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AUSTIN ∞ ça s'en va et ça revient, encore et encore, comme avant.

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AUSTIN – « Ouais t'as l'air de sauter de joie.. »

Je levais les yeux au ciel. Croyait-il que j’allais sautiller partout ? Lui sauter au cou ? Embrasser sa joue ? Faire une immense fête ? Il n’avait qu’à pas me croire, après tout. Bon, lorsque nous nous étions revus hier, je n’avais évidemment pas sauté de joie. Logique. Mais s’il était là, c’est qu’il le méritait et puis … D’un certain sens, j’étais plus heureuse de le revoir. Même si je ne l’admettrais pas vraiment à haute voix. Alors je lui avais juste dit félicitation.

AUSTIN – « Merci »

Me croyait-il enfin ? Magnifique ! Ce n’était pas trop tôt. Mais je ne répondis rien, trop curieuse de savoir s’il travaille. Mais apparemment, nous ne nous étions pas réellement compris.

AUSTIN – « Tout dépend ce que tu entends par travailler. »

AUSTIN – « Si tu entends par là, essayer d'aller à tous mes cours, faire de mes devoirs et avoir de bons résultats, ouais je travaille et je me donne à fond même ! »

Je souris et ris même.

MADISSON – « D’accord. Mais je te parlais de travailler à côté des cours, un job, tu vois ? »

A vrai dire, je me doutais un peu de la réponse, mais ne sait-on jamais. Je le savais ne pas tenir en place, donc si ça se trouve, il travaille dans l’évènementiel. Que pouvais-je en savoir ? J’avais juste entendu qu’il étudiait la psycho, rien de plus. Je n’en avais pas demandé davantage, trouvant déjà que savoir ça avait été de trop vu la peine que je me trainais. Mais je ne voulais plus y penser. Pas maintenant.

AUSTIN – « Les cabots ? »

J’acquiesçais, m’attendant à tout mais surtout au pire avec son sourire collé sur ses lèvres.

AUSTIN – « Ouais ça te correspond »

Ouah, c’est tout ?! Je pensais qu’il me dirait autre chose. Ou plus, tout simplement. Mais je ne préférais pas m’en formaliser.

MADISSON – « Merci »

AUSTIN – « J'espère pour toi que tu pourras faire officiellement partie des Cabots un de ces quatre ! »

MADISSON – « C’est en très bonne voie, apparemment » dis-je, très heureuse.

Je le voyais qui voulait absolument rajouter quelque chose.

AUSTIN – « Tant que t'es pas compatriote avec les Eliots tout va bien ! »

Surprise générale. Je ne savais pas réellement comment prendre ce qu’il venait de me dire. Etais-ce une mise en garde contre ces personnes ? De la jalousie si je traînais avec eux ? J’étais perdue.

MADISSON – « A part toi et les filles Cabots, je ne connais pas grand monde » commençais-je. « Tu as eu des différents avec eux ou bien ? »

Je ne comprenais pas bien pourquoi il m’avait dit ça comme ça. Je n’étais pas du genre à me formaliser sur des groupes. Ça ne marche pas comme ça dans la vie. On cotoît qui l’on veut, qu’il soit grand PDG ou ouvrier de classe moyenne, tant que l’on s’entend bien avec quelqu’un, quel importance ? Je savais que les Cabots étaient très souvent amis avec les Eliots, et alors ? Pourquoi faire tant de distinctions ? Nous sommes tous des Hommes, différents et uniques.
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Autant être honnête, je me voyais très mal essayer de gérer mes cours, un boulot et ma vie d'adolescent. Certes je pourrais faire un choix si j'en avais envie, mais ce n'était pas le cas. Il y avait ben trop de contrainte à avoir un boulot à temps partiel et même si je me voyais travailler en tant qu'oiseau de nuit, je préférais faire la fête que contribuer à leur organisation. Soit, tout cela relevait de plusieurs choix que la vie nous offrait. Si je retournais la question à Madisson cela ne m'étonnerait même pas qu'elle me réponde oui en me sortant un boulot de serveuse je ne sais trop où. En avait-elle réellement besoin ? D'après mes souvenirs elle avait toujours vécu dans une famille aisée, mais avait aussi toujours voulu être indépendante. « Ha ça ! » Je finissais mon repas et m'emparai de ma serviette pour m'essuyer la bouche. « Non »

