Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMAEL & NOA ❀ Je regardais les étoiles, tu lisais les journeaux. - Page 2


MAEL & NOA ❀ Je regardais les étoiles, tu lisais les journeaux.

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J’hochais la tête, Maël avait malheureusement raison, je n’aurais pu le prévenir d’aucune façon, ne me souvenant même pas de mon nom de famille. Ma carte d’identité avait brûlé lors de l’attentat et même si j’avais essayé de mener l’enquête y avait rien de bien concluant. Je soufflais alors : « Non, rien…Je me sentais tellement impuissant, entre ma perte de mémoire et ma perte physique de mes jambes… ». Maël ignorait sûrement que j’étais entrain de faire de la rééducation, je réapprenais doucement à marcher avec des béquilles mais c’était épuisant. J’avais ensuite posé des milliers de questions à mon frère jumeau mais apparemment je ne l’énervais pas plus que cela, il devait être content de me retrouver. Je culpabilisais presque de ne pas ressentir de sentiments envers lui, de ne me rappeler d’aucun souvenir, je trouvais ça horrible. Il avait l’air tellement attaché à moi et moi, incapable de lui rendre quoi que ce soit en échange. Maël m’informait quant à sa passion envers le journalisme, j’avais eu le nez fin en allant dans cette librairie, c’était un bon coup du destin. Je lui dis avec un sourire : « J’ai eu de la chance de venir ici, j’ai donc en face de moi le futur présentateur télé ! ». J’imaginais très bien regarder la télévision en voyant le visage de mon jumeau, peut être qu’on allait me confondre dans la rue avec lui et que j’allais pouvoir signer des dédicaces à sa place. C’était un avenir très prometteur qu’il m’offrait là. J’étais content de voir que je n’avais pas fait d’erreur quant à mon choix d’études, je commentai alors : « J’ai pris astronomie presque par hasard, parce qu’on avait retrouvé un billet de la nuit des étoiles dans mon manteau… ». Maël m’apprit ensuite que je faisais parti des Dunster, les Dunster. Mince, je m’étais complètement trompé de maisons en rejoignant les Winthrop. De la maison des petits intellos j’étais passé à celle des petits dragueurs, c’était sûrement une nouvelle qui allait choquer Maël : « Je suis chez les Winthrop maintenant, quelqu’un m’avait dit que je faisais parti de cette confrérie avant….puisque j’étais persuadé être toi….Tu crois que je devrais changer de maison ? ». Est-ce que je devais de nouveau changer de confrérie, ça devenait franchement compliqué, peut être que les choses seraient plus simples si je n’avais pas eu de double avec qui me confondre. J’ajouter par la suite : « Il faudrait voir nos parents alors… ». En me réveillant j’avais eu l’impression d’être une personne avec de faible revenus, je ne m’étais jamais imaginé qu’ils avaient pu payer pour nous deux des études aussi prestigieuses. J’avais ensuite pris place à la terrasse d’un bar où j’avais retrouvé un peu d’énergie. J’avais encore failli répondre un « désolé » quand il m’avait dit que je devais arrêter de m’excuser, décidément je me sentais trop coupable. Je regardais ensuite la carte, Maël m’indiquant qu’il buvait davantage que moi : « Et bien je vois que j’ai le bon rôle, le frère intello et handicapé et toi le beau gosse qui réussit…Ah, c’est vraiment injuste… ». Je me mis à rire, j’avais choisit d’utiliser l’humour pour surmonter l’handicap qui était le mien mais j’espérais bien remarcher sur mes jambes un jour où l’autre. « Je vais prendre de l’eau alors ! ».
