C'est toi, là, presque à poil? [ Maxilia ]

J'avais vraiment l'impression de parler tout seul. Faire un monologue un petit peu.. Ce n'était pas très agréable à vrai dire, mais je me disais que si j'insistais, elle finirait pas craquer, et m'expliquer comment cette photo avait fini dans tout Harvard. Pour accélérer un peu les choses, car je voyais bien qu'elle ne voulait pas m'écouter, je la fis basculer en douceur vers moi, cherchant son regard. Parce que je savais qu'elle avait du mal à m'ignorer quand elle me regardait, et je voulais absolument lui parler. Je n'imaginais clairement pas qu'en me regardant elle allait fondre en larme. Habituellement quand on rends visite à quelqu'un on préfère même un sourire.. Mais au moins, j'avais une réaction. La voir pleure ainsi me serra le coeur violemment, et sans réfléchir je passais mes bras autour d'elle pour le mettre assise sur le lit, et la serrer contre mon torse. Protecteur, ça fait cliché, mais je voulais juste la garder contre moi pour la protéger des autres.. J'embrassais doucement ses cheveux, même si elle pouvait me faire une remarque cinglante et me repousser, je prenais le risque. " Elysia.. calme toi. " Je caressais doucement son dos, comme on le ferait à une enfant pour la calmer. En tout cas, en la tenant contre moi de cette façon, je me jurais que la personne qui l'avait mise dans un état pareil allait le payer..

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Merde, merde et merde! Je ne voulais pas craquer comme ça, mais en voyant ses yeux, je n'ai juste pas pu m'en empêcher. Je ne pleurais pas de tristesse, mais de rage, de colère, de honte. Je pestais contre moi-même d'avoir été aussi idiote. Pourtant, je ne suis plus du genre à me faire aussi facilement avoir, mais Walter avait eu ce petit je-ne-sais-quoi qui m'a fait céder en un rien de temps. Enfin, si Walter était son véritable prénom. Et j'étais certaine qu'il avait fait ça parce qu'il voulait rentrer chez les eliots. Après tout, c'est bien connu. La guerre entre nos deux maisons finissaient toujours par prendre de larges ampleurs. Et je n'allais pas hésiter à me venger, et avec l'aide de mes confrères. Il allait regretter de s'en être pris à moi! Sous les gestes doux de Max, je me retrouvais assise, le visage enfouit dans son torse. Je venais alors m'agripper à son haut tandis qu'il me massait le dos pour me calmer. « Elysia.. calme toi. » Je soufflais alors légèrement, essayant de reprendre une respiration normale. Et doucement, je soufflais. « Il va me le payer. Je vais lui montrer ce que ça fait de s'en prendre à une mather, de s'en prendre à moi. » Et je savais déjà que Konrad allait m'aider mais ce ne sera pas suffisant. Il me fallait quelqu'un de la même maison que ce connard. Je relevais ensuite mon visage et le regarda dans mes yeux. « Et tu vas m'aider. »

J'avais pas envie qu'elle fasse la gueule, après tout j'avais quand même bien payé pour avoir fait chier son Konrad, elle m'avait foutu une gifle en public, et elle me faisait la tête depuis plus d'une semaine. J'avais voulu la tourner pour qu'elle me regarde, et qu'elle me parle, qu'elle m'explique, et elle avait juste fondu en larmes. J'avais hésité quelques secondes à la prendre dans mes bras, de peur qu'elle me repousse de nouveau, mais avec soulagement je vis qu'elle n'en fis rien, et je la serrais contre moi, tentais de la rassurer, de la calmer, profitant de son contact contre moi, même si ce n'était pas vraiment le moment d'y penser. Encore de penser à la plongée, et au baiser qu'elle m'avait donné après.. Je l'entendais chercher sa respiration, pour se calmer, et je l'entendis me dire, toujours blottie contre moi : « Il va me le payer. Je vais lui montrer ce que ça fait de s'en prendre à une mather, de s'en prendre à moi. » Je soupirais doucement, je n'adorais pas l'idée qu'elle veuille se venger, mais au moins elle me donnait des renseignements. J'allais lui demander le nom de celui qui avait fait ça, mais elle ne m'en a pas laissé le temps, se redressant et me regardant dans les yeux, pour me dire un truc qui ne me plaisait pas spécialement. Parce que je ne voulais pas qu'elle soit au courant que j'allais m'en occuper.. « Et tu vas m'aider. »« Ely, je te stoppe tout de suite. Tu me dis qui c'est avant que j'accepte, et je te garantis rien. Et puis d'abord, pourquoi je t'aiderais? » C'est pas comme si elle se foutait de moi, à m'embrasser, me repousser, me gifler, elle jouait au yoyo avec mon coeur alors j'avais pas envie de subir ça de nouveau.