D'une part je n'avais pas à payer mes frais de scolarité dépendant entièrement de la bourse, mais j'avais conscience que mon compte en banque n'était pas doté de ressources inépuisables et je ne voulais rien demander à ma mère elle avait déjà assez de mal à subvenir à ses besoins comme ça. Mais c'était le cadet de mes soucis. Ce qui me préoccupais ou du moins ce que j'espérais, c'était de ne pas voir Madisson traîner avec l'un de ses Eliots. Effectivement ma sororité n'était pas très amie avec la leur et il y avait de quoi et rien que l'idée de voir mon ancienne meilleure amie, même si nous avions eu pas mal de conflits, avec l'un des leurs m'énervais déjà. « T'as vu leur façon de se comporter ? Toujours à nous prendre de haut, à être snob juste parce que papa et maman sont là, avec le porte feuille » Ce n'était pas forcément le fait qu'ils soient riches qui m'agaçait, car ça je pouvais encore le concevoir, mais plus le fait qu'ils ne se sentent plus parce qu'ils le sont. « Après tu traînes avec qui tu veux hein.. » Je ne pensais pas une miette de ce que je venais de dire, mais faire genre de n'en avoir rien à foutre était devenue l'une de mes grandes spécialités depuis bien longtemps. En vérité, si je venais à la croiser avec un Eliot je lui ferais très clairement comprendre que ce n'était pas un comportement que j'approuvais.

Les mains dans mon plateau, je m'amusais à déchirer en petit morceau ma serviette en papier, regardant Madisson déguster tout doucement son muffin qui avait l'air délicieux soit dit en passant et dont-elle n'avait pas envie d'arriver au bout. Si nous avions encore faim la possibilité de commander autre chose n'était pas impossible. Pour ma part, j'avais pour projet d'aller dans un Starbuck's juste après être sorti du McDo afin de me prendre mon fameux café et pourquoi pas mon dessert là-bas tant qu'à faire. J'étais effectivement un Starbuck's Coffee addict. Espérant pouvoir poursuivre notre conversation -qui se passait étrangement bien- autre part qu'ici.
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AUSTIN – « Ha ça ! »

AUSTIN – « Non »

Au moins, j’étais fixée et il venait de couper court à la discussion. Comme toujours quand la conversation ne va pas dans son sens où il peut en rajouter encore et encore. M’enfin, j’avais appris à aimer ça quand j’étais plus jeune. Maintenant, c’est un peu lassant, mais apparemment, j’avais trouvé un sujet qui le passionnait : les sororités. En même temps, ici à Harvard, c’était quelque chose ! Surtout pendant la rentrée et donc le bizutage. Je n’osais même pas savoir ce qu’il devait faire dans sa maison lors des soirées de bizutage … Quoiqu’il en avait déjà peut-être totalement pris goût ? N’y pensons pas.

AUSTIN – « T'as vu leur façon de se comporter ? Toujours à nous prendre de haut, à être snob juste parce que papa et maman sont là, avec le porte feuille »

A vrai dire, je n’avais pas vu une façon particulière de se comporter. De loin, en tout cas, ils avaient l’air de tout ce qu’il y a de plus normal. De plus, je n’aimais pas ce qu’il disait sur la fin. Mais vraiment pas du tout. Mes parents me payaient Havard, ils avaient le « portefeuille » pour comme là si délicatement dit mon ancien meilleur ami. Alors pourquoi généralise-t-il que les gens qui ont les moyens sont forcément hautains et snob ? Alors je préférais ne rien dire, haussant juste les épaules. Après tout, je n’avais aucun problème avec cette maison-là.

AUSTIN – « Après tu traînes avec qui tu veux hein.. »

Menteur. Un léger sourire naquit sur mes lèvres quand je relevais la tête de mon muffin à lui. N’importe quoi, comme si j’allais le croire. Ça crevait les yeux pour moi qu’il venait de dire l’inverse de ce qu’il pensait. Je me demandais si … Non, je ne voulais pas trop y penser.