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J'approuvais d'un signe de tête histoire que je comprenais bien et qu'il n'y avait pas chez moi la moindre bouffée de rancune à son égard pour quoi que ce soit. Je voyais très bien qu'il faisait des efforts, employant un ton plus ou moins léger alors que la situation devait être sacrément déconcertante pour lui. Elle l'était déjà pour moi, mais au moins je savais qui j'étais, j'avais gardé mes souvenirs, de ceux se rapportant aux derniers jours jusqu'à ceux de ma petite enfance. C'était un luxe que Noa n'avait plus et je voulais équilibrer la balance, lui donner l'avantage de se redécouvrir. Tu crois que tu retrouveras un jour l'usage de tes jambes ? Lui demandais-je, soucieux, capable d'endurer seulement une réponse positive. J'avais mal au coeur de le voir assit et moi debout. Une sorte de déséquilibre alors qu'il m'avait toujours dépassé en taille et ça me donnait une énième impression néfaste que tout était en train de changer. Il fallait que je me sorte cette idée de la tête. Un sourire se dessina sur mon visage quand mon frère r'ouvrit la bouche. Ouais, frère d'une future célébrité, tu aurais put tomber plus mal plaisantais-je quand bien même d'une certaine façon c'était sérieux. J'avais toujours voulu être journaliste, aussi loin que je puisse remonter, aussi loin que je m'en souvienne. Il en avait toujours été ainsi. Noa m'expliqua qu'il avait choisit l'astronomie par hasard et cette réponse eu pour conséquence d'élargir mon sourire. Soit, il avait fait ce choix d'après un petit indice, mais quand même : il allait reprendre pied avec l'une de ses plus grandes passions. De mon avis, ça ne pouvait qu'être une bonne chose. On commença ensuite à parler confréries et là ou j'avais été rassuré par son choix d'études, celui de confrérie me fit un peu froncer les sourcils. C'était mon ancienne maison et je vais y retourner. Changer ? J'en sais rien, au moins on sera ensemble et puis le changement ça ne peut pas faire de mal j'avais du mal à concevoir mon frère, répondant aux critères de la maison des rouges, mais pourquoi pas ? Et puis, au pire, si tu ne t'y sens pas bien, tu pourras toujours quitter les Winthrop. Assurais-je dans l'optique de le rassurer. Je ne voulais pas qu'il accorde trop d'importance à ce que je considérais comme une sorte de petite broutille en comparaison à tout le reste. Le sujet des parents était nettement plus sensible en ce moment pour moi, mais j'approuvais malgré tout de la tête sans hésitation. Oui, ils doivent être vraiment inquiets ajoutais-je en baissant les yeux, un peu penaud, ce que je ne faisais quasiment jamais, mais il fallait dire que chez les Thomas en ce moment, la routine avait été profondément ébranlée. J'enverrais un texto à maman tout à l'heure, comme ça j'en profiterais pour te filer les numéros de téléphone familiaux, enfin, à moins que tu ai toujours ton portable... ? Je n'y croyais pas trop, mais bon, cela m'aurait arrangé. Quelques minutes plus tard, nous nous trouvions attablés, sous un parasol, dans un bar sur lequel je ne m'étais jamais arrêté auparavant. La conversation prit un tournant nettement plus léger qui ne pouvait que me ravir. Chambrer mon frère, voilà qui me donnait le sentiment que l'attentat n'avait pas fait tant de ravages entre nous que tout l'indiquait pourtant. Je vois que tu m'as déjà bien cerné et moi je retrouve mon frère le caliméro de la famille je le taquinais et ça me faisait du bien. J'avais besoin de retrouver notre complicité après avoir crut l'avoir perdue à tout jamais. Moi aussi tiens lançais-je en haussant les épaules. Je fis signe à une serveuse et demanda un pichet d'eau, avant de me tourner vers mon frère. Tu as revu des gens ? Enfin, des gens qui te connaissent en tant que Noa ? Demandais-je, soucieux de savoir qui m'avait confondu avec mon frère. Nos parents nous auraient bien sûr distingués l'un de l'autre sans la moindre difficulté, mais pour les autres, le doute restait présent.



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Maël me demandait si j’allais retrouver l’usage de mes jambes, c’était une question bien complexe. Certes j’avais fait déjà des progrès immense puisque je pouvais faire quelque pas debout avec les béquilles, ce n’était pas miraculeux mais c’était déjà énorme pour moi, c’était le signe que je pouvais faire des progrès, que tout n’était pas perdu. Plutôt que de lui dire que j’avais des chances de m’en sortir je pris mon courage à deux mains, j’appuyais mes doigts sur le rebord du fauteuil avant de prendre une grande inspiration et me lever doucement. Je n’arrivais pas à lâcher mes mains mais les autour de nous me regardait comme si Dieu venait de faire une apparition divine. Je me rassis, après quelques