Calena - I don't want that you stop. It is your future.

I don't want that you stop. It is your future.

Il devait être aux alentours de dix-huit heures lorsque je décidais de passer chez Milena. Avec tous les préparatifs que j’avais dû faire pour la rentrée, nous n’avions pas eu le temps de nous voir. Je me sentais un peu coupable de l’avoir délaissée comme ça. Pour me faire pardonner, je lui avais acheté un bouquet rose violette qui était assortie aux couleurs de sa maison. Un petit coup d’œil quoi. Histoire de lui souhaiter une bonne rentrée. Bah quoi ? J’étais un professeur, il fallait bien que j’aide mes étudiants à redescendre sur terre. Surtout pour cette élève très spéciale. Je passais devant le gardien de l’immeuble très huppé ou vivait Milena. En montant dans l’ascenseur, j’eu une pensée pour ma petite sœur qui était partie d’Harvard. Elle avait trouvé un travail à New-York. Même si je ne le lui faisais pas savoir, son absence m’affectait bien plus que je ne le pensais. A présent, il n’y avait plus mes parents les plus proches. Bien sûr, il y avait mes cousins, mais ce n’était pas la même chose. Les portes de l’ascenseur s’ouvraient lentement. Je reprenais le contrôle de mes pensées et allait sonner à la porte de Milena tout en cachant le bouquet de fleur derrière mon dos. Lorsqu’elle ouvrait la porte, je fus contaminé par son sourire radieux. Encore une fois, je me demandais ce qu’une fille comme elle me trouvait. Elle était définitivement trop bien pour moi. Une fois entrée dans son appartement, je libérais une main et l’attirais vers moi pour l’embrasser. J’avais promis de l’aider à régler certain papier, mais avant ça, je voulais un baiser. Puis, je lui donnais le bouquet. « TADAMMM ! »

HJ: J'ai un trou de mémoire. Mil vit bien à Imman Square ? Sinon je change ^^

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CALENA, SUMMER END 2013
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La rentrée approchait à grand pas, eh oui déjà. Je n'ai pas vu le temps ni l'été passer. Le summer camp était bien trop court à mon goût. Mais il aura été riche en surprises, ça c'est le moins que l'on puisse dire. J'ai fais plusieurs rencontres et même si mon équipe n'a pas gagné, on se sera quand même bien amusé ! Il y a également eu le mariage de mon frère et d'une de mes amies les plus proches, j'y étais même demoiselle d'honneur, c'était vraiment un moment parfait même si j'ai du faire face à mon père enfin bref, c'est une autre histoire. Et puis, le scoop de l'été à mon sens, c'est ma relation avec un certain russe qui a été ,malgré nous, révélée au grand jour. Tout ça à cause d'un malaise, monsieur n'a pas pu s'empêcher de venir me secourir et il n'a pas su garder la barrière qu'on s'efforçait d'avoir en public. Mais d'un côté, je ne peux pas lui en vouloir, je veux dire moi aussi j'aurais réagi de la sorte si les rôles avaient été inversés. Et puis, il devenait de plus en plus dur de garder ça secret. Cela faisait déjà plus de trois mois et demi que nous étions ensemble et mentir à la plupart de mes amis me pesait vraiment sur la conscience. Je savais aussi qu'il y avait d'énormes risques pour moi mais surtout pour lui. J'avais beau avoir retourné le problème dans ma tête des dizaines de fois, je ne voyais qu'une solution et elle ne plairait ni au concerné ni à la plupart de mes amis à commencer par Liz et Nevada. Je ne savais pas trop comment j'allais l'annoncer à Calvin, connaissant déjà sa réaction. Déjà ma décision faisait que je ne pourrais pas me présenter aux élections de la Lowell House ce qui me fendait le coeur. J'avais toujours voulu me présenter mais je ne trouvais pas forcément le temps et puis je ne pensais pas avoir mes chances. Mon professeur préféré devait passer à mon appartement dans la journée. J'y vivais jusqu'à ce que la rentrée arrive enfin ça c'est ce qu'il croit mais en réalité, je compte bien m'y installer définitivement puisque je n'aurais plus le droit de loger à la résidence des violets. J'allais également devoir affronter la réaction de ma meilleure amie, Liz. La sonnette me sortit de mes pensées et je me dépêchais de jeter à la poubelle les affiches "votez elina, et la lowell house triomphera" puisqu'elles ne me servaient plus désormais. Dire que Calvin pensait m'aider avec mes dossiers pour la rentrée .. Je me dépêchais d'aller lui ouvrir et lorsque je le vis, je ne pus m'empêcher de sourire jusqu'aux oreilles. Je me décalais pour le laisser entrer. Après avoir refermé la porte, il m'attira à lui et m'embrassa. Je me laissais aller à ce baiser, il m'avait vraiment manquée. Puis il me sortit de nulle part un bouquet de roses violettes en criant un tadam. Je ne pus m'empêcher de rire. Oh Calvin, il fallait pas, elles sont vraiment belles, je vais les mettre dans l'eau. Je partis en direction de la cuisine pour chercher un vase afin de le remplir et d'y placer les fleurs. En plus elles sont violettes, j'aime ce rappel ! dis je en souriant. Même si voir cette couleur me fit un pincement au coeur. J'allais poser le vase et les fleurs donc sur le bar. Merci sweetheart, tu m'as manquée.

