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Comme Aaron s’y attendait, Liana ne répondit pas à sa question. Mais il remarqua qu’elle en avait au moins autant que lui. Et elles étaient toutes très pertinentes. Quoi que, Aaron était persuadé qu’elle pourrait reprendre la danse après son accouchement. Ce sera une reprise progressive, mais une reprise quand même et elle pourra danser autant et aussi bien qu’avant. Le jeune homme savait que c’était sa passion et qu’elle ne l’abandonnerait pas, il ne la laisserait pas gâcher son talent de toute manière et il pourrait s’occuper de leur enfant pendant qu’elle danserait et inversement. Par contre, lorsqu’ils voudraient danser ensemble, enfin, s’ils le faisaient encore un jour, il leur faudra bien plus d’organisation. Pour le fait qu’elle soit une bonne mère, il en était aussi convaincu. Pour le reste, par contre, il n’en avait aucune idée. « Si je crois comme toi, le temps nous donnera les réponses à nos questions. Du moins je l’espère parce que d’autres viendront sûrement aussi au fil du temps. » La jeune femme se releva et à sa phrase Aaron se redressa également très rapidement. Il ne savait pas trop pourquoi, mais le fait qu’elle lui dise qu’elle allait aller se coucher le fît paniquer, il s’était donc relevé en moins de deux. La dernière chose qu’elle voulait était qu’elle parte. Il avait envie de la garder près de lui. Liana se rapprocha de lui et se remit à l’embrasser fougueusement. Le moins qu’on puisse dire c’est que le jeune homme était plus qu’étonné. A vrai dire, il ne s’y attendait pas du tout, il pensait qu’elle lui demanderait sa veste et qu’elle partirait comme elle était venue. Aaron prolongea le baiser aussi fougueusement qu’elle, ses mains s’étaient posée dans le bas de son dos qu’il tenait fermement afin qu’elle reste collée contre lui. « Bien sûr, c’est évidemment que je dormirais dans le canapé ! » En fait, ça ne l’était pas du tout, il dormirait avec elle dans son lit et elle n’aurait pas le choix. Et l’ionisme de sa phrase le démontrait bien. De toute façon, comme Liana était partie là, Aaron savait qu’elle ne demandait pas mieux. Le jeune homme frissonna au contact des mains de celle qu’il aime sur son torse. Il se laissait complètement faire et recula vers le hall alors que Liana le poussait dans cette direction. Quand elle se recula, son cœur fît un soubresaut, allait-elle lui dire qu’ils ne pouvaient pas ? Qu’elle ne voulait pas ? Le jeune homme eut peur un instant mais se détendit très vite aux paroles de la demoiselle. Il attrapa la jeune femme sous les cuisses et la souleva du sol pour la porter contre lui. Tout en l’embrassant très amoureusement, il marcha jusqu’à la porte de sa chambre qu’il parvînt à ouvrir grâce à son coude. Ensuite, il posa délicatement la demoiselle sur son lit et s’allongea au-dessus d’elle, se soutenant sur ses bras pour ne pas l’écraser. Ses lèvres s’écrasèrent à nouveau sur les siennes, sa langue se mêlant à celle de Liana pour son plus grand plaisir. Une des mains d’Aaron s’aventura sous le haut de la jeune femme, il caressa son ventre pendant un moment puis remonta jusqu’à sa poitrine qu’il caressa par-dessus son sous-vêtement, après quoi, il se recula légèrement pour lui enlever son haut. Le jeune homme ne fît plus rien pendant quelques secondes il la contemplait simplement en se mordant la lèvre inférieur. Ce corps, il le connaissait par cœur et pourtant il avait l’impression et l’envie de le redécouvrir. Aaron se repencha à nouveau sur Liana, il se glissa délicatement entre ses cuisses releva d’ailleurs une de celles-ci contre lui. Sa respiration se faisait déjà plus rapide et légèrement saccadée. Il fallait avouer aussi que ça faisait longtemps et que c’était Liana surtout, il n’aurait jamais envie de personne comme il avait envie d’elle en cet instant. Le jeune homme se mit à embrasser le ventre de la belle, il remonta jusqu’à sa poitrine sur laquelle il s’attarda, laissant parfois sa langue s’y perdre. Ensuite, il déposa de délicats baisers dans le creux de son cou et remonta jusqu’à son oreille qu’il mordilla affectueusement. « T’en es sûr ? » Le jeune voulait par cette phrase s’assurer qu’elle ne le repousserait pas, parce que cela serait vraiment difficile à vivre pour lui.
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