secondes seulement mais c’était bien suffisant pour moi. Je répondis par la suite : « Je vais faire des efforts, je suis en bonne voix, je fais de la rééducation tout les jours, j’en suis épuisé. ». Je devais être dans un mauvais état par rapport à la personne qu’il avait connu mais tant pis, c’était comme ça, je m’estimais déjà heureux d’avoir survécut même si parfois cela me faisait du mal d’être aussi faible. « Et jumeau en plus, deux fois plus de chance, à moins que je devienne le premier homme à marcher sur Mars… ». C’était un beau rêve mais ça devait être le genre d’ambition que j’avais avant d’avoir mon accident, maintenant si je pouvais finir mes études, remarcher et avoir un boulot bien payé, c’était déjà bien suffisant. Je m’étais mis à plaisanter avec mon frère, comme si nous avions retrouvés une complicité, peut être que ce flashback m’avait aidé, j’espère en avoir d’autre rapidement pour retrouver ma mémoire. Maël m’expliquait qu’en restant chez les rouges je serais avec lui, j’étais septique, je lui demandais alors : « Ce n’est pas trahir son camp que de changer de confrérie ? ». En même temps chez les Dunster il n’y aurait que des amis que j’aurais oublié tandis qu’avec Maël je me sentirais plus en sécurité. Je verrais bien ce que cela donnerait mais peut être que j’avais l’âme d’un garçon sérieux et non dragueur. Maël me proposait ensuite de contacter nos proches, c’est sur qu’il valait mieux qu’il leur dise tout plutôt que moi, je me sentirais terriblement mal à l’aise de parler à des inconnus. Je lui répondis alors, en hochant vivement la tête : « Je n’ai plus mon portable, sinon j’aurais cherché à joindre quelqu’un…Mais je préfère que tu leur explique tout et une fois qu’ils seront au courant, je donnerais signe de vie, promis… ». La famille avait l’air d’être quelque chose de sacré pour Maël et pour moi, ça devait l’être aussi. Je me mis à rire quand Maël me traita de Caliméro, je ne comprenais pas pourquoi il disait ça, après tout j’avais totalement raison, j’étais dans une situation désavantageuse par rapport à lui, je le taquinais alors à ce sujet : « Je suis réaliste c’est tout, une qualité que tu ne semble pas avoir vu la grosseur de tes chevilles… ». Un sourire illumina mon visage depuis longtemps, c’est sur que se voir plus tard comme un grand journaliste ce n’était pas faire preuve de la plus grande modestie. Je me mis à chercher dans les personnes que j’avais rencontrées mais jusque là, les rapports avec les gens avaient été compliqués car je n’arrivais pas à croire que j’étais le Noa dont il parlait, m’acharnant à penser que je m’appelais Maël. « En fait certaines personnes m’appelaient Noa mais…mais je ne les croyais pas, c’était donc un peu tendu. J’ai revue Charlie un ex qui m’a trompé apparemment cela te dis quelque chose ? ». Si j’avais eu une relation avec cette fille il devait la connaitre un tout petit peu. Je posais de nouveau une question sur la vie de mon frère : « Tu as une petite amie Maël ? ». J’ignorais que Maël était un coureur de jupons et qu’il n’était pas du genre à s’engager.
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Je regardais mon frère se lever et éprouva un certain soulagement. Alors la situation n'était pas désespérée. Il y avait du progrès, il y en aurait encore. Plusieurs personnes s'étaient retournées pour observer le petit spectacle offert par Noa et je les ignorais totalement, n'observant que mon frère. Cela semblait encore dingue d'être avec lui en ce moment alors qu'une quinzaine de minutes plus tôt, j'essayais de faire son deuil. Si seulement j'avait su... Tout aurait été différent. Je ne voulais pas m'embourber dans des regrets inutiles, car de toute façon il ne m'étais pas offert de revenir en arrière pour venir retrouver mon frère à l'hôpital. Focalise toi sur le positif Maël, bordel, fais-le. Cria une voix dans ma tête. Je m'énervais moi-même à ne pas être capable de me débarrasser de cette amertume, de ma culpabilité. Il fallait que j'arrête. J'imagine, mais si ça paye, c'est génial répondis-je avec toute la sincérité du monde alors qu'il se r'asseyait. Je voulais ajouter que je pouvais venir avec lui s'il voulait, mais je m'abstenu. Il était mon jumeau, mais lui ne me connaissait pas. Il ne pouvait que me croire sur parole et même si lui tenir la main dans ce genre de situation était naturel, je n'osais pas, pas pour l'instant. J'esquissais un sourire en entendant sa réponse quand aux ambitions futures. Ce n'était pas un rêve si impossible que ça. Notre père a bien gagné au loto alors je crois que tout est possible commentais-je, en grand rêveur que j'étais. Je m'étais fait à cet évènement qui avait totalement bouleversé ma vie, mais ça paraissait toujours un peu incroyable quand je le formulais à voix