Talk to me and I will show you • [Valixie]

Ça devait bien faire déjà une semaine que le Summer Camp était terminé et que les étudiants étaient retournés sur le campus afin de reprendre les cours. Youpi! C'était loin d'être la joie, puisque non seulement il fallait recommencer à étudier - ce que je ne détestais pas, mais qui avait le don de me déprimer légèrement, mais je rencontrais également des problèmes d'argent. Comment n'avais-je pas pu m'en rendre compte avant? Je n'en sais rien, mais la question ne disparaîtra pas tant que je ne l'aurai pas résolue. D'ailleurs, avec mes problèmes d'argent, je ne pouvais plus me permettre de me concentrer seulement sur les études et sur les soirées, mais je devais également concentrer mes efforts sur la recherche d'un nouveau boulot. Et quoi de mieux que retourner au Nirvana? Ce club de striptease bien connu dans lequel je m'étais donnée corps et âme vers mes 18 ans, j'étais à peu près sûre qu'il me gardait encore une porte ouverte pour y retourner. Et personnellement, malgré les insultes qu'on m'avait fréquemment lancé lorsque j'y faisais ma part en tant que stripteaseuse bien reconnue dans ce club, je ne pouvais nier que s'offrir au regard des autres n'était en rien déplaisant.

Pourtant, la reprise des cours et mes problèmes d'argent n'étaient pas que mes seuls problèmes. Non, il y en avait un autre : Valentin. Depuis cette soirée au Summer Camp, j'avais pensé à lui à quelques reprises. À ces quelques moments «intimes» qu'on avait partagé, comme le baiser furtif mais bien évident, la danse collée-serrée, mais son rejet vis-à-vis de moi. Je le comprenais, bien entendu, parce que sa récente rupture avec Sateen ne lui permettait peut-être pas de se lancer directement dans les bras d'une autre, et en temps normal, j'aurais compris, mais c'était bizarre de ressentir que son rejet ne m'avait pas laissée de marbre et que ça avait eu le don de me blesser légèrement, bien que je comprenne la raison. Eh oui, depuis quelques temps, j'avais développé une attirance vraiment étrange à son égard. Mais pas qu'une attirance passagère... Cependant, dernièrement, mon «bel italien», comme je le surnommais parfois, m'avait envoyé un SMS, demandant de mes nouvelles, et on avait discuté et rigolé un peu. Bien sûr, lorsqu'il m'avait dit accepter être mon premier client pour mon retour dans le monde du déshabillage sensuel, je n'y croyais pas vraiment. Surtout après cette soirée bizarre au Summer Camp. Pourtant, j'avais pris cela comme une invitation à se revoir, bien sûr, alors quelques jours après son dernier SMS, je m'étais rendue avec grand plaisir chez lui, dans sa chambre de la Winthrop House. Un sourire en coin aux lèvres, j'arrivai joyeuse comme à l'habitude, avant de toquer quelques coups à la porte de sa chambre pour lui indiquer ma présence. Faites qu'il soit là...  

C'était bizarre cette sensation. Cette sensation d'avoir trois femmes à tourner autour de soi. Moi qui avait arrêté tout ça, toute cette drague, tout ce besoin irrésistible de plaire à la gente féminine et surtout de les faire craquer. Je n'avais pas arrêté depuis que Sateen et moi n'étions plus ensemble, et j'avais l'impression que ça n'avait vraiment plus rien avoir avec elle à présent. J'avais vraiment fait mon "deuil" et je pouvais dire sans aucun doute que j'avais envie de m'amuser avec les femmes de nouveau. Ne plus m'attacher mais de profiter. Aussi, j'étais sorti la veille et je venais juste de rentrer, histoire de dire que je n'avais pas dormi de la nuit quoi. Et bien sûr impossible d'arriver à me reposer, même en étant seul dans ma chambre chez les Winthrops. J'avais donc mis ma musique sur les enceintes, était allé me doucher pour au final partir sur mon lit et m'écrouler. Je ne savais pas bien si j'avais réussi à dormir ou non, mais j'avais eu cette sensation horrible de ne m'être simplement allongé pour me relever aussitôt quand on frappa à la porte. Je me donnais du courage et allait voir qui c'était. Je n'étais pas du genre à envoyer bouler les personnes qui viennent me rendre visite, ça peut toujours être important, et un ami pourrait très bien avoir besoin de moi. D'ailleurs, je sais même pas où j'ai foutu mon portable ... Dixie. C'était la sublime Dixie derrière ma porte, et mon visage décomposé à moitié zombifié se transforma en un sourire plus que ravie. La dernière fois que je l'avais vu on avait passé une soirée assez spéciale mais que j'avais particulièrement apprécié tout de même. Et aujourd'hui je pouvais être sûr que je n'avais pas fait tout ça avec par simple manque d'affection, mais parce que je l'apprécie vraiment. Mais je ne savais pas très bien pourquoi elle était là, vu que j'avais pas eu le temps de retrouver ma mémoire depuis la nuit dernière. Je me décalais alors de la porte Vas-y entre je t'en pris ! Je suis désolé j'ai vraiment une sale mine, j'ai à peine eu le temps de prendre une douche ! Tu vas bien toi ? Je ne jouais pas vraiment à la distance, c'est juste que j'étais tellement claqué que je ne pensais même plus à tout ça.

