help is around the corner ¤ wesley

Le pauvre, il avait l'air tellement perdue. Alexine et son instinct maternel aurait bien voulu le couver un peu, pouvoir trouver toute les solutions à tous ces maux, mais elle n'était pas sa mère, il n'était plus un enfant et son problème était plus compliqué qu'un simple cauchemar, alors, elle ne savait pas vraiment. « À la limite, tu iras à celui d'une autre maison, y en a des plus calmes que d'autres crois moi.» Les housing day étaient particulièrement différent dans toutes les maisons, certains étaient toujours un peu plus mouvementé, comme celui des mather ou des eliot, ils avaient tendance a vivre dans le drames ceux-là, pas qu'elle les juge, mais Alexine constatait simplement les faits, le drame se trouvait chez eux, pas chez les quincys ou les dunster, même s'ils savaient faire la fête. Enfin, c'était une toute autre histoire. « Alors oui, ca change quelque chose pour toi aussi, si ce que ton père pense importe tant et que ca change comment tu agis, ça change pour toi aussi non ? C'est pas très claire, enfin, clairement ca change quelque chose pour toi, puis que ca t'empêche de l'aider depuis un moment. » Alex ne se trouvait pas claire, bien qu'elle se comprenait plus que bien, ca ne changeait peut-être rien pour lui, mais comme ça importait aux yeux de la personne qu'il écoutait, bah, ça changeait quand même un peu quelque chose pour lui non ? « On se respecte, on compte sur les autres et on profites du temps qu'on a ensemble, c'est pas sorcier. » Surtout quand ils avaient connu une perte monumental quand sa petite soeur était décédée, ça vous change une vie de famille, laissez moi vous le dire. Alexine sourit doucement à Wesley lorsuq'il lui offra à boire. « Je ne bois pas, alors si tu veux payer pour l'eau du robinet, c'est libre a toi. » non, Alexine était du genre sobre, enfin, elle buvait, mais pas vraiment, du genre un verre de vin dans un souper.

Il y a certains matins depuis mon arrivée à Harvard, je me demande si ce que je fais sert vraiment à quelque chose. Si ce que je fais avait un but. Au final si elle refuse de m'entendre, si elle refuse de m'écouter ou si elle n'accepte pas mon aide, autant me payer un billet retour pour Londres. Certes je suis aussi ici pour rendre fier mes parents, mais la vraie raison de ma présence à Harvard, ça a toujours été Olivia. Ouais, faudrait déjà que je sois toujours à Harvard, je ne vois pas ce que je ferais encore ici si elle ne veut pas de moi. Est-ce que je me sentais capable d'attendre un an sans avoir un signe en retour ? Je ne sais pas, je n'en sais absolument rien à vrai dire. J'en avais marre de cette situation, marre d'espérer un miracle, j'ai merdé sur toute la ligne et j'étais incapable de recoller les pots cassés. Donc si je n'ai pas Olivia d'ici là, je ne pense pas être présent à Harvard l'an prochain, à quoi bon ? Autant retourner à Londres, ça me ferait moins mal et peut-être que ça l'arrangerait de ne plus me voir, me rayer une bonne fois pour toute de sa vie, même si moi j'en suis incapable. Oui ce que pense mon père m'importe, mais Olivia m'importe plus que son avis. Je ne veux pas me mettre mon père à dos, mais je ne veux pas abandonner Olivia non plus. En gros je n'ai pas envie de choisir entre les deux, je n'ai pas envie de choisir entre l'homme qui m'a donné la vie et la femme qui donne une raison à cette vie. Elle en avait de la chance de bien s'entendre avec sa famille, que les choses soient tellement plus simples pour elle que pour moi. J'aurais aimé avoir le soutien de mes proches vis-à-vis d'Olivia, mais je ne l'avais pas, trop occupé à ce que je prenne leur succession. [color=purple]Lui disais-je l'air exaspéré par ma vie, finalement l'argent ne fait pas le bonheur ? Je commençais à en douter. Elle refusait ensuite à boire, je dois avouer ne pas être non plus fan de l'alcool, même si ça m'arrivait de boire un verre de vin ou de champagne de temps en temps, mais sans plus. [b]Même pas un coca ? Un orangina ? Enfin quelque chose pour te remercier d'écouter un pauvre type se plaindre de sa vie. Ce serait la moindre des choses que je puisse t'offrir. Je ne connaissais pas grand monde qui serait resté aussi longtemps à m'écouter parler d'Olivia.