haute. Le sujet des confréries me fit hausser les épaules. Je ne parlerais pas de trahison. Je ne me considère pas comme étant dans un clan et donc sensé détester tous les autres. Ce genre de trucs, c'est réservé aux Eliots et aux Mathers. Répliquais-je. Je trouvais ça un tantinet puéril, ce genre de petite guerre et je me considérais comme en dehors de toutes ces histoires. Noa aussi, selon moi. Le sujet des parents fut abordé avec moins de désinvolture. Il faut dire que le niveau d'importance n'était pas le même du tout. Je promettais d'envoyer un texto à ma mère tout en redoutant déjà ce moment de la journée. Avoir peur de sa mère à vingt-deux ans, c'était pathétique, mais après des mois de silence et des bombes sur le campus, c'était parfaitement justifié à mes yeux. Je fis la grimace, mais acceptais pour autant. Ca marche. Je pouvais comprendre que Noa ne soit pas prêt à se retrouver devant nos parents pour leur annoncer qu'il les avait oublié. Ca allait faire mal, même si Maël n'était pas sûr que cette nouvelle sonne mieux dans sa bouche. Une fois à table, la conversation prit un nouveau tournant, qui me permit de souffler, de me détendre. Tu va t'y faire. Répliquais-je avec mon arrogance habituelle bien que j'y mettais quand même plus de douceur qu'à l'accoutumée. Ce fut ensuite mon tour de poser une question. Ma curiosité avait besoin d'être rassasiée bien que sa taille était sans doute ridicule en comparaison à celle de mon frère. Le prénom prononcé par Noa avait toujours eu tendance à me faire un peu grincer les dents. Je n'appréciais pas beaucoup cette fille, pour une raison purement liée à mon frère : elle était plus susceptible de le blesser que de le rendre heureux et comme par hasard, c'est ce qu'elle avait fait. Ravalant mon envie d'utiliser le sarcasme, je me contenta de cesser de sourire. Ouais je sais qui c'est, j'ai jamais été le plus grand fan de cette fille. J'en restais là, ne voulant pas le brusquer. L'eau arriva et je remplit deux grands verres remplis de glaçons avant d'en pousser un vers Noa et d'attraper l'autre. Je le porta à mes lèvres et but quelques gorgées bien fraiches ce qui me fit du bien. Je failli avaler de travers en entendant la question de mon frère. C'était risible qu'il me pose cette question, mais je me retins, je ne voulais pas le vexer et c'est vrais qu'il ne pouvait bien sûr pas savoir. Non, je n'en ai pas, les relations de couple c'est pas tellement mon truc.



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J’avais montré les progrès fait à mon frère comme une fierté, c’est vrai que j’étais fier de moi car il y a encore quelques mois j’étais cloué à ce fauteuil et je ne pouvais rien faire. Maintenant j’arrivais à marcher avec des béquilles mais je savais que le chemin serait long, pavé d’embûches. Je hochais alors la tête, j’espérais que je reviendrais un jour à Harvard sans fauteuil mais ce ne serait pas demain la veille. J’en étais venu par la suite à plaisanter sur nos futurs métiers, l’imaginant en grand présentateur et moi en astronaute qui marcherait sur des territoires encore inconnus. Maël me répondit alors que tout était possible puisque notre père avait gagné au loto. Je ne pus m’empêcher d’être pris d’un fou rire, gagner au loto c’était le genre de chose qui n’arrivait à personne. Si notre famille était aisée, je ne pouvais penser que c’était grâce à ce genre de jeu débile qui ne rendait service qu’a une seule institution : l’état. Pourtant Maël me regardait avec un air sérieux, je lui répondis alors, en le charriant : « Et je suis amnésique mais pas stupide Maël ! Pas la peine de me faire croire n’importe quoi ! ». Cette histoire de loto était vraiment surréaliste, Maël me parlait ensuite des confréries en me disant que seul les mathers et les eliots étaient ennemis. J’avais entendu parler d’autres alliances et les Winthrop étaient apparemment les rivaux des Cabots, des jeunes femmes bien sous tout rapport. Je posais ma main sur mon menton, faisant mine de réfléchir, qu’est ce qui était le mieux pour moi ? Rester parmi les Winthrop ? Revenir parmi les Dunster ? Peut être que je devrais choisir une maison complètement différente pour avoir de problèmes ni avec les uns, ni avec les autres. « Je vais rester dans ta confrérie mais…j’espère ne pas le regretter, j’aurais bien besoin de toi… ». Oui, j’aurais besoin de mon frère, de la seule personne qui savait tout sur moi. Nous parlions ensuite des personnes que j’avais pu croiser depuis mon amnésie, il est évident que Maël ne semblait pas porter Charlie dans son cœur, cela devait être à cause de sa tromperie. Je devais la haïr avant son accident mais elle m’avait dit avoir changé, je voulais me donner une nouvelle opportunité de la connaitre, je lui répondis alors : « Pourquoi tu la détestes ? Elle m’a dit la vérité sur nous deux, qu’elle m’avait trompé. Elle aurait pu profiter de la situation pour me faire croire que nous étions toujours ensemble. Je crois qu’elle a changé, vraiment. Que nous avons tous changés après la bombe, je ne devrais pas lui accorder une autre chance ? Pas forcément me remettre avec elle mais au moins essayer de voir ce qu’elle vaut ? ». Mon frère allait mon conseiller, j’en était certain. Même si avec Charlie c’était du passé puisque j’avais rencontré une autre jeune femme entre temps, nous étions simplement amis pour l’instant. Je n’étais pas du genre à jouer avec les femmes, par contre mon frère, ça semblait bien être le cas. Pour des jumeaux nous étions alors bien différents, j’essayais de le raisonner : « Tu sais Noa, les filles sont fragiles et délicates, quand tu seras vieux et séniles tu ne pourras compter sur aucune d’entres elles si tu les utilises…Pourquoi ça n’est pas ton truc ? ». Alors que mon frère avait déjà bu un peu de son verre, je tapais le rebord de celle-ci avec le mien avant de lui dire : « A nos retrouvailles, No…Maël ». C’était encore difficile pour moi de faire la part des choses, il y a quelques heures Maël, c’était moi…Je bus alors un peu d’eau, j’essayais de ne plus poser de questions même si j’étais toujours aussi curieux…
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Je riais à mon tour en entendant la réponse de mon frère qui était maintenant persuadé que j'étais en train de le faire marcher pour m'amuser. Je pouvais comprendre que c'était dûr à digérer et c'était justement ce qui me faisait rire : mon frère avait exactement la même réaction que celle que nous avions tous les deux, ainsi que notre mère d'ailleurs, jusqu'à ce que papa finisse par gagner. Ouais, je sais de quoi ça a l'air, mais je t'assure que c'est la vérité. Papa a joué les mêmes numéros durant des années et un jour, il a eu raison de le faire. C'était du délire. Je souriais en en reparlant, me revoyant dans notre bar habituel à New York, fixant l'écran de la petite télévision. Un de mes souvenirs les plus marquants. Le sujet des confréries ne me rendait pas aussi joyeux. Comme la plupart des gens à Harvard, j'appréciais la compétition des confréries, mais j'avais tendance à trouver ça stupide en voyant les dire de gens trop impliqués dans ces histoires. Appartenir à Winthrop c'était un état d'esprit, une maison n'aurait jamais dut être davantage de mon avis personnel. Bien sûr, je t'aiderai lui assurais-je pour le rassurer. Tu peux compter sur moi, tu le pourras toujours, même si j'ai pas put te le montrer ces derniers temps j'insistais pour qu'il sache, quand bien même je comprenais qu'il puisse être sceptique. Il verrait bien avec le temps. La conversation dévia à nouveau, sur les filles cette fois-ci, sur une plus précisément dont le prénom ne me réjouissait pas du tout. Charlie n'était pas plus détestable que moi quand je m'y mettais, mais mon frère n'était pas comme ça, lui. Il lui fallait une fille plus sympas, qui lui correspondrait davantage. J'avais conscience de jouer les frères protecteurs en m'opposant en silence au couple de mon frère, mais peu importe, je me fichais pas mal des airs que je me donnais de part mes réactions. Je secouais la tête pour répondre par la négative, quand bien même mon expression un peu contrariée confirmait que je n'appréciais pas cette fille. Ce n'est pas que je la déteste et encore heureux qu'elle t'a dit la vérité, elle en a déjà fait suffisamment comme ça. J'employais un ton un peu plus sec et en le réalisant, je m'efforçais de prendre un ton plus sobre. Je crois pas que les gens puissent changer. Je ne dis pas qu'elle est pas capable d'évoluer, mais c'est un peu trop soudain, tu ne crois pas ? Il me demandait mon avis, je lui donnais. Non, je ne faisais pas confiance à cette fille et je ne voulais pas qu'elle soit à nouveau susceptible de blesser mon frère. Il avait déjà assez souffert comme ça. Noa me posa ensuite une question sur ma propre vie sentimentale, ce qui me fit à nouveau rire. Il ne pouvait pas savoir que ma vie amoureuse était inexistante. Je n'ai juste pas envie d'endosser l'étiquette du petit copain. Ca changera peut-être un jour, mais en ce moment, c'est pas ce que je veux. Argumentais-je. Il n'allait sans doute pas être très convaincu, mais peu importe. Je m'essuya la bouche avec le dos de la main et trinqua avec mon frère. A nos retrouvailles ! Repris-je avec un sourire avant de reposer mon verre. Je reposais mon regard sur mon frère. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas. L'invitais-je à demander, sentant que c'était bien le cas. J'étais capable de lire un peu sur son visage, c'est l'avantage de connaître quelqu'un depuis toujours.



