June & Wyat - You really missed me

feat June Հ You really missed me

C’était bien les connards qui comprenaient rien. Une fille qui a eu des histoires sans lendemain ? Non, trop risqué pour certains, alors, qu’eux même couche à droite à gauche. Je ne comprenais pas comment on pouvait juger les gens sur leur vie privée. « Tu leur en parle dès le premier rendez –vous ? Peut-être que la solution serait de garder cette partie de ta vie privé. Tu vois ce que je veux dire ? Attendre qu’il y est une totale confiance pour en parler. » June me disait qu’elle ne savait pas comment se comporter avec les hommes. « Il n’y a pas de solution. Je dirais juste que tu dois rester toi-même. Jouer un rôle ce n’est pas bon. Après y a des mecs qui aime les nanas faussent, mais je pense vraiment qu’on a plus de chance en restant nous-même. »June m’avouait qu’elle n’avait couchée avec personne depuis son opération. C’était sans doute une bonne chose, car mine de rien elle était fragile. Elle pouvait prendre un visage dur, mais ça ne marchait pas avec moi. June était une femme et elle avait un cœur. Elle était sensible et c’était une belle qualité même si parfois ça pouvait nous porter préjudice. «Heureusement ! Ton opération a été assez lourde. T’as pas eu des restrictions du médecin ou je ne sais quoi ? » Je voulais mettre une tâche d’humour dans notre discussion. Puis, elle s’excusait de jouer les rabats joies, alors, que j’étais en couple. Je n’étais pas d’accord avec elle. « Hé, je suis ton ami, alors, c’est normal que je sois là pour t’écouter. Tu m’écoute bien toi, alors, pourquoi je ne pourrais pas le faire. Ça me fait plaisir de t’aider. Puis, je servirais à quoi si tu ne me dirais rien sur toi ? »

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Je soupirais lorsqu’il me proposait des solutions mais ça ne marchait pas en général, je répondis alors : « Et bien lorsque je commence à bien m’entendre avec un garçon je lui dis que je souhaite quelque chose de sérieux…Et souvent les garçons se désintéresse, ne souhaitant pas de relation sérieux. C’est toujours la même chose. » J’écoutais les conseils de Wyatt mais moi je n’avais jamais agit comme cela, j’avais toujours été sincère avec les garçons même ceux avec qui j’avais couché une seule fois. J’étais une personne honnête, je n trichais pas, surtout pas avec les sentiments, c’était trop important. Mais souvent par contre je me faisais avoir par des garçons qui me promettaient la lune juste pour m’avoir dans leurs lits. Je lui répondis alors : « J’ai jamais fait ça, j’ai toujours été quelqu’un de franc, mais bon l’amour n’est pas encore au rendez-vous, peut être que je finirais par trouver quelqu’un j’en aurais vraiment besoin…Tu vois j’aurais besoin de me sentir importante pour une personne afin de redevenir celle que j’étais avant ! ». Wyatt parlait ensuite de mon opération, il semblait plaisanter mais moi ça ne me faisait pas trop rire, mon utérus avait été touché durant l’opération et je ne savais pas ce que je ressentirais la prochaine fois que je ferais l’amour et j’ignorais aussi si je pourrais avoir un enfant par la suite. Je lui avouai alors, timidement : « Ben…En fait j’ai un peu peur maintenant, c’était une opération lourde qui a touché mon utérus. J’ai peur que les choses ne soient pas comme avant avec les garçons et puis j’ai peur pour l’avenir aussi… ». Je voulais dire par là que je pourrais avoir des difficultés à tomber enceinte ou à garder le bébé. Wyatt me rassurait ensuite quant à mes craintes, il semblait disposer à en parler mais je ne voulais pas trop l’embêter avec ça, je lui répondis alors : « Je sais mais…De toute façon ça ne va pas arranger les choses…A moins que tu es un ami célibataire très sexy ! ».