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Ce n'était pas une question mais bien une affirmation. Oui, il avait tout intérêt à m'aider. De toute façon, s'il ne voulait pas, il pouvait repartir de suite et je téléphonerais à Andy la minute où il aura quitté ma chambre. Et il le regrettera. Non, je ne me servais pas de lui. Ou peut-être que si, un peu quand même, mais ça prouvait aussi que j'avais besoin de lui. Pas que pour me venger. J'avais juste besoin de lui tout court, mais je ne trouvais vraiment pas la force de le lui dire, ni de le lui montrer. Enfin... « Ely, je te stoppe tout de suite. Tu me dis qui c'est avant que j'accepte, et je te garantis rien. Et puis d'abord, pourquoi je t'aiderais? » Je fronçais les sourcils. Il était sérieux là? De toute façon, il saura bien vite qui c'était. Et je savais aussi qu'il acceptera. Je décidais alors d'user de mes charmes que dame nature m'avait donné, en me serrais un peu plus contre lui. Doucement, je vins caresser sa joue tout en rapprochant mon visage. Je lui soufflais alors. « Parce que je te le demande? C'est un Eliot qui m'a fait ça... Un nouvel eliot. Il s'appelle Walter. Tu m'aideras hein? » Mon regard tomba alors sur sa bouche et je me mordis légèrement la lèvre inférieure. Je me souvenais encore du goût de notre baiser, celui que nous avions échangé après la plongée. Non, il ne fallait pas que j'y pense. Je remontais alors mes yeux dans les siens, sans les détacher.

En quelques instants elle passait de la fille blessée qui pleurait dans mes bras comme une enfant parce que il y avait des photos d'elle presque nue partout, et l'instant d'après elle se redressait, forte et déterminée à nouveau, comme je la découvrais ces temps-ci. Je l'avais toujours connue réservée, douce, timide, et elle avait changé ; seulement si au début ça me déplaisais, je ne pouvais me cacher que quand elle était en colère, elle était mignonne à regarder. Mais qu'elle veuille me mêler à ses histoires ne me plaisait, et je lui demandais des explications. Et au lieu de me dire clairement ce qu'elle attendait de moi, elle se rapprochait de mon corps dangereusement, provocante. Sa main glissa sur ma joue, et un frisson me parcourrut l'échine. Pourquoi c'était une fille qui se foutait de moi qui me faisait cet effet? « Parce que je te le demande? C'est un Eliot qui m'a fait ça... Un nouvel eliot. Il s'appelle Walter. Tu m'aideras hein? » Immédiatement refroidis en entendant le mot Eliot, je réfléchis rapidement. Il méritait de payer, certes ; mais d'un certain côté, les mathers s'amusaient pas mal des mésaventures de bleues quand y'en avait.. Je ne pus pas continuer à peser le pour et le contre, puisque j'avais sous les yeux une des visions les plus érotiques qu'il m'ait été de voir sur une fille totalement habillée : elle se mordilla la lèvre en fixant les miennes, avant de glisser son regard dans mes yeux. Merde. Je me reculait, la repoussant doucement. C'était vache de me faire ça alors qu'elle m'avait giflé il y a quelques jours, et qu'elle m'avait repoussé plusieurs fois. " Je.. je sais pas Elysia. C'est un Eliot, et au cas où tu n'ai pas remarqué, je le suis aussi. Je veux bien t'aider, mais pour autre chose.. " Je déglutis doucement, mourant d'envie de me jeter sur elle. " Ou alors tu m'embrasse, et là je t'aide. " C'était sorti tout seul.. et pusi c'était pas du chantage : elle m'avait cherché.