MADISSON – « Pour le moment, je n’ai rien à dire sur eux, de toute façon … On verra bien s’il y a une fête qui arrive »

Finissant mon muffin, j’étais presque rassasiée. Presque, parce qu’il me reste toujours de la place. Quelque chose que je ne comprends personne, surtout que j’ai la chance de ne pas prendre le moindre gramme malgré tout ce que je mange. Enfin, peut-être est-ce parce que je ne fais qu’un énorme repas par jour et rien d’autre ? Je ne sais pas trop. Ne pouvant me retenir, je baille doucement, me cachant dans mes mains.

MADISSON – « Tu veux que l’on aille autre part ? Ou qu’on aille faire un tour ? »

Je le regardais déchirer sa serviette. Apparemment, il avait envie de bouger.

MADISSON – « Enfin sauf si tu as autre chose de prévu ? »
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Je lui laissais le temps d'apprendre à les connaître, mais la connaissant elle arrivera très bien à devenir ami avec tout le monde. Elle était loin d'être une fille méchante ou autre, mais je ne cachais pas que ça me saoulerai de la voir traîner avec des gens que je ne pouvais pas me piffrer. Soit, je ne préférais rien dire et me levai tranquillement de ma place en laissant les millier de petits bouts de papiers que j'avais pris plaisir à déchirer pour m'occuper. « Hum...j'irais bien me chercher un café ! » Mon plateau dans une main, j'attrapais à la volé celui de Madisson débarrassant alors notre table. Bien sûr qu'il m'arrivait d'être serviable. Débarrasser un plateau dans un fast food n'était pas quelque chose de rare, je l'avais souvent fait lorsque je n'avais pas la flemme. « Je n'ai rien à faire de ma journée ! Tu m'as pour tout l'après-midi ! » Elle était dotée d'une grande chance dit donc. Je jetais un bref coup d'oeil à mon cellulaire afin qu'il m'indique l'heure qu'il était. Une heure pour manger semblait être un temps respectable pour un bon déjeuner. « Tu ne trouves pas que ça fait du bien de ne pas se prendre la tête pour une fois ? » Nous pouvions être fier de nous en quelque sorte. J'aurais imaginé pire comme rendez-vous, mais au final c'était comme si rien de tout cela était arrivé. Madisson avait toujours eu une facilité incroyable à me pardonner, moi-même je ne savais pas comment elle faisait, car j'avais conscience de me comporter comme un véritable petit con avec elle et assumais entièrement cette image.

Je poussais la porte du restaurant et ne tardais pas allumer une cigarette à peine un pied dehors. J'avais besoin de ma petite dose par jour, faut me comprendre. « Allons-y ! » Je laissais une longue trace blanche derrière moi, émis par la cigarette que je tenais entre mes doigts et commençais à marcher en compagnie de mon ex dans les rues de Cambridge.
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Plus j’y pensais, plus je me posais vraiment des questions. Pourquoi est-ce qu’il m’avait dit tout ça ? Pourquoi ne voulait-il pas que je fréquente cette maison ? Jalouse ? Fierté ? Caprice ? Je ne savais réellement plus quoi penser. Il ne dit tellement pas les choses clairement, que j’ai toujours eues tendant à m’y perdre. Je m’y étais tant perdue que j’avais cru qu’il m’aimait vraiment. Il n’avait pas trop changé. En plus, je savais qu’il disait tout le contraire de ce qu’il pensait. Pourquoi me dire que je pouvais fréquenter qui je voulais, si c’était pour le faire et qu’après, il venait à changer du tout au tout avec moi ? Ça ne devrait pas être aussi important pour moi, mais si nous venions à redevenir amis, je ne voulais pas qu’il s’éloigne de moi à nouveau. Mon amour pour lui était enfermé au fond de mon cœur et je lui interdisais de sortir de là. Mais en même temps … Pourquoi devrait-il me dicter les gens que j’ai le droit de côtoyer ou non ? Je ne savais pas … Mais une partie de moi savait que j’allais l’écouter. Naïveté, quand tu nous tiens.