Alexine avait jamais essayé de convaincre quelqu'un de l'aimer, de l'écouter, de convaincre quelqu'un qu'il avait besoin d'aide. Alexine était du genre à attendre que les choses viennent à elle, mais elle pouvait comprendre la situation un peu plus urgente de wesley, après tout, la jeune femme mettait sa vie en danger. « t'es arrivé y a combien de temps dis moi ? À la rentrée, laisse toi le temps, laisse lui le temps à elle aussi, t'imagine le choc, alors qu'elle croyait que tu l'avais lacher, faut qu'elle reprenne ses esprits un peu. » Alexine le trouvait bien défétiste, fallait attendre un peu, Olivia n'allait pas se soigner en un jour, ni même comprendre qu'elle avait des gens autour d'elle pour l'aider. Il desespérait déjà, mais il devrait peut-être attendre, alors que ca faisait qu'un petit mois qu'il était là, fallait bien comprendre un peu la jeune femme qui devait pas s'attendre à ça, c'était un peu normal qu'elle saute pas de joie quoi. Elle comprenait qu'il ne veuille pas faire un choix, mais pour Alex, tout état possible. « T'as qu'a l'aider et montrer à ton père qu'elle va mieux non ? Mais bon, je te conseil pas de dire à l'un que tu le choisi et à l'autre aussi, un plan pour que tu sois dans la merde. Dis lui à elle, que tu veux l'aider, que tu va tout faire pour que ton père est un crétin, mais que c'est ton père quand même, mais qu'il t'empêchera pas de l'aider elle, fait des choix pour toi, pas pour lui. » Parce qu'après, c'était lui qui était pris avec ses choix, pas son père, son père serait jamais pris avec celle qu'il marierait, ou avec le métier qu'il choisirait. « T'inquiète pas pour moi, je préfère de loin écouter que parler, d'ailleurs, j'ai surement dépassé mon quotas habituel. » Ouais, parce qu'Alexine avait pas la jasette facile, mais quand c'était d'aider quelqu'un qui avait une tronche d'enterrement, elle faisait des exceptions.

Ce que je faisais ce n'était pas dans le but de blesser Olivia, encore moins de la frustrer, je voulais juste la savoir bien dans sa tête et dans son corps, loin de toutes ces merdes qui la tuait à petit feu. Si elle ne voulait pas retourner avec moi, je voulais au moins qu'elle essaie de se défaire de toutes ces vacheries qui lui bouffent la vie, sa drogue et son alcool. J'attends, j'attends, je ne fais que ça d'attendre qu'elle daigne me parler normalement, avoir une conversation normale ensemble. Elle se braque tout le temps, elle m'envoie chier. J'ai l'impression d'être le grand méchant loup à vrai dire. Mais je comprends qu'elle ait besoin de reprendre ses esprits. Alexine essayait de me faire comprendre d'être patient, ça ne me dérangeait pas d'attendre, mais était-ce utile ? Je veux dire, est-ce qu'avec le temps elle comprendrait quoi que ce soit ? Qu'elle comprendrait que je tenais vraiment à elle ? Que je m'en voulais de l'avoir blessé même si ce n'était pas mon but ? Aucune idée, mais j'étais bien conscient qu'il n'y avait pour l'instant aucun risque qu'elle me saute dans les bras, je ne demandais pas ça, juste qu'elle m'écoute et qu'elle essaie de me comprendre un minimum. Un peu comme mon père enfaîte, non aussi est trop buté pour comprendre quoi que ce soit dans cette histoire. Je comprends bien ça, pas sûr qu'eux le comprennent pas contre. Mais je ne lâcherais pas l'affaire, pas avant d'avoir un signe quelconque, me faisant comprendre qu'il y a une chance de toute recoller ou au contraire, que tout est fichu. J'aimerais sincèrement avoir un signe positif un jour, bientôt, pas dans trois ans non plus. Mais une chose est sûre, qu'importe ce que mon père pense, je ne pourrais jamais abandonner une nouvelle fois Olive, impossible. Je suis content de t'avoir rencontré, c'est rare des personnes aussi sympa que toi par ici. Merci. Ce n'était pas mon genre de remercier les gens, mais elle était présente pour moi alors que j'étais seul, je lui devais bien ça.