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Elle aussi m’avait manqué. J’étais heureux de la voir aussi radieuse. Depuis son malaise sur la plage, j’avais tendance à m’inquiéter encore plus pour elle. J’avais peur qu’il lui arrive quelque chose et que je ne sois pas là pour l’aider. Elle ne me parlait pas souvent de sa maladie. Pourtant, je voulais savoir où elle en était avec ça. Milena ne m’en parlait pas comme si elle voulait fuir cette maladie. D’un côté, c’était compréhensible, mais elle était importante pour moi. J’étais en couple avec elle et je ne lui voulais que le meilleur. Je la regardais mettre les fleurs dans un vase comme la parfaite petite ménagère. Bien qu’elle est un petit côté sexy, je ne voulais pas d’une femme au foyer. Non, je voulais quelqu’un de vivant, qui profite de la vie et qui exerce un métier qui lui plaise. En clair, qu’elle puisse me comprendre. En y repensant, je voyais très bien Milena dans ce rôle. Je la suivais dans son salon et me mettais à mon aise dans son canapé. « Alors, tu avais besoin de moi pour tes papiers ? A moins que ça soit un prétexte pour me voir (a) » J’arquais un sourcil tout en souriant malicieusement. Je me rappelais l’après-midi qu’on avait passé sur le yatch pendant le summer camp.

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Pendant que je m'étais occupée du magnifique bouquet de fleurs offert par Calvin, celui-ci s'était installé confortablement sur mon sofa blanc qui se trouvait dans mon salon. Oui j'avais un appartement presque aussi grand qu'une maison. Il était immense et parfois bien trop grand pour une seule personne. Vivre avec Calvin ? Non c'est bien trop tôt pour ça. Je vais devoir me contenter de ma solitude durant les prochains mois. En espérant que mon histoire avec Calvin ne soit pas encore arrivée aux oreilles de l'administration que je puisse faire ma demande d'enseignement. Oui je comptais devenir professeur de danse et/ou de musique à Harvard, je n'ai pas le diplôme pour enseigner mais j'ai largement les compétences et le talent et puis il y a peu de professeur responsable de la lowell house. Et puis je peux toujours faire quelque chose en alternance avec la fac, à voir avec le doyen. Je le regardais avec un petit sourire au coin des lèvres, accoudée au bar, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir ce pincement au coeur mais j'étais sûre de ce que je faisais. Alors, tu avais besoin de moi pour tes papiers ? A moins que ça soit un prétexte pour me voir (a) Lui alors ! Tellement sûr de lui, pourtant il devrait me connaître depuis tout ce temps et savoir que je faisais toujours le contraire de ce qu'il me disait. Après l'avoir fait languir quelques minutes, je me dirigeais vers lui après avoir soupiré. Je prenais place sur ses yeux, face à lui. Je passais mes bras autour de sa nuque. Oui j'avais vraiment besoin de toi et c'était aussi un prétexte pour te voir ! dis je en souriant. De toute manière, je n'ai plus besoin de tes talents pour l’administration. Par contre tes autres talents .. Je lui embrassais le cou tendrement, milena ou comment utiliser son charme pour faire passer discrètement un truc. Au moins quand je lui parlerais de mes projets il sera peut-être plus calme ?

