Flynn & Wyatt - On est des adultes, on peut parler calmement.

feat Flynn Հ On est des adultes, on peut parler calmement.

Je le laissais parler dans le vide. Je n’avais même pas envie de lui répondre. Le pire dans tout ça, c’était lui qui avait commencé et après il disait que c’était moi ? Il est sérieux. Punaise, on aurait dit un gamin. Je levais les yeux au ciel et buvait une gorgée de ma boisson. Je préférais l’ignorer. Il me faisait trop chier. « C’est toi qui l’a ouvert en premier, t’as mémoire te fait défaut. » ça ne m’étonnait pas d’ailleurs. Il était assez idiot pour oublier ce qu’il voulait ignorer. Flynn avait intérêt d’arrêter son manège à deux balles, parce que j’allais lui exploser ses dents. Je n’étais pas d’humeur ce soir, mais alors vraiment pas. « Alors arrêtes de te la ramener et fous-moi la paix. Pitié ou pas pitié, je t’en serais éternellement reconnaissant si tu le faisais. » Un comique celui-là. « Mais pourquoi tu parles alors ? Si je te gène tant que ça, tu peux te casser. » Quand je vous disais que j’étais pas d’humeur. Surtout, que je m’échauffais rapidement en ce moment. A tel point, que j’avais du mal à me reconnaître.

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feat Wyatt Հ Come on, dude !

Réveilles-moi petit Jésus, je suis en plein cauchemar ! Putain il sort d’où ? Jamais je ne me suis adressé directement à lui en premier, ce fut lui qui le fis avec une réplique à la con. Il avait fumé et à mon avis pas que des choses saines, touchant sûrement à la moquette de sa chambre ou s’il n’en avait pas, il avait probablement du bouffé du papier hygiénique qui lui était monté au cerveau. Je me mis à rire tout seul. Voyez ce que peux provoquer le manque de sommeil ? Le mec, il se ramène en moonwalk, m’agresse et me fait porter le chapeau, mais sur quel monde vit-il ? Il fallait à tout prix que je me réveille ou que je me casse de là. « C’est toi qui l’a ouvert en premier, t’as mémoire te fait défaut. » M’ouais et ta sœur. Quel idiot, celui-là franchement, enfermer-le dans un asylum, je ne sais pas faites quelque chose. « Mais pourquoi tu parles alors ? Si je te gène tant que ça, tu peux te casser. » Trop crevé pour trouver une répartie digne d’un nom hors du commun, j’hochais les épaules. « Je suis courtois à défaut d’être poli. Je te répond pour te demander gentiment d’aller te faire foutre.» Et il le méritait ce gars, sincèrement, il méritait amplement d’aller voir ailleurs, histoire qu’il lui arrive des bricoles. « Mais pas assez courtois non plus pour te faire le plaisir de me barrer. » J’eus une de mes nouvelles mimiques sur laquelle il pouvait amplement lire l’expression, va te faire mettre. Et détournais le regard. Disparait mec !

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« Je suis courtois à défaut d’être poli. Je te répond pour te demander gentiment d’aller te faire foutre.» Il commençait à me taper sur le système. Il croyait quoi ? Que j’allais me la fermer pour lui faire plaisir. J’étais en train de bouillir, mais je tentais de me calmer. Je me retenais de lui foutre mon poing dans la figure. Je n’aimais pas voir son air insolent sur son visage. « Mais pas assez courtois non plus pour te faire le plaisir de me barrer. » Comme ça on était deux. Seulement, l’entendre me parler avec cet air supérieur sur son visage empirait les choses. Pris d’une soudaine pulsion, je me levais et venais lui faire face. « Tu te crois ingénieux à me parler comme ça ? » Un ricanement nerveux vint déformer ma voix. « Tu te donnes tant de mal pour paraitre supérieur. Tu crois que tes petites vannes m’atteignent c’est ça ? Répondre à ça serait minable. Tout comme toi d’ailleurs. » Je me contenais, mais un tas d’émotions s’emparait de mon cerveau. Cela m’embrumait l’esprit et j’avais du mal à réfléchir. « Je t’ai dit que j’avais envie que tu me foute la paix. Tu me dit d’aller me faire foutre, mais tu continues à rétorquer à chaque phrase qui sort de ma bouche. Au risque de ne pas affectionner ton égo, tu continues dans ta connerie. Tu vois, je ne vais pas te faire ce plaisir. Je vais aller m’assoir et si tu n’es pas con, tu vas gentiment la fermer et faire comme si je n’existais pas. » Sérieusement agacé. Je commençais à faire demi-tour tout en lui tournant le dos.

