feeling bad for what i did. — (( sackson #25 ))

t'es épuisée aussi bien physiquement que mentalement. et t'as même pas la force de bouger d'ici ; au lieu de ça, tu viens te poser doucement sur la chaise la plus proche de toi, l'impression que ton corps pèse des tonnes.

Je me dépêche de tout ranger dans le frigo et je reviens vers elle, me mettant à croupie face à elle. "Par contre, si t'essaies encore une fois de me quitter j'te jure que j'vais une crise cardiaque donc tu dois me promettre de plus jamais me faire un truc pareil..", que je dis en lui souriant tristement.

le voir avec ce sourire triste sur le visage, ça te rend toi-même encore plus triste. et tu te contentes juste d'hocher légèrement la tête à ce qu'il te dit. j'en peux plus... que tu murmures encore une fois.

J'hoche la tête, "Okay, demain tu dis à ton boulot que t'es malade et je sèche les cours. Je vais essayer d'avoir un rendez-vous d'urgence chez la psy et je t'accompagne, au moins jusqu'à la salle d'attente. Et le reste de la journée, on se repose, d'accord ? T'as besoin de repos, t'es sur tous les fronts là.." Je viens chercher sa main en la regardant, "Laisse moi m'occuper de toi, s'il te plait"

t'es arrivée au bout de tes capacités, ça fait aucun doute. entre le travail, la grossesse et tout le reste à côté, tu te mets une pression constante alors, forcément, la cassure devait se faire à un moment ou à un autre. et c'était là, ce soir. t'hoches juste la tête, docilement. t'obéis parce que, de toute évidence, t'y arriveras pas toute seule cette fois.

Je me lève et je l'aide à faire de même, montant les escaliers jusque dans la chambre en allant à son rythme pour la mettre au lit. Je m'installe à côté d'elle, passant mon bras dans son dos pour qu'elle vienne se caler contre moi.

le lit t'accueille, son bras t'aide à t'approcher de lui, ton visage proche du sien - aussi proche que ton ventre te le permet. tu viens glisser ta main vers son biceps, le forçant à remonter quelque peu son bras dans ton dos pour te caler, volonté de trouver un peu de réconfort parce que, clairement, t'en as besoin.

Je la laisse guider mon bras, la laissant se caler comme elle le peut malgré son ventre, posant mes lèvres tendrement sur son front. "Ça va aller", que je lui dis doucement.

les pensées divaguent malgré ce baiser qui, habituellement, a le don de tout apaiser. tu sais pas si ça va aller, comme il te le dit. t'en sais rien. alors tu dis rien, tu rebondis pas sur sa tentative de te rassurer. tu restes juste là, calée contre lui, à respirer doucement son odeur.