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Sentir que j’étais un peu plus intéressante aux yeux de Valentin me rendait bien. Vraiment bien. Peut-être qu’il n’était intéressé par mon corps, encore dissimulé par mes vêtements, mais je profitais du moment présent parce que je me sentais bien, et que j’aurais quand même aimé que notre soirée se termine en nuit au cours de l’été, et que ça se déroule de cette manière. Alors puisqu’il m’affirma qu’en effet je devais me faire pardonner pour avoir touché son égo, je ne pus m’empêcher de sauter sur l’occasion de le faire languir, de lui donner envie de moi. Je voulais vraiment qu’il n’ait d’yeux que pour moi, à cet instant. Même si ces temps-ci, j’aimerais bien qu’il n’en ait simplement que pour moi, et pas juste l’instant d’un striptease. « Un obsédé sexuel? Non, voyons! Juste pour… un gars! Vous êtes tous pareils, tu sais (a) Si tu tiens plus longtemps que la chanson, tu seras récompensé… » Je lui fis un clin d’œil, mélangeant amusement et malice. La musique mise en marche sur son ordinateur, je me mettais déjà à bouger seulement les fesses lentement alors que je caressais ses cuisses comme si je lui faisais un massage. Mon sourire en coin coquin ne disparaissait pas, oh que non. Finalement, je me reculai légèrement pour le regarder, fière, un dernier instant, avant que je ne commence réellement ce qu’il attendait, et que j’attendais aussi, au fond. Je passai derrière lui en me déhanchant. Une fois dans son dos, je fis glisser mes mains de par ses épaules en descendant lentement sur son torse toujours nu. Près de son oreille, je murmurai d’une voix sensuelle : « C’est impossible, ne pas avoir envie de moi… » Bon, je la jouais un peu superficielle, mais ça m’amusait. Et puis si je réussissais à lui procurer cet effet vis-à-vis moi, je n’en serais que comblée, même si je ne le lui laisserais pas réellement paraître, au fond. Pas complètement, du moins. Je lui mordillai son lobe d’oreille avant de revenir face à lui. « Tu en es sûr? Tu ne m’as même pas encore vue à l’œuvre, pourtant… ! » Affichant toujours un sourire en coin, je me mis vraiment à l’attaque. Je fis carrément glisser mes mains tendues le long de mon corps, en débutant par la poitrine. Rejetant la tête en arrière, je continuais de bouger mes hanches lentement, au rythme de la musique qui jouait derrière. Je reportai mon attention sur Valentin qui ne pouvait que me regarder, j’en étais sûre. Je remontai même mon chandail quelques fois, prenant un regard de braise, toujours en me mordillant la lèvre inférieure. Après quelques minutes de cet exercice avec mon chandail, je fins par croiser mes bras pour le passer par-dessus ma tête sensuellement et très lentement. Je souris finalement en guettant constamment les réactions de Valentin. J’étais maintenant en soutif. Oui, le jeu commençait vraiment, à présent. Lentement, mais sûrement. Voyons voir jusqu’où il tiendrait, mon bel italien.
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