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Dire à quelqu’un qu’on aimerait une relation sérieuse, ça avait tendance à faire flipper pas mal de mec. Souvent se disent qu’ils ne seront pas à la hauteur ou alors que c’est trop tôt. Certains ne veulent que des relations sans lendemain. « Tu leur dit trop tôt tes intentions. Je t’avoue qu’il y a ceux qui ne veulent rien de sérieux, mais y en a qui flippent et qui vont se dire qu’ils ne seront jamais à la hauteur. Alors, il fuie. » J’écoutais ce qu’elle me disait et je ne doutais pas de sa sincérité. Je ne pouvais pas vraiment comprendre ce qu’elle ressentait, car généralement, nous les hommes, on s’en foutait d’avoir une copine ou pas. Les relations d’un soir ne nous dérangeaient pas. C’était la différence entre les deux sexes. On se posait moins de questions que les femmes. « J’en doute pas. Tu es sur d’avoir besoin de l’amour pour te sentir importante ? Je veux dire, tu es aussi importante aux yeux de tes amis et de ta famille. Tu ne crois pas ? Mais je vois à peu près ce que tu veux dire. » Je marquais une pause pour choisir mes bons mots. « Je vais peut-être me répété, mais je pense que tu tomberas sur quelqu’un de bien quand tu t’y attendras le moins. C’est souvent comme ça. » Je ne voulais pas qu’elle croie être un boulet. A ce moment, j’avais l’impression qu’elle avait une faible estime d’elle et je n’avais jamais eu conscience de ce malaise. J’avais tenté de plaisanter, mais c’était tomber à l’eau. « Sans être indiscret. Ton médecin ta dit quoi à propos de ça ? » Tout en plaisantant elle me demandait si j’avais un ami célibataire très sexy. Je la reconnaissais bien. « J’en connais quelqu’un. (a) Je suis un Winthrop quand même » Loin de moi l’idée d’être prétentieux. Je déconnais juste.

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Je fis une petite grimace, les garçons étaient assez compliqués et c’est peut être pour cela que je n’arrivais pas à les comprendre. Je lui répondis alors : « Je vois ce que tu veux dire mais…mais si je ne mais pas les choses au clair ils partent après avoir eu ce qu’il voulait. Il y a un garçon que j’ai rencontré avant mon opération, il voulait me revoir pour le sexe juste parce que j’avais couché avec lui…Alors que moi j’avais eu un coup de cœur… ». Oui c’était plutôt triste, triste de parler d’Alejandro mais je préférais être honnête avec Wyatt. Quand j’avais vu Alejandro j’avais cru qu’il serait différent des autres mais en fait il souhaitait qu’on couche ensemble c’est tout. Il me parlait alors de ma famille et de mes amis…Ce n’était pas un sujet très rassurant pour moi, je lui répondis alors : « Je n’ai plus de famille…Quant à mes amis, je peux les compter sur les doigts d’une main… » Je soupirais, en effet avec un père en hôpital psychiatrique ce n’était pas le top et puis mes amis, je m’étais rendu compte qu’ils avaient été peu présent alors que j’en avais le plus besoin. Wyatt me demandait ensuite des comptes rendus de mon médecin, ce n’était pas des bonnes nouvelles, je lui dis donc : « Ben le médecin m’a dit d’y aller doucement avec les rapports et puis comme l’opération a touché l’utérus je ne sais pas ce qu’il en sera à propos des enfants. Il ne m’a pas dit que je serais stérile, mais on verra quoi… ». J’étais pas à l’aise avec ça, j’avais très peur d’avoir un copain à cause de ça, ne pas pouvoir lui donner ce dont il avait besoin. Je me mis à rire lorsqu’il me dit connaitre des garçons et je lui demandais : « Ah bon, tu veux me présenter qui alors ? ».

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J’étais désolé pour elle. Attention, je n’étais pas du genre à avoir pitié de mes amis. Ces types qui ne voulaient que du sexe, ils passaient à côté de quelque chose. June était une personne super et amusante. Quelle bande de cons. Puis, elle me disait qu’elle avait très peu d’amis. Je me tournais vers elle. « Je sais que je n’ai pas été présent ces derniers temps, mais je voulais que tu sache, que tu pouvais compter sur moi. » Un sourire apparaissait au coin de mes lèvres et je déposais un bisou sur son front tout en la prenant bras-dessus bras-dessous. Je lui avais demandé le diagnostic du médecin qui l’avait pris en charge. « S’il t’a dit que tu n’étais pas stérile, c’est déjà ça. Puis, même si tu peux avoir quelques difficultés, il existe des aides. Je ne parle pas de mère porteuse hein, mais je crois qu’il y a un traitement qui peut développer tes chances de concevoir un enfant. » June me demandait qui je voulais lui présenter. Je n’avais pas vraiment de personne en vue, mais avec la fraternité je connaissais plein de mec. « Faudrait que tu vienne me voir à la fraternité. Qui sait, peut-être qu’il y aura quelqu’un de sérieux. On est pas tous con (a) »

