Un voyage-surprise qui réserve plus d'une surprise... [Lukassa]

« Je veux juste que tu le dises, que tu me pardonnes. Parce que moi je me souviens de ce qui s'est passé... » Je ne voulais pas m'éterniser là-dessus, parce que je ne voulais pas non plus gâcher cette semaine entière de vacances avec toi et toi seul. J'étais déjà bien avec toi, et ça ne pourrait être qu'encore mieux tout au long de ces sept jours paradiasiaques, qui passeraient certainement bien trop vite à mon goût. Je te plaquais contre le mur pour te sentir contre moi et pouvoir t'embrasser. Qu'est-ce que ça m'avait manqué. « Et moi dont, mon amour! Je t'aime... » Je souris, alors que tu me demandais de te faire visiter l'immense villa où nous allions résider pendant sept jours exactement. Un pur bonheur! « Avec plaisir...! » Je te pris par la main en te lançant un regard amoureux, et parcourit la villa en ta compagnie. Salles de bains et de toilettes, cuisines, salon, et autres salles formaient le tout. Chaque chambre était magnifique, vraiment. Je n'aurais pu rêver mieux, surtout pour le lui offrir. Puis, nous arrivâmes devant une porte fermée. Je souris en coin en tournant la poignée et en poussant la porte pour dévoiler une immense chambre avec un simple grand lit, ou plutôt énorme lit en son centre. Je m'approchai de toi en souriant toujours, me mordant la lèvre inférieur, pour murmurer tout près de ton oreille : « Et ça...c'est notre lit. À tous les deux. »

Je ne te répondis pas, tout simplement parce que pour moi, t'avais rien à te faire pardonner, je comprenais pas ce que tu avais fait de mal, mais j'avais pas envie d'entamer un pseudo débat pour ça, c'était trop idyllique pour qu'on se prenne la tête. Après nos baiser, nous décidions alors de visiter la villa dans laquelle nous allions passer une semaine, et plus tu me présentais les pièces, puis j'avais des étoiles dans les yeux. J'avais jamais vu un truc pareil, c'était beaucoup trop beau. Tu finis par ouvrir la porte d'une pièce des plus merveilleuse, ce qui allait être notre chambre pendant ces sept prochains jours. J'étais aux anges, et je passais mes mains autour de ton cou pour t'embrasser à nouveau à pleine bouche "C'est juste merveilleux, j'sais pas comment te remercier mon amour." Je te lâchais pour entrer dans cette chambre, une bouteille de champagne débouchée et deux verres nous attendait. T'avais pas fait les choses à moitié. Je remplis les verres en t'en donnant l'un d'entre eux. Ca faisait trois semaines que j'avais pas toucher à un verre d'alcool, j'allais pas refuser !

Nous voilà dans notre chambre, alors que tu versais le champagne de très bonne qualité que j'avais commandé avant notre arrivée. Te voir sourire était présentement le plus cadeau du monde. Premièrement parce que ce n'était pas si fréquent, mais deuxièmement parce que ça m'indiquait que tu m'avais pardonné pour la connerie que j'avais fait et que je t'avais fait subir, même si tu ne t'en souvenais pas... Je pris ma coupe de champagne et levai mon verre au tien. « Comment me remercier? Eh bien... tu n'as qu'à dormir dans mes bras pendant sept nuits, et ça va être assez... Oh et, trinquons à toi et moi. À notre amour... ! » J'avalai la toute première gorgée en affichant un énorme sourire sur les lèvres, juste avant de me mordre la lèvre inférieure comme tu aimais si bien que je le fasse. Je m'approchai encore un peu plus de toi sur le lit, puisque nous y étions assis, et te souris en plongeant mon regard sérieux et amoureux dans le tien. « Je tiens à te dire une chose, Luke.. Je sais que tu n,as pas envie nécessairement d'en parler. Ni maintenant, ni jamais. Mais je veux juste te le dire, te rassurer. Je ne t'obligerai jamais à dévoiler aux yeux de tous notre amour. Si tu n'est jamais près, j'attendrai... C'est tout. Ne te fais pas de mauvais sang avec ça, d'accord? » Un sourire réconfortant et hop, je vins t'embrasser une nouvelle fois. Eh oui, ça m'avait manqué!