 

Ne pas savoir ce que l'on veut est l'une des choses les plus difficiles dans la vie. Parce que l'on est jamais sûr de rien, et on ne peut porter une confiance inouïe à n'importe qui. C'est comme ça que je me sentais, en fait. Ma vie devenait de plus en plus compliquée. L'une de mes meilleures amies, Luan, était partie, à ce que j'avais entendu dire, le copain d'un de mes bons amis était supposément mort, je n'avais presque plus d'argent, je voulais changer de domaine d'études, je voulais... Je ne sais pas ce que je voulais, justement. J'avais même hésité avant de venir jusqu'à la Winthrop pour voir Valentin, parce que je ne savais plus rien avec certitude. Je dois avouer qu'au fond, il m'avait manqué. Parce que c'était mon ami et que je ne l'avais pas vu depuis cette dernière soirée, ou pour une autre raison qui restera probablement à jamais inexplicable et non-résolue? J'avais envie de le voir, oui! Mais je ne savais pas plus si lui avait envie de me voir de si tôt. Mais bon, prenons notre courage à deux mains, comme on dit, et allons-y! Fallait bien tenter ce qu'on espère ou qu'on veut pour voir les résultats.

C'est pourquoi j'avais réussi à aboutir devant la porte de la chambre de Valou. Je n'eus pas longtemps à attendre que la porte s'ouvrit sur...une mine légèrement renfrognée. Pourtant, le visage de Valentin affichait un sourire, ce qui agrandit le mien. J'entrai en m'adossant au cadre de porte, les sourcils fronçés par l'intrigue et l'inquiétude. « C'est juste pour cette raison que t'as une sale mine? C'est plutôt moi qui devrait faire cette mine : j'ai jamais eu l'occasion de voir tes beaux muscles d'italien! » Bah quoi? Il m'avait lancé une occasion de le taquiner dès mon arrivée, alors comme à mon habitude, je sautais dessus. Je refermai finalement la porte derrière moi en bougeant, allant m'asseoir sur une des chaises disponibles de sa chambre. « Moi, ça va. » Je tentai de plonger mon regard dans le sien pour le forcer à me regarder et à soutenir mon regard devenu sérieux. « Bon allez, soit quelque chose ne va pas, soit t'es fatigué, ou soit que t'as pas envie de me voir. Pour la première option, alors je suis là pour te remonter le moral et tu le sais bien! Pour les deux dernières... je peux très bien partir aussi, si tu préfères! Mais je suis certaine que je suis capable de te changer les idées! Alors... dis-moi tout! »

