Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMAEL & NOA ❀ Je regardais les étoiles, tu lisais les journeaux. - Page 3
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


MAEL & NOA ❀ Je regardais les étoiles, tu lisais les journeaux.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je hochais la tête, mon frère avait peut être raison, peut être tord. Encore une fois ma naïveté parlait, j’étais du genre à croire que les gens pouvaient réellement changer. J’espérais de tout cœur que cette fille ne me mènerait pas en bateau ! Je méritais de connaitre quelqu’un qui avait les mêmes valeurs que moi, la même naïveté, la même gentillesse, sinon je me ferais avoir à coup sûr. Peut être que Maël était la seule personne qui était capable de me mettre en garde au final et que je pouvais écouter. « Je le ferais…je le ferais ». Avais-je répondu comme un adolescent presque blasé de la punition donné par ses parents, nous avions ensuite parlé des filles, ça semblait être un sujet fâcheux pour lui. J’avais tenté de le convaincre mais apparemment c’était peine perdu, encore une fois mon frère jumeau et moi n’étions pas sur la même longueur d’onde, je ne finissais par me demander si nous avions des points communs. Je lui répondis, presque tristement : « Bon d’accord mais si jamais tu veux m’en parler un de ses jours… Je serais là». Oui c’était la seule option envisageable, peut être que Maël pourrait quand même finir par avoir une petite amie, je pense qu’on doit bien avoir quelqu’un sur la terre avec qui on doit s’associer. Finir sa vie seul, en n’ayant rien fait, c’était vraiment trop triste. Maël m’avait questionné sur ma mémoire, j’essayais d’avoir de l’espoir moi aussi, je n’arrêtais pas de me dire qu’un jour je croiserais une personne et que tout mes souvenirs reviendraient mais…malheureusement ce n’était pas encore arrivé. Est-ce que ces personnes allaient être mes parents ? Je ne sais pas, c’était une possibilité : « Peut être Maël mais je doute que tout revienne du jour au lendemain, j’essayerai de faire en sorte d’avoir une vie normal pour un jour retrouver la mémoire…Tu me montreras des photos de nous enfant, j’aurais peut être des nouveaux flash… ». J’espérais qu’a la rentrée on allait pouvoir renouer un lien, je ne savais même pas où j’habitais. Depuis mon retour à Harvard j’avais pris place dans ma confrérie chez les Winthrop mais est ce que nous avions un appartement ? Si nos parents étaient riches, c’était fort possible, je lui posais alors une nouvelle question : « On habitera où à la rentrée ? ». Oui, j’étais parti du principe qu’on habiterait ensemble, pour moi c’était évidant puisqu’on était jumeau mais peut être qu’il avait déjà pris le parti d’habiter seul. Ce qui ne me dérangerait pas puisque moi personnellement je n’avais aucun souvenir de lui à part ce bref flash. Je bus un peu d’eau avant de bouger légèrement mon fauteuil de place, c’est fou ce que ce genre de truc pouvait être encombrant.  
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Everything will be alright...

Il ne répondait pas avec une très grande conviction me laissant l'impression d'être un adulte crispant qui donne une leçon. Mon frère était en train de me mettre un coup de vieux. Enfin, au moins il semblait d'accord pour prendre du recul et être plus méfiant. Ca me suffisait, pour l'heure je n'attendais pas plus, il devait déjà avoir bien assez de choses à penser comme ça. J'allais le protéger dans tous les cas. Il n'avait pas à se soucier de tout le reste, juste à me faire un peu confiance même si je savais que c'était beaucoup lui demander maintenant qu'il ne se rappelait plus de moi. Je ne répondais rien et lorsque mon frère dut sentir mon agacement lorsque le sujet des filles fut mit sur le tapis, il m'informa qu'il était là si je voulais en parler. D'accord, merci répondis-je, me calmant un peu, évacuant la frustration qui m'avait assommé lorsque ce sujet délicat avait été abordé. Noa répondit ensuite à ma question, m'informant qu'il avait eu un flash en me retrouvant, une image du passé, remontant à notre enfance. Je ne put m'empêcher de laisser exploser mon enthousiasme à l'idée qu'il se souvienne. J'avais envie d'épauler mon frère quoi qu'il arrive, mais je n'en restais pas moins vraiment bouleversé à l'idée qu'il m'ai oublier. On était tellement proches, alors le savoir si loin... Mon frère me ramena un peu sur terre et mon sourire s'évanouit. Evidemment, il ne pouvait pas vraiment comprendre : je restais un inconnu, le fameux Maël qu'il croyait être, un garçon lui ressemblant comme deux gouttes d'eau, mais qu'il ne connaissait que depuis quelques minutes. Il avait beau me croire, il ne se souvenait pas davantage de moi. Oui, j'ai quelques albums et maman en a plein d'autres. Répondis-je, sur un ton plus posé cette fois-ci tout en m'efforçant de cacher mon ressentit. Noa n'y pouvait rien et je ne voulais pas qu'il se fasse le moindre reproche injustifié. Ce n'était la faute de personne, sauf celle du fou furieux à l'origine des bombes. J'aurais bien aimé pouvoir le retrouver pour lui mettre mon poing dans la figure. Cela n'aurait malheureusement bien changé, mais cela aurait eu le mérite de me permettre de me défouler un peu. Noa m'interpela et je m'arracha à mes envies de violence. Je savais que la situation était bien moins désastreuse que ce que je croyais, j'en avais conscience, mais je gardais ce goût amer en bouche. Ce n'était pas juste. Je ne me souvenais plus de ce sentiment d'injustice avec lequel je vivais pourtant à New York. Je ne pensais pas le ressentir une nouvelle fois avec une telle intensité. J'ai quitté la ville ces derniers mois, mais on a toujours notre appartement, celui ou on vivait avant. Expliquais-je. Je pensais me ré-installer seul et mon bordel se trouvait dans tous les coins de l'appartement et si j'étais très pensif, le retour de Noa dans notre appartement me réjouissais pourtant vraiment. Cela rendrait la vie normale, plus conforme à celle qu'on vivait, plus conforme à tout ce que je connaissais. Ma vie n'était pas vraiment ma vie si Noa n'en faisait pas partie. Il y a encore tes affaires là-bas. Je n'y ai pas touché. Ajoutais-je. Lorsque je pensais Noa décédé, j'avais brièvement songer à m'en débarrasser ou du moins à garder toutes ses affaires hors de ma vue, mais finalement j'étais parti, mettant de la distance sans rien bouger d'autre que ma propre personne.



CREDIT TO KAIJI FROM ILH

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
 Bon le sujet des filles et des amours n’était pas à remettre sur le tapis, je tâcherais de m’en souvenir pour la prochaine fois où je rencontrerais Maël. Ce dernier me questionna sur mes souvenirs, ils n’étaient pas nombreux. Comme je lui avais expliqué, un seul flash que j’avais eu en sa présence. C’était tout. Aucune personne pour le moment ne m’avait évoqué de souvenirs, aucune femme, aucun homme. J’espérais qu’a la rentrée ce soit différent, que je retrouve d’autres personnes et que tout me revienne, j’étais encore une fois un peu trop rêveur. J’avais demandé des photos à Maël, en espérant que cette mémoire qui me faisait défaut finisse par revenir. Il m’avait certifié que notre mère en avait beaucoup, d’après sa description notre mère semblait très protectrice, une maman poule en quelques sortes. A l’entendre parler on pouvait penser que j’vais de bonne relation avec elle. « Je les regarderais quand on ira chez eux alors ! ». Oui, j’avais la bonne intention d’aller chez mes parents, ne serait ce que pour voir à quoi ils ressemblaient…C’était la moindre des choses. J’avais ensuite demandé où nous vivions, beaucoup de nos camarades vivaient à Harvard mais…les plus fortunés d’entre nous pouvaient avoir une maison, un appartement ou même une villa en dehors des murs du campus. Vu notre nouvelle richesse je me doutais que nous n’avions pas le logement le plus miteux de Boston. J’hochais de nouveau la tête avant de répondre : « Ah d’accord, est ce que nous pourrions y aller une fois qu’on aura terminé ? Je suis curieux d’en savoir plus… ». Curieux, je ne sais pas si c’était le bon adjectif mais j’avais envie de savoir à quoi ressemblait ma vie, c’était peut être juste normal. Je passais ma main dans mes cheveux, Maël avait conservé mes affaires, j’en étais content, il aurait très bien pu les jeter en pensant que j’étais mort, encore une fois ça semblait être des éléments intéressants pour me remettre sur la voix et savoir qui j’étais avant le drame. Je me fis tout à coup pressé de savoir ce qui ce cacher derrière ses murs : « Peut être pourrions-nous y aller maintenant ? J’ai vraiment hâte ! ». J’avais terminé mon verre d’eau d’une traite et j’avais posé mes mains sur les roues du fauteuil afin de démarrer presque aussi rapidement qu’il se lèverait. Oui, je voulais vraiment en savoir plus…J’espérais vraiment qu’il accepte, qu’il n’ait pas un autre rendez-vous qui viendrait tout gâcher. J’avais vraiment hâte de découvrir ce lieu, comme un enfant qui avait l’eau à la bouche devant un bon gâteau. Il fallait qu’on y aille…
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Everything will be alright...

J'acquiesça aux paroles de mon frère. Nos parents seraient sans doute d'une aide précieuse pour l'aider à retrouver la mémoire ou au moins à se re-découvrir. Leur présence allait être importante durant les prochains mois et quand bien même je redoutais de leur passer un coup de fil, savoir qu'il serait là me rassura un peu. Je n'avais pas envie d'être totalement livré à moi-même sur ce coup-là. J'avais toujours eu une certaine soif d'indépendance, mais il n'y avait pas à dire : quand les choses devenaient plus difficiles, avoir ses parents, ça n'avait pas de prix. Noa n'avait pas l'air de percevoir ma frustration, mon ressentit sans doute un peu trop négatif et la douleur que je m'enfligais en pensant que j'avais en quelque sorte perdu mon frère et ce même s'il était juste là, devant moi. Ca me faisait mal. Le voir dans un fauteuil roulant, ça me faisait mal, devoir lui dire des choses qu'il savait pourtant avant, ça faisait mal aussi. J'avais beau avoir eu l'habitude tout au long de ma vie de partager avec mon jumeau, j'étais bien résolu à garder ma douleur pour moi et donc à faire au mieux pour la masquer. Il me posa une question et je lui expliqua que nous avions un appartement. Je secoua la tête de haut en bas en un signe d'approbation pour répondre à sa question. Oui, bien sûr, c'est chez toi lui répondis-je avec un sourire un peu fatigué en attrapant mon verre et en le portant à mes lèvres. Une bonne gorgée d'eau froide allait m'éclaircir les idées et me permettre de positiver davantage. Du moins, je l'espérais. Noa manifesta ensuite son impatience de rejoindre l'appartement. Je pouvais le comprendre : il allait retrouver ses affaires, une source d'informations sur lui en quelque sorte. Je ne savais pas ce que c'était de tout oublier de sa vie, mais je pouvais comprendre que toute occasion de se renseigner était à saisir. Allons y répondis-je sur un ton un peu plus enjoué. Je sortis de ma poche un billet que je coinça sur la note indiquant la carafe d'eau fraiche commandée, puis je me leva et contourna la table, refermant mes mains sur le fauteuil de mon frère et commençant à le pousser dans la direction menant à notre appartement.
FIN DU SUJET.



CREDIT TO KAIJI FROM ILH

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)