Un moment de détente avec une rencontre qui tourne au braquage (Théophyl)

& WHAT IF I'M LOOKING AT YOU ?

J’avais eus une sacrée matinée contre le temps, ayant eu plus de mille choses à faire en même temps. Je n’avais réussi à me sortir Leyna de la tête ni la confrontation que j’avais eu à son sujet avec Marshall lors du Housing Day, ce garçon si bizarrement proche d’elle, sans réellement savoir qu’elle était le statut qu’il occupait à ses côtés. J’avais donc décidé de me rendre dans un café afin de me prendre un café noir et bien serré. Je voulais me détendre et m’enlever cette fille de la tête ainsi que mon mal de crâne colossal. C’est en m’asseyant dans un coin sur la terrasse du café que je pu apercevoir une nouvelle arrivante que je jugeai plutôt jolie. Elle commanda quelque chose et du sentir mon regard peser, car elle se mit à m’aborder. « Euh excusez-moi, j'ai une touche sur mes habits ou pas pour que vous me regardiez comme cela, si c'est une méthode pour draguer, vous battez le record vous savez ? » J’eus un expression fade, presque amusée. « Quelle susceptibilité ! Pardonnez-moi d’être si mal élevé, et de vous avoir fixé ainsi mais, si vous ne voulez pas qu’on admire votre beauté, restez chez vous, ne sortez pas dans des lieux fréquentés.» J’avais même réussi à tourner ma phrase en prose avec des rimes. J’enchainais mes propos d’un petit sourire espiègle avant d’avaler une gorgée de mon café brulant.

& WHAT IF I'M LOOKING AT YOU ?

Je ne faisais que regarder avec le plus grand intérêt du monde et toute l’innocence dont j’étais capable, la jeune femme qui était assise en face de moi. Je n’avais pourtant rien de fait de mal, j’avais des yeux, et ils me servaient à voir. Elle avait donc cru que je la draguais ouvertement, alors que fixer une femme n’était absolument pas la méthode la plus efficace. Je lui avait donc présenté des excuses, lui reprochant sa susceptibilité. « Oh je vous rassure, je suis loin d'être susceptible mais je n'ai pas l'habitude qu'on me drague ou me regarde comme vous le faites car je ne me trouve pas particulièrement belle mais plutôt banale comme fille. Mais cela me flatte que vous me trouviez peut-être mignonne. Je me présente Léa et vous ? » Elle me fit un maigre sourire, qui m’encouragea à poursuivre la discussion. Elle était belle et sa voix résonnait comme une douce mélodie. « Alors on devrait vous draguer plus souvent, histoire que vous preniez conscience de votre charme. » Je lui fis un clin d’œil avant de rire doucement. C’était peut-être un peu trop osé. « Enchanté Léa. Moi c’est Théo. » Je ne donnais jamais mon prénom complet, le trouvant parfois trop anglais. Théo me résultait plus italien. « Léa ce n’est pas courant. C’est de quelle origine ? »

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« Non ne vous excusez pas, c'est moi qui vous présente mes excuses mais à vrai dire, à part un ami que je connais depuis 3 mois, aucun autre garçon ne me regarde de façon aussi adorable que vous l'avez fait. Et j'ai réagi un peu trop méchamment, je le reconnais. » Je levais une main en signe de paix tout en secouant la tête. J’aimais bien entendre cette fille parler. Elle avait un espèce de petit accent léger qui avait un je ne sais quoi d’apaisant. Elle n’avait certainement pas à s’excuser. C’était moi qui l’avais trop fixé. « Oh merci pour votre compliment, disons que je n'ai pas eu la chance encore de me faire draguer mais je pense que j'y suis pour quelque chose car à chaque fois qu'un garçon me draguait, je le rejetais mais ce rejet est lié à quelqu'un de ma famille que je déteste. » Ben ça alors. Je ne la connaissais que depuis quelques minutes qu’elle me racontait déjà quelque chose d’assez personnel. Ça devait vraiment être une fille ouverte. Un grand sourire apparut sur mon visage avant que je ne décide de me lever, de tirer la chaise qui se situait face à la jeune femme et de m’y assoir avec ma boisson. « Enchanté Théo. Léa est français car je suis née et j'ai grandie à Paris. Et vous, Théo est de quel origine ? » J’ouvris de grands yeux. Une française ? Ça devenait de plus en plus intéressant. « De Paris ? Justement, j’avais un ami qui me disait Ô combien il avait adoré passer cet été à Paris et combien les choses s’étaient bien passées, et surtout, à quel point c’est une ville fantastique. » Je lu fis un grand sourire. « Ne t’excuses pas –On pourrait se tutoyer non ?- C’est de ma faute, parfois je dois admettre que je suis un peu bourrin sur les bords. » J’eus un petit rire avant de me mettre à fixer l’horizon. Mon regard était un peu lointain. « À vrai dire mon nom complet est Théophyl. C’est anglais mais je ne préfère que le début qui fait plus italien, car après tout c’est là-bas que je suis né. »