Ça se voyait certainement un peu trop que j'avais une sale mine, j'aurais même pas eu besoin de lui dire que j'en avais une, je me serais bien écroulé à l'instant même et dormir comme un gros bébé. Mais mon amie était là devant moi, et je n'allais certainement pas lui faire ce genre de mauvais plan. Et puis il me restait encore un peu d'énergie. Il m'en resterait toujours pour elle. Elle me fit rire d'ailleurs avec sa petite remarque comme quoi elle ne m'avait jamais vu torse nu et je n'ai pas pu m'empêcher de lui répondre Tu serais arrivée dix minutes plus tôt t'aurais eu cette chance là. Lui fis-je avec un petit clin d’œil. Ouais parce que j'avais mis quand même presque une heure à m'habiller tellement j'avais la flemme. Je ne sais même pas ce qui m'avait motivé pour le faire. Puis elle rentra et alla s'asseoir après avoir refermé la porte. Je la regardais faire sans bouger, juste en restant debout, de peur que si je m'assoie je m'écroule comme une grosse merde. Elle finit par me faire une tirade de malade et j'eus du mal à la suivre, mais assez pour comprendre qu'elle aurait pu croire que je ne voulais pas la voir. Déconnes pas Dix', je suis content de te voir. C'est juste que je suis un peu fatigué, mais au point où j'en suis je peux bien encore resté éveillé. Il me reste du café je crois dans mon thermo ... Je me dirigeais vers le bureau où était déposé mon café puis en but quelques gorgées et demandais à mon amie Alors, qu'est-ce qu'il t'amène ? Je te manquais trop c'est ça ? La fatigue et le fait d'être enfin passé à autre chose n'arrangeait pas la situation entre nous. On allait devenir de moins en moins subtile c'était certain. Mais peu importe, ça faisait bien trop longtemps qu'elle m'attirait et que je la voulais au fond. La dernière fois ça aurait très bien pu se finir comme je l'avais imaginé, mais au final, c'était peut-être mieux ainsi. Si ça doit se faire entre nous, il n'y aurait plus de doute, du moins, plus de mon côté.

 

De voir Valentin avec une aussi mauvaise mine me mettait légèrement mal à l’aise, je dois avouer, puisque j’avais l’impression de ne pas être passée au bon moment. Et si j’avais mieux fait de venir un autre jour? Oui, c’est ça. Il aurait peut-être été plus joyeux de me voir, non? Et puis merde, pourquoi je commençais à me poser des questions comme celle-là? J’étais d’ordinaire une fille très sûre de moi, et depuis quelques temps ; principalement depuis cette soirée au Summer Camp passée en la compagnie du bel italien, je ne pouvais nier sentir les battements de mon cœur accélérer un peu trop à mon goût lorsque j’étais en sa présence. Il fallait que ça se calme, parce que je me comportais comme une vraie folle et une véritable idiote. Il me jetterait certainement très rapidement à coups de pieds aux fesses s’ils se rendait compte de ça. La réplique de Valou me fit sourire en coin. Eh bah, pourquoi pas une nouvelle douche? Ça le réveillerait un peu plus, et ça me permettrait de la voir torse nu. Une pierre deux coups, comme on dit! « Bah… tu peux reprendre une douche, aussi! Pour moi? » Je prenais un air tout à fait innocent, en affichant sur mon visage un sourire d’ange, même s’il savait très bien que j’étais loin d’être un ange très sage. Quelques instants plus tard, alors que mon ami se dirigeait vers un bureau pour prendre un thermos, il me rassura en m’affirmant être bien content de ma présence. Malgré sa fatigue. Ça expliquait tout. Mais pourquoi était-il aussi fatigué? Avait-il des problèmes d’insomnie? Je m’inquiétais peut-être un peu trop. Bon allez, calme-toi un peu Dixie, c’est pas dans tes habitudes, ça! J’affichai finalement un sourire à sa question. Il n’avait pas tout à fait tord. « Eh bah, en quelques sortes… Mais je devais aussi te faire l’honneur d’être mon premier client, tu te souviens pas? » Je rigolai. C’était sûr et certain que les SMS qu’il m’avait envoyé étaient simplement pour rire, alors j’aimais mieux en rire pour ne pas me faire de fausses attentes. Et puis… j’aurais bien aimé lui en faire un, un striptease. « Bon d’accord, je rigole… À moitié! C’est vrai que tu me manquais, j’ai plus le droit de venir te voir, maintenant? Moi, je te manquais, avoue-le! » Je souris faiblement en me passant une main dans la crinière, poussant également  un léger soupir à peine inaudible. Je me surprenais même à le fixer, l’imaginant torse nu. Un italien tel que lui torse nu, ça devait être terriblement sexy, merde!