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Notre père avait-il vraiment gagné au loto, j’ouvris grand la bouche et les yeux en même temps, je devais être entrain de faire une sorte de grimace ignoble mais cela expliquerait peut être que nous soyons scolarisés tous les deux en même temps dans l’école la plus cher du monde, et puis voyant les habits et la dégaine de mon frère jumeau nos parents n’avaient pas l’air pauvre. Je regardais alors Maël stupéfait, encore une fois je n’avais aucun souvenir de cela mais ça paraissait dingue : « Oh mais c’est tellement rare…Nous avons eu beaucoup de chance, c’est vraiment incroyable…. ». De la chance on n’en avait eu à une époque oui et c’était peut être pour rééquilibrer les choses que j’étais devenu amnésique et quasi paralysé. Peut être que le destin avait été gentil avec nous puis méchant en nous reprenant le bonheur qu’il nous avait donné, c’était une possibilité comme une autre après tout. Maël me réaffirmait ensuite que je pouvais compter sur lui, qu’il serait là pour moi, il avait tout du frère idéal, proche de sa famille, il devait certainement avoir des vices cachés. Les filles c’était peut être ça son vice ? Il ne semblait attaché à aucune d’entre elle, préférant le libertinage. Je n’étais pas un enfant de chœur je l’avoue, j’avais déjà passé la nuit avec quelqu’un sans me lancer dans une grande histoire d’amour mais mon frère lui, semblait bien habitué à ce genre de pratique. Il émit des réserves quant à Charlie. Je ne savais pas quoi faire mais cette fille avait eu l’air franchement gentille, je ne pouvais pas être méchant avec elle, comme ça, sans raison apparente. Je lui répondis donc, essayant de ménager à la fois mon ex petite amie et mon frère : « Ecoute, on ne va pas se remettre ensemble dans l’immédiat…Je veux juste réapprendre à la connaitre, peut être qu’elle te fera une bonne surprise. Elle m’a ému l’autre jour…Elle m’a dit que la bombe l’avait choqué elle aussi et que depuis rien n’était pareil… ». Ma vie avait changé après la bombe, celle de Charline aussi comme celle de beaucoup d’autres étudiants, j’étais du genre à laisser une seconde chance ne serait ce qu’en tant qu’ami. Je me mis à rire quant il parlait du célibat, pour moi avoir une femme à aimer ne donner en rien une étiquette, il devait vraiment être contre le couple. Je répondis alors candidement : « Tu ne devrais pas dire ça, ça doit être agréable de se réveiller auprès de quelqu’un non ? ». Je me posais d’ailleurs la question à moi-même. Je ne connaissais plus ces moments de bonheur mais je n’imaginais pas ma vie sans attache. Nous avions ensuite trinqué ensemble, Maël avait remarqué que quelque chose me trottait dans la tête, je lui répondis alors évasivement : « Il y a tant de choses que j’aimerais savoir tu sais…je ne sais pas ce qui pourrait me faire retrouver la mémoire…Les questions précises viendront au fur et à mesure je pense… ». Je soufflais, je me sentais encore une fois faible, je ne savais rien de ma vie par rapport à Maël.