AUSTIN – « Hum...j'irais bien me chercher un café ! »

J’acquiesçais et me levais pour débarrasser mon plateau. Sauf qu’à ma grande surprise, mon ancien meilleur ami s’en chargea. Et bah, si on m’avait dit qu’il le ferait un jour … Quand nous étions plus jeunes, il était plus du genre à mettre petit à petit tout son plateau sur le mien en croyant que je ne verrais rien. Certes, ma couleur de cheveux pourrait me prédisposer à être plus bête selon certaines personnes, mais il n’en était rien. J’avais trop d’étoiles dans les yeux quand je l’admirais que je ne disais juste rien. Du moment que je pouvais l’avoir pour moi, le reste m’importait peu. Parfois, il l’avait fait, mais ce n’était pas non plus quelque chose qu’il faisait de lui-même tout le temps.

AUSTIN – « Je n'ai rien à faire de ma journée ! Tu m'as pour tout l'après-midi ! »

Un léger sourire se glissa sur mes lèvres. J’en étais très contente. Après, s’il était parti, et bien, je n’aurais pas pleuré pour si peu. Il avait d’autres amis, alors il fallait bien qu’il les voit. Dire qu’avant, on était collé presque H24 l’un à l’autre et que maintenant, nous avions deux vies de chaque côté, chacun nos amis, etc. Le changement me faisait bizarre.

AUSTIN – « Tu ne trouves pas que ça fait du bien de ne pas se prendre la tête pour une fois ? »

Mes yeux se levèrent au ciel. Est-il constamment obligé de faire une remarque de ce genre ? Si je n’étais pas aussi détendue, je lui en aurais bien remise une. C’est si facile pour lui de ne pas se prendre la tête. J’espérais vraiment qu’il aille jusqu’au bout de ses cours de psycho, surtout en matière de filles. Parce que là, il avait plus d’une dizaine année de retard sur la compréhension de la gente féminine.

MADISSON – « Oui.. » fut ma seule réponse que je murmurais en haussant les épaules.

Sortant du restaurant, j’entendis le bruit significatif d’un briquet. Regardant en sa direction, je vis une cigarette coincée entre ses lèvres.

AUSTIN – « Allons-y ! »

Nous marchions ensemble dans les rues de Cambridge. Je ne savais pas réellement de quoi parler. Un petit silence s’était installé entre nous et je préférais qu’il cesse au plus vite. Mais les sujets de conversation intéressants étaient tous à mes yeux déjà utilisés et je n’aimais pas parler pour ne rien dire. Je l’entendais simplement inspirer et expirer la fumée de sa clope, n’y prêtant pas réellement attention, n’étant pas gêné par ça.

MADISSON – « Depuis combien de temps ? »

Je le regardais, ne sachant pas trop s’il avait compris, je préférais rajouter :

MADISSON – « Tu fumes depuis combien de temps ? »

Sujet de conversation tout à fait inintéressant, mais bon, je ne savais pas quoi dire d’autre. Alors autant trouver quelque chose. Peut-être que ça débouchera sur une discussion plus passionnante …
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Je ne préférais pas remettre de l'huile sur le feu même si j'avais la fâcheuse tendance à agir ainsi. On pourrait le croire que c'était volontaire de ma part et pourtant, même pas ! J'avais dit cela pour en quelque sorte combler le blanc qui était devenu trop pesant selon moi. J'avais horreur de ces longs silences qui voulaient dire que nous n'avions rien à nous dire de plus et alors à quoi bon continuer de traîner ensemble ? Mais il est vrai que parfois valait mieux rester silencieux que sortir des conneries.

Cette fois-ci j'avais donc laissé Madisson le loisir de poursuivre la conversation. Elle avait toujours été moins bavarde que moi, mais j'avais épuisé tout mon stock de sujets de conversation à peu prêt intéressant. Alors qu'auparavant nous pouvions sans gêne discuter de tous et de rien, il fallait croire qu'aujourd'hui notre stock avait fort diminué. Ou bien les choses avaient tellement changées entre nous que nous n'osions même plus aborder n'importe quel sujet, ridicule soit-il.

