Scream, shout and let it out ► Demycam

Elle était complètement ailleurs, ne se rendant peut-être pas vraiment compte que c'était bien elle, là, qui était en train d'embrasser Demyan. Elle l'avait imaginé tant de fois que maintenant ça paraissait iréel... Alors qu'elle s'agrippait à sa nuque, il la plaqua fougueusement contre le mur derrière elle tout en continuant de l'embrasser, tandis qu'au fond d'elle le désir qu'elle avait pour lui ne faisait qu'augmenter. Il arrêta un instant leur baiser pour la regarder profondément, elle aussi plongeant dans ses yeux tentant d'y trouver ce qu'elle y cherchait depuis si longtemps, puis il l'embrassa à nouveau, encore et encore. Demyan était partout. Sur ses lèvres humides et avides, dans le creux de son coup, lui provoquant des frissons de plaisir, sur ses hanches et ses fesses, doux et sensuel, désireux d'en avoir plus... Se laissant guider par ses caresses, sa jambe vint se relever contre la hanche de Dem, dévoilant sa cuisse nue et relevant dangereusement la longueur de sa robe. Et alors qu'elle glissait ses mains sous sa chemise, il lui demanda à l'oreille T'en as envie...? T'en as vraiment envie? Elle continua de l'embrasser mais tout d'un coup, elle fut prise d'un doute. Pas sur ce qu'elle voulait elle, car pour elle tout était très clair: elle mourrait d'envie de coucher avec lui. Mais plutôt sur ce qu'il voulait lui. Elle arrêta leur baiser, le regardant droit dans les yeux. Et avant qu'elle ne réfléchisse à ce qu'elle allait dire elle lui répondit  C'est vraiment à moi que tu poses la question, ou est-ce à toi même ?

Oui j'avais franchis le pas à ne pas faire vu notre relation mais en cet instant je ne me préoccupais plus de ce genre de détail. Elle n'était plus qu'elle là devant moi. Je l'embrassais donc avec fougue sans plus la moindre retenue, savourant comme à l'époque de notre première connerie ses lèvres pulpeuses et son parfum. Je glissais ma bouche dans son cou, venant la coller contre mur derrière elle pour caresser ses cuisses, ses fesses, la laissant remonter sa jambe contre ma hanche au passage. Ouais là j'étais prêt à aller jusqu'au bout, à oublier le reste juste le temps de se faire plaisir ce soir, d'enfin gouter ce qu'elle avait à m'offrir, ce qui me pendait au nez depuis tant de temps. Ce soir j'étais prêt à lui donner ce qu'elle réclamait. Mais tandis qu'elle glissait ses mains sous ma chemise, je vins tout de même lui demander si elle était sûr de ce qu'elle faisait et voulait ce soir car s'était un chemin sans retour possible et qui ne garantissait rien à l'arrivé alors en avait-elle seulement conscience là tout d'suite? C'est dans quelques nouveaux baisers qu'elle fini par se stopper d'un coup, me regardant droit dans les yeux alors que j'en faisais tout autant. C'est là qu'elle me répondit C'est vraiment à moi que tu poses la question, ou est-ce à toi même ?, je ne démordais pas de son regard, je mordant la lèvre pour lui répondre rapprochant mon visage du sien "Non c'est bel et bien à toi que je le demande." oui Cam' moi je sais très bien ce que je fais là tout de suite même si l'alcool me donne un coup de pouce.

La tension était à son comble. Camille ne se sentait pas vraiment elle même, bien trop enivrée par les baisers et les caresses de Demyan. Cependant à sa question elle avait tiqué. La dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés dans cette situation, Dem les avaient arrêtés net et ça avait plutôt mal fini. Mais cette fois... cette fois cela semblait différent. Conservait-il des doutes pour autant ? C'est pour cette raison qu'elle lui avait retourné sa question. Mais à peine eut-elle prononcé ces mots qu'elle les regretta. Peut-être que cette simple phrase allait les faire redescendre de leur petit nuage, peut-être que cela allait briser l'alchimie qui s'était créé entre eux. Mais de toute évidence elle se prenait bien trop la tête puisque après l'avoir fixée un moment, Dem se rapprocha à nouveau d'elle et lui dit: Non c'est bel et bien à toi que je le demande. Ses lèvres frôlèrent les siennes, titillant son désir avec son souffle chaud. N'y tenant plus, elle lui répondit: Alors oui j'en ai vraiment envie... Elle lui sourit et l'attira à elle d'un coup, presque sauvagement, pour plaquer sa bouche contre la sienne. Reprenant là où elle s'était interrompue, elle détacha rapidement la chemise de Demyan pour parcourir avec envie les courbes de ses muscles parfaits. Lentement elle l'embrassa dans le coup, puis sur l'épaule et remonta le longe de sa gorge, tout en glissant subtilement sa main sur sa ceinture afin de s'en débarrasser. Ils n'auraient peut-être pas du faire ça ici, maintenant. Peut-être qu'ils feraient mieux d'aller dans la voiture de Dem.. Après tout n'importe qui pouvait entrer à tout moment. Mais il fallait avouer que ça avait un côté excitant.  

Oui si je me montrais raisonnable j'aurais tout arrêter car ce qu'il se passait là allait avoir de lourdes conséquences sur notre relation à l'avenir, cependant? Je n'en avais pas le moindre envie. Je voulais juste profiter de l'instant, prendre du plaisir avec elle qui me provoquait tant. Oui je lui cédais tout simplement pour une fois je baissais les armes face à ses attaques. Pourtant je lui susurrais une dernière question, je voulais savoir si elle était vraiment prête à faire ça et face elle se braquait un instant, pensant que c'est moi qui était incertain. Je vins très vite lui confirmer que j'étais prêt, frôlant mes lèvres aux siennes avant qu'enfin elle ne me réponde Alors oui j'en ai vraiment envie... m'attirant à elle brusquement dans un sourire. Elle se lâchait totalement, devenant limite sauvage en revenant dévorer mes lèvres en venant détacher les boutons de ma chemise afin de glisser ses mains sur mon torse. Moi je venais en soulever d'avantage sa robe laissant désormais apparaitre ses sous vêtements auquel je m'agrippais pour les faire descendre. Elle vint à son tour s'emparer de ma ceinture pour la détacher rapidement. De là, entre deux baiser fougueux, je venais la soulever en l'attrapant par ses cuisses pour la porter jusqu'à l'un des toilettes don je poussais violemment la porte d'un coup de pied pour y entrer. Ouais pas la plus glamour des places mais au pire? Là tout de suite je m'en contre foutais. C'était de l'imprévu, du sauvage de l'interdit et étrangement cet endroit collait parfaitement au tableau. Je pouvais maintenant lui enlever sa robe afin d'avoir libre accès à son corps tout entier, venant embrasser son cou en passant la collant contre moi. Horrible bêtise que voilà.