help is around the corner ¤ wesley

Alexine avait enfilé une paire de jeans, un pull en V et elle avait décidé d'aller rejoindre ses amis à la taverne. ce n'était pas trop son genre, elle n'était du genre à sortir, ce n'était pas trop sa zone de confort, mais elle avait dit oui, elle voulait voir ses amies, fallait bien qu'elle sorte un peu de son cocon, on allait pas la bouffer toute crue. Elle arriva un peu plus tot à la taverne et regarda autour d'elle. Elle remarqua un garçon, il n'avait pas l'air bien, elle passa devant lui et s'assit un peu plus loin, mais ne pouvait cesser de la regarder, il avait l'air si mal, pas saoul, juste tellement pas dans son assiette. La jeune femme soupira doucement, elle n'aimait pas s'incruster dans la vie des gens, mais il était seule et Alexine trouvait qu'il allait trop mal pour qu'elle passe outre. Elle s'approcha donc doucement, un doux sourire aux lèvres. Elle prit place à coté de lui, doucement. « Est ce que ça va ? » Elle était douce, mais elle ne se sentait pas à l'aise du tout, mais pas du tout en fait, Alexine n'aimait pas aborder les gens, pas du tout, mais elle devrait bien apprendre un jour où l'autre, au pire, il l'enverra promener et elle irait avec ses amies.  

Plus rien n'allait, j'étais mal, j'en avais marre. Maggie me reprochait de l'avoir laissé l'autre soir, c'est vrai que je n'étais pas des plus présents pour elle et son nez cassé. Et Olivia, c'était tellement compliqué avec elle. J'aurai tellement voulu que cette dernière année se passe autrement. J'avais alors décidé de prendre l'air, de me changer les esprits loin de Margaret et Olivia. J'avais entendu parler d'un pub, ce n'était pas le genre d'endroit que j'aimais fréquenter, mais peu importe, au moins je serais en paix. Je n'avais encore rien commandé, j'étais tout seul à ma table, le regard plus bas que terre. J'étais totalement perdu dans mes pensées, que dois-je faire ? Rester auprès de Maggie, ma 'petite-amie' ou bien tout envoyer valser et retrouver mon Olive tout en l'aidant du mieux que je peux. J'en avais vraiment aucune idée, je passais mes mains sur mon visage lorsque j'entendis une douce voix m'extraire de mes pensées. Une jeune femme s'était assise à côté de moi, un sourire sur son joli minois. Je ne la connaissais pas, à vrai dire je ne connaissais que quelques Eliots, j'étais encore un petit nouveau par ici. Elle prenait ensuite de mes nouvelles, je regardai cette jeune femme, toujours le visage ferme et un peu perdu. Oui oui ça va .. Enfin .. ça pourrait être pire. Ou pas. Je regardai de nouveau cette demoiselle en haussant les sourcils. On ne s'est jamais rencontré? Son visage ne me disait trop rien, mais ce qui me surprenait le plus, c'est qu'une personne vienne vers moi, beaucoup d'autres m'auraient totalement ignoré, me laissant dans mon état actuel des plus déplorables.

La vie sourait à Alexine depuis quelque temps, elle allait bien, elle était toujours traumatisé par le surplus d'attentat dans sa vie, mais si non, ca allait plus que bien. Chris était le meilleur des copains sur la planète, elle s'ouvrait peu à peu au monde, mais c'était encore quelque chose sur lequel elle devait travailler. Elle avait accepté de sortir avec ses amis dans un pub, elle ne comptait pas boire, mais elle comptait bien avoir un peu de plaisir tout de même. Pourtant, dès qu'elle entra elle remarqua un jeune homme qui n,avait pas l'air dans son assiette et la jeune femme prit son courage pour l'aborder et même s'asseoir à sa table, allez savoir ce qui prenait à la jeune allemande. Il lui répondit que ça pourrait etre pire, mais franchement, elle était pas convaincu. L'avait-il croisé peut-être ? « Peut-être, enfin, je vais Harvard, peut-être que tu m'y a vu... mais disons que je suis pas du genre bavarde. » Elle était pas bavarde et pourtant, elle était bien prête à aider un parfait inconnu. Elle lui sourit doucement et commanda d'un verre d'eau et un burger pour elle, elle avait faim et ne se gênerait pas à se niveau. « Je suis Alexine, toi ? » La jeune femme n'était pas pressée et n'allait pas bombarder le jeune homme, s'il voulait s'ouvrir il le ferait par lui-même, elle n'allait pas le forcer.