Ce n'étais tellement pas le genre d'Alexine, d'aller vers des inconnus, comme ça, pour leur tendre la main, ce n'était pas l'envie qui lui manquait, loin de là, mais elle n'y arrivait pas vraiment en général, elle n'arrivait pas à piler sur sa gêne. mais lui, lui, assis seul à sa table avec sa mine déconfite, elle ne pouvait pas le laisser là, seul à se morfondre dans ses frites qu'il ne mangeait même pas, pas question. « Toi tu te confie à elle ? je veux dire, c'est une fille, elle est blessée, faut pas t'attendre à ce qu'elle se livre sans barrière au mec qui l'a fait pleurer, penses-u, à se place tu te confirait à coeur ouvert ? » Alexine était de ce genre, `qui se mettait à la place des autres, ce qui faisait qu'elle était rarement particulièrement pompé après quelqu'un, considèrant qu'il avait surement ses raisons, qu'il ne faisait pas ça pour rien, enfin, Alexine était assez douce aussi, ce qui changeait. « Rien n,est jamais vraiment fichu. » Alexine fit une pause pour manger des frites, bah oui, elle avait fait la pauvre. « Fait lui comprendre que ca vaut la peine, que tu va etre la, même si elle t'envoie chier, biensur qu'elle te pousse à bout, tu pense pas qu'elle a pas envie de te tester un peu, de voir jusqu'ou tu tiens à elle. » Les hommes et les femmes, deux espèces complètements différentes qui n'agissaient jamais de la même façon, bref, a croire qu'ils n'avaient rien en commun. Elle haussa les épaules et rougies aux remerciments du jeune homme. « Je, c'est normal pour moi, enfin d'aider, mais pas tellement, enfin c'est compliqué. » Ouais, disons le ainsi, c'était compliqué.

Ce n'était pas mon genre de parler de ma vie avec des inconnus, encore moins à propos d'Olivia. Mais la présence d'Alexine était étrange, je n'avais pas envie de la rejeter, ni même de l'envoyer balader. C'est comme si je parlais avec une cousine, bon certes je n'avais jamais rencontré Alexine avant ce jour, mais c'était le cas. J'arrivais à parler avec elle, elle ne me jugeait pas, elle cherchait seulement les bons mots pour me faire réagir. Elle me demanda si à la place d'Olivia je me confirais à cœur ouvert, je réfléchissais quelques secondes, un silence planait sur notre table avant de me mettre à lui répondre. Me confier à cœur ouvert à elle ? Oui .. Enfin je pense. Du moins à elle plus qu'à n'importe qui. Mais elle peut me parler, au contraire je ne demande que ça, jamais je n'irais l'envoyer voir ailleurs si elle a besoin de me parler, ou même de rester à côté de moi sans parler, juste parce qu'elle a besoin d'une présence à ses côtés, je suis prêt à la faire ça. Mais je n'ai jamais été foutu de lui dire, pourquoi j'arrivais à le dire à une inconnue mais pas à Olivia ? Pas à celle que j'aimais ? L'amour c'est un vrai bordel, ça rend fou dans tous les sens du terme. Elle m'expliqua ensuite que rien n'est vraiment fichu, mouais mon état d'esprit actuel était plutôt pessimiste, mais elle avait raison, ne faut pas baisser les bras. J'espère que tu as raison. Disais-je en soupirant légèrement de désespoir. Je regardais Alexine manger les frites que je n'avais pas touchées, un petit sourire se fit apparaître sur mon visage, elle devait avoir sacrément faim. Et si elle ne veut pas de mon aide ? Si elle préfère la présence de l'autre italien à deux sous cinquante à ma place ? Si ça se trouve elle veut me rayer de sa vie, je peux rien faire contre ça. Et ça me faisait mal de songer à cette option, de songer au fait qu'elle voulait me replacer par un mec qui ne voulait que son corps. Je me passais la main sous les mentons pour réfléchir avant de répondre à Alexine en haussant les sourcils. C'est compliqué ? Comment ça ? Tu sais, j'ai pas l'habitude de parler, de me confier .. Donc tu peux en faire autant avec moi, je ne vais pas te juger. Surtout pas après ce qu'elle venait de faire pour moi.

