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Ce qui me surprenait moi-même, c’est qu’à un certain moment, j’avais eu envie de tout stoppé et de me rhabiller pour fuir l’appartement de Valentin et de me confondre en excuses gênantes par SMS ou par téléphone. Pourquoi cela? Je ne saurais expliquer exactement pourquoi, mais c’était comme une peur inhabituelle qui me prenait subitement. Comme si j’avais peur que je tombe amoureuse de lui de la même manière que j’étais tombée amoureuse de Sören et que ça se termine de la même manière. Pourtant, ça faisait trois mois que c’était terminé, cette histoire. Ne pouvais-je pas passé à autre chose? Surtout avec le moment que je passais enfin en la compagnie du bel italien à présent nu devant moi. Nu, c’était le cas de le dire : il venait de complètement retirer et jeter son jean et son caleçon à l’autre bout de sa chambre. Peu important l’endroit où ils avaient atterris : nous les chercherions par la suite. Suite à mes mots, quelle ne fut pas ma surprise de voir Valentin les prendre au pied de la lettre : il se rapprocha encore un peu plus de moi ; comme si c’était possible, et entra en moi. « Val… » Oh dieu du ciel. Je n’avais plus raison de vouloir arrêté, maintenant. Aucune raison. De toute façon, je ne pensais plus à fuir, au contraire, je souhaitais que nos corps ne fassent qu’un, dès à présent. Je poussai un léger soupir de satisfaction et de plaisir mélangés dès qu’il me pénétra et fermai les yeux lorsqu’il me sourit et m’embrassa de nouveau. J’entourai son cou de mes bras pour le serrer contre moi, même s’il se trouvait debout devant le bureau, et moi couchée sur celui-ci, puis participai activement au baiser qui était un peu plus doux, mais toujours aussi envieux, avant d’activer un peu mon bassin pour aller à la rencontre de son corps chaud. Chaud comme le mien pouvait l’être. Bizarrement, je me sentais soudainement comme une jeune fille qui vivait sa première fois ; c’était idiot, mais pendant un moment, excepté bouger mon bassin en va-et-vient, très lentement, je ne savais pas trop quoi faire, comme si j’avais perdu tout sens et toute orientation du temps et de l’espace. La seule chose concrète que j’arrivai à faire fut d’entourer également ses hanches avec mes jambes pour me rapprocher du bord du bureau et de son corps, par le fait même. Valentin, prends les commandes, je t’en supplie, pensais-je intérieurement. J’étais vraiment bien, c’était ça qui comptait, et j’espérais qu’il l’était également.
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