Ça aurait pu être pire, en effet. J'aurais pu perdre un bras, mourir dans d'atroces souffrances, apprendre qu'en réalité mon père est un junkie, mais sinon, je ne vois pas ce qui aurait pu être pire dans ma vie au jour d'aujourd'hui. J'étais en couple avec une femme que je n'aimais pas, pour qui je n'éprouvais aucun sentiment. Et je n'arrivais pas à résonner celle que j'aimais vraiment. Pourtant Dieu seul sait à quel point j'ai mis mon estime de côté l'autre soir en Jules César. Lorsque cette jeune femme venue s'asseoir à côté de moi, j'étais surpris. Bizarrement j'aurais pu l'envoyer balader, mais j'en avais pas envie, je ne sais pas pourquoi, avais-je besoin de parler ? Aucune idée. Elle m'expliquait ensuite qu'elle était à Harvard, chose donc fortement plausible. Puis lorsqu'elle m'avoua ne pas être une grande bavarde, un petit sourire se décrochait de mon visage, un exploit en ce jour. Ce qui me fit sourire, c'est qu'une fille peu bavarde et donc peut-être timide, vienne voir la première personne au visage décomposé qu'elle croise, cette fille devait avoir un grand coeur, je n'avais aucune raison de l'envoyer balader. Je suis à Harvard aussi, je viens seulement d'arriver en début d'année. Elle se commandait ensuite un burger et un verre d'eau, je n'avais pas spécialement faim, mais je fis de même qu'elle en commandant un burger et un coca, ouais j'avais envie de coca. Elle se présentait ensuite à moi, j'en faisais alors de même Enchanté, moi c'est Wesley ou le mec qui ne fait jamais rien de bon dans sa vie. ça m'était échappé, comme ça d'un seul coup. Ma situation actuelle me bouffait vraiment la vie, je n'avais pas l'habitude de parler de ma vie à de parfaits inconnus, chose que je venais plus ou moins de faire.

Alexine ne savait pas pourquoi, mais elle n'avait pas pu passer à coté de se jeune homme sans rien faire, elle ne pouvait pas le laisser là, à se morfondre sur lui-même. Alex, jolie blonde, voyait le bien en tout le monde, elle le verrait aussi en Wesley et ne pouvait pas, laisser un être humain dans cet état, même si ça lui demandait un courage énorme que d'adresser la parole à quelqu'un, un garçon, qu'elle ne connaissait pas. Son burger arriva et la jeune femme commença à manger ses frites tranquillement en écoutant le jeune homme en fasse d'elle. « Bienvenue à Harvard alors! Quelle maison ? » Alexine essyait de faire la conversation comme elle pouvait, alors que franchement, elle si fichait pas mal de la maison des gens, mais en général, ca lui donnait au moins une petite idée de base de qui était en face d'elle. Elle fronça les sourcils aux dires du jeune homme, elle qui se descendait souvent dans la vie, ne tolérait pas que les gens aient se genre de comportement envers eux-même. « Pourquoi ça ? c'est pas vraiment possible tu sais que tu ais rien fait de bon. » Alexine était certaine que ce jeune homme n'avait pas que des tords, elle ne disait pas qu'il en avait pas, c'est faux, mais la blondinette croyait à l'humain bon et pas à l'humain mauvais alors bon, déjà à la base, elle était convaincu qu'il avait du bon, peut-être avait-il fait des mauvais choix et Alexine, entre ses bouchées de frites et de burger, était là, pour écouter et peut-être même parler qui sait.

