June & Wyat - You really missed me

feat June Հ You really missed me

Je savais qu’elle parlait des garçons en générales, mais cela ne m’avait pas empêché de me sentir visé. Quand elle disait qu’elle n’était pas une fille très intéressante, je me tournais vers elle choqué. Oué, c’est le terme. June était quelqu’un d’amusant avec qui on se sentait bien tout de suite. En tout cas, c’est ce que j’avais ressenti. «Faux ! Sérieusement, c’est pas un critère. Même quand une fille est intéressante, certains mecs foires tout. Puis, je t’interdis de dire ça. T’en connais beaucoup des filles qui osent être naturelle ou qui font de la moto les bras écartés ? Pas moi (a). » Bon peut être qu’elle allait trouver ça débile, mais June était une fille naturelle qui n’en faisait pas des tonnes et ça, ça plaisait ! Je lui avais parlé des filles qui prenaient une heure à choisir une tenue, suite à quoi, elle me démontrait qu’elle mettait moins de temps. «Oui, mais toi, t’es une exception. C’est rare une fille comme toi. Huhu (a) Puis, elle me demandait si je n’avais pas une fille en vue. Moi qui voulais lui en parler, elle me facilitait la tâche. «Ça tombe bien que tu poses cette question. J’allais t’en parler. » Je marquais une pause et mangeais un peu de ma glace. «J’ai rencontré quelqu’un. Elle s’appelle Feldt et on sort ensemble depuis quelques jours. »

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Wyatt avait beau me dire tout ce qu’il voulait sérieusement je le croyais pas, si j’étais une fille si génial, si belle, si intelligente et si intéressante j’aurais plusieurs mecs qui voudrait me courir après et je serais déjà en couple à l’heure actuel. Je ne pus m’empêcher de rire, et pas un petit rire discret, un gros rire d’incompréhension. Pour moi ce qu’il venait de dire ne rimait à rien, je lui dis donc : « Mon naturel ce n’est pas ma plus grande qualité…De toute façon j’ai pas envie de retomber amoureuse pour vivre le même enfer que j’ai vécu avec les 3 mecs qui m’ont servis d’ex, cela c’est toujours mal fini ! ». Je disais ça mais au fond je voudrais bien une histoire sérieuse, voir mon amoureux se réveiller le matin à côté de moi, qu’il m’offre des fleurs de temps en temps et qu’il soit juste gentil avec moi. Je n’étais pas du genre exigeante à demander des beaux bijoux, très peu pour moi. Je le fixais lorsqu’il me fit de nouveau un compliment, je lui répondis alors : « Arrête avec tes compliments, c’est plus naturel là ! ». J’attendais ensuite sa réponse, j’étais curieuse de ce qu’il allait dire, il m’apprit par la suite qu’il sortait avec une fille. J’étais contente pour lui, c’était sincère mais ça me remettait un peu plus dans mon mal être du moment car moi aussi j’aurais voulu connaitre ce bonheur. Je lui dis donc : « Je suis contente pour toi Wyatt, c’est bien ! J'espère que tu seras heureux avec elle... ». J’étais pas très enthousiaste mais j’avais donné mon maximum là.

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Que dire de plus sans m’enfoncer ? Elle n’avait pas eu de chance en amour et malheureusement, ce genre de chose arrivait souvent, mais elle était jeune, elle avait encore le temps. « Je ne peux pas comprendre, mais je sais une chose, tôt ou tard, le vent tourne. » Un jour ou l’autre, elle tomberait sur quelqu’un qui serait prendre soin d’elle et qui lui apporterait l’amour dont elle avait besoin. June me demandait d’arrêter avec les compliments. « D’accord, j’arrête (a). » Je riais un peu et l’attirais vers moi pour lui faire un câlin. Elle m’avait demandé si j’avais quelqu’un en vue et je lui avais répondu. Cette relation pour moi était récente et je ne voulais pas faire d’erreur. Pour elle, c’était nouveau et je ne voulais pas la dégouter des relations sérieuses. Je voulais être à ses côtés. Néanmoins, je ne remarquais pas la légère pointe de tristesse chez June, du moins pas maintenant. Non, ce qui l’avait trahit c’était ses yeux. Je ne savais pas quoi faire pour lui remonter le moral. J’étais un mec donc très mal placer. Je voulais juste qu’elle se sente bien. Aussi, je décidais de changer de conversation. «On devrait se faire une soirée au summer camp. » Je voulais la réconforter, qu’elle se confie à moi comme avant.