Jouer avec elle et ne pas se priver de jouer et de flirter c'était carrément kiffant, chose que je n'avais pas réellement pu profiter la dernière soirée passée ensemble. Et là, même si j'étais ko, je ne pouvais que m'en réjouir et en profiter à fond cette fois-ci. Un rictus apparut sur mon visage quand elle me proposa d'aller prendre une autre douche pour elle. Peut-être tout à l'heure ouais ... En attendant, j'aime pas avoir un truc sur le dos quand je suis calé chez moi, ou dans ma chambre ... Et j’ôtais mon t-shirt. Je suis toujours torse nu dans ma chambre, ça ne rate pas. C'est juste que cette fois-ci, je ne sais pas, je devais être trop fatigué et que j'avais eu envie de finir par m'habiller pour éviter de m'endormir comme un gros caca. Et puis ça ne pouvait que plaire à mon amie qui semblait avoir envie de me voir un peu plus dénudé. J'étais donc allé boire un peu de café pour ensuite lui demander pour quelle raison elle était venue. Quand elle m'annonça qu'elle était en quelque sorte venue pour me faire son striptease, j'étais en train de boire mon café et je me suis un peu étouffé et j'ai donc toussé, carrément surpris qu'elle m'en parle, parce que oui j'avais totalement oublié. Et cela avait un trip en quelque sorte, je n'aurais pas cru qu'elle oserait faire ça, encore moins aussi tôt. Mais je n'allais certainement pas refuser. Ah ben merde ... C'était pas un merde de déception, mais plus de surprise et d'excitation. Elle enchaîna en m'expliquant qu'elle rigolait et qu'elle était venue simplement parce que je lui manquais. Je souriais de nouveau et posais mon café. Je m'approchais d'elle et m’accroupis face à elle avec un regard assez coquin tout en posant mes mains sur ses cuisses Je l'avoue. Et j'avoue aussi que moi je ne rigolais pas. J'attrapais alors ses jambes, les entouraient autour de mes hanches et la fit tourner pour que je me retrouve assis à sa place et elle se retrouva ainsi sur mes jambes à califourchon, totalement prêt à recevoir mon show.

 

Voir Valentin aujourd’hui avait le don de me mettre de bonne humeur, malgré la crainte de savoir qu’il n’avait peut-être pas envie de me voir aujourd’hui. Il n’en restait pas moins qu’on pouvait rigoler quand même un peu. J’aimais passer du temps avec lui, je dois dire. Surtout à jouer comme ça, à se lancer des petits trucs subtils ou pas pour provoquer l’autre. Moi dans ce jeu, je faisais ma maligne, ma malicieuse, ma coquine, et il allait le découvrir bien vite. Surtout maintenant qu’il décidait de retirer son chandail, sans même avoir besoin d’aller prendre une douche. Zut! Je ne pourrais pas faire ma voyeuse en entrouvrant la porte de la salle de bain pour l’observer dans sa tenue d’Adam. Dommage! Je croisai les bras sur ma poitrine en haussant les sourcils, le regardant de haut en bas, très sérieusement. [color:ec2d=16a827]« Alors là…j’suis déçue! Moi qui croyais que t’avais plus d’abdos que ça! » Je levai les mains en l’air pour prendre une nouvelle fois un air d’ange innocent en voulant dire : « Bah quoi?! » Bien sûr que je plaisantais. Il était musclé à fond et à souhait, et c’était très, mais très agréable à regarder. Bon, c’étaient que des abdos, aussi, quoi de plus banal chez un gars? Mais…c’était Valentin, quoi. Les muscles du bel italien, celui qui me faisait craquer inexplicablement et qui m’attirait mystérieusement. Et dire que je craquais tellement que j’étais prête à lui offrir un strip gratuit, où je lui permettrais de ne pas simplement toucher avec les yeux… Règle qui m’était chère lorsque je travaillais au Nirvana. Règle qui représentait tout le monde du striptease, en même temps.. En le voyant presque s’étouffer avec sa gorgée de café lorsque je lui sortis que c’était pour ça que j’étais venue, je ne pus m’empêcher d’esquisser un sourire malicieux et satisfait. N’ayant pas vraiment le temps de répondre ou faire quoique ce soit, je le laissai s’approcher dangereusement de moi, poser ses mains sur mes cuisses et me murmurer d’une voix qui me fit frissonner qu’il avouait que je l’avais manqué et qu’il ne rigolait pas, lui, pour ce qui était de ma proposition. « Coquin! Je savais que tu ne pourrais refuser ça… » Je fermai les yeux un bref instant. Un si court instant, et pourtant je me retrouvais maintenant à califourchon sur les jambes de mon bel italien. C’était une invitation plus qu’alléchante, qui commençait déjà à m’intriguer et m’attirer au plus haut point. Il ne le savait peut-être pas, mais je n’aurais pas été capable de le lui refuser, s’il me l’avait demandé directement… « N’oublie pas ma nouvelle règle : touche tant que tu veux avec les yeux, mais profite avec tes mains… » Sage comme nous étions tous les deux, il ne pourrait refuser cette proposition. Je souris en coin, alors que je commençais par approcher mon visage de son cou pour frôler mes lèvres contre sa peau. Un strip légèrement modifié, quoi de mieux? « À vous de me dire à quel endroit préférez-vous que je mette à exécution mes services de professionnelle… » D’une façon ou d’une autre ; loin de lui ou collée à lui, le résultat serait probablement le même pour lui comme pour moi… Je faisais durer le moment, l’attente. Je voulais le réveiller petit à petit, puisqu’il m’avait affirmé être légèrement fatigué tout à l’heure. Je voulais le faire languir jusqu'au bout..