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« Tu te crois ingénieux à me parler comme ça ? » Oh non, et c’était reparti pour un tour. Mr. Wyatt montait sur ses grands chevaux. Ingénieux ? M’ouais, pas sûr qu’il en connaissance réellement la signification. Il pouvait tout aussi bien faire abstraction de ma personne, alors que j’avais fini avec une jolie pique qui lui disait que je ne comptais pas bouger, du moins jusqu’à ce que le sommeil ne prenne possession de mon cerveau, que ça lui plaise ou non. « Tu te donnes tant de mal pour paraitre supérieur. Tu crois que tes petites vannes m’atteignent c’est ça ? Répondre à ça serait minable. Tout comme toi d’ailleurs. » Vannes ou pas, elles étaient toujours mieux que les phrases que lui me sortait (a). Si elles ne l’atteignaient pas vraiment, il ne prendrait pas autant de peine de me rembarrer pour essayer de me faire comprendre que face à lui, je ne suis personne. Soudain, il se leva de chaise et se rapprocha de l’endroit où moi-même j’étais assis, ce qui m’arracha une expression curieuse. Il veut qu’on se batte c’est ça ? L’espèce de tirade qui vint à me sortir me fit encore plus bouillonner de rage. Il m’énervait au plus haut point celui-là. Pour qui ce prenait-il sérieusement ? Je me levais alors à mon tour précipitamment, alors qu’il commençait déjà à faire demi-tour. « Mais t’es un grand malade toi, tu crois que tu peux te la ramener, m’agresser, me postillonner dessus et prétendre que je vais fermer ma gueule sans broncher ? » J’hochais la tête ponctuer d’un sifflement. Prétentieux ou non, supérieur ou pas, il ne faisait que me rabattre ça aux oreilles, à croire qu’il n’avait rien d’autre à dire. Je reprenais vite la parole. « Alors soit il y a quelque chose d’inexplicable qui nous pousse à nous insulter mutuellement, soit tu es tout aussi con que moi, et personnellement, je penche vers la seconde option. » En effet, il aurait pu me laisser avec ma phrase sur la courtoisie mais il avait décidé une fois de plus de la ramener. Génie va !

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J’étais en train de faire demi-tour lorsque j’entendis sa chaise racler le sol. Il avait donc décidé de se lever. Il comptait faire quoi au juste ? « Mais t’es un grand malade toi, tu crois que tu peux te la ramener, m’agresser, me postillonner dessus et prétendre que je vais fermer ma gueule sans broncher ? » Mon dieu, ça n’allait jamais en finir ?! Il en faisait toujours des tonnes celui-là. Je me retournais pour lui faire face. « Alors soit il y a quelque chose d’inexplicable qui nous pousse à nous insulter mutuellement, soit tu es tout aussi con que moi, et personnellement, je penche vers la seconde option. » Je rêve ou il venait de se traiter de con ? J’aurais pu ouvrir des yeux comme des soucoupes, mais je me retenais. « Con oui, mais moins que toi. » Je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était plus fort que moi. Cela dit, il n’avait pas tort sur un point. Ces derniers jours, j’avais agis comme un pauvre connard. Oué, j’avais trompé ma copine et j’étais hyper mal. En couple, j’avais toujours été fidèle, mais là c’était différent. Torrey me faisait perdre la tête et j’avais tendance à oublier tout ce qui m’entourait. J’étais tellement mal, que j’aurais pu me battre avec Flynn et on aurait eu l’air de deux pauvres cons.

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Wyatt s’était automatiquement retourné en entendant mes paroles, ce gars était décidément bien trop prévisible. « Con oui, mais moins que toi. » Ben voyons, j’eus un éclat de rire. « Gamin va. » Je reprenais mon sérieux et enchainais tout aussi vite. « Et c’est toi qui m’accusais de me montrer supérieur ? T’as vraiment un problème. » J’avais envie de me convertir en Harry Potter, de sortir ma baguette magique, de lui lancer un sort et de le faire disparaitre. Il me tapait complément sur le système et ses répliques étaient carrément pathétiques. Tel un gamin qui essayait de se défendre. Je me sentais vraiment crevé et il me paraissait être un poids encore plus gros qui venait m’écraser sans pitié. Je soupirai. J’avais hâte que cette espèce de confrontation ne se termine à moins, évidemment, qu’il ne se mette à pleurer, confiant ses milles et uns problèmes, là, les choses pourraient peut-être, devenir intéressantes.

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« Gamin va. » Si j’étais un gamin, qu’est-ce qu’il était lui ! « Et c’est toi qui m’accusais de me montrer supérieur ? T’as vraiment un problème. » Voilà qu’il me cherchait des noises. Il ne pouvait pas se la fermer deux minutes ? « Pourquoi tu continues à me faire chier hein ? T’es qu’un pauvre con qui a besoin de piquer la nana des autres pour se sentir supérieur voir rabaissé un de tes amis. Et après tu viens me dire, que je pense être supérieur ? A moins, que ça soit un manque d’amour. T’as besoin de te sentir aimé, alors, tu penses qu’arracher le bonheur des autres te rendra plus fort ? Je me demande quel genre d’enfance ta du réellement avoir pour oser trahir la confiance d’un ami. » Je n’étais plus amoureux de cette fille. A vrai dire, je n’en avais rien à faire d’elle. C’était une question de fierté. Néanmoins, piqué la pèche d’un de ses amis, ça ne se faisait pas. C’était interdit dans le code d’honneur. Je n’avais toujours pas digérer sa trahison. Surtout que je n’avais rien vu venir.

