir mal à l'aise dans cette pièce. Entourée de femmes toutes aussi nues les unes que les autres. Et cette déco tape à l'oeil qui aurait bien besoin d'une Valérie Damidot - une grosse qu'elle avait vu à la télé française - ou du moins, sa copie conforme à Miami. Elle se rapprocha un peu de Trunks, quand même. Sait-on jamais. Puis le chinois revint, mais pas seul. Il était accompagné d'une sorte d'armoire à glace, dans le genre du mec qui se fondrait bien dans le décor du FBI ou une connerie du genre qui leur balança un : « - Monku est occupé les gars. Qu’est-ce que vous lui voulez ? » Cette histoire allait mal finir. Dans le genre Kill Bill ou un truc dans le même style. Et ils allaient tous mourir ici. A cause de deux imbéciles qui avait fourré un chien à la cocaïne. Orphée était décidée à ne plus ouvrir la bouche. Parce que de toute manière, tout ce qu'elle disait ne servait à rien. « - Laissez-le avec l'une de ces... femmes. Ou plusieurs, j'en sais rien. C'est pas ce Monku là qu'on cherche, à moins que ça ne soit un chien... » répondit Styx, alors que personne ne semblait savoir quoi faire. Et Alys s'avança vers la brute épaisse, en mode aguicheuse. Un grand sourire sur les lèvres. « - Écoutez, on a fait tout ce chemin pour le voir..pour le retrouver. C'est très important pour nous. » Elle vint poser sa main sur son torse et Orphée se demanda à quoi elle penser là tout de suite et vit presque le moment où il l'a propulsé contre un mur pour la dégager. « - Au pire, on repartira tout de suite après, on fera pas de bruit, promis.. » La blonde avait comme l'impression que ce n'était pas comme ça qu'ils auraient la moindre information. Sincèrement, ces gens les prenaient pour des cons. Et eux, ils faisaient quoi ? Ils marchaient à fond dans leur gros mytho. L'armoire à glace ne semblait pas disposée à vouloir leur répondre et encore moins à les laisser voir si ce fameux Monku était celui qu'ils cherchaient. Ou juste un mac avec un prénom de merde. « - Alys.. » Le mec commençait à mal regarder la française et elle le sentait mal. Elle l'attrapa par le bras et la fit revenir à ses côtés. Et lui chuchota à l'oreille : « - T'es tellement en manque que tu viens presque de te faire buter.. » Elle se mit devant elle, genre comme si c'était elle, encore plus frêle qu'Alys qui allait pouvoir la protéger. N'importe quoi. Et elle attendit que les mecs se démerdent. Parce que de toute manière, c'était leur problème.
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