Elle avait réussi à toucher mon égo d'italien en me disant que je n'avais pas tant d'abdos que ça. Je savais bien qu'elle me cherchait mais je n'ai pas pu m'empêcher de froncer les sourcils, pour bien lui montrer que je préférais qu'on me dise clairement l'inverse surtout quand ça fait depuis l'enfance que je fais du foot us. Puis elle se mit à jouer encore à la parfaite petite innocente, chose qui me fit rire et me poussa à aller chercher mon café. Que pouvais-je répondre à ça ? Elle m'avait littéralement cassé, mais ce n'était pas pourtant que j'avais été blessé et que j'allais remettre mon haut, parce que rien que dans ses yeux je voyais bien qu'elle pensait pas ce qu'elle disait, et c'était franchement bien mieux que des mots. Puis après avoir fini mon café et appris pour quelle raison elle se trouvait dans ma chambre, je m'étais rapproché carrément d'elle, en mode très entreprenant pour bien lui montrer que moi j'étais sérieux quand j'avais demandé mon striptease. J'avais envie d'elle mais surtout de la voir bouger, histoire de passer encore plus un bon moment avec elle. J'adorais déjà la voir danser en boîte et danser avec elle aussi, alors si en plus elle retire ses vêtements, je ne pouvais rêver mieux. Je ne pouvais certainement donc pas refuser et je lui adressais encore un sourire face à ses paroles, avant de la retourner sur moi. Elle m'informa de nouveau les règles de son show en me disant que je pouvais toucher autant que je voulais, chose que j'allais évidemment finir par faire, même si j'allais essayer de tenir le plus longtemps possible, histoire de faire monter encore plus la tension et l'envie. Car si j'étais en droit de toucher, on savait très bien tous les deux comment ça allait se finir. Fatigué ou non. Elle se rapprocha de mon cou et vint y frôler ses lèvres, chose qui fit son effet. On avait déjà commencé à se "torturer" et je sentais que ça allait être moi qui allait le plus "souffrir" aujourd'hui. Mais c'était ce que je voulais, je voulais avoir envie d'elle jusqu'à ne plus devenir maitre de moi-même. Elle me demanda ensuite par quoi je voulais qu'elle commence. Je ne réfléchis pas trop pour retirer mes mains de ses jambes J'ai envie de te voir bouger. J'adorerais de te voir danser encore. Mais pour moi ça risque d'être bien plus intéressant. Je la regardais malicieusement et passais l'un de mes mains dans nuque pour venir y déposer délicatement un baiser dans son cou. Choisis ce que tu veux. Je lui indiquais mon ordi pour qu'elle puisse choisir la musique sur laquelle elle allait merveilleusement se déhancher.

 