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« Pourquoi tu continues à me faire chier hein ? T’es qu’un pauvre con qui a besoin de piquer la nana des autres pour se sentir supérieur voir rabaissé un de tes amis. Et après tu viens me dire, que je pense être supérieur ? A moins, que ça soit un manque d’amour. T’as besoin de te sentir aimé, alors, tu penses qu’arracher le bonheur des autres te rendra plus fort ? Je me demande quel genre d’enfance ta du réellement avoir pour oser trahir la confiance d’un ami. » Quoi ? Je dus hocher la tête deux-trois fois afin de réussir à comprendre ce qu’il disait. Putain lui quand il ouvrait sa gueule c’était pour raconter de la merde et en plus sous forme de tirade, ne se contentant pas d’une phrase non, de tout un roman. Il me rétorquait encore cette vielle histoire vielle de cents ans. Il n’avait pas qu’à être si possessif et si j’avais réussir à avoir son ex, c’était qu’elle l’avait vite oublié. Il n’était pas non plus le pape, l’irremplaçable. Et cette fille ne portait pas non plus une étiquette avec son nom à lui. « Je te demande pardon ?» J’eus un sifflement admiratif. « Tu pars vraiment loin, là, mec. Va te coucher hein. » Il en avait certainement beaucoup plus besoin que moi. « Tu oses encore reparler de cette histoire ? Youhou, ça fait longtemps que j’ai clôturé ce chapitre, fais-en de même et change de registre. Arracher le bonheur des autres et le besoin de se sentir aimé... Et la famine et la cause homosexuel aussi pendant qu'on y est ? » En manque d’amour, mort-de-rire (a) Ah si seulement il savait. Je jetais ma cannette pleine dans une poubelle non loin, et contournais ma table. « Ah et une dernière chose Wyatt, vas te perdre. »

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« Tu oses encore reparler de cette histoire ? Youhou, ça fait longtemps que j’ai clôturé ce chapitre, fais-en de même et change de registre. Arracher le bonheur des autres et le besoin de se sentir aimé... Et la famine et la cause homosexuel aussi pendant qu'on y est ? » Oui, j’osais encore parler de cette histoire. Encore une fois, il tournait tout ça à la dérision et ça commençait à me taper sur les nerfs. « Ce que tu oublies, c’est que tu m’a trahie, alors, que j’étais encore en couple avec elle. Je suis passé à autre chose, c’est juste que voir ta sale face de friqué me rappelle à quel point tu es prêt à tout pour obtenir ce que tu désires et cela au détriment des autres. Même de tes amis. » Je le vis jeter sa canette pleine dans une poubelle. Je ne pouvais pas supporter de voir sa tête. Non, il m’avait trop déçu. L’amitié comptait énormément pour moi et il avait été trop loin. Je m’en fichais de cette histoire. C’était juste par principe. « Ah et une dernière chose Wyatt, vas te perdre. » Ce fut plus fort que moi. Alors, qu’il me regardait avec son air narquois, je lui mettais un poing dans sa figure tout en regardant son nez pisser le sang. C’était la goutte qui avait fait déborder le vase. Alors, qu’il se tenait le nez, je me rapprochais de lui. « Toi va te perdre. Là on peut dire que t’auras une sale tronche. » Je le regardais une dernière fois et lui tournais le dos pour repartir en direction de ma chambre.

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« Ce que tu oublies, c’est que tu m’a trahie, alors, que j’étais encore en couple avec elle. Je suis passé à autre chose, c’est juste que voir ta sale face de friqué me rappelle à quel point tu es prêt à tout pour obtenir ce que tu désires et cela au détriment des autres. Même de tes amis. » Putain mais un vrai bouffon. Celui-là il devait arrêter le sentimentalisme. Ce n’était vraiment pas sain pour son esprit déjà merdique. Trahie ou pas, j’en avais plus vraiment rien à faire, pour moi, ce n’était que du passé que j’avais enterré voilà bien fort longtemps. Lorsque je lui lançais qu’il pouvait aller se perdre il me répondit la même chose, ne faisant qu’accroître mon opinion sur le fait que c’était un abruti. La répétition n’était pas forme de répartie. Déjà qu’il n’en avait pas beaucoup, il me tuait carrément. Cependant, le coup qu’il m’assigna en plein nez ne fit qu’augmenter ma rage. De l’hémoglobine s’étalait sur mon visage alors qu’un gout de ferraille envahissait ma bouche. Ah la petite ordure ! Il était vraiment facile de le faire sortir de ses gonds. Le voyant se tourner afin de s’en aller, je lui criais : « Mais t’as vraiment cru que tu pouvais t’en tirer comme ça ? Enflure ! » J’attrapais la chaise sur laquelle j’étais assis afin de la lui lancer dans le dos. Ne ratant par mon tir, celle-ci ne rata pas non plus sa cible. Elle retomba dans un grand fracas alors que mon ennemi se tordait de douleur face à moi. Moi-même luttant contre la douleur que je ressentais au milieu du visage.

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