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En le sentant trembler sous mes doigts, mon coeur sauta de joie. Je lui faisais de l'effet, mais ça, je l'avais déjà remarqué pendant le Summer Camps. Mais là, je ne faisais que confirmer ce dont j'étais certaine. Par contre, je n'ai pas aimé qu'il me repousse. « Je.. je sais pas Elysia. C'est un Eliot, et au cas où tu n'ai pas remarqué, je le suis aussi. Je veux bien t'aider, mais pour autre chose.. » Comment ça autre chose? Je fronçais les sourcils, mais en entendant la suite de sa phrase, je sentis la colère me monter. « Ou alors tu m'embrasse, et là je t'aide. » Non mais il est sérieux là?! Je n'allais pas l'embrasser! Ça ferait très genre, je le supplie! Non mais s'il ne voulait pas, tant pis, je demanderais à quelqu'un d'autre. De toute façon, je connaissais assez de personnes de l'eliot house pour m'aider, notamment Evannah, sa cousine. Oui, elle, elle m'aiderait sans aucune demande! Je m'éloignais finalement de lui. « Très bien... » Je laissais ma phrase en suspens, comme si j'acceptais sa requête. Je me rapprochais alors, me collant à nouveau à lui, rapprochant mon visage du sien, avant de dévier à la dernière minute, alors que nos lèvres s'étaient légèrement frôlés. Je lui soufflais à l'oreille. « Je demanderais à Andy de m'aider dans ce cas. Lui, il le fera sans condition. » Ou peut-être que si, mais Andy était différent de Max à mes yeux. Et à nouveau, je m'éloignais de lui, me levant de mon lit cette fois-ci. « Tu peux y aller. » Je venais de le congédier, sans même le regarder, comme s'il n'était qu'un vulgaire larbin qui, finalement, ne me servirais à rien. Je passais vraiment pour une fille sans coeur sur le coup, mais c'était ce que je devais faire. Pour ne plus céder.

Je voulais jouer, mais c'était juste pour garder une contenance face à elle. Et pourquoi pas en profiter, même si je me doutais qu'elle ne le ferais jamais : elle m'avait regardé avec un regard qui m'avait brisé en deux lorsque je m'étais battu avec son Konrad, et que j'avais pris le parti de Grace. D'un certain, elle s'attendait à quoi, que je prenne la défense d'une fille qui venait de me foutre une baffe en plein milieu du campus? J'ai cru un instant qu'elle allait le faire, mais j'aurais dût me douter que c'était du bluff. Je poussais un petit sourire, un sourire amusé aux lèvres. « Je demanderais à Andy de m'aider dans ce cas. Lui, il le fera sans condition. » Elle était vraiment pas lucide hein. Je ne pouvais rien le refuser ; à tel point que même faire du mal à un Eliot je l'envisageais pour elle. J'étais vraiment pas net, il faut que je me fasse soigner, ou que je rentre à New York avant de devenir fou. « Tu peux y aller. » Elle tourna les talons, et fis comme si je n'étais déjà plus là. J'explosais de rire, m'allongeant sur son lit. Elle pensait vraiment que je pourrais la laisser seule? Puis d'abord, j'avais pas envie qu'Andy l'aide : il lui demanderais peut-être quelque chose en échange, et j'avais pas envie de peur de ce qu'il pourrait lui demander. " Ely, tu demandera rien à Andy. Je m'en occupe. Mais bon, je pensais que mon service pourrait être récompensé. " Et hop de nouveau un breau grand sourire amusé, taquin. Elle me faisait la gueule, bah alors autant m'amuser ; je l'avais déjà perdue de toute façon. Je pris son oreiller pour le poser sur mon torse. Il sentait son odeur.. " Tu pense à quoi comme vengeance? "

