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Lorsque j’étais petit, je pouvais passer des heures à regarder les étoiles dans le ciel. Je crois que c’était le seul passe temps qui n’était pas payant et donc accessible pour notre famille pauvre. Nous vivions dans le bronx, mon frère écoutait toujours la radio ou lisait des journaux récupérait dans les poubelles. Moi je regardais le ciel par la fenêtre. C’était je crois les moments les plus simples et les plus heureux de toute ma vie. Pourtant ces moments là, je ne m’en rappelais plus, comme tout le reste de ma vie. Lorsque je m’étais réveillé après une longue période dans le coma je n’avais plus aucun papier d’identité, tout ce qu’on savait c’est que j’étais élève à Harvard et que je m’appelais Maël. Maël c’était la seule chose de mon identité que j’avais pu conservait car j’avais ce bracelet portant ce prénom autour de mon poignet. Au départ je m’étais dit que j’étais peut être homosexuel, que ce prénom était peut être celui de mon petit-ami mais j’avais vite compris que c’était tout simplement impossible. Même si j’étais loin d’être un coureur de jupons j’étais tout de même attiré par les formes féminines et jamais je ne me serais retourné en voyant un homme dans la rue. Le temps avait passé depuis mon réveil mais bizarrement les choses étaient les mêmes, j’avais toujours des questions dans ma tête pour retrouver mon passé. Quel était mon nom de famille ? Comment s’appelait mon père et ma mère ? Ou vivaient-ils ? Des questions toujours sans réponse. Enfin, on me contrariait juste en me disant que je m’appelais Noa, je ne comprenais pas pourquoi on me confondait avec lui, je ne savais pas qui était cet homme. Peut être un étudiant qui me ressemblait. Pendant le summer camp j’étais dispensé de beaucoup d’épreuves…mais les scéances de kiné étaient si nombreuses que cela en était presque aussi fatiguant. Ce week end pourtant j’avais du rentrer à Cambridge afin de signer des papiers d’inscriptions. N’aillait plus de nom de famille, ne me rappelant de rien, les démarches administratives étaient un vrai parcours du combattant. Après ces quelques formalités j’avais été attiré par la devanture d’une librairie, je feuilletais alors quelques pages d’un vieux livre. L’avantage c’est que je n’avais pas à chercher de siège pour consulter l’ouvrage, j’étais déjà assis. C’était pratique en fait d’avoir 4 petites roulettes.
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