Alors que nous n'étions plus qu'à dix minutes de notre prochaine destination, une voix me sorti de mes nombreuses pensées. Ma tête se tournait vers ma charmante compagnie tandis que je répétais exactement les mêmes gestes afin de finir ma cigarette. « Hum...depuis que j'ai douze ans, pourquoi ? » N'avais-je jamais fumé devant Madi ? Peut-être pour ne pas la sensibiliser et surtout que j'avais un minimum de respect pour la santé de ma meilleure amie à l'âge où j'avais commencée. Ma mère avait aussi dû s'en apercevoir dû à l'odeur qu'émanait de mes vêtements, mais elle n'avait jamais su comment se comporter avec moi. Seule Madi' avait réussi à dompter la bête qui sommeillait en moi si je puis dire. Une fois ma clope finie, je la jetais par terre et l'a laissais derrière moi. Elle n'était plus qu'une vague souvenir jusqu'à ma prochaine qui se fera juste après mon café puisque nous étions arrivés. « Piouf y a du peuple ! » Effectivement, la queue au Starbuck's se faisait importante, mais comme toujours j'avais envie de dire.
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Demander depuis quand il fume n’avait rien de très passionnant et peut-être que la conversation allait se finir quand il me dirait son âge. Rien de plus. En même temps, c’était la première question qui m’était venue en tête. Je n’allais pas lui demander son alcool préféré ni avec combien de filles il a couché depuis qu’on l’avait fait ensemble. Pourquoi faire ? Il buvait ce qu’il voulait, quand il voulait, dans la quantité qu’il voulait. Je le savais déjà un peu accro au café – avec une thermos hier et un besoin juste après le repas, ce n’était pas négligeable. J’avais l’impression que c’était moi qui était en psycho à pouvoir remarquer tout ça. Et puis, le nombre de filles qu’il drague, qu’il met dans son lit … Il valait mieux que je ne le sache pas. Pourquoi faire ? Il faisait ce qu’il voulait après tout. Mais la cigarette, je ne sais pas, ça m’intéressait peut-être un peu plus que le reste.

AUSTIN – « Hum...depuis que j'ai douze ans, pourquoi ? »

Douze ans ? J’étais assez surprise. Je ne l’avais jamais fumé devant moi. De temps en temps, je sentais l’odeur de la fumée sur ses vêtements, mais ça ne m’avait jamais surpris. Même pas lorsque l’on sortait ensemble. Etais-je sans aucun sens lorsque nous sortions ensemble ? Il fallait croire que ce n’était pas que la vue qu’il me manquait. Bien sûr, je l’avais vu peut-être une ou deux fois avec une cigarette, mais ça ne veut rien dire. Certaines personnes fument une fois de temps à autre sans devenir accro. Je m’étais bien trompée …

MADISSON – « Je n’ai jamais remarqué … » avouais-je en continuant notre route.

Mais bon, c’était comme le reste : je n’avais rien à dire après tout. Il vivait sa vie comme bon lui semble et moi aussi. Une partie de moi aimerait revenir dans le passé, partager tous ces fous rires et pouvoir lui faire confiance sans qu’il me fasse à nouveau cette foutue douleur au cœur. Malheureusement, on ne peut pas revenir dans le passé. Pour mon plus grand malheur. J’aurais fait les choses différemment si j’avais su que tout se passerait ainsi par la suite.

AUSTIN – « Piouf y a du peuple ! »

Je revenais sur terre, me rendant compte que j’étais dans le café avec lui. Effectivement, il y avait beaucoup de monde. Et faire la queue pendant tout ce temps, je n’en avais pas réellement envie.

MADISSON – « C’est clair … »

A vrai dire, je cherchais un moyen pour ne pas avoir besoin à attendre tout ce temps. Et bien sûr, je savais que mon ex me suivrait avec grand plaisir, si ça se trouvait être une connerie digne de ce nom. Quand il lui vint une idée. Rien d’exceptionnel, mais ça marchait à chaque fois.

MADISSON – « Tu me suis si je te dis que l’on peut passer devant tout le monde ? » murmurais-je à son attention.

