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scared you might hit the breaks (orphy #3)

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@Orphée Sarehenes — t'as aucune idée de l'heure qu'il est. ton téléphone vient à peine d'te lâcher entre les mains. le moteur ronronne, mais plus pour longtemps. avance, tourne, freine, arrête. d'abord pas très nette, lointaine, sa silhouette apparaît finalement au pied de son immeuble. t'as du retard, tu l'sais. elle avait dit qu'elle t'attendrait, mais t'avais traîné. tu dévoiