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MAEL & NOA ❀ Je regardais les étoiles, tu lisais les journeaux.

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Lorsque j’étais petit, je pouvais passer des heures à regarder les étoiles dans le ciel. Je crois que c’était le seul passe temps qui n’était pas payant et donc accessible pour notre famille pauvre. Nous vivions dans le bronx, mon frère écoutait toujours la radio ou lisait des journaux récupérait dans les poubelles. Moi je regardais le ciel par la fenêtre. C’était je crois les moments les plus simples et les plus heureux de toute ma vie. Pourtant ces moments là, je ne m’en rappelais plus, comme tout le reste de ma vie. Lorsque je m’étais réveillé après une longue période dans le coma je n’avais plus aucun papier d’identité, tout ce qu’on savait c’est que j’étais élève à Harvard et que je m’appelais Maël. Maël c’était la seule chose de mon identité que j’avais pu conservait car j’avais ce bracelet portant ce prénom autour de mon poignet. Au départ je m’étais dit que j’étais peut être homosexuel, que ce prénom était peut être celui de mon petit-ami mais j’avais vite compris que c’était tout simplement impossible. Même si j’étais loin d’être un coureur de jupons j’étais tout de même attiré par les formes féminines et jamais je ne me serais retourné en voyant un homme dans la rue. Le temps avait passé depuis mon réveil mais bizarrement les choses étaient les mêmes, j’avais toujours des questions dans ma tête pour retrouver mon passé. Quel était mon nom de famille ? Comment s’appelait mon père et ma mère ? Ou vivaient-ils ? Des questions toujours sans réponse. Enfin, on me contrariait juste en me disant que je m’appelais Noa, je ne comprenais pas pourquoi on me confondait avec lui, je ne savais pas qui était cet homme. Peut être un étudiant qui me ressemblait. Pendant le summer camp j’étais dispensé de beaucoup d’épreuves…mais les scéances de kiné étaient si nombreuses que cela en était presque aussi fatiguant. Ce week end pourtant j’avais du rentrer à Cambridge afin de signer des papiers d’inscriptions. N’aillait plus de nom de famille, ne me rappelant de rien, les démarches administratives étaient un vrai parcours du combattant. Après ces quelques formalités j’avais été attiré par la devanture d’une librairie, je feuilletais alors quelques pages d’un vieux livre. L’avantage c’est que je n’avais pas à chercher de siège pour consulter l’ouvrage, j’étais déjà assis. C’était pratique en fait d’avoir 4 petites roulettes.

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Peut-être que j'aurais dut venir au Summer Camp, mais je ne parvenais pas à m'imaginer en compagnie de tous ces gens. Je n'avais rien contre eux, mais je m'étais quand même tiré en cours d'année. La rentrée ne m'intimidait pas vraiment, il m'en fallait plus pour cela, mais je ne me figurais pas pour autant que les prochains mois seraient faciles. J'avais trouvé refuge pour quelques heures dans une librairie. Là au moins, j'étais à ma place. Les journaux me permettaient de détourner mon attention. Il fallait que je pense à autre chose : ce n'était pas une vie que de la mettre de côté après avoir perdu Noa. Son prénom se répercuta dans ma tête et mon regard pencha vers mon poignet et vers la gourmette. Avec mon pouce, je caressa le prénom gravé de mon frère et poussa un soupire. Il faudrait peut-être que je l'enlève, mais s'il portait toujours la mienne, y compris si c'était sous terre, je ne pouvais pas me résoudre à retirer la sienne. Sans doute que c'était tout simplement bizarre. Assez. Je retira la gourmette et la posa sur la table, juste devant moi. Je gardais mon regard braqué dessus, tout en ayant conscience d'être ridicule : ce n'était pas mon frère, juste une babiole. Ridicule. Finalement, je levais les yeux et restais bouche-bé. Je l'aurais reconnu n'importe ou et c'était bien normal, après tout la plupart des gens pouvaient nous confondre. Je cru en une sorte de mirage, mais peu importe, je ne me contrôlais plus. C'était peut-être dingue et j'avais l'habitude de me déplacer dans une sorte de rêve, mais peu important. Me ruant vers la porte en laissant la gourmette et le reste de mes affaires en plan, je la poussa et me retrouva à l'extérieur. Mes yeux partaient dans tous les sens, guettant une chevelure blonde, comme si je m'attendais à ce que mon frère se soit volatilisé. Sûrement que j'avais vraiment rêvé, à quand remontait la dernière fois que j'avais mangé ? Je tournais maintenant un peu sur moi-même et je réalisa brusquement qu'il était juste à côté de moi. Je n'avais pas regarder assez bas. Ma réaction fut un peu bizarre. Je le fixais ébahi, comme si j'avais vu un fantôme. (et c'était bien l'impression que cette rencontre me faisait) Noa je cris presque. Je me sentirais capable de pleurer comme un gosse. Il est là. Il est là. Soudain, je prend conscience d'un détail. Il est assit. Mon frère est dans un fauteuil roulant. J'éprouve un sentiment de chagrin soudain sans doute inapproprié. Je croyais mon frère mort, mais il est là et je me focalise sur ce genre de choses alors que j'avais envisagé un scénario tellement pire.



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Je tournais les pages, espérant y trouver là quelque chose à lire mais…mais les livres ne devaient pas être ma plus grande passion. Comme tous les étudiants je n’hésitais à me plonger dans une bonne encyclopédie quand il le fallait. Quoi qu’avec Internet les livres étaient de moins en moins nombreux, j’étais resté là quelques minutes, à faire semblant de tourner les pages, lisant en diagonale. Je regardais les autres gens d’en bas, lorsque je marchais avec des béquilles c’était tout l’inverse. J’étais tellement grand que je pouvais voir le sommet de tous les crânes, ici j’arrivais à peine à voir les chiens ou les enfants. Il y avait d’ailleurs un magnifique labrador à côté de moi alors je m’étais mis à le caresser, peut être pour briser la solitude qui m’entourait trop souvent. Personne n’osait aborder les handicapés, c’était incroyable. Et tandis que je caressais l’animal, un jeune homme émit un prénom, toujours le même. Nom d’un pipe ! Pourquoi on m’appelait Noa alors que le prénom que j’avais autour du bras était celui de Maël, je dis machinalement sans lever les yeux : « Vous devez faire erreur, je m’appelle Maël, j’ai perdu la mémo… ». Je levais la tête avant d’ouvrir grand les yeux, qui était-il ? Qui était-il pour me rapporter de telles calomnies ? Je ne comprenais pas mais…mais il me ressemblait comme deux gouttes d’eau. C’était forcément quelqu’un de ma famille, ou mon sosie, apparemment nous en avions tous un dans notre vie mais je ne pensais pas le rencontrer maintenant. « Mais qui es-tu ? ». Purée, je n’y croyais vraiment pas, j’avais l’impression d’être dans un film irréel ou les choses se déroulaient sans que je le veuille. Je me sentais tellement faible, j’avais l’impression d’avoir loupé des épisodes, j’avais toujours fait en sorte de mettre mon amnésie de côté mais là…là, il était évident qu’avoir des souvenirs m’aurait bien aidé.

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Je n'en revenais pas de le voir devant moi, sa présence me semblait totalement irréaliste et pourtant, si. Mon frère était là. Il répliqua quelque chose sans même lever la tête et je ne put m'empêcher d'être momentanément vexé : ma présence aurait dut le faire réagir, je n'étais pas n'importe qui après tout. Puis, une fois ce sentiment écarté, je me focalisa tant bien que mal sur les paroles qu'il avait prononcé. J'avais rêvé ou il venait de m'affirmer que je m'étais trompé et qu'il s'appelait Maël. Il s'avérait que j'étais particulièrement bien placé pour savoir qu'il avait tord sur ce point. Non, Maël c'est moi. Noa, qu'est ce que tu racontes répliquais-je en écartant le reste des mots prononcés machinalement par mon frère. J'avais réussi à baisser un peu le ton de ma voix quand bien même il avait tendance à grimper en fin de phrases. J'étais incapable de le calmer, trop heureux de le voir, mais aussi frustré par son fauteuil roulant et par le fait qu'il venait de me soutenir qu'il s'appelait Maël. Quelque chose ne tournait pas rond du tout. Il releva la tête vers moi, daignant enfin me regarder et se figea. A croire que c'était la première fois qu'il me voyait. J'eut un sentiment désagréable et voulu passer machinalement mes doigts sur la gourmette de mon frère, attachée à mon poignet et me rendit compte que je l'avais laissé à l'intérieur. Je voyais la mienne qui brillait au poignet de mon frère et je me détendis un peu. C'était lui, il était revenu et tout était parfait ainsi. Puis il me posa une question et j'eu l'impression qu'il venait de me donner un coup de poing dans le ventre. J'ouvris de grands yeux. Il devait me faire marcher, mais non il avait l'air sérieux. Tu ne me fais pas rire, tu m'as déjà assez fais flipper comme ça, tu ne crois pas ? Lançais-je avec un sourire peu forcé. Je manquais de conviction. Je n'étais pas sûr de ce que je racontais et la perspective d'avoir tord ne m'avais jamais à ce point effrayé. Je me pencha pour être à sa hauteur, histoire qu'il me regarde dans les yeux. C'était bizarre, d'être le plus grand en ce moment. Moi c'est Maël et tu es mon frère. C'est à moi, ça l'informais-je en m'efforçant de conserver mon assurance malgré mon état de stress. Du doigt, je lui indiquais la gourmette et mon prénom, gravé sur celle-ci. J'étais tendu, espérant que mon frère allait éclater de rire d'une minute à l'autre en prétextant m'avoir foutue une belle trouille. Cela devait arriver, forcément. Il ne pouvait pas m'avoir oublié.



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Souvent on m’avait appelé Noa mais j’avais répliqué aussitôt que je m’appelais Maël, qu’il devait y avoir une erreur, je n’avais jamais compris cette confusion. Maël était bien mon prénom puisqu’il était écrit sur mon bracelet, c’était la seule chose dont j’étais certaine par rapport à mon passé et je n’avais jamais démordu, pourtant encore une fois quelqu’un m’affirmait que je faisais erreur. Pire, il prétendait être Maël, mais alors qui j’étais ? Je ne comprenais plus rien du tout…J’avais l’impression que le seul truc que je savais n’était qu’une sorte de farce, comme si le plus grand mathématicien venait de se rendre compte que son théorème pouvait être faux dans certains cas. J’ouvrais alors grand la bouche, tentant de prendre de l’air avant de réagir d’une manière nerveuse : « Non, non, vous devez faire erreur, je m’appelle Maël, c’est le nom inscrit sur la gourmette… ». Je l’avais ensuite tutoyé, lui demandant comment il pouvait s’appeler, qui il pouvait être. Un membre de la famille c’était certain. Nous avions une grande ressemblance, est-ce que des frères pouvaient se ressembler à ce point là. C’est ce qu’il essayait de me faire croire et je préférais le mettre au clair par rapport à ma situation, pour lui montrer que non, je ne me moquais pas de lui : « Je me suis réveillé après plusieurs semaines dans le coma, j’ai perdu la mémoire… ». Si j’avais su l’existence d’un frère, j’aurais tout fait pour le retrouver, tout. Depuis mon réveil je ne cessais de chercher des indices quant à mes parents, ma famille et si j’en avais eu l’occasion bien sûr que je serais retourné vers lui. Il se mit alors au dessus de mon fauteuil, et j’eu une sorte de flash, comme dans les films. Je me revoyais, vers l’âge de 16 ou 17 ans, courant partout dans une maison immense, j’étais fier, fier parce que j’avais dépassé mon frère par la taille, la première matière d’ailleurs où je le dépassais en dehors de l’école. « Mais pourquoi je la porte alors ? Nous sommes jumeaux ? ». J’avais tellement de question mais deux allaient suffire pour le moment, je me sentais tellement démuni par rapport à lui qui semblait tout savoir de notre histoire.

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C'était tellement bizarre de se faire vouvoyer par son propre frère et j'en ressentais déjà un malaise, rien qu'avec ce léger détail non moins significatif pour autant. Il m'affirmait être Maël, prenant pour argument ma gourmette. Non, Noa. Je lui répondis en m'efforçant de mettre toute la conviction du monde dans mes mots. Il ne se souvenait plus de son prénom et un instant, je commença à nous maudire tous deux pour avoir échanger nos gourmettes alors que, quelques instants plus tôt, j'en étais reconnaissant pour ainsi avoir conserver un bout de mon frère en dépit de tout. Le choc des retrouvailles commençait à se dissiper, me rendant la situation un peu amer. Il était là, Noa était avec moi, mais il avait l'air complétement paumé. Ca, plus le fauteuil roulant. C'était trop. Ton frère est là, tu devrais être tellement heureux c'est ce que je pensais, mais je conservais ce goût amer dans ma bouche. Maintenant qu'il était avec moi, tout allait bien se passer. Il fallait que j'y crois. Puis, Noa largua une bombe et le poids dans ma poitrine s'alourdit. Je l'avais un peu deviné du fait de son air perdu et de la confusion au niveau des prénoms, mais c'était douloureux de l'entendre dans sa bouche. Un sentiment de culpabilité. J'aurais dut être avec lui à son réveil, mais je n'en savais rien du tout... Je l'aurais aidé. Je me mordis la lèvre. Je suis désolé, Noa. J'aurais dut être avec toi et je le voulais, mais je ne te trouvais pas alors j'ai cru que tu... Je ne continuais pas, espérant que ça coulerait de sens. Je n'avais pas envie de dire à voix haute que durant plusieurs mois, je l'avais cru décédé alors qu'il était là, attendant qu'on l'aide. Je n'étais pas devin, je n'aurais pas put savoir, mais je me sentais toujours aussi monstrueux. Essayant de refouler ces sentiments, je me penchais pour être à la hauteur de mon frère. Je n'avais pas put le rassurer durant des mois, mais maintenant j'en avais l'occasion et il fallait que je la saisisse. Encore une fois, je prenais sur moi, lui affirmant que j'étais Maël, qu'il était Noa, qu'il portait ma gourmette. Il ne me reconnaît pas. Je suis un inconnu. L'idée me filait la chaire de poule. C'était insensé. Devoir relater ce genre de choses, c'était douloureux, mais indispensable. Oui, on est jumeaux, on est nés à New York, nos parents vivent à Boston. J'aurais put continuer longtemps, lui balançant des morceaux de nos vies pour l'éclairer. Le sujet de la gourmette revint et me rappelant ou était celle de mon frère, je me redressa en posant une main sur son épaule. Ne bouge pas, je reviens dans une minute. Lui assurais-je avant de rentrer dans la librairie. Je courrais presque, peureux à l'idée de revenir et de constater que mon frère n'était plus là. Je retrouvais facilement gourmette, posée là ou je l'avais laisser et la serra dans mon poing avant de ressortir. A nouveau, je me penchais vers lui et ouvrais ma main. Voilà, c'est la tienne. Je l'ai et tu as la mienne car on a fait un échange, comme ça, on est toujours ensemble, d'une certaine façon. Ca te semble peut-être bizarre, mais c'est la vérité expliquais-je, en esquissant instinctivement un sourire.



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J’avais l’impression d’être dans un film, comme si tout ce qui était entrain de se passer ne pouvait pas m’atteindre, parce que tout ce qu’il me disait me paraissait si soudain. Cela faisait des mois que je cherchais des réponses à des questions, ce qu’il me disait c’était presque aussi fort que de sortir de son fauteuil roulant et de marcher comme si de rien n’était. Je crois que si je n’avais pas été assis par obligation, je serais tombé à la renverse. Il s’excusait alors, me disant qu’il aurait du être présent…Il n’avait pas du me retrouver, mais pourquoi il n’avait pas appelé les hôpitaux ? Pourquoi il ne c’était pas renseigné lorsque j’étais resté en centre de convalescence ? Si il était de ma famille il aurait du le faire non. Toutes ces questions me trottaient dans la tête, je lui demandais alors : « Personne ne t’a aidé, ne t’as dit où j’étais… ». Apparemment non puisqu’il pensait que j’étais mort. Cette nouvelle ne m’étonnait pas beaucoup puisque mes propres amis pensaient également que j’avais succombé à mes blessures. Maël, puisqu’il semblait s’appelait ainsi, m’apprenait que nos parents vivaient à Boston et que nous avions vécut à New York. Bien sûr je ne me rappelais de rien alors je le regardais, j’étais fasciné comme un enfant le soir de Noël, j’aurais tellement voulu en savoir plus. Est qu’il avait un travail ? Est-ce que nous étions riches ? Est-ce que lui aussi était étudiant. Il allait me prendre pour un fou si je posais toutes ses questions en même temps, je lui demandais après avoir pris ma respiration : « Tu es à Harvard… ». Je décidai de me livrer à mon tour, cet homme avait de toute évidence un lien avec moi-même si j’avais encore du mal à le croire. « Je me suis réveillé paralysé, j’ai cherché des indices….mais rien. J’espère que tu vas m’aider…. ». Noa, Maël, je ne savais plus qui il était et qui j’étais mais une chose est sûr je n’allais pas laisser partir la seule personne qui connaissait toute ma vie. Le jeune homme s’absente ensuite pour trouver une gourmette, il y avait le prénom de Noa. Il me disait qu’à l’ origine c’était ma gourmette mais que nous l’avions échangé. Ainsi j’avais eu celle de Maël et j’avais pensé que je me nommais ainsi. Pour moi c’était un peu beaucoup et même si je lui faisais confiance, mon visage devint tout à coup pâle : « Je suis désolé, ça ne va pas très bien…Je me sens faible…Cela fait beaucoup de choses pour moi… ». J’étais plus fragile depuis l’attentat et je me sentais au bord du malaise. J’essayais de passer ma main devant mon visage pour faire un peu d’air.
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D'être un frère indigne, c'était bien l'effet que me faisait cette conversation. Je n'étais pas parfait, mais mon frère, je ne l'aurais jamais laissé tombé. Pourtant, c'était bien ce qu'il m'expliquait : il n'avait eu personne, il s'était retrouver seul, vidé de tous ses souvenirs. Qu'est-ce que j'aurais ressentit à sa place en ayant vécu cette solitude terrassante puis en retrouvant un frère jumeau au coin d'une rue ? Je n'aurais pas compris. Il ne comprenait pas et je ne savais pas comment lui expliquer. Je n'étais pas fan des démonstrations d'affection et cette pente semblait à mes yeux ne pouvoir que m'y mener. Non, j'étais persuadé que tu étais parti, si j'avais sut je serais venu te rejoindre dans la seconde. Répondis-je. C'était la vérité. Il n'était pas passé un jour sans que je pense à Noa depuis la bombe, alors le savoir en vie... Il ne m'aurait fallu longtemps pour rappliquer à son chevet. Enfin, je suis là maintenant. Ajoutais-je, un peu penaud, en continuant à me faire des reproches à moi-même. Même avec mon frère, la personne qui me connaissait le mieux, je n'étais que très rarement aussi peu confiant. Trop d'émotions. Au moins je n'avais pas commis le pire de mes cauchemars en ne versant ne serais-ce qu'une seule larme en publique. Que Noa s'inquiète pour moi, ça semblait particulièrement stupide vu sa situation à lui, encore plus maintenant que j'avais appris qu'il ne me connaissait plus du tout. Désireux de l'aider, je commençais à lui lancer des informations. Je pouvais aisément répondre à ses questions et pour le reste, nous étions toujours à temps de questionner nos parents. Il commença à me questionner et je m'efforçais de le renseigner. Oui, enfin j'ai pris des petites vacances, mais je reviens sur le campus à la rentrée. Il me demanda ensuite de l'aider et j'acquiesça. Rien ne me semblait plus naturel et s'il n'avait pas été dans cet état, j'aurais mal pris le fait même qu'il puisse penser que je ne ferais pas ça pour lui. Cela ne ce serait jamais produit s'il se souvenait. Je voulais croire à tout prix que mon frère avait toujours sut que j'aurais put soulever des montagnes pour lui s'il me l'avait demandé. Evidemment, je répondrais à toutes tes questions et tu peux m'appeler quand tu veux, je vais être là pour toi maintenant comme je l'ai toujours été voulu-je ajouter, mais je décida de m'abstenir. Voulant commencer à stimuler dès maintenant la mémoire de mon frère, je m'excusais une minute pour aller chercher sa gourmette. La lui montrant, je résuma la raison de cet échange. Je savais que ça pouvait paraître un peu insensé, même si c'était le genre de trucs qu'on faisait tous les deux. Noa était de plus en plus pale et mon sourire s'évanouit en le constatant. Oui, je comprend, on a qu'à y aller un peu plus doucement. Enfin, à ton rythme ajoutais-je, mon moral chutant. J'avais particulièrement mal au coeur de le voir ainsi. Je ne reconnaissais pas totalement mon frère dans ce garçon fatigué et évoluant dans le brouillard, mais au moins, j'avais mes souvenirs, ma vie, je pouvais marcher aussi. C'était injuste. Il fait chaud. Je te paye un verre si tu veux ? Histoire de se rafraîchir un peu. Ca te va ?



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Je ne savais vraiment plus qui croire, j’étais complètement perdu mais la seule chose que je devais faire c’était faire confiance à la personne en face de moi qui disait être mon frère. Mon frère jumeau en plus, je le croyais mais cela faisait quand même un sacré choc d’apprendre autant de chose en si peu de temps. Je souhaitais depuis ma sortie du coma tout savoir mais j’aurais voulu le savoir peut être petit à petit et avec plus de douceur. Il avait l’air d’être un frère aimant, j’avais presque honte de le découvrir mais malheureusement je ne partageais plus aucun souvenir avec lui, ce n’était pas évident d’être dans ma situation. Je soufflais, pour lui non plus les choses n’avaient pu du être facile si il pensait que j’étais mort. « Je suis désolé si tu as cru que j’étais mort…ce n’était vraiment pas mon intention mais personne n’a pu me renseigner…Enfin quelques personnes m’avait appelé Noa mais je n’y avais pas vu là une preuve de quelque chose… ». Je me rendais compte que toutes ces personnes avaient raison, moi j’avais tord. Mon frère jumeau m’expliqua ensuite qu’il avait pris quelques vacances et qu’il retournerait étudiait à Harvard, bizarrement j’étais comme heureux et soulagé, je me disais que quelqu’un pourrait porter mes livres quand moi, je me chargerais de diriger mon fauteuil roulant. « Oh, c’est super ! Tu étudies quoi ? ». Oui, moi-même j’avais pris astronomie parce qu’on avait retrouvé sur moi une carte d’invitation à ‘la nuit des étoiles’, je m’étais dit que ça devait être ma passion avant la bombe et je m’en sortais pas trop mal. Mes facultés intellectuelles étaient bien la seule chose qui m’était restée, je n’avais pas était un Dunster pour rien. « D’accord, alors je me suis toujours demandé quelles études je faisais, dans quelle confrérie j’étais, si mes parents étaient toujours ensembles, quel relation j’avais avec eux… ». J’en avais déjà trop dit, mais cela me paraissait tellement important. J’étais ensuite devenu assez livide, toutes ces révélations m’avaient retournés, moi qui pensait seulement avoir à faire à la secrétaire de l’université voilà que tout mon passé refaisait surface d’un seul coup. Maël, l’original m’avait proposé de boire un verre et ça ne serait pas de refus. Je hochais alors la tête, j’attendais qu’il me pousse à vrai dire, je savais qu’au bout de la rue il y avait un bar. Malheureusement je me sentais bien faible depuis ses mois de coma et la perte de l’usage de mes jambes, je n’étais certainement plus celui qu’il avait connu et je lui dis sous forme d’excuse : « Je suis certainement dans un état pitoyable, désolé… ». Pourtant je n’étais responsable de rien. Arrivé dans le bar je pris place en poussant une chaise, l’ombre du parasol me redonna les couleurs que j’avais perdu après l’annonce de mon jumeau, je me sentais un peu mieux, assez en tout cas pour lui faire une petite plaisanterie : « J’étais du genre à me bourrer ? ».
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Il commença à s'excuser de m'avoir laissé croire qu'il était mort. Comme si c'était le cas. Je secouais en silence la tête, pour le pousser à se taire, à comprendre qu'à mes yeux, il n'avait en rien à s'excuser. Ce n'est pas ta faute du tout, tu ne te rappelais même pas de moi, tu ne pouvais rien faire lui affirmais-je, sachant pertinemment que si les rôles étaient inversés et que je m'étais réveillé avec pour seule idée que mon prénom devait être Noa, conviction basée sur une gourmette, je ne me ne serais pas soucié de prévenir un frère jumeau dont j'ignorais l'existence. Commença alors une sorte d'interrogatoire auquel je me livra avec plaisir. Si ça pouvait l'aider, j'étais près à essayer de lui relater vingt-deux ans de vie. Il avait l'air soulagé de me savoir bientôt sur le campus, j'en déduisis à son air qu'il était aussi décidé à y remettre les pieds. Le sport et surtout le journalisme. Je suis obsédé par le journalisme. L'informais-je, voulant qu'il acquière des informations sur la vie, sur nos souvenirs communs, mais aussi sur moi tout simplement. Qu'il me connaisse comme je le connaissais, moi. Il commença à reprendre ses questions et j'enregistrais tout ce qu'il me disait au fur et à mesure. J'étais capable de répondre sans difficulté, les questions n'étaient pas bien compliquées pour l'instant. Les sciences, tu étudies les sciences. Ton truc c'est l'astronomie, en fait tu aimes autant les étoiles que j'aime suivre l'actualité. Je fut pris de la peur soudaine ou du moins plus affirmée, car je me demandais si je ne l'avais pas depuis quelques minutes déjà, que les passions de mon frère change avec sa perte de mémoire. Peut-être que ça pouvait arriver, mais en même temps non, j'en avais la conviction. C'était toujours Noa. Noa aimait l'astronomie. Tu étais Dunster et pour les parents s'ils ont sans doute envie de me tuer en ce moment, tu as toujours eu de bons rapports avec eux. Tu étais un peu moins difficile que moi, mais dans l'ensemble, on est une famille assez soudée. Papa et maman ne sont pas séparés, ils sont encore très amoureux expliquais-je, mon sentiment de culpabilité s'intensifiant, à l'égard de mes parents cette fois. Peut-être qu'ils pensaient que j'étais mort moi aussi vu que j'avais évité tous leurs  appels. Fis et frère indigne, tout pour plaire. Pour ce qui est du silence radio, Noa avait clairement une meilleure excuse que moi à servir à nos parents lors des prochaines retrouvailles. J'enfonçais cette idée dans un recoin de ma tête et allais chercher la gourmette pour appuyer mes dires. Puis, il me signala un malaise, une fatigue et à mon tour, je me sentis un peu mal. Le soleil cognait et j'espérais qu'il allait accepter ma proposition, boire un peu ça me ferait du bien à moi aussi. Noa hocha la tête et je restais bêtement devant lui, la gourmette de mon frère dans ma main. J'hésitais à la lui rendre. Il portait toujours la mienne cependant. Je me la remis finalement au poignet, ne pouvant pas me résoudre à m'en détacher, même si c'était sans doute un peu stupide. Il était en train d'attendre que je fasse quelque chose. J'étais un peu sonné. Ses paroles me remirent sur la voie et je secouais la tête en le contournant pour l'aider à avancer. Alors que je commençais à pousser le fauteuil, je lui répondis. Arrête de t'excuser lui demandais-je doucement. Pas qu'il me gonflait, mais sa culpabilité ne faisait que renforcer la mienne et je n'avais pas besoin de ça. On arriva au bout de la rue et on prit place sous un parasol. Je me laissais tomber sur une chaise, déjà nettement mieux maintenant que nous étions tous deux à l'ombre et que Noa semblait à nouveau retrouver un peu d'énergie. Il parvint même à plaisanter, ce qui suffit à me déraidir. Pas tellement, de nous deux, c'est moi le frère fêtard et cool répliquais-je avec un sourire victorieux en lui tendant une des deux cartes disposées au centre de la table.



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