Dire qu’il suffisait de dire quelque chose de faux pour simplement plaisanter pour obtenir un froncement de sourcils insulté de la part de mon ami Italien. Oh, les Italiens étaient meilleurs que les Portugais, les Italiens étaient gentleman, les Italiens avaient tous de beaux abdos… Certes, peut-être était-ce vrai, mais j’aimais tellement jouer avec son égo. C’était marrant, bien que chiant pour lui, j’en doute pas. Un sourire, des mots doux, et un striptease règleraient bien vite l’affaire… N’est-ce pas? « Je vais devoir me faire pardonner pour avoir touché ton égo ! » Je souris, surtout lorsqu’il s’était approché de moi pour me soulever par les hanches, afin que je me retrouve à califourchon sur ses jambes, alors qu’il était assis sur la chaise. Excitant comme position, mais ce n’était pas le moment de penser à l’excitation de la situation. Un frôlement de lèvres contre son cou, et un baiser de sa part contre mon cou également : tout pour me rendre dingue et complètement folle. Encore plus folle que je ne pouvais l’être déjà. Un frisson me parcourra rapidement alors que j’étais toujours sur les genoux de Valentin. À ses mots, je ne pus m’empêcher de me mordiller la lèvre inférieure, réfléchissant à ce que je pourrais bien faire. Enfin, j’allais danser, oui, mais voilà. Pas seulement. Parce que c’était Valentin. « Oh mais tu sais, ce sera trèeees intéressant pour moi aussi, ein! Parce qu’après, je connais déjà ta réaction : tu ne pourras pas t’empêcher de me sauter dessus comme un animal affamé! » Pas vrai? J’avais envie d’ajouter cette question, mais je verrais bien dans sa réaction corporelle sa réponse par rapport à ce que je venais tout juste de dire. Je me levai finalement pour quitter la position dans laquelle nous nous trouvions tous les deux. Si j’étais restée là, j’aurais pas pu résister à l’envie de l’embrasser comme la dernière fois au Summer Camp. En me levant, je m’éloignai légèrement pour aller en direction de son ordinateur, qu’il me pointait du doigt, afin que je choisisse une musique. Je fis quelques clics par-ci et par-là, avant de choisir I’m slave for you de Britney Spears en musique de fond. Pas trop forte pour être dérangeante, mais juste assez pour avoir une ambiance. « T’as toujours autant envie de me voir bouger… ? » Je revins vers lui lentement, très lentement, en prenant un regard de tigresse et un sourire malicieux en coin, tout en venant poser mes mains sur ses cuisses et passant ma langue sur mes lèvres. Bah quoi? Le striptease, c’était le striptease. Fallait s’y donner à fond pour avoir des résultats satisfaisants. Derrière, je commençais à bouger les fesses sensuellement au gré de la musique. J’étais en jeans et en chandail, pas même en talons. Ce n’était pas l’idéal pour s’arranger, mais un effeuillage, ça en restait un. Alors… « Si tu aimes aujourd’hui, en plus… j’pourrai toujours m’arranger pour t’offrir un abonnement régulier… » Je souris tout en passant mes mains le long de ses cuisses, avant de me relever et de m’éloigner à nouveau. Je n’avais pas vraiment commencé, mais ça ne saurait tarder.

Alors qu'elle m'avait blessé dans mon petit égo, elle s'en rendit évidemment compte et me fit savoir qu'elle devrait se faire pardonner de m'avoir fait subir ça (a) Carrément ! Je ne pouvais qu'être d'accord avec ça, ayant de base les idées mal placées. Je ne me doutais pas à cet instant qu'elle allait se faire pardonner aussi rapidement. Mais voilà qu'à présent je suis sur cette chaise où elle était quelques instants auparavant, prête à me faire le premier show auquel j'assisterai, et j'étais carrément impatient, bien que je l'aurais gardé sur moi encore quelques instants, et je me serais même dispensé de ce show. Mais on avait tout notre temps devant nous et je voulais passer le plus de temps possible avec elle. Alors que de mieux qu'une petite danse pour me mettre un peu plus en éveil. Je lui avais donc fait savoir que c'était ce que je voulais d'elle pour l'instant, et sa réponse me fit rire Oooh me prendrais-tu pour un obsédé sexuel ?! Je sais quand même me retenir ! Bon ok, je risque d'avoir du mal, mais je me retiendrais le plus longtemps possible ... Chose qui n'allait sûrement pas être si long que ça au final. Elle alla choisir sa musique et un sourire se dessina quand je reconnu la chanson. Elle revint doucement vers moi et mon regard ne la lâchais pas. Comment pourrais-je ne plus en avoir envie ?! Bien sûr que j'en avais toujours envie, encore plus quand elle s'approcha de moi. Mais je perdis totalement le nord quand elle vint se pencher sur moi. Ça allait être dur, très dur de résister. J'avais déjà l'irrésistible envie de la choper et de lui enlever tous ses vêtements tout de suite. Pas de soute possible, elle avait déjà bien réussi à me réveiller. Ses paroles m'arrachèrent de mes pensées Un abonnement hein ?! Je suis sûr que je vais vite y prendre goût ! Parce que même si elle n'avait pas une tenue des plus sexy, son attitude l'était bien plus et c'était tout aussi excitant.