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Wyatt me disait que je pouvais compter sur lui, j’avais tendance à douter un peu de ce qu’il me disait pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas donner signe de vie depuis un moment. Je lui répondis simplement : « D’accord… ». J’étais dubitative, je ne savais pas si il allait vraiment tenir ses engagements, seul le temps me le dirait. Nous parlions ensuite d’enfant, j’avais peur de ne plus pouvoir en avoir, Wyatt me parlait des traitements mais je savais que c’était long et difficile. Je n’avais ni envie d’avoir une mère porteuse, ni envie d’avoir des piqures ou ce genre de truc pour tomber enceinte. Dire qu’il y a quelques mois j’avais cru que j’étais tombé enceinte et je me demandais comment je pourrais faire avec un enfant, maintenant je me disais que si j’étais stérile cela m’embêterait vraiment. Cette histoire m’avait beaucoup affecté, j’avais changé depuis ses évènements. « Ben on verra le moment venu mais je trouve ça lourd à porter, faire endurer ça à quelqu’un ça me fait pas trop envie tu vois… ». Je me mis à rire quand il parlait de ses camarades, c’est vrai qu’il y avait surement quelques garçons sympa mais avec ma chance je tomberais sur le salaud du coin. Je lui dis donc : « C’est sûr mais avec ma chance je tomberais forcément sur le mauvais garçon moi ! ».

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« Ben on verra le moment venu mais je trouve ça lourd à porter, faire endurer ça à quelqu’un ça me fait pas trop envie tu vois… ». Je ne pouvais pas comprendre ce qu’elle ressentait, mais je n’aimais pas la voir comme ça. « Tu as le temps de penser à ça. » Ensuite, je lui avais parlé des gars de ma fraternité. « C’est sûr mais avec ma chance je tomberais forcément sur le mauvais garçon moi ! ». Elle était tellement déçue des hommes qu’elle en devenait négative. Je ne pouvais pas la laisser comme ça. « Ne soit pas aussi négative. Je suis sûr que tu trouveras quelqu’un de bien. Au début tu tombes sur des cons et un jour tu tomberas sur le bon. Faut être positif ! » Je me tournais vers elle et lui chantait une chanson kitch que j’avais entendu dans un cour de français que j’avais eu au collège. « La positive attitude, la positive attitude ! » Je lui prenais les mains et je la faisais danser dans la rue avec moi. Peu importait le regard des autres. Je voulais voir un sourire sur ses lèvres

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Wyatt et moi n’avions pas le même âge, en plus c’était un mec et moi une fille, nous avions certainement des envies différentes. Je ne voulais pas avoir un enfant à 45 ans comme certaines actrices américaines, non c’était pas du tout mon genre, je lui répondis donc : « J’aurais bientôt 26 ans Wyatt, à cet âge là tu penses différemment, tu verras… ». J’avais pris de la maturité au fil des années, il me disait de ne pas être négative mais je crois qu’il ne se rendait compte de rien en fait. Je m’en voulais d’être devenue différente de la fille souriante qu’il avait connu mais c’était plus fort que moi, je lui répondis d’un air blasé : « Ecoutes Wyatt j’ai perdu mon bébé et mon copain en l’espace de quelques semaines. Mes amis m’ont laissés tomber ou bien sont décédés. Comment veux-tu que j’aille bien ? ». C’est vrai que ma vie n’était pas des plus plaisantes en ce moment. Un léger sourire s’afficha sur mon visage et je fis quelques pas de danse pour lui faire plaisir plus qu’autre chose. Je fis par rire en lui disant : « C’est bon Wyatt, arrête ! ».

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