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D’après lui le vent tournait, j’aurais voulu en être aussi certaine car depuis des années les choses n’avaient pas bougé : je tombais amoureuse, je m’attachais et je finissais par le regretter car je souffrais le martyr à chacune de mes ruptures. Je soupirais, je n’y croyait plus trop mais je me mis à rire avant de lui répondre : « A mon avis tu peux attendre encore longtemps avant que je sois heureuse avec un garçon bien et pour longtemps… ». Wyatt m’avait ensuite proposé une petite soirée, franchement je me demandais comment serait cette soirée car les dernières auxquelles j’avais participé pendant ma grossesse et avant mon opération ne m’avait pas apporté que des choses positives…J’étais curieuse de voir ce qu’il allait me proposer : « Une soirée ? Mais quel genre de soirée… ». Je lui expliquais quelques secondes après mes réticences : « Parce que les dernières soirées que j’ai fait chez les mathers, j’ai fini soit bourré endormie dans un canapé, soit endormie mais dans un autre lit que le mien… ». Et comme m’avait dit Ethan, ce genre de chose n’était pas bon pour moi, j’avais donc finit par me ressaisir et arrêter de coucher avec le premier venu.

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Je lui avais dit qu’on pourrait se faire une soirée prochainement. June m’expliquait qu’en général, elle finissait soit sur un canapé soit dans le lit de quelqu’un. Les soirées des mathers étaient assez mouvementées. « Un soirée loin des canapés et des lits. » C’était le summer camp, il y avait donc beaucoup de soirée au bord de la mer. « On pourrait réunir des gens et aller à une soirée sur la plage. Enfin, si ça te dit. » Les soirées ce n’est pas ce qui manquait ici. On continuait de marcher dans la grande rue tout en jetant des coups d’œil dans les boutiques. Le fait qu’elle me dise, qu’elle allait souvent à des soirées de la Mather House m’alertait un peu. Attention, je n’avais rien contre cette maison. Je connaissais pas mal de monde là-bas et ma copine était une verte. « Je savais pas que tu allais souvent aux soirées de la Mather. Petite cachotière va (a) »

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Je souriais à Wyatt quand il me proposait une sortie plage, c’était une bonne idée mais j’ignorais avec qui on pourrait y aller. Wyatt semblait prêt à tout organiser alors pourquoi pas le laisser faire, je lui fis un petit sourire en disant : « Oui bien sûr, si tu vois les gens qu’on pourrait inviter je suis partante ! ». Franchement la liste des personnes que j’inviterais serait courte alors si il voulait inviter ses amis il n’y avait pas de problèmes. Comme dit le dicton, les amis de mes amis sont mes amis. Wyatt m’interrogeait ensuite sur les soirées de la mather, me disant que j’y avais été sans le prévenir. En même temps c’était pas une fierté d’aller à des soirées chez les verts pour finir bourré et avoir ramener dans son lit le premier mec qui était passé, je lui expliquai donc : « Je ne t’ai rien caché Wyatt, si tu me l’avais demandé tu l’aurais su ! Je ne suis vraiment fière que deux ou trois mecs bourrés me soit passé sur le corps tu vois ! C’est pas le truc que je crie sur tous les toits ! ». Maintenant au moins il savait pourquoi j’avais trainé un peu avec les mathers à une époque.

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« Je vais réfléchir à des personnes et je te tiens au courant. » Je lui avais fait signaler que je ne savais pas qu’elle fréquentait les soirées organisées par les Mather. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle allait me révéler. Je comprenais pourquoi elle ne m’en avait pas parlé. Je n’allais pas la juger, car il m’était arrivé d’avoir des coups d’un soir. Ce que je ne voulais pas, c’est qu’elle se sente mal. « Je ne te l’ai pas demandé, parce que je ne savais pas que tu les fréquentais. » Je marquais une pause et finissais ma langue. « Tant que tu étais consentante. Je veux dire, je ne vois pas ce qui a de mal. Puis, c’est ta vie privée. » Je tentais de l’adoucir, mais c’était difficile. J’avais l’impression de la mettre en colère par moment. J’avais loupé beaucoup de chose et je m’en voulais pour mon ignorance.