Je préférais attendre sa réponse avant de faire quoique ce soit. Il n’y avait qu’en sa compagnie que j’avais des idées aussi stupides. Il n’avait pas une très bonne influence sur moi, mais qu’importe. Je voulais m’amuser un peu et vu que je n’avais pas l’occasion avec d’autres personnes que lui, bah voilà. Je souris et regarde la queue qui ne décroit pas vraiment. A croire que les gens font exprès de prendre leur temps. C’est chiant.
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Sans le savoir j'avais réussi à être super discret dans ma jeunesse. Aujourd'hui je ne m'en cachais plus. Je fumais comme un pompier et tant pis pour les gens à qui ça déplaisent. Le fait qu'elle n'en savait rien jusqu'à aujourd'hui, continuait tout de même de me surprendre. Elle ne faisait pas si attention à moi alors, mais bon je n'avais pas à m'en plaindre, car je m'imaginais déjà le savon qu'elle m'aurait passé quelques années plus tard si elle s'en serait officiellement rendu. À présent c'était trop tard pour arrêter. Certes certaines personnes me diront qu'il n'est jamais trop tard, mais je n'en ai ni la motivation, ni l'envie de stopper ma routine habituelle.

Soit, une fois de plus le sujet était clos ce qui commençait à en devenir blasant. En attendant, je me lamentais sur le monde qu'il y avait. Aurais-je assez de patience pour faire la queue juste pour avoir mon café. Comme un enfant capricieux -car il m'arrivait de l'être- j'avais besoin de mon café MAINTENANT et pas dans trois plombs quoi ! C'est pourquoi les paroles de Madisson ne me laissaient pas indifférent. J'aimais beaucoup lorsqu'elle avait des petits éclairs de génie comme ça, survenu de nulle part. D'autant plus que ça rimait souvent avec connerie. Je tournais doucement ma tête vers mon ancienne complice de toujours, un petit sourire limite machiavélique sur le visage. « Je te suis ! » Et comment ! J'étais toujours partant pour foncer tête baisser dans les idées des gens sans même savoir ce qui m'attendait. C'était ça qui était palpitant ! L'imprévu !

Je ne savais pas quelle idée tramait dans sa petite tête -car il y a longtemps que nous avions perdu cette connexion de jumeaux-, mais si cela pouvait nous permettre de passer devant tout le monde et nous éviter une heure de queue, il fallait être fou pour refuser ce genre de proposition.? « Je t'écoute » Avais-je rajouté, trépignant d'impatience de savoir ce que Madi' nous réservait pour la suite.
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Analysant les personnes qui se trouvaient devant nous, je souriais de plus belle. D’abord, il y avait trois garçons. Genre grosse brute et qui avait déjà l’air dans un esprit de tension. Un jeu d’enfant. Ensuite, il y avait deux filles genre « fashion » entrain de se remaquiller. Quelle idée de faire ça ici, déjà, et puis, elles devaient avoir une telle couche que démaquiller, elles devaient être aussi terrifiante que des morts vivants dans un film d’horreur. Passons. Il restait un couple où la jeune femme frappait son petit ami dès qu’il regardait une femme passer. Amusant. Et pour finir, c’était une grand-mère qui bouchait la queue depuis déjà un long moment. Tout ça me réjouissait. Plus souriante que jamais, je regardais mon ancien meilleur ami. C’est dingue ce que les conneries nous rassemblent. On a toujours été si soudé pour faire ça ensemble. ça m’avait tellement manqué, cette complicité d’avant.

AUSTIN – « Je te suis ! »

J’aurai pu le deviner si facilement. Quand il s’agit de bêtises, il a toujours été le premier et le seul à me suivre. Et inversement. Regardant encore la file qui n’avançait toujours pas, je soupirais. Bon, il fallait mettre un peu d’action dans tout ça !

