Dispute sous un magnifique couché de soleil. - (DAMARIS)

Summer Camp sa devrait être magique normalement, non ? Bah pour tout vous dire ce n’est pas vraiment la joie pour moi. Je me fais chier à en mourir, mais bon je visite un peu Key West histoire de découvrir des endroits fabuleux. Et ce soir, c’est à la plage du Zachary Taylor Park que je vais me rendre. Il paraît qu’il y a un magnifique coucher de soleil. Cela fait presque une semaine que je suis ici et j’ai encore vue personne que je connaissais vraiment. J’ai enfilé un jeans moulant Diesel et un marcel blanc pour me rendre là-bas, vers les neuf heure du soir. En arrivant sur les lieux, je pouvais constater la présence de plusieurs personnes, mais celle-là je l’aurais reconnue par tout les moyens du monde. Je me suis approché pour m’assoir près d’elle. « Qu’est-ce que tu fais ici à une heure aussi tardive ? » demandais-je simplement pour engager la conversation. Cette fille je l’admire beaucoup et elle a un charme qui me fait craquer, j’avoue. Mais jamais je pourrais la forcer à coucher avec elle, même si ce n’est pas l’envie qui manque. Je dépose alors  mes yeux sur sa jolie bouille d’ange.

Ce soir je n'avais pas trop la tête à m'amuser, j'avais besoin de prendre l'air et de m'isoler un petit peu afin de réfléchir à ma vie sentimentale, il faut dire que je ne savais plus trop où j'en étais dans tout ça. J'enfile un short en jeans ainsi qu'un petit haut légèrement décolleté et je sortis les mains dans les poches du magnifique hôtel. Le summer camp avait débuté maintenant depuis quelques jours et bizarrement tout le monde s'entend bien .. Ou presque, on forme vraiment une équipe. J'étais assise seule, face à la mer quand j'entendis une voix masculine près de moi, Adriano, il m'attirait énormement mais je ne pouvais prendre le risque de lui dévoiler quoi que ce soit, c'est comme un grand frère pour moi et en aucun cas je voudrais gâcher ça. Je lui souris, puis passa mon bras derrière son cou en expirant bruyamment . - J'avais besoin de m'éloigner un petit peu ! Et toi tu fais quoi ici tout seul ? T'as une petite mine aujourd'hui..

Ce soir j’ai donc décidé de me rendre sur cette plage, près du parc. Je voulais être un peu tranquille, m’aérer la tête en quelque sorte. J’en ai bien besoin. En arrivant, j’ai immédiatement reconnu Damaris, qui été de dos. Elle n’est pas difficile à reconnaître, du moins je la reconnaissais facilement. Elle me sourit et passe son bras autour de mon cou, j’en profite pour lui déposer un baiser sur la joue. J’adore sa compagnie et j’étais le plus tendre possible avec elle. Je n'ai aucune envie de lui brisé le coeur. « J’avais envie de m’aérer un peu la tête et puis, il paraît que le coucher de soleil est magnifique alors je voulais voir ça. » dis-je simplement pour ensuite continuer sur le fait qu’elle trouve que j’ai une petite mine. « Oui, j’ai eu un problème récemment, je ne sais plus où donner de la tête, mais ne t’inquiète pas pour moi. » terminais-je enfin par lui dire. Je tapotais ma main gauche sur le sable fin. Si je lui explique que je me prend la tête pour une fille, je ne vais pas manquer une crise de jalousie. Je la connais comme si je l’avais faite.

J'étais assise, les pieds enfouis sous le sable fin, le soleil commencé à se coucher, je voyais quelques personnes secouer leur serviette de plage pour finir par rentrer chez eux, je lui fis un sourire pour ce bisous. Adriano c'est un amour, peut-être pas avec toutes les filles mais quand on le connait vraiment c'est une personne en or que je refuse de perdre. [color:467e=09B0F0]- Pour que tu sois comme ça c'est forcémment quelque chose de grave alors ne me la fait pas à moi et dit moi tout ! Je fronçais les sourcils tout en le regardant, le voir comme ça n'était pas dans son habitude et cela m'inquiété . Toutes sortes de films se formaient dans ma tête, soudain je lui fis les gros yeux, je pensais avoir trouvé ce qu'il avait tout en esperant que ce ne soit pas ça. [color:467e=09B0F0]- Tu te drogues ?!! Lui dis-je en haussant la voix. - Ne me dit pas que c'est ça parce que je crois que je te tue à coup de marteau et je t'enterre à cette place même !

Cette fille elle a le dont de me faire craqué, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment, mais c’est bien le cas. Je ne suis pas le genre de bonhomme au grand cœur avec les femmes, je suis infidèle et en général je tombe jamais amoureux, mais elle, elle me plaît fortement et je ne sais jamais comment m’y prendre avec elle. Malgré tout, je restais un maximum sérieux en sa présence. La voir ici me faisait du bien, je pouvais lui parler, chose que je n’avais pas fait depuis quelque jours. « Ah non non, mais rien de grave panique pas ! » m’exclamais-je alors jusqu’à ce qu’elle me dise qu’elle croit savoir c’est quoi le problème : la drogue. J’avais envie de rire et j’allais pour lui répondre, mais elle sortit de ses gonds. La voir un peu hystérique comme ça, j’adorais. Elle me faisait délirer. « Mais non, redescend sur terre. Si je touche à la drogue je peux dire adieu à ma carrière de sportif. » avouais-je à la demoiselle. Je n’ai jamais touché a cette merde et ça ne risque pas d’arriver. Je lui souris et finit par lui dire la vérité. « J’ai eu une petite embrouille avec une fille … » je n’allais pas plus loin, rien que ça je savais qu’elle n’allait pas aimé.