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Je hochais la tête, j’espérais qu’il allait réfléchir à des amies que nous pourrions avoir en commun et qu’il n’allait pas se contenter d’emmener sa petite amie. Ce n’est pas que je n’aimais pas cette fille, je ne la connaissais pas mais ça me gênerait un peu de tenir la chandelle pendant qu’il embrassait sa petite amie, me rappelant ma propre solitude. Je lui expliquais ensuite ce qui c’était passé chez les mathers. J’avais pas envie de lui dire au départ mais c’était peut être pas plus mal, il me disait que si j’étais consentante ça n’avait pas d’importance mais pour moi : si ! Je soufflais un coup avant de répondre : « Moi je trouve ça mal, très mal même ! Je n’ai jamais été ce genre de fille à donner son corps au premier venu, avant ça voulait dire s’engager avec quelqu’un…depuis que j’ai fait ça j’ai l’impression que tout le monde s’intéresse à moi uniquement pour le sexe… ». Et je m’étais rendu compte d’ailleurs que ce n’était pas faux, beaucoup de garçons c’était rapproché de moi après que je sois passé dans le lit de leurs camarades de classe : « D’ailleurs ils s’intéressent à moi pour le sexe ! Uniquement ça…J’ai l’impression d’être… ». Une poupée gonflable, une pute, je ne savais pas mais même si j’avais arrêté toutes mes bêtises cela avait donné un coup à mon honneur.

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Les filles étaient plus sentimentales que les mecs. C’était connu. Pour elle, ce n’était pas normal de se comporter comme ça. Elle n’avait pas envie qu’on la prenne pour une fille facile. June me disait que les mecs ne voulaient que du sexe. « Je vois. Tu dois montrer que c’est toi qui commande, que t’es pas une idiote. Si tu t’es tapé des mecs, ce n’est pas parce qu’ils l’ont voulu. Non, c’est toi qui la voulu pas eux. Maintenant, si tu veux plus des coups d’un soir, tu dois le faire comprendre au gas. » Je n’aimais pas l’entendre se dénigrer. « Je t’interdit de dire ça ! T’es pas ça. Arrête de te dénigrer, tu vaux tellement mieux que ça. Ce sont eux les connards. Ne l’ai laisse pas gagner. Si tu penses ça de toi, c’est que tu l’est laisse gagner. » Je marquais une pause. Nous étions arrivés près d’une fontaine. Je m’asseyais sur le rebord pour lui faire face. « Si tu ne veux plus de tout ça, il suffit de dire stop. Peut-être que tu devrais faire une pause. On dit souvent que la bonne personne nous tombe dessus quand on s’y attend le moins. »

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J’écoutais ce qu’il me disait et même si il n’avait pas tord, cela ne changeait pas le fait que personne ne souhaite s’installer dans une relation sérieuse avec moi. C’était certainement pour cela que ça ne marchait jamais, à chaque fois je tombais sur quelqu’un d’assez superficiel qui ne cherchait que des conquêtes d’une nuit. J’essayais de lui expliquer mon ressenti : « Mais si je le fais comprendre à la personne en question, elle ne souhaite plus me revoir par la suite. Je ne sais pas comment je peux faire pour intéresser un garçon, avoir de vrais moments de complicité, partager des choses, de l’amour, être en connexion avec quelqu’un… ». C’était tout simple dis comme cela mais ça faisait plus de six mois que je n’avais pas connu ça, une relation amoureuse sans encombre. Je lui répondis alors en hochant la tête : « J’ai fini…avec les histoires sans lendemain. Je n’ai pas couché avec quelqu’un depuis mon opération et j’espère franchement que la prochaine personne avec qui je vais coucher sera sincère avec moi… ». J’avais beaucoup souffert en amour jusque là. Je lui répondis par la suite : « De toute façon, je ne vais pas te parler que de mes soucis…Tu dois être aux anges avec ta copine, et je joue les rabats joie… ».

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