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J'approuvais avec un sourire. Papa n'aimait pas dire qu'il s'agissait là de la chance. Il soutenait encore et toujours qu'on forge nous même notre destin, que c'était plus une question de courage, de combativité, d'acharnement. Personne n'y croyait, lui y avait crut en cette série de numéros qu'il jouait toujours, inlassablement et ça avait marché. Mais, si je ne l'aurais pas dis à voix haute à mon père, j'étais d'accord avec Noa : on avait eut de la chance. Oui, ça l'est. C'est à la suite de ça qu'on a quitté New York pour déménager à Boston. Je m'efforçais de glisser ainsi des petites informations pour combler les trous béants dans la mémoire de mon jumeau. Parler de Charlie me faisait un peu grincer des dents, mais il s'agissait d'une autre source d'informations que je pouvais dévoiler à mon frère quand bien même pour le coup, celles que je délivrais s'avéraient être un peu faussées par mon propre ressentit. Je n'étais pas capable de formuler quoi que ce soit de très positif sur cette fille ayant blessé mon frère. Je ne voulais pas non plus saouler Noa en ayant un avis trop tranchant, comme si je pouvais me permettre de juger une fille ayant trompé mon frère alors que je refusais toute forme d'engagement, aussi simple et courant soit il. Peu importe si j'étais mal placé pour critiquer, je le faisais. J'avais beau cherché à y mettre de la retenue, je restais un peu sombre, l'air blasé. Je n'avais jamais été le genre de gars qui affiche des sourires quand la discussion ne lui en inspire aucun. J'étais comme ça, mon frère devait découvrir ça aussi pour ré-apprendre à me connaître. Qui ne serais pas choqué par ce qui s'est passé ? Lançais-je. Des gens étaient morts. J'avais cru Noa mort. Il ne pouvait plus marcher. Il n'y avait rien d'anodin dans un évènement aussi tragique. Je te dis pas de la condamner illico. Je dis juste que je ne lui fais pas confiance, c'est tout tempérais-je avec un haussement d'épaule faussement désinvolte. Je ne voulais pas dégager l'image du garçon incroyablement buté, du frère protecteur à l'extrême, même si j'estimais que c'était justifié. Je ne voulais pas non plus dire oui à tout. Borné comme j'étais, Charlie allait devoir faire des pieds et des mains pour me prouver qu'elle avait changer, en admettant que je lui porte de l'attention pour le voir. Mon frère me donnait l'effet d'être un naïf en parlant amour. Trop fleur bleue, si peu moi. Un sourire un peu moqueur se dessina sur mon visage en entendant les mots prononcés par mon frère. Mais je le sais bien, ce que ça fait. Je ne dors pas toutes les nuits tout seul répliquais-je pour lui montrer qu'on pouvait avoir le beurre et l'argent du beurre. Il suffisait de savoir s'y prendre, tel était mon avis. Je trinquais ensuite avec mon frère avant de descendre quelques nouvelles gorgées d'eau bien fraîche. En voyant l'air sur mon visage, je l'incita gentiment à ne pas hésiter à me bombarder de questions. Cela ne me dérangeait pas et en plus de ce que je lisais sur mon visage, je me doutais bien que sa curiosité sur de nombreux sujets devait le dévorer. C'était bien normal : ça devait être tellement frustrant de ne plus se souvenir. Noa me répondit avant de pousser un soupire. J'avais physiquement mal de le voir comme ça. Je comprends répondis-je d'un ton un peu plus sombre. Je me mordis la lèvre avant de poser une question à mon tour. Niveau souvenirs, c'est vraiment le vide ? Est-ce que tu réussis à te souvenir de petits détails ? Est-ce que ça te reviens, parfois ? Je ne savais pas comment le formuler. J'avais juste envie de nourrir l'espoir que mon frère puisse retrouver ses souvenirs sans devoir vivre avec les réponses que je lui formulais.



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Nous avions donc changés de vie avec mon frère et mes parents, c’était tout simplement digne des plus grands films mais…mais je le croyais. Je ne sais pas si j’étais complètement naïf ou si c’est parce que j’avais ressenti quelque chose envers lui qu’on pourrait qualifier de familier mais je voyais mal le garçon en face de moi entrain de me mentir. J’hochais la tête en guise d’approbation avant de lui répondre : « Waouh, je comprends pourquoi nos parents ont les moyens pour que nous étudions tous deux à Harvard, c’est incroyable cette histoire… ». Presque aussi incroyable que de se réveiller sans souvenir et paralysé. Ma vie était donc incroyable sans que je m’en rende compte. Nous avions ensuite parlé de Charlie, Charlie n’était pas une personne qui semblait adoré par mon frère pourtant elle m’avait dit des choses très touchantes, il avait raison, je devais arrêter de croire en n’importe qui, me méfier des gens, pourtant je n’avais pas l’impression que c’était dans mon tempérament, j’écoutais les conseils de mon frère. Je ferais attention comme il me l’avait dit. J’essayais pourtant de le raisonner : « Peut être que tu as des souvenirs que moi je n’ai pas mais cette fille avait l’air douce et gentille…Mais je me méfierais d’elle, je ferais attention… ». J’étais certainement plus sentimental que mon frère, vu les quelques révélations qu’il m’avait fait il ne semblait pas s’être attaché durablement à une femme durant toute sa vie. En rencontrant Charlie j’avais eu la confirmation que cela n’avait pas été mon cas. Elle m’avait dit que nous avions été très amoureux auparavant mais que notre rupture était entièrement de sa faute. Je me doutais que Maël avait des aventures par ci, par là, mais c’était de tout autre chose que je voulais lui parler. Je devais être rabat joie à lui parler des choses dont il refusait d’entendre parler : « J’évoquais une relation d’amour réciproque Maël, pas un coup d’un soir… ». Décidément nous étions bien différents pour des jumeaux mais c’était peut être cela qui faisait notre force aussi, notre complémentarité. De mon côté je me voyais mal jouer avec les femmes. Maël me demanda si j’avais complètement perdu la mémoire, malheureusement pour moi oui, aucun souvenir ne m’était revenu. J’essayais de lui faire une description de ce que je ressentais mais c’était difficile : « Non, je ne me rappelle de rien. Rien du tout. Toute à l’heure j’ai juste eu un flash en nous voyant enfant, c’était le premier depuis mon réveil. Le reste je ne m’en rappelle pas, comme la page blanche d’un cahier… ». C’était une drôle d’image mais c’était la seule que j’avais eu. Pour moi le passé rimait tristement avec rien, mais je me rappelais des faits depuis mon réveil, je lui préciser d’ailleurs ce détail : « Je ne me rappelle pas de tout ce qui passé avant la bombe par contre ça n’a pas définitivement entaché ma mémoire…Tous les souvenirs d’après mon réveil sont demeurés intacts…. ». Maigre consolation il est vrai mais la vie devait être encore plus compliqué quand on se réveillait sans savoir ce qu’on a fait la veille.  