"Je compte bien profiter de ces sept jours pour dormir dans tes bras, à tel point que j'suis sur, j'pourrai plus jamais m'en passer après." Je bu à mon tour une gorgée de champagne en te regardant gardant mon sourire de gosse sur les lèvres. C'était juste parfait, et je pense que ce moment se classe en top 5 des meilleurs moments de ma vie. Tu vins à parler du fait que je n'avais pas encore fait mon coming out. Je ne perdis pas mon sourire pour autant, au vue de tes paroles, et te répondit le plus naturellement possible. "Lassa ... Je te l'ai déjà promis ... Avant la fin de l'été, j't'embrasserai fièrement devant tout le monde." Je répondis à ton baiser, puis me levais doucement. Nous n'avions pas encore vu l'extérieur. Je fini ma coupe de champagne et la reposais sur le plateau et parti en direction du jardin. C'était encore plus inimaginable que tout le reste. Il y avait une immense piscine, ainsi qu'un jacuzzi, et des fauteuils tout autour. C'était paradisiaque, la vue sur la mer était idyllique. J'avais jamais pensé un jour mettre un pied dans une villa telle que celle ci. Je cherchais dans ma poche la boite où je rangeais mes joints habituellement. Je les avais caché dans mes affaires tout le long du séjour à l'hôpital, mais n'avait pas pu en fumer un, et ça me manquait, ça aussi. J'en sorti un que j'allumais en profitant de la vue. J'en avais plein les yeux.

« Je l'espère bien, que tu ne pourras plus t'en passer! Sinon...je te kidnappe et t'obligerai à rester dans mes bras, parce que moi, je peux pas m'passer de toi! » Nous n'en étions qu'à la première demie-heure à Cancun et déjà je me sentais plus vivant. Plus vivant parce que c'était Cancun, mais aussi parce que c'était toi qui m'accompagnait, et parce que tu étais heureux et vraiment content de cette surprise que je t'avais faite. En réalité, je l'avais préparée à partir du deuxième jour que tu avais passé à l'hôpital, pendant mon insomnie. J'avais tout préparé, tout calculé, et je m'étais dit que ça te ferais le plus grand bien. Et j'avais raison, visiblement... Surtout que tu réussis à me dire un truc qui me fit rougir au plus haut point. Je ne pensais pas que tu sois capable de me dire ça directement après ton overdose. Dans ma tête, j'avais pensé que ça t'éclaircirait les yeux et que tu voudrais mettre une pause à tout ça, m'avouant que ça te prendrait plus de temps que prévu pour être prêt à l'avouer à tout le monde. Mais non... Et j'en étais plus qu'heureux. « Les gens seront jaloux, crois-moi. Jaloux de moi, parce qu'ils vont se rendre compte à quel point je suis le plus chanceux des hommes d'être à tes côtés! » Je souris à ces mots, puis te suivit à l'extérieur, comme tu t'y rendais pour découvrir le paysage, cette fois-ci. Je t'observai un peu en retrait, avant de m'approcher de toi, et de me coller tout contre toi, dans ton dos, posant mes mains sur tes hanches et t'offrant un baiser dans le cou. Ce moment aurait dû être parfaitement magique, mais mon coeur se serra à la vue de ton joint entre les doigts. Pourquoi...Pourquoi en avais-tu encore besoin? Non pas que je critiquais cela et tu le savais que ça ne me dérangeais pas. Mais tu venais tout juste de faire une grave overdose, et je ne voulais pour rien au monde que cela se reproduise... D'une voix presque paniquée, je te dis : « Luke...? Es-tu sûr que c'est une bonne idée...? Je veux dire, tu viens tout juste de sortir de l'hôpital...» Je me reculai un peu pour me placer à côté de toi, regardant l'horizon, la mer, et toi du coin de l'oeil, qui fumait ton joint...

"C'est moi qui suis chanceux de t'avoir." Tu me suivis quand je parti sur la terrasse. Nous avions une vue magnifique sur la plage, et une piscine digne des hommes d'affaires les plus riches. C'était un peu trop pour moi, mais j'appréciais énormément le geste, j'étais juste ... Pas habitué. Au fond, ça me déplaisait vraiment pas, bien au contraire. Tu vins poser tes mains sur mes hanches et je tournais légèrement vers toi pour te regarder. T'avais l'air dépité à la vue de ce que je fumais, t'aurai peu être pensé que ça m'aurait servit de leçon tout ça. "Le monde s'arrêtera pas de tourner parce j'en ai trop prit Lassa. Puis c'est juste un joint." Je te regardais avec un sourire en coin. C'est vrai le monde ne s'arrêtera jamais de tourner par rapport à nos actes si minimes soit ils. Je te tendis le joint, après tout, on était en vacances, t'avais le droit de te laisser aller. Je t'avais déjà vu fumer deux trois fois à des soirées, mais t'étais vraiment pas du genre à en abuser comme moi. Puis t'avais l'air d'avoir tester que ça. Ca me ferait marrer, si un jour je te voyais prendre autre chose, un truc bien plus fort, juste pour déconner, pour tester. Faut pas mourir con.