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J'essayais de rester impassible, de ne pas me retourner, de ne pas le regarder. Mais quand il se mit à rire, je ne pu rien faire d'autre que de lui jeter un regard. Pourquoi est-ce qu'il rigolait? Je ne comprenais pas ce qu'il y avait de marrant dans mes propos. Je voulais juste qu'il se casse, mais au lieu de ça, il avait décidé de prendre possession de mon lit, et de mon oreiller. « Ely, tu demandera rien à Andy. Je m'en occupe. Mais bon, je pensais que mon service pourrait être récompensé. » J'haussais un sourcil et finalement, un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres. Non mais oh, il pensait à quoi là?! Il devrait le faire sans rien demander! « Tu pense à quoi comme vengeance? » J'haussais alors les épaules avant de me laisser tomber sur mon lit, à côté de lui. Je lui pris alors l'oreiller de ses bras et de prendre la place de l'objet dans ses bras. Je savais pourtant que je ne devrais pas, mais je l'avais juste fait tout naturellement. « Fais de sa vie une misère. C'est tout ce que je te demanda. » Je me relevais alors légèrement, posant mes coude sur son torse et le regarda dans les yeux. « Tu crois que tu peux faire ça ou c'est trop demandé? » Un sourire amusé s'afficha alors sur mes lèvres tandis que je lui soufflais ma demande.

Cette fille ne voulait pas seulement le beurre et l'argent du beurre. Elle voulait carrément le beurre, l'argent du beurre, le crémier, la crèmerie, et la vache qui fait le lait.. elle me repoussait sèchement, prête à me mettre à la porte après m'avoir baffé, et maintenant elle virait son oreiller que je serrais contre moi pour venir se glisser entre mes bras, contre mon torse. Les yeux ronds comme des soucoupes, je la fixais, surpris. « Fais de sa vie une misère. C'est tout ce que je te demanda. » Incapable de parler ou de refermer mes bras sur elle, je la fixais tout simplement. Elle se redressa sur ses coudes, les posant sur mon torse, pour planter son regard dans le miens. Elle me sourit, et me souffla doucement : « Tu crois que tu peux faire ça ou c'est trop demandé? » Je détournais les yeux, déçu de voir qu'elle avait encore un putain de pouvoir sur moi avec ses beaux yeux et son sourire charmeur. J'étais faible, face à elle, et je n'avais pas hésité à frapper quelqu'un juste parce que je trouvais qu'il l'aimait trop, alors qu'elle l'aimait aussi. « Je peux faire ça, si tu te lève, au lieu de te vautrer sur moi. » Parce que là je n'allais pas résister longtemps à la tentation de caresser sa joue ou de l'embrasser, et j'avais ma dose de baffe pour le moment.

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J'avais remarqué qu'il n'avait pas répondu à mon étreinte et ça m'avait quand même fait un petit quelque chose, comme s'il me repoussait à nouveau. Je me rendais bien compte que je lui avais mené la vie dure ces derniers temps, en l'embrassant un jour, puis à le gifler le lendemain. C'est juste que, moi-même, j'étais totalement perturbée face aux sentiments que je pouvais encore ressentir à son égard. Pourtant, je ne pouvais pas, je savais que si je laissais parler mon coeur, je me retrouverais blessée; il se retrouvera brisé, piétiner sous ses pieds le jour où il en aura marre de moi. Parce que je savais que ça arrivera. Parce qu'il pensait encore à Mily et que jamais, je ne pourrais changer ça. « Je peux faire ça, si tu te lève, au lieu de te vautrer sur moi. » Je fis exactement le contraire de ce qu'il me dit, en me collant encore plus contre lui, passant un bras autour de sa taille, venant nicher mon visage dans son cou. « Nan, j'veux pas. » Je jouais ma fille capricieuse là. Je voulais qu'il m'aide, mais je ne voulais pas le lâcher. Et je me sentais bien en réalité. Mieux que bien même. Et à nouveau, je relevais légèrement mon visage. Je lui soufflais alors à l'oreille. « Alors, tu viens récupérer ta récompense? » Je le regardais alors, un sourire provocateur sur les lèvres. C'était sorti tout seul, et je savais que j'étais en train de jouer avec le feu.

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