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Everything will be alright...

Parfois, je me surprenais à oublier un peu les premières années de ma vie. Cette période me semblait maintenant à des kilomètres de moi. Je me souvenais de tous les détails, de notre petite chambre, de la ville, de mon école, des voisins et de ce chien qui errait souvent près de chez nous. Pleins de petits détails. Peut-être que j'aurais dut les donner à mon frère, mais je ne le fis pas : peut-être car c'était insignifiant, mais aussi car ce n'était pas une période très heureuse. Les parents seraient sans doute plus à même de résumer les premières années de notre vie et je les laisserais faire avec joie. Je ne pouvais pas couper à tous les sujets qui me déplaisais et je ne put m'empêcher de me renfrogner en parlant de l'ex de mon frère. Je ne voulais pas lui retourner la tête, au contraire je voulais lui donner toutes les cartes pour le rendre à même de comprendre mes réticences. D'accord, c'est tout ce que je te demande ajoutais-je. Si au moins, il ne baissait pas sa garde, tout ne pouvait qu'aller bien. Si mon frère m'avait oublié, il semblait être en train de me lister tous les sujets qui pouvaient m'être désagréables. Il mettait les pieds dans le plat. Au moins, il allait se familiariser avec le Maël bougon, c'était sans doute une bonne chose. Comme tous les frères, nous n'avions jamais échapper aux disputes. Quand vous êtes aussi différents, les conflits sont inévitables, même si on avait jamais sut rester en froid bien longtemps. Heureusement d'ailleurs : fierté mise à part, j'avais toujours horreur que mon frère me reproche quoi que ce soit. Je sais de quoi tu parles, Noa répliquais-je en m'enfonçant un peu dans ma chaise, basculant la tête en arrière et lâchant un petit soupire. J'en suis à un point de ma vie ou les relations amoureuses ne m'intéressent pas. J'ai rien à dire de plus là dessus ajoutais-je en me redressant. Mon ton était las. Je ne voulais pas parler de tout cela, car à chaque fois, j'avais la détestable sensation qu'on cherchait ainsi à me faire la morale. Je, du moins j'essayais de le faire, m'abstenais de faire des commentaires sur l'air niais des gens en couple, sur les surnoms stupides que les gens s'affublaient mutuellement... Je laissais les amoureux transis en paix et j'aurais apprécié que cela soit réciproque. Préférant changer de sujets, après avoir incité mon frère à me poser toutes les questions qui lui venaient à l'esprit, je me permettais une petite question à mon tour. La réponse de mon frère me réjouit. Il avait eu un flash. Je n'étais pas médecin, mais ça devait être une très bonne chose. J'imagine que c'est très frustrant, mais il faut positiver. Si tu as eu un flash en me revoyant, tu en auras peut-être d'autre quand tu verras les parents. Il y a de l'espoir. J'avais toujours été rêveur et enthousiaste quand on en vient aux sujets qui me tiennent vraiment à coeur. Si je refusais paradoxalement de le faire en amour, j'avais cet instinct qui me poussait à m'accrocher à tout ce que je pouvais bien trouver. Je ne demandais pas à Maël de détails sur l'image qui lui était apparue. Ca remontait à l'enfance, je me contentais de cette information. Mon frère reprit la parole et je l'écouta avec attention, enregistrant tout ce qu'il me disait. D'accord. Le reste reviendra peut-être avec le temps, même si ce sera peut-être long et puis je suis là, les parents aussi et puis nos amis. On va couvrir les blancs. Lui assurais-je. Personne n'allait le laisser tomber.



CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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