Alexine ne savait pas ce qu'elle faisait là, mais ça lui faisait plaisir de pouvoir écouter quelqu'un qui en avait le besoin et elle considérait que Wesley en avait besoin, alors au moins elle était utile. Ce n'était pas exactement ca force, mais elle aimait bien savoir qu'elle pouvait au moins aider un peu, enfin, elle en avait vaguement l'impression. « Mais tu lui a parler toi quand c'est arriver ? je veux dire tu lui as dit que toi ça allait pas non plus ? je pense juste que vous manquez tout les deux de communications un peu, vous allez pas vous entretuez, mais vous avez besoin de savoir comment l'autre ce sens et c'est normal. » Enfin, c'est ce qu'elle pensait, elle n'était pas une experte en relation de couple, elle n'avait été qu'en couple une fois et ca faisait que quelques mois ou même pas, alors bien franchement, elle ne se sentait pas comme une experte, mais elle se trouvait un minimum sensé, enfin, elle l'était non ? Bon Alexine c'était une fille plus que positive dans la vie, du genre qui n'était jamais en train de penser qu'il n'y avait pas de solution, pour elle, il y avait une solution à absolument tout et il ne fallait jamais désespérer, mais c'était sa façon de voir à elle ça. Alexine avait faim, mais fallait avouer qu'elle avait un amour inconditionnel pour les frites, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs, mais elle adoooorait les frites, voilà tout. « et tu crois que c'est ce qu'elle veut ? Elle veut te rayer de sa vie et tout ca ? Je veux dire, vous avez beaucoup de souvenirs, de vie ensemble, faut pas baisser les bras tout de suite. » honnêtement deux personne qui voulait se marier, avoir des enfants, ne pouvaient pas se détester à se point, pas dans le monde de la blondinette du moins, Wesley meritait d'y mettre des efforts ça aiderait. Et puis, bien sur fallait parler d'elle un peu, « Je sais pas disons que je suis pas du genre qui va vers les gens ? Ca parait pas là, mais c'est pas moi, je suis gênée.. »

Je n'avais personne avec qui je pouvais parler de mes problèmes avec Olivia. Mes amis de la Eliot House ? On connaît tous l'avis des Eliots sur les mathers et donc sur Olivia. Mon père ? Je pouvais toujours rêver pour pouvoir parler de ça avec lui. Finalement je n'avais personne, jusqu'à maintenant. Cette jeune fille que je ne connaissais pas il y avait encore quelques minutes, m'écoutait, me conseillait sans me critiquer. J'avais besoin de ça, même si j'avais du mal à l'admettre à cause de ma fierté de fils à papa. Non j'ai fermé ma gueule, je me suis terré dans ma solitude en faisait comme si de rien n'était. Mais au fond j'avais tout aussi mal qu'elle. Et puis faut dire qu'on est tous les deux aussi têtus, on est incapables de s'avouer les choses, de se parler à cœur ouvert, pourtant elle est la personne en qui j'ai le plus confiance. Elle n'avait pas tort, elle avait même entièrement raison. Olivia est aussi têtue que moi, elle n'est pas du genre à se confier, tout comme moi. J'ai été trop con pour ne pas le voir, j'ai réussi à m'en sortir sans alcool, sans drogue, mais pas elle. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça, mais je ne pouvais pas non plus accepter qu'elle se tue la santé avec toutes ces saloperies. Je regardais de nouveau Alexine manger ses frites, je faisais glisser mon burger vers elle, au cas où elle aurait encore un petit creux, moi franchement je n'avais pas envie de manger, je ne sais même pas pourquoi je suis venu ici enfaîte, peut-être pour être tranquille et seul, loin de Maggie et Olivia, aucune idée. Non je ne sais pas, je n'espère pas qu'elle souhaite me rayer de sa vie, j'en ai pas envie. Et puis je sais pas .. Elle a gardé sa bague de fiançailles, ça veut dire quelque chose, n'est-ce pas? C'est vrai que ce détail me restait à l'esprit, garder une bague de fiançailles ce n'est pas rien quand même ? C'est du moins ce que j'espérais. Elle ne voulait pas me parler d'elle, ça la gênait apparemment. Je n'allais pas la forcer, ce n'était pas mon genre. Je tournais doucement ma tête vers elle, avec un petit sourire sur le visage. Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te forcer, mais si l'envie te prend, je serais pour t'écouter à mon tour.