Je ne sais pas pourquoi je parlais avec elle, j'aurais eu une toute autre personne à côté de moi, je ne l'aurais pas adressé la parole. Elle était plutôt sympathique à voir, un sourire doux, un visage qui rendrait n'importe qui confiant, bref elle n'avait pas la tête du genre de personne que je ne pouvais pas voir en peinture. Lorsque nos burgers arrivèrent, je ne touchais même pas au mien, je buvais seulement une gorgée de mon coca en écoutant cette jeune fille à mes côtés. Elle me souhaitait la bienvenue à Harvard et me demandait dans quelle maison j'étais. Beaucoup de personnes avaient des préjugés sur les Eliots, tout comme moi j'en avais avec les mathers. Je la regardais légèrement en buvant mon coca. Merci c'est gentil. J'ai intégré les Eliots et toi? Du moment qu'elle n'était pas mather, ça ne me dérangeait absolument pas et puis elle n'avait pas une tête de mather. Et puis franchement j'avais la tête ailleurs, lorsqu'elle m'avoua que ce n'était pas possible que je n'ai rien fait de bon, je lâchais mon coca sur la table devant moi et me collais le dos contre le dossier en regardant la table, fixant le vide. Et pourtant si .. Je suis venu à Harvard pour aider la personne que j'aime et finalement je lui ai fait plus de mal qu'autre chose .. Je suis vraiment con. J'avais l'impression d'être au fond du trou, j'en avais vraiment marre de faire plus de mal que de bien. Je me livrais à cette jeune femme sans vraiment de raison, sans vraiment m'en rendre compte. Elle ne m'avait même pas dit son prénom, mais je sais pas pourquoi, je me sentais en confiance avec elle. Je savais que mes problèmes ne l'intéressaient pas, mais je ne pouvais m'empêcher de lui en parler.

Alexine ne savait même pas pourquoi elle parlait à se garçon, elle ne savait pas qui il était, mais il était un humain et ne méritait pas que l'on laisse à son sort, comme ça, sans un peu de compassion. Enfin, elle allait au moins essayer, parce que ça allait pas etre chose facile pour une jeune fille comme Alexine, mais elle qui aurait pu être quincy si elle n'avait pas été aussi timide, ne pouvait pas ne rien faire. Le jeune homme lui répondit qu'il était un Eliot, elle aurait presque pu le deviner, mais bon, elle se fichait un peu de ça, même si maintenant elle savait qu'il était hériter. Remarquez, elle était aussi une héritière, mais ca faisait pas d'elle une fille à papa ou à maman. « Les dunster. » Elle adorait les jaunes, pour elle, c'était une deuxième famille, ils l'avaient acceptée, comme elle était, sans préjugé, sans la voir comme une jeune fille coincée, simplement une jeune fille un peu timide. Alex écouta la jeune homme lui expliquer qu'il avait tout foiré, mouais, ok, il semblait pas avoir fait les meilleurs choix du monde, mais qui faisait toujours les bon choix, à tout moment ? « L'aider pour quoi ? » Ouais, parce qu'aidr quelqu'un à apprendre à parler une nouvelle langue ou faire une intervention totale, c'était pas le même truc quoi. « Et puis, c'est pas parce que ta foiré une fois, que t'a rien fais de bon! T'as essayé combien de fois ? » Pour Alexine, quand on aime quelqu'un on tente sa chance, mais après un refus, on continue de sa battre pour les gens qu'on aime, même quand eux, cessent.

Je n'étais pas méchant en vrai, j'avais juste mes allures de fils à papa et mes convictions, je n'ai jamais voulu faire de mal à personne et encore moins à Olivia. Je n'avais pas vraiment de personne avec qui en parler sans me faire juger, ma meilleure amie n'appréciait pas forcement mes choix, mes collègues Eliots sont bien entendus pour mon couple avec Maggie, bref, j'étais réellement perdu et j'en avais marre, marre d'échouer partout et dans tous les domaines depuis mon arrivée à Harvard. La jeune fille m'avoua ensuite faire partie des dunsters, une maison assez chouette je dois l'admettre, mais elle aurait très bien pu être Quincy, Cabot, Lowell ou de n'importe quelle autre maison, ça n'aurait rien changé tellement j'étais perdu dans ma tête. Pour seule réponse je souriais légèrement, même si on pouvait clairement voir sur mon visage que je n'avais pas le cœur à ça. Je ne comprenais pas pourquoi elle continuait de m'écouter, elle aurait très bien pu partir et me laisser dans ma solitude avec mon coca et mon burger. Elle me demandait ensuite en quoi je voulais l'aider, je buvais une nouvelle gorgée de coca avant de lui répondre. A se sentir mieux, à être heureuse, à arrêter la drogue et l'alcool, être près d'elle. Mais finalement j'ai tout foiré de A à Z. Je comprenais de plus en plus que le principal coupable de l'état d'Olivia, c'était moi et personne d'autre. J'aurais pu faire tellement plus pour Olivia, mais j'ai l'impression que maintenant c'est trop tard, qu'on a touché un point de non retour. Alors j'ai foiré une première fois il y a presque un an en la quittant comme une vieille chaussette pour l'image de ma famille. Et deux fois depuis mon arrivée à Harvard. Et pour combler le tout, j'ai couché et je me suis mis 'en couple' avec sa cousine qu'elle déteste. J'exagérais bien sur le mot 'couple', car oui je ne me faisais pas de fausse illusion, ce couple n'avait que de l'importance pour ma famille, pas pour moi. Je tournais la tête vers la jeune femme à mes côtés, la regardant l'air désolé. Je suis désolé de te faire perdre ton temps avec mes histoires.

