Un moment de détente avec une rencontre qui tourne au braquage (Théophyl)

Léa & Théophyl

© Kaiji
Je le vis surpris que je lui fis des compliments mais il est vrai que son prénom lui allait bien et était original de surcroît. Il était né en Italie et avait découvert assez jeune les Etats Unis, je l'enviait un peu car je n'ai jamais pu enfant voyager mais en même temps, je pense que je n'aurai pas pu quitter mon pays natal pour un autre alors je le trouvais courageux pour cela. Aussi, quand je lui dis que je suis en 7e année de droit et ici depuis une bonne semaine, je le vis tout autant surpris de mon parcours alors je lui répondit.

Cela a du être difficile de quitter l'Italie quand tu étais enfant non ? En tout cas, je te trouve courageux même si tu ne devais pas avoir le choix d'avoir quitter tes repères en Italie pour t'en retrouver d'autres ici. Et oui, je suis en 7e année mais j'ai un bon parcours semé d'embûches en France que j'ai réussi.

Ensuite, il en vint à son tour de me faire un compliment sur mon prénom alors je lui répondit par un rougissement sur mes joues et un sourire.

Oh merci pour ce compliment après que je t'en ai fait. Chacun son tour comme tu dis mais c'était sincère et je ne doute pas que toi aussi tu le sois.

Enfin, il me dit que c'est un privilège de me rencontrer étant donné le peu de temps que j'étais ici et il me demanda si je me plaisais ici et que je ne voulais pas rentrer de sitôt en France avant de me demander mon âge alors je lui répondit.

Mais c'est un honneur pour moi aussi dans ce cas et oui je me sens bien pour le moment, bien que le campus est énorme, comparé aux universités françaises. Je ne compte pas rentrer en France, je te rassure. Et sinon j'ai 25 ans et toi ?

Je lui souria sans me douter de ce qui allait se produire par la suite.

HJ:

& WHAT IF I'M LOOKING AT YOU ?

« Cela a du être difficile de quitter l'Italie quand tu étais enfant non ? En tout cas, je te trouve courageux même si tu ne devais pas avoir le choix d'avoir quitter tes repères en Italie pour t'en retrouver d'autres ici. Et oui, je suis en 7e année mais j'ai un bon parcours semé d'embûches en France que j'ai réussi. » Je me rendis soudain compte que j’appréciais cette personne. Elle était attachante et vivante. Sociable et à l’écoute. J’aimais beaucoup parler avec elle même si nous nous connaissions depuis peu. « Alors pour t’avouer la vérité, je ne m’en souviens pas. Changer de pays était une chose, mais rester avec ma famille en était une autre. Puis je retrouve l’Italie chaque été alors tu sais… » Je n’avais pas quitté ma famille, ce n’était pas comme-ci petit, on m’avait enlevé mes parents et mon pays natal. « Oh merci pour ce compliment après que je t'en ai fait. Chacun son tour comme tu dis mais c'était sincère et je ne doute pas que toi aussi tu le sois. » Je lui fis un grand sourire, j’étais amplement très sincère. « Mais c'est un honneur pour moi aussi dans ce cas et oui je me sens bien pour le moment, bien que le campus est énorme, comparé aux universités françaises. Je ne compte pas rentrer en France, je te rassure. Et sinon j'ai 25 ans et toi ? » Ah, elle avait donc deux ans de plus que moi. « 23. Non mais restes ici. Je suis sûr qu’en France ça doit être plus chaleureux mais je t’assure qu’à Harvard on s’amuse encore plus. » Je lui fis un grand sourire alors qu’un énorme coup de feu se fit retentir m’arrachant un sursaut. Je jetais un regard hyper intrigué à Léa, alors que la panique commençait à se faire sentir dans le café. « Il se passe quoi là ? » Puis nous commençâmes à en prendre conscience lorsque nous entendîmes : « Que personne ne daigne bouger, ceci est un hold-up ! » Eh merde…

HS:

Léa & Théophyl

© Kaiji
Ce jeune homme avec qui je parlais depuis quelques instants me semblait intéressant à écouter et je commençais à l'apprécier, comment cela déjà ? Il me parla que changer de pays l'importait peu tant qu'il était avec sa famille et à ce moment là je me mis à repenser à ma soeur que j'avais laissée seule en France. Alors je lui répondit.

Oui, je comprends, en partant pour fuir un père violent, j'ai du laisser ma petite soeur là bas et parfois je le regrette, même si je suis heureuse d'être ici avec mon ami mais je ne peux m'empêcher de tout faire pour la convaincre de venir ici.

Ensuite, il fut légèrement surpris que je sois plus âgé de deux ans de plus que lui et il me dit qu'ici, on s'amusait beaucoup plus qu'en France. Alors je lui répondit en souriant.