Alexine ne comprenait pas grand chose aux guerres de maison, elle n'y voyait pas l'utilité, au bout du compte, ca déchirait des gens qui pourrait très bien s'entendre. Elle ne comprenait pas trop les parents qui en imposait à leurs enfants, après tout, ces eux qui allait vivre leur vie, ils n'avaient qu'à faire leur propre choix pour leur propre vie, mais c'était comme ça qu'elle avait été élevée et Wesley n'avait surement pas eu la même éducation. « Elle a surement pas pu deviner que tu avais mal aussi, elle devait souffrir dans son coin et comme vous etes deux imbéciles, clairement vous l'êtes, bah vous avez jamais compris ce que l'autre ressentait, alors que c'était assez similaire. » Alexine comprenait qu'ils n'aient pas voulu se confier, elle avait eu ce lot de problème et franchement, elle n'en avait jamais parler, même à se jour, elle gardait beaucoup de chose pour elle, parce qu'elle ne savait pas trop comment les gens réagiraient, alors elle se taisait, c'était bien plus facile pour elle et elle était habituée. Elle ne buvait pas pour autant, mais ça c'était parce qu'elle avait tout de même une forme de support au tour d'elle et ce n'était pas du tout dans sa personnalité. « On garde pas une bague de fiancaille si on veut rayer la personne qui nous l'a donné de notre vie. » Alexine était estomaquée, qui gardait une bague de fiançailles et voulait se débarrasser de la personne qui lui avait donnée, c'était insensé quoi. Elle ne s'attendait pas vraiment à ce genre de chose. Alex entreprit maintenant son burger à elle, ouais, après les frites, le burger. « Bah j'ai pas vraiment de problème de taille donc » Pff la petite cachotière mais elle avait apprit à faire comme si sa soeur n'était jamais morte sous ses yeux, comme si ces gens n'étaient pas mort dans la bombe, alors, elle allait s'en remettre.

Disons que si je n'aimais pas forcément les mathers, ce n'était pas forcément à cause de la guerre entre les Eliots ou les mathers, tout simplement parce que je n'aimais pas ça, je n'aimais absolument pas les drogues. Je détestais voir ce que ces vacheries ont fait à mon Olive. Concernant mon père, je ne lui en ai jamais voulu, au contraire j'ai toujours adoré mon père, je n'aimais juste pas le fait qu'il choisisse à ma place qui doit être ma femme, ça me rendait dingue mais j'étais incapable de lui dire. Je pense que c'était logique, je venais de perdre mon enfant, je venais de perdre la femme que j'aimais pas la même occasion. Pour moi c'était logique que j'aille mal. Mais tu as raison, on a tous les deux ce points en communs .. On est des sacrés têtes de mules, j'aimais ça chez elle d'ailleurs. Finissais-je doucement en souriant légèrement, elle était la seule à pouvoir me tenir tête, la seule à avoir le même caractère que moi, même si elle était la douceur incarnée par rapport à moi qui suis qu'un fils à papa arrogant. Je regardais doucement Alexine qui ne semblait pas comprendre pourquoi je ne m'étais pas confier à Olivia, pourtant cette jeune femme à mes côtés n'avait pas non plus l'air d'une personne qui se confie facilement, mais au fond elle n'avait absolument pas tort. Elle me parlait ensuite de la bague de fiançailles. J'espère, mais ce que je ne comprends pas ce qu'elle l'ait gardé tout ce temps. Alors qu'elle n'était même pas sûre de me revoir un jour. Disais-je l'air perplexe. Je regardais de nouveau Alexine qui commençait son burger, je lui fis glissé le mien juste avant, mangera t-elle les deux ? Elle devait avoir sacrément fin si c'était le cas. Tu dis ça parce que tu as peur que je te juge ? Tu n'as pas à craindre ça. Oui je suis plutôt du genre arrogant, je fais vite chier les personnes avec qui je parle, mais tu m'as écouté sans me critiquer. J'en ferais autant pour toi. Mais je ne te force à rien. Ça ne servait à rien de forcer les choses, mais je serais présent pour l'écouter si elle s'en sent le besoin, un jour ou l'autre.