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Milena prenait place sur ses genoux tout en encerclant ma nuque avec ses bras. Madame avait-elle prévu autre chose ? Oui j'avais vraiment besoin de toi et c'était aussi un prétexte pour te voir ! De toute manière, je n'ai plus besoin de tes talents pour l’administration. Par contre tes autres talents.. Je savais très bien utiliser mes autres talents. Je me laissais aller, alors, qu’elle m’embrassait. Pourtant, quelque chose avait sonné la sonnette d’alarme. A bien y repenser, son petit sourire et sa phrase sur l’administration cachait quelque chose. C’était pas clair cette histoire. Je m’écartais légèrement et mettait fin à notre étreinte. « T’as plus besoin de moi pour l’administration ? Me dit pas que tu as déjà tout fait ?! » Je jetais un coup d’œil dans la pièce. Je ne voyais rien d’autre. C’était impeccable. Je voulais bien me laisser aller dans ses bras, mais je continuais de ressentir une drôle d’impression. Ce visage d’ange cachait quelque chose. Mine de rien, je la connaissais bien. Nous avions été amis avant de sortir ensemble. S’il y avait quelque chose que je savais : c’était quand elle me cachait quelque chose. Son visage était comme un livre ouvert. Sauf, quand elle avait décidé de faire son boudin ! Je la soulevais légèrement et la mettait à côté de moi. Puis, je me relevais et je commençais à inspecter les lieux. Bien sûr, j’essayais de lui faire croire que je me dirigeais vers la fenêtre. Je ressentais toujours ce malaise. Pourtant, il n’y avait rien à signaler. Jusqu’à ce qu’une enveloppe attire mon regard. Une grande enveloppe qui dépassait d’un de ses tiroirs comme si elle l’avait rangé en hâte.

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J'étais tranquillement en train d'embrasser Calvin. Alors oui j'étais vraiment déloyale de faire ça. Le déconcentrer de cette manière mais bon on fait avec les armes que l'on possède non ? Et puis je sais que ça marchera avec lui. Dit comme ça, je le fais un peu passer pour un obsédé .. Enfin bref. Je ne jouais pas vraiment la comédie en soit puisque j'aurais de toute façon fini par faire ça ou quelque chose s'en rapprochant. Seulement je vois que même si au début, il ne capte rien, il finit par arborer une mine curieuse sur son visage, se détachant un peu de moi et jetant un coup d'oeil à mon appartement. Il cherche quoi ? De toute façon, il n'y a rien qui traine concernant THE sujet. T’as plus besoin de moi pour l’administration ? Me dit pas que tu as déjà tout fait ?! puis je le vis se lever du canapé afin de se rendre vers ma fenêtre mais je trouvais son comportement étrange. Calvin aller regarder la vue sur la rue au lieu de faire des mamours dans le canapé, non ça lui ressemble pas. Non mais tu sais, c'était pas aussi compliqué que ça enfin c'était rapide si tu veux tout savoir .. Forcément que ça l'avait été, au lieu de m'inscrire j'avais fait l'inverse. Tu m'étonnes que ça a été rapide Milena. Il ne voyait rien de particulier qui le dérangeait et je fus l'espace d'un instant soulagée même si je savais que j'allais devoir lui en parler rapidement. Je me levais pour le rejoindre alors qu'il semblait s'être arrêté sur quelque chose, un truc que j'aurais du mieux cacher de toute évidence. Une enveloppe marron avec les détails de ma désinscription d'Harvard; Tu veux un café ? Je pense qu'il est encore chaud ! dis je pour détourner son attention mais je crois que c'est trop tard. Il a déjà les yeux rivés dessus. Je comptais t'en parler ..