Alexine n'avait jamais eu grand problème, enfin niveau sentimetale, autre le fait qu'elle n'avait en fait, pas eu de vie sentimentale. Elle avait eu des problème de genre traumatisme parce qu'elle avait vu sa sœur se faire écraser par les débris pendant le 11 septembre 2011, et puis suite à l'attentat à la bombe, ça n'avait pas vraiment aider son cas. Bref, les problèmes d'Alexine demandait l'aide d'un médecin, mais comme elle ne voulait pas le moins du monde avouer qu'elle faisait encore des cauchemars, elle vivait le tout en silence et en paix. Elle préférait et de loin, parler des problèmes des autres. D'ailleurs, elle était concentrée sur ce que Wesley disait, comme elle se concentrait pendant un cours, prenant des notes, sans son esprit de Dunster. Elle écouta et attendit qu'il eu finit, parce qu'elle ne voulait pas l'interompe dans son explication. « Bon t'as pas fais les choix du siècle, on se l'accorde, mais ça t'empêche pas de continuer d'essayer non ? même si elle veut pas, des fois faut aller contre les gens qu'on aime pour les aider. » Alexine était tellement, enifn, comme une petite fille, elle voyait l'amour comme de la magie et considérait que pour LA personne, on était prêt à tout, même si l'autre ne voyait pas l'importance de nos actions, oui, elle était naïve, mais peut-être que c'était ça qu'il fallait à Wesley, un peu de naïveté, un peu de foi. « T'inquiète pas pour moi, je peux écouter pendant des heures pour un cours ennuyeux, je crois avoir la force de pouvoir t'écouter ce soir. » Alexine sourit doucement, elle avait des cours bien plus lourd, ennuyeux et emmerdant pendant lesquels elle devait écouter et prendre des notes, alors écouter Wesley était une tache pas très difficile pour la jeune femme.

Je n'étais pas du genre à me confier, plutôt du genre à me taire et laisser les choses s'atténuer toute seule, mais cette fois-ci c'était différent. Alexine que je venais tout juste de rencontrer me parlait tout naturellement, pas comme un psy oppressant, non comme une amie, même si nous ne nous connaissions pas, je me sentais à l'aise avec elle. Elle était d'accord avec moi sur une chose, je n'avais pas fait les meilleurs choix. Évidemment que j'avais déconné à ce niveau-là, au lieu de faire ce que je pouvais pour recoller les morceaux, j'ai couché avec Maggie sans oublier que nous nous sommes mis en couple, bref j'ai complètement merdé sur toute la ligne. Je mettais mes coudes sur la table, passant mes mains sur mon visage totalement désespéré. Je n'avais pas l'intention d'abandonner, mais que faire à présent ? Me mettre à genoux et lui dire que je suis désolé ? Ça ne changerait rien à la situation. Tu veux que je fasse quoi de plus ? Je suis venu de Londres pour la retrouver, j'ai quitté mon job, mon ancienne université, ma vie de noble pour elle, pour la retrouver et à trois occasions elle m'a envoyé balader. Je sais plus quoi faire. Lui fis-je comme si je m'adressais à une personne que je connaissais depuis des années, alors que nous nous sommes adressé pour la première fois la parole il y avait à peine dix minutes. Pourquoi tu fais ça ? Enfin je veux dire .. Beaucoup de personnes au premier abord me voient comme un chieur, un fils à papa, mais toi tu .. M'aide? Je trouvais ça étrange, mais aussi gentil de sa part. Je ne pense pas que j'aurais fait cela pour elle, du moins pas avant de la connaître. Ça me touchait venant d'une personne que je ne connaissais pas, même si mes problèmes actuels hantaient bien plus mes pensées.