AUSTIN – « Je t'écoute »

MADISSON – « Tu passes à droite et moi à gauche » murmurais-je doucement. « Ces mecs devant nous, tu en pousses un d’un côté, et moi de l’autre. Tu verras, celui du milieu va s’en prendre à eux et il ne nous dira absolument rien. Pour les filles devant, tu en bouscules une qui fera louper son maquillage à l’autre. Je te laisse imaginer la crise » Je regarde encore une fois. « Pour le couple, le mec me regardera et sa copine va s’énerver vu que ce n’est pas la première fois qu’il fait ça. Pour finir, la petite mamie de devant, elle n’a pas l’air d’avoir toute sa tête, alors on improvise sur un « oh mamie, qu’est-ce que tu fais ici toute seule ? » etc. Et on commande en même temps qu’elle. Elle nous remerciera, c’est clair et elle nous paiera même notre boisson. On lui dira qu’on doit retrouver maman en ville et on partira comme ça »

Souriant de plus belle, j’attendais sa réaction, toute fière de moi. En y repensant, on aurait dit que j’avais fait psycho et que je pouvais facilement prévoir la réaction des gens qui se trouvaient devant nous, rien qu’au premier regard. Amusant, alors que c’était mon meill.. ancien meilleur ami qui était dans ce domaine. Mais la philo aidait pas mal à comprendre ça. D’ailleurs, les deux sont indissociables, je trouve.

MADISSON – « Qu’en dis-tu alors ? »

Impatiente ? Probablement oui, mais ça m’avait tellement manqué que j’avais bien du mal à ne pas foncer, tête baissée. Mais je voulais savoir si tout lui convenait ou s’il voulait changer certaines choses. Après tout, ses conseils avaient toujours été très important et de nombreux coups foireux avaient été couronner de succès par quelques petites modifications, que ce soit de sa part ou de la mienne, d’ailleurs. J’avais tellement hâte que je devais avoir des milliards d’étoiles dans les yeux.
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J'écoutais attentivement le plan de Madisson. Elle avait toujours été le cerveau de notre duo quant à moi j'étais là pour semer un peu plus la zizanie dans ses plans on ne peut plus confectionnés. En même temps qu'elle s'adressait à moi, mes yeux se dirigèrent vers les personnes concernées s'attardant pas mal de temps sur les demoiselles en train de se mettre un pot de peinture sur le visage. Elles étaient mignonnes on ne pouvait pas dire le contraire -leurs vêtements courts devaient y être pour quelque chose- mais je ne prônais pas plus que ça les citrouilles mode palette à maquillage. Quant à la grand-mère, nous ne ferons pas de commentaires tant elle me faisait de la peine à ne pas savoir où elle se trouvait. On aurait pu aussi la pousser, mais on aurait pris le risque de lui casser qui hanche, chose que je n'avais pas très envie. « Ton plan me va ! » Je n'avais rien à ajouter pour le moment et si au pire quelque chose me venait durant la mise en place de celui-ci, j'agirais sur le moment comme je l'avais toujours fait.

Soit, c'est donc ni vu, ni connu, que je commençais à remonter la file d'attente en poussant dans un premier temps l'homme de droit tandis que Madi' s'occupait de celui de gauche. Ils essayaient tant bien que mal de se défendre que ce n'était pas eux en me pointant du doigt -parce que ce n'est pas très gentleman de s'en prendre à une fille-, mais je faisais mine de n'être au courant de rien et il ne valait mieux pas qu'ils commencent à m'engrainer sinon le plan risquait de mal tourner et c'Est-ce qui avait bien fallu arriver. Pour les pots de peintures, je n'avais pas vraiment le coeur de leur faire foirer leur maquillage, elles avaient tellement d'y mettre du leur. J'optais alors pour une tout autre solution pour ma part. « Hey salut les filles » Sans même qu'elles ne s'en rendent compte, j'étais passé devant elle, mais elles devaient sans doute être trop occupées à savoir si elles étaient assez bien coiffées ou maquillées pour me plaire. Après un court, un petit salut de la main et clin d'oeil pour faire gober le tout et c'était reparti. Puis voir le couple s'embrouiller me faisait bien rire, les mecs, impossible de garder l'oeil sur une seule et même fille. « Hey grand-mère ! Tu veux que je t'aide à choisir ? » Je souriais au jeune serveur attendant avec toute la patience qu'il s'était muni, qu'elle commande. « On est ensemble » Dis-je en désignant Madisson, moi et la grand-mère qui n'avait pas bien l'air de se rendre compte que j'avais mis notre commande à ses frais aussi. « Merci ! » Après quelques minutes d'attentes supplémentaires, je pouvais enfin boire mon bon café et déguster un bon muffin noisettes et pépites de chocolats !
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