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Tu veux un café ? Je pense qu'il est encore chaud ! Je lui répondais distraitement : « oui oui » Je restais figé devant cette enveloppe. Elle provenait d’Harvard. D’habitude, pour les réinscriptions, ils n’envoyaient pas une enveloppe aussi grosse. Qu’est-ce qu’elle me cachait ? Je ne tarderais pas à le savoir, car elle s’approchait de moi. Milena était devenue sérieuse. Alors, que cinq minutes avant, elle était enjouée et prête à me faire l’amour. Je comptais t'en parler... Je me tournais vers elle, un regard interrogateur. « Me parler de quoi ? ». ça ne me disait rien de bon. Qu’est-ce qu’elle voulait me dire ? Je sortais l’enveloppe du tiroir. Il y avait bien quelque chose qui me passait par la tête, mais c’était impossible. Elle ne pouvait pas faire ça. Je balayais cette idée absurde de ma tête. Pourtant, je sentais qu’elle allait m’annoncer quelque chose qui allait me faire sortir de mes gonds. A moins, que je me fasse des films. Je voulais ouvrir cette fichu enveloppe en papier kraft et savoir ce qu’il y avait à l’intérieur, mais je ne le faisais pas. Je voulais être respectueux envers la femme que j’aimais. « Est-ce que ce que tu vas me dire, ne va pas me plaire ? » Autant être informé à l’avance.

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Il répondait positivement à ma question. Je me dépêchais donc de sortir une tasse et de commencer à verser son café dedans avant d'y ajouter un sucre comme il l'aimait lorsque je dus me rendre à l'évidence. Je comptais t'en parler .. dis je la gorge nouée tenant sa tasse dans mes mains avant de la lui tendre. Me parler de quoi ? dit-il en même temps qu'il prenait son café. J'inspirais profondément, balayant la pièce du regard. Je ne savais pas comment lui dire ça mais dans le fond, je faisais ça pour quoi ? Pour lui bien sûr ! J'espère qu'il appréciera le geste sinon tout ça n'aura servi à rien. Il sorti l'enveloppe, j'aurais du mieux la ranger. Quelle conne je fais ! Et bien je vois que tu as déjà le sujet de la conversation entre tes mains .. dis je penaude. Je voyais qu'il ne l'ouvrait pas mais qu'il en mourait d'envie. Je ne sais pas s'il se doute de quoique ce soit. Peut-être ou peut-être pas .. Mais il sera rapidement fixé en tout cas. Est-ce que ce que tu vas me dire, ne va pas me plaire ? Je déglutissais, fallait que je lui dise tout. Je n'aimais pas lui mentir c'était la dernière chose que je souhaitais faire. Même si je l'avais fait durant le summer camp en le lui disant pas que mon traitement avait changé, il avait fallu un malaise pour qu'il l'apprenne. Là je ne voulais pas qu'il le sache par un de ses collègues. Non ça ne va pas te plaire, tu vas même être en colère je pense mais je ne fais pas ça dans un mauvais but .. Je lâchais un long soupir avant de décider de me lancer, c'était maintenant ou bien il allait devoir ouvrir l'enveloppe pour savoir. Je quitte Harvard. C'était simple et court mais ça résumait parfaitement la situation.