Pourquoi une telle surprise sur le fait que je sois plus âgée de 2 ans que toi ? Tu me voyais plus jeune ? Bien sur que je compte rester ici, tant que mon ami restera chez lui ici, je reste. Et je ne doute pas que l'on s'amuse ici mais en France aussi. Car malgré ma timidité apparente, j'ai déjà fait des soirées étudiantes en France.

Soudain, mon sourire se crispa lorsqu'un coup de feu retentit et me fit sursauter. Je vis Théo me demander ce qu'il se passait mais je n'en avais aucune idée quand nous entendons qu'il d'agissait d'un hold up. C'était bien ma veine, à peine arrivée ici que j'étais prise dans un hold up déjà. Alors je pris peur et resta silencieuse.

HJ:

 
& WHAT IF I'M LOOKING AT YOU ?

« Oui, je comprends, en partant pour fuir un père violent, j'ai du laisser ma petite soeur là bas et parfois je le regrette, même si je suis heureuse d'être ici avec mon ami mais je ne peux m'empêcher de tout faire pour la convaincre de venir ici. » Elle avait un père violent ? J’écarquillais des yeux ronds. Je ne pouvais concevoir lorsqu’un homme frappait une femme, surtout une femme comme elle qui semblait si fragile et gentille. « Pourquoi une telle surprise sur le fait que je sois plus âgée de 2 ans que toi ? Tu me voyais plus jeune ? Bien sur que je compte rester ici, tant que mon ami restera chez lui ici, je reste. Et je ne doute pas que l'on s'amuse ici mais en France aussi. Car malgré ma timidité apparente, j'ai déjà fait des soirées étudiantes en France. » Ça je ne pouvais pas en douter. Je sursautais face au son d’un tir de pistolet. J’avais déjà connu un braquage, mais c’était dans une supérette et j’étais avec Avery. On m’avait même tiré dessus mais je m’en étais sorti comme un grand. Deux hommes encagoulés entra dans le lieu où nous nous trouvions et ils nous demandèrent de nous mettre debout. Je me levais donc tranquille, je n’avais pas réellement peur, je me demandais juste comment les choses allaient se terminer. J’avais néanmoins une certaine adrénaline qui commençait à parcourir mes veines. Je jetais un coup d’œil à Léa. « J’espère que tu n’as pas peur…Normalement, tout devrait bien se finir… » Du moins, je l’espérais.

 
& WHAT IF I'M LOOKING AT YOU ?

« Et oui, mon père est devenu alcoolique quand il a perdu son emploi il y a des années maintenant. de là a commencé les coups qu'à ma mère et heureusement d'ailleurs même si elle ne les méritait pas je te rassure. Ma mère est quelqu'un de très douce et gentille mais elle est devenue impuissante face à mon père, ce qui fait sa faiblesse et la force de mon père qui en profite. » Ça me faisait mal au cœur d’entendre de telles paroles sortir d’une bouche qui avait l’air si délicate. La pauvre quand même. Je ne pouvais pas imaginer avoir un père violent. En même temps, le mien avait presque tout le temps été absent, travaillant toujours. « Je suis vraiment désolé pour toi…ça a dû être difficile » Puis quelqu’un était intervenu, disant que c’était un holp-up, plongeant le café dans une cohue ou chaque personne qui y était présente tremblait de peur. « Disons que j'ai un peu peur pour tout te dire car je me dis qu'à peine arrivée aux Etats Unis, on me braque, charmant accueil dis donc. Mais je suppose que tu dois avoir peur aussi, non ? » J’hochais des épaules tentant de repérer du coin de l’œil à quoi ressemblait les braqueurs et pour voir jusqu'ou ils pouvaient être armés. « J’ai déjà vécu un braquage. Je connais le discours… Néanmoins, j’espère qu’ils ne vont pas vraiment tirer…. T’inquiètes pas… » Mais je me trompais puisqu’un homme encagoulé nous repéra et nous demanda de nous taire assez violemment et d’une voix hyper menaçante.

 
& WHAT IF I'M LOOKING AT YOU ?