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« En effet, Paris est une ville très jolie et accueillante pour les étrangers. J'ai toujours vécue dans cette ville donc je ne suis peut-être pas très objective mais ton ami l'est plus et il a tout à fait raison. » J’acquiesçai silencieusement. Je ne pouvais qu’être d’accord avec elle. Je voulais aller en France et je m’étais promis d’y aller un jour. « Bien sur que l'on peut se tutoyer, tu dois avoir sensiblement mon âge donc je suis d'accord pour le tutoiement. Oh ton prénom me fait penser à un grand couturier français, bien que l'écriture soit différente. Ah d'accord, tu es italien avec un prénom anglais. Pour ma part, je suis française avec un prénom français. Mais j'ai de la famille ici aux Etats Unis que je n'avais pas revu depuis des années et je viens de retrouver une cousine. Et toi ? » Je devais avouer que ce qu’elle disait m’intéressait énormément. Et même si nous nous connaissions depuis maintenant quelques minutes, j’avais réellement envie d’en savoir plus sur elle. Sinon, le fait que mon prénom lui fasse penser à un couturier français m’arracha une mimique drôle. C’était la première fois qu’on me sortait une telle chose. « Ma mère est anglaise. Mais mon père italien. Du coup, pour compenser le nom de famille italien, elle a voulu prouver ses marques anglaises et j’ai hérité de Théophyl… Sinon, ils décidèrent de déménager au Kansas lorsque j’avais dix ans.» Je me mis à rire doucement. En même temps, ce n’était pas comme-ci je détestais mon prénom. « Je suppose donc que tu es à Harvard non ? En tout cas, moi j’y suis. » Je lui fis un grand sourire.

Léa & Théophyl

© Kaiji
Je le vis être d'accord avec moi concernant Paris car il est vrai que s'il n'y a jamais été, il ne peut me croire moi qui y ai toujours vécue. Alors je me contenta de lui sourire. Quand je lui dit que son prénom me fit penser à un couturier français, je le vis avoir une mimique assez drôle et pourtant il est vrai que Théophile était le nom d'un couturier renommé en France, même si le prénom de Théo avait une consonance plus anglais car sa mère est anglaise mais il est né en Italie avant de venir au Kansas à l'âge de 11 ans, il avait pas mal bougé dans sa vie et à coté moi je suis restée à Paris toute ma vie sans en bouger sauf jusqu'à maintenant. Alors je lui répondit.

Ah d'accord,tu as pas mal bougé dans ta vie, c'est bien de voir d'autres choses. Pour ma part, c'est la première fois que je suis sortie de la France en suivant mon ami qui se devait de retourner dans son pays natal pour sa famille et qui m'a proposé de le suivre. Mais Théo est un beau prénom tout comme Théophyl qui est original. Je trouve mon prénom un peu trop commun parfois moi.

Il se mit à rire doucement avant de me demander si j'étais bien à Harvard alors je lui répondit.

Bonne supposition, en effet, je suis étudiante à Harvard en 7e année de droit + anglais après avoir fait une licence et un master de droit en France, je ne suis ici que depuis une petite semaine.

Je lui souria à mon tour.

HJ:

 
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« Ah d'accord, tu as pas mal bougé dans ta vie, c'est bien de voir d'autres choses. Pour ma part, c'est la première fois que je suis sortie de la France en suivant mon ami qui se devait de retourner dans son pays natal pour sa famille et qui m'a proposé de le suivre. Mais Théo est un beau prénom tout comme Théophyl qui est original. Je trouve mon prénom un peu trop commun parfois moi. » C’était moi où elle me faisait des compliments ? J’étais persuadé que c’était la première que je rencontrais et qui me faisait des compliments par rapport à mon prénom. Je ne pouvais pas être plus flatté. Je n’avais pas vraiment bougé. Certes j’avais voyagé autant que j’avais voulu le faire mais je n’avais jamais oublié l’Italie, bien que j’y passe la plupart de mes étés dans l’immense chalet que mes parents avaient. « Bonne supposition, en effet, je suis étudiante à Harvard en 7e année de droit + anglais après avoir fait une licence et un master de droit en France, je ne suis ici que depuis une petite semaine. » Whaaaa. Sixième année déjà ? Ça devait lui faire quel âge ça ? Bien que même si elle me demandait de deviner la chose je ne lui donnerais pas plus de vingt-trois ans. Comme moi, quoi. « Même si ton prénom est courant, si ça peux te rassurer, c’est la première fois que je rencontre une personne qui s’appelle ainsi, et il te va très bien. » C’était chacun son tour pour les compliments. Je lui répondis à son sourire. «  Une semaine rien que ça ? Quel privilège alors de te rencontrer ! J’espère que tu te plais ici et que tu ne vas rentrer d’aussi tôt en France. » Je marquai une pause et repris, intrigué. « Sinon tu as quel âge ? »