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Je me demandais ce qu’elle allait m’annoncer. Même si j’avais ma petite idée, je ne voulais pas y penser. C’était impossible. Non ça ne va pas te plaire, tu vas même être en colère je pense mais je ne fais pas ça dans un mauvais but .. Le ton était donné. Je m’attendais au pire. Je quitte Harvard. Une fois ses trois mots prononcés, un blanc s’installait entre nous. Je sentais déjà la colère, puis, l’incompréhension monter en moi. Oui, j’étais colérique surtout lorsqu’il s’agissait d’acte stupide. C’était la plus grosse connerie qu’elle m’est annoncée. Je posais l’enveloppe sur le buffet. « Bien. » Il fallait que je me contienne. Je ne voulais pas lui crier dessus et crée des tensions entre nous. Seulement, j’étais à deux doigts de le faire. Valait mieux que je la ferme. Je passais devant elle et me dirigeais droit vers la porte. Oh et puis merde ! Je me retournais vers Milena. « Tu sais quoi ? Tu me déçois. Tu fais une énorme connerie. » Je n’avais pas hurler. Je m’étonnais moi-même. « Ah mais j’ai compris. Maintenant, que tu es richissime tu ne veux plus rien faire. » Ma main était posé sur la poignée. « C’est étonnant venant de toi. Toi qui disais ne pas vouloir changer même si tu possédais cet argent. » J’étais déçus et je trouvais ça tellement dommage. Je pouvais être blessant, mais je n’en avais rien à faire. Il fallait qu’elle se réveille. « Finalement, tu changes et je ne suis pas sûr de le supporter » J’étais en colère. Dire des choses que je ne pensais pas et bien ça pouvait se comprendre !

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Voilà j'avais balancé la nouvelle et je savais déjà que ça ne lui ferait pas plaisir, je le voyais bien à sa tête. Il était énervé, vraiment vraiment vraiment énervé. Je crois ne l'avoir jamais vu autant en colère en un an en tout cas pas contre moi. Il y avait un blanc, un malaise, une tension qui régnaient. Je ne savais pas quoi ajouter, quant à lui, je pense qu'il essayait de se contenir au maximum pour ne pas me crier dessus même si je voyais qu'il en mourrait d'envie. Il posa l'enveloppe sur le buffet et ajouta Bien. Je déglutissais, n'aimant pas sa réaction mais ne pouvant pas lui en vouloir. Dans le fond, j'aurais espéré qu'il aime mes motivations mais apparemment, ça n'était pas le cas. Je m'apprêtais à lui expliquer le pourquoi du comment je faisais ça lorsqu'il partit en direction de la porte. Quoi ? Mais il fait quoi là ? Il ne peut pas parler comme un adulte responsable ? Non il est obligé de fuir c'est ça ?? J'allais ouvrir la bouche pour l'en empêcher lorsqu'il se retourna vers moi Tu sais quoi ? Tu me déçois. Tu fais une énorme connerie. dit-il calmement. Je ne disais rien de plus, qu'est ce que je pouvais dire malgré tout, j'allais bien devoir motiver mes choix, pourquoi il ne m'avait pas encore demandée les raisons ? Ah mais j’ai compris. Maintenant, que tu es richissime tu ne veux plus rien faire. C’est étonnant venant de toi. Toi qui disais ne pas vouloir changer même si tu possédais cet argent. Finalement, tu changes et je ne suis pas sûr de le supporter. Il ne criait pas mais disait ça sur un ton plus qu'énervé, sa main encore sur cette fichue poignée de porte. Je fronçais les sourcils à mesure que je l'entendais. Quoi ? Il pense que je fais ça parce que .. je suis riche ? Là ma fierté en prenait un coup, un sacré même. Je respirais calmement pour essayer moi aussi de ne pas m'énerver de trop ni pleurer, je n'avais pas envie de nous refaire un malaise surtout pas avec lui à côté. Là c'est toi qui me déçoit Calvin .. Que tu penses ça de moi ? Ca me brise le coeur mais très bien puisque tu préfères te faire ton propre avis sur mes motivations avant même que je te les énonce. Parfait, dans ce cas je ne sais même pas ce que tu fais encore ici. Trop tard, dire ça et bien ça me donnait les larmes aux yeux. Je ne voulais même pas rester un peu plus là avec lui, moi qui pensait qu'il aurait compris, je l'ai sur-estimé apparemment.

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