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Car on a tous besoin d'une lumière.
Je sentais qu'elle n'avait pas confiance, ni en elle, ni en ce que je lui disais là mais elle devait, du moins essayer. Après tout il n'y aurait que comme ça qu'elle saurait si elle a raison ou tord. Mais là elle me répondit « ouais mais les autres aussi parle de moi... », là je restais silencieux un instant pour la regarder avant de dire doucement "Et alors? Tu sais tout le monde parle de tout le monde, moi même j'ai le droit à mon lot de rumeurs mais tu sais quoi? Je m'en fou... Il faut t'en foutre. Tu leur fera fermer leur bouche en leur prouvant que t'es bien au delà de leur paroles." oui occupe toi de toi pour le moment, les autres on verra plus tard. Mais bon face à son acharnement à vouloir me démotiver de l'aider je fini tout de même par m'emporter un peu, en ayant marre qu'elle m'en mette plein la face depuis tout à l'heure. Et c'est d'un sursaut qu'elle me répondit « Ca va de me sauter dessus comme ca ? je sais pas quoi dire, je sais pas d'acord, j,ai aucune idée de ou je m,en vais, j'ai plus personne pour moi, je suis dans un pays que je ne connais pas où mes parents m'ont envoyé de force parce que j'amenais la honte sur eux, alors désolé si je sais pas gérer et si je sais pas où me mettre, je fais pas exprès hein! J'ai pas envie d'être comme ça, je sais pas comment être autrement », là je me taisais de nouveau plusieurs secondes, soufflant un coup à la regarder. Cette fille était complètement paumée. Elle me disait là quelque chose de totalement nouveau et différent de son discours d'avant. Je fini alors par dire "Et bien si t'as pas envie d'être comme ça, si tu sais pas comment faire autrement comme tu dis, bien laisse moi t'aider, te guider. Reposer toi un peu sur les gens qui veulent t'aider." oui ne reste pas sur une défaite, ne reste pas au sol alors que tu peux te relever, je veux t'en donner les moyens. Je l'encourageais alors à me suivre dans mon idée, afin de lui prouver qu'elle était encore quelqu'un ou alors me prouver que j'avais tord et face à ça, plus calme elle me répondit « j'ai hate de voir alors! », d'un léger sourire en vérifiant qu'on la regardait toujours pas je répondais alors en me penchant près d'elle "Oui moi aussi." avant de voir que j'allais finir le boulot. Je me redressais finissant de nettoyer en continuant "Écoute, je vais pas tarder à être libéré là, donc je vais te ramener sur le campus, ou chez toi si t'habite en ville, qu'est ce que t'en dis?" ouais car vu son état elle était pas prête à rentrer seule.
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