Je ne savais plus quoi penser sur ce qu'il me cacher, la drogue était ma solution apparemment j'avais fait tout faux voyant le petit sourire se dessinant sur son visage me faisant comprendre que je m'étais juste embrouillée toute seule. J'étais rassurée que ce n'était pas ce que je pensais, qu'il n'était pas aussi débile que ces abrutis de Mather pour se shooter la tête à tout et n'importe quoi. Cependant la suite de sa phrase m'avait tout de suite refroidie, il était mal à cause.. D'une fille ! Une fille ? Ok d'accord, donc en faite depuis tout à l'heure je suis en stress parce que "monsieur" connait une dépression amoureuse, non mais c'est une blague ! . J'enleva mon bras qui était toujours autour de lui, je le regardais avec une rage dans mes pupilles, j'acquiesca de la tête pour finir par lui répondre d'un ton neutre. - Continue. Je finis par regarder en face de moi pour éviter son regard, voir qu'il était triste pour une de ces bicth' m'aurait encore plus énervée.

Je ne suis jamais tombé amoureux et je ne tomberais pas amoureux maintenant c’est certain, mais depuis que je suis ici, j’ai créer beaucoup d’infinité avec certaines filles et certaines d’entre elles, m’intrigue beaucoup a tel point que je vais finir par craquer au bout d’un moment. Damaris est l’une de ses filles et elle le sait pertinemment, voilà pourquoi elle s’obstine a me prendre le chou. En toute honnêteté, j’apprécie ces crises de jalousie, sa prouve qu’elle tient à moi. Enfin … amicalement parlant je parle, mais c’est vrai que des fois je m’en passerais bien. Je la vis me lâcher un regard assez sévère, je savais que j’avais touché un point sensible et ça me faisait chier. Je n’avais aucune envie de me prendre la tête ce soir. Malgré tout, je continuais pour son grand plaisir. « Je commençais a m’attacher, mais elle m’a avouée n’avoir que dix-huit ans. Ça m’a pas mal refroidi et depuis, je ne lui adresse plus la parole. » * et ça me fait chier. * pensais-je ensuite. Je sors très rarement avec des filles plus jeune que moi, pourtant je devrais être flatter d’attirer la jeunesse, mais au contraire, ça me faisait beaucoup trop chier.

J'écouté attentivement chacun des mots qui sortaient de sa bouche, je savais qu'il finirait par avoir une relation avec une fille, je savais aussi que sa me ferait mal de l'entendre, entendre qu'il s'attache à une autre que moi, qu'il pense à elle plutôt qu'à moi, j'étais égoïste certes mais je ne pouvais m'en empêché. Je regardais mes pieds, je n'avais vraiment plus envie ni de lui parler ni même de le regarder. - D'accord Adri', qu'elle t'ais mentis ou pas dans tout les cas tu es mal par rapport à elle, donc forcément c'est que tu tient vraiment à cette fille, je veux pas savoir qui sait ni rien du tout. Je vais pas jouer à docteur love avec toi, mais tu me dégoûtes c'est tout. Je me relevais aussitôt que j'eus prononcé cette phrase et je partis en direction de l'eau pour y trempée mes pieds, j'avais une boule au ventre et mon cœur se serré en entendant sa nouvelle..

Au moins, ça avait le mérite d’être claire. Je la regardais, je ne savais même plus quoi dire. Qu’on se prenne la tête pour des sujets aussi débile que ça bah ça me faisait chier, mais du genre vraiment quoi. Elle se leva et alla tremper ses pieds dans l’eau, je soupirais passant mes mains sur mon visage. Je ne savais pas si je devais partir ou alors essayer de lui parler, d’arranger la situation comme d’habitude. Je sais comment elle est et je sais qu’elle se calmera par la suite. Je décide donc de me lever et de la rejoindre, restant un peu plus loin d’elle, mais pas trop non plus. « Écoute Dam’ je tiens a cette fille, mais pas autant que toi et je sais que tu le sais alors arrête d’être jalouse. Cette fille est trop jeune pour moi et il est évident que je vais tirer un trait sur elle, définitivement. » dis-je alors en la regardant, alors qu’elle se trouve dos à moi. Je n’aime pas la voir dans cet état, ça me fais mal au cœur. Je l’aime cette fille bordel. Quand a Juliana, c’est évident que ça n’ira jamais plus loin que de l’amitié.

Pourquoi on doit obligatoirement s'attacher à l'inaccessible ? J'avais pas forcément besoin de ça, j'avais pas besoin qu'il me fasse ça maintenant.. Je l'entend parler derrière moi, sa voix, cette voix que j'aime tant écouter, je tenais vraiment à lui et je sais pas si il s'en vraiment compte. - Ecoute, d'accord on est pas ensemble, d'accord t'as le droit de faire ce que tu veux rien ne t'en empêche ni même moi parce que j'ai absolument aucun droit sur toi, mais tu le sais ce que je ressens pour toi.. Oui ont est amis mais tu sais pertinemment qu'il n'y a pas que ça entres nous, pourquoi ? Pourquoi tu t'obstines à voir d'autres filles alors que je suis là, que tu sais que sa me fait mal de te savoir dans les bras d'une autre ! Alors gamine ou pas gamine je veux pas que tu t'attaches à elle, je veux pas que tu imagines une quelconque relation avec cette fille ! J'étais maintenant en face de lui, assez loin encore je n'avais pas bougé ni lui d'ailleurs, j'osais enfin affronter son regard .