Ça me faisait rire, en quelque sorte, de voir comment tu déviais toujours un peu ce que je disais pour que ce soit toi qui ait le dernier mot. Enfin, quand je te complimentais, par exemple, tu trouvais toujours quelque chose à redire sur moi pour me complimenter encore plus. C'était drôle, mais si tu savais à quel point tu étais merveilleux, exceptionnel, fantastique, tu serais incapable de trouver quelque chose à redire face à ça. Je ne répondis donc rien pour le moment, puisque je savais que tu trouverais un autre compliment à me lancer, alors que j'en méritais bien moins que toi. Je t'avais ensuite suivi à l'extérieur pour me coller dans ton dos, lorsque je vis ce que tu fumais. À tes mots, mon regard devint plus triste. « Le monde se serait arrêté de tourner si tu en étais mort. Tu y penses à ce que je deviendrais sans toi? » J'haussai les épaules comme si ça n'avait pas tant d'importance, alors que si, ça en avait pour moi. Je ne voulais pas te faire la morale, mais je ne voulais pas te perdre non plus.

Tu me tendis soudainement ton joint, et je restai surpris. Certes, j'avais déjà testé, «goûté», quoi, mais ce n'était pas aussi souvent que toi. J'arrivais très bien à m'en passer. Même que la dernière fois, ça devait être quelques semaines avant le début du Summer Camp, donc ça datait, quoi. J'hésitai donc, puis le prit pour le fûmer un coup, en expirant peu après. Je te le re-tendis. C'était pas dégoûtant, sinon je n'en aurais jamais repris de ma vie, mais voilà, pour moi qui n'était pas si habitué, une simple bouffée donnait un léger coup, quoi. « C'pas si mauvais... »

C'était bizarre de te voir fumer, je me demander comme tu allais agir après en avoir prit. Moi, ça ne me faisait plus rien. J'avais l'habitude, je fumais beaucoup trop. C'était juste un truc pour me calmer, calmer toute cette haine et colère que j'avais en moi. Il me fallait bien plus pour être défoncé. Et j'avais toujours bien plus sur moi. Et j'étais en manque de ce "bien plus". Je pense sérieusement que je tiendrais pas un jour de plus ça. Mais ça, on verrait plus tard. "Bon, autant commencer à profiter maintenant." J'enlevais l'intégralité de mes vêtements en jetant le joint dans le cendrier. En l'espace de quelques secondes j'étais déjà dans la piscine, sous l'eau. Ca me faisait tellement de bien, c'était juste parfait. Je reviens sur le bord sans sortir de la piscine et te regardait avec un sourire. "Tu me rejoins ?"

Fumer était loin d'être nouveau pour moi. Je n'étais pas né de la dernière pluie, mais ce n'était pas l'une de mes «activités» favorites, je dois l'avouer. Pourtant y goûter une fois de plus ne me faisait pas de mal, surtout que tu t'y adonnais, même si selon moi tu n'aurais pas dû. C'était ta vie, tes choix, et puis voilà. À un certain moment, tu décida de retirer tous tes vêtements pour te lancer dans l'eau turquoise et parfaite de la piscine en me demandant de te rejoindre. Je souris grandement avant de retirer ce que je portais également et de m'élancer derrière toi dans l'eau. Une fois arrivé près de toi je me mordis la lèvre en te fixant longuement, et avec raison. « J'te le répète, mais...tu peux pas savoir comment tu m'as manqué, putain.. » Je m'approchai de toi dans l'eau, comme cette fois où nous nous étions retrouvés peu après ton anniversaire pour une espèce de bain de minuit. Je te regardai en venant entourer tes hanches de mes mains et t'attirer contre moi. « Que veux-tu faire, ce soir, mon amour? »

Tu me rejoins quelques instants plus tard dans l'eau, et je dois l'avouer, j'avais pas regarder ailleurs quand t'étais entré dans la piscine. T'avais un corps parfaitement taillé, un truc de dingue, digne d'un mannequin. "Toi aussi tu m'as manqué, y'a pas un jour où j'ai arrêté de penser à toi Lassa." Tu t'approchais de moi me prenant par les hanches et je te regardais, gardant mon sourire presque enfantin. Je passais mes mains autour de ton cou, profitant pour déposer un baiser sur ton front. "Juste profiter avec toi, du fait qu'on soit seuls. C'est tellement rare, tellement bon."