« Merci beaucoup pour ton soutien, mais cela m'a appris à mûrir plus vite que les autres jeunes de mon âge et m'a énormément rapprochée de ma soeur de 5 ans ma cadette. Et toi, tu as eu des soucis dans ta famille, sauf si tu ne souhaites pas en parler, je comprendrais. » Ouais enfin bon quand même, nous n’avions pas tous un père violent, c’était quand même assez flippant de se dire qu’il y a des gens pas sains d’esprit qui sont capable de s’en prendre à des innocents membres de sa propre famille. « Non, moi j’ai grandi avec un père que je voyais peu car il voyageait tout le temps. Il trompait ma mère alors elle a fini par faire la même chose. Je n’ai eu que le soutien de mon frère pour m’en sortir. » Puis le braquage avait commencé et on nous avait demandé de la fermer alors que je me mettais à fixer à un des messieurs en cagoules. Cela n’avait pas vraiment du lui plaire car il leva son fusil et comme signe d’intimidation, tira. Si je cru durant un instant que c’était moi qui était visé, je ne reçu pas la balle. Sinon Léa qui tomba sous le choc du coup. « Mais ça va pas ?? » Je me précipitai vers elle, étant en médecine je savais quoi faire mais quand même. La balle était entrée en plein dans son épaule droite afin de la traverser. Je plaçais une main sous sa nuque et la relevais, plaquais une main sur sa plaie sanglante. Elle était toujours en vie. « Léa ?? Est-ce que tu m’entends ? Oh mon Dieu…que quelqu’un appelle les secours j’vous en prie ! » Les murmures avaient commencé à fuser autour de nous, tout le monde semblait paniquer. Je retirais mon gilet et lui étalais sur l’épaule afin d’arrêter l’hémorragie. Léa semblait blanche comme tout.

HJ:

Léa & Théophyl

© Kaiji
Il me dit qu'il avait un père absent et qui passait son temps à tromper sa mère, ce qui était tout autant terrible que d'avoir un père alcoolique et violent alors je lui répondit.

Oui, c'est affreux ce qu'a fait ton père à ta mère en la trompant à tout va mais je préfère cette situation à celle que j'ai connu depuis que je suis jeune car il n'a pas toujours été comme cela, c'est depuis qu'il a perdu son emploi il y a des années maintenant.

Le braquage avait commencé depuis plusieurs minutes et un des braqueurs nous avaient demandés de nous taire, chose que j'ai faite mais je vis Théo fixer un des hommes et ce geste de la part de Théo n'a pas du plaire à un des braqueurs qu'il tendit son arme vers nous et tira. J'entendis le coup partir et soudain, je me retrouvais à terre, j'avais été touchée, non sans gravité car c'était à l'épaule mais je commença à perdre connaissance. Je vis Théo me prendre dans ses bras et me demander si je l'entendais et d'appeler les secours. Alors je lui répondit d'une petite voix en prononçant le prénom de Tyler car à ce moment là, je ne pensais qu'à Tyler.

Tyler, je ne vais pas mourir hein, c'est qu'une égratignure, je veux pas mourir, ma soeur a besoin de moi et je t'aime Tyler.

Dans l'instant présent, je me rendis pas compte de ce que je disais mais je venais d'appeler Théo par le prénom de Tyler et je venais de dire à quelqu'un que je venais de rencontrer que j'aimais Tyler. Je devais être sérieusement touchée pour dire cela. Une fois avoir dit tout cela, je perdis connaissance, tellement je ressentais la douleur à mon épaule et je devais être "blanche comme un cachet" à ce moment précis.

HJ:

& WHAT IF I'M LOOKING AT YOU ?

« Oui, c'est affreux ce qu'a fait ton père à ta mère en la trompant à tout va mais je préfère cette situation à celle que j'ai connu depuis que je suis jeune car il n'a pas toujours été comme cela, c'est depuis qu'il a perdu son emploi il y a des années maintenant. » J’acquiesçai silencieusement alors que je ne m’attendais absolument pas à ce qui allait suivre ensuite. Comment l’aurais-je pu ? C’était tout bonnement inconcevable. La personne avec laquelle j’étais quelques instants plus tôt en train de parler, venait de se faire tirer dessus. J’osais à peine y croire. En pleine épaule, elle gisait sur le dos, dans son sang, moi à ses côtés, tentant par tous les moyens d’arrêter la plaie de saigner malgré que ce soit impossible, demandant aussi de l’aide. La jeune femme commença peu à peu à perdre conscience. « Tyler, je ne vais pas mourir hein, c'est qu'une égratignure, je veux pas mourir, ma soeur a besoin de moi et je t'aime Tyler. » Quoi ? Je ne pus que me poser des questions, me retenant de la secouer pour qu’elle ouvre les yeux. Elle me confondait donc avec Tyler mon ami qui était lui aussi parti à Paris. Pas de doute il ne pouvait s’agir que du même Tyler. « Léa ? Restes avec moi je t’en prie, je ne suis pas Tyler, c’est moi Théo. » Je plaçai une main sur son visage presque choqué. Un des hommes encagoulé était presque choqué par son propre geste si bien qu’il décampa. Je me penchai vers elle. « Léa, m’entends-tu ?? » Je priais pour ne pas qu’elle meurt alors que je pouvais entendre la sirène d’un camion de pompier.