Wyfe - Meeting unexpected

T'avais craque, t'avais craque devant Wyatt alors que tu en avais pas envie. Tu voulais lui montrer que t'etais forte et tout cela, mais t'avais pas reussi. Tu controlais rien quand tu etais avec lui. Wyatt avait ce pouvoir sur toi que tu ne pouvais pas decrire et qui te destabilisait totalement. « Je sais… Non tu ne vas pas bien Feldt. » Au moins, ca se voyait et il jouait pas l'ignorant, parce qu'il suffisait de te regarder bien avant que tu ne craques pour savoir comment tu allais. T'allais pas bien, tu negliais tout, t'avais completement perdu l'envie de continuer a faire des efforts. A quoi ca servait si tu sentais abandonné par tout le monde? T'avais toujours pensé aux autres quand ils allaient mal, mais toi quand t'allais mal, y avait plus personnes. Les promesses c'est juste de la merde. Wyatt reprit la parole. « Je suis désolé de t’avoir fait du mal. Je m’en veux assez chaque jour, mais ce qui est fait est fait. Qu’est-ce que je peux faire de plus pour que tu m’en veuille moins. Qu’est-ce que je peux faire pour apaiser ta douleur.. » C'etait une bonne question. Qu'est-ce qu'il pourrait faire pour apaiser ta douleur…pour que ta souffrance disparaisse? Ce que tu voulais, tu pouvais pas lui demander, et meme si tu lui demandais, il l'accepterai jamais. Les larmes continuaient a couler le long de tes joues. Tu ne fis rien alors qu'elles laissent une petite trace sur ta peau blanche. "Ce que je veux, c'est nous…mais tu peux pas faire ca…je veux que tu fasses ce que tu m'a promis…mais ca aussi, c'est deja trop tard…y a plus rien a faire…personnes sait tenir des promesses…personnes est la…." Tu sanglotais. Ta respiration etait haletante, t'avais mal, mal au coeur, au poumon, partout. La douleur revenait. Et tu voulais juste que ca s'arrete, que tout s'arrete. Pourquoi la douleur partait pas? Pourquoi tu continuais d'avoir aussi mal?
 

« Ce que je veux, c'est nous…mais tu peux pas faire ça…je veux que tu fasses ce que tu m’as promis…mais ça aussi, c'est déjà trop tard…y a plus rien à faire…personnes sait tenir des promesses…personnes est la…. » Je l’avais trahit. Je m’en voulais tellement, mais rien ne pourrait réparer ce que je lui avais infligé. Par ma faute, elle ne ferait plus jamais confiance à un homme, du moins, pour l’instant. J’avais tant voulu lui prouver que tous les hommes n’étaient pas comme ça. Pourtant j’avais échoué. Pire que tout, je l’avais trompé, alors, que nous étions ensemble. J’avais voulu prendre mon temps avec elle. J’avais voulu agir comme un chevalier servant, mais tout ne peux pas se passer comme on le voudrait. Il y avait eu Torrey et tout ce que j’avais ressenti pour elle durant mon adolescence, était revenu à la surface. C’était inévitable. Ça aurait été une question de temps. Pourtant, je n’avais pas voulu y faire attention. Au lieu d’écouter cette petite voix qui me disait de réfléchir avant de me lancer, j’avais foncé tête baissé en faisant souffrir Feldt au passage. Je voulais l’aider à aller mieux, mais ce que j’avais mal compris, c’est que j’empirais les choses. Bien sûr qu’il restait une part de sentiment pour elle. Après tout, ça ne faisait qu’une ou deux semaines que nous étions revenus ici. Tout ne pouvait pas partir d’un coup. Seulement, je ne pouvais pas revenir en arrière. Elle m’aimait toujours, du moins, c’est ce qu’elle me laissait comprendre dans ses mots. Feldt voulait un nous, alors, que pour moi c’était trop dur. J’avais fauté et ce que je ressentais pour la brune me faisait perdre la tête. De plus, je ne voulais pas me remettre en couple. Non, je voulais me pardonner à moi-même ce que j’avais fait subir à la rousse incendiaire. « J’ai fauté Feldt…Il n’y a plus de retours en arrière possible. Je voudrais tellement t’aider à aller mieux, mais je sais que cela est impossible. Je te ferais plus de mal qu’autre chose. Je sais que tu ne me crois pas, mais je m’en veux à moi-même. Je m’en veux de t’avoir fait subir ça. Je voulais être parfait pour toi et tes bébés, mais la vérité, c’est que je ne le suis pas. Comme tout être humain, j’ai eu une faille et je ne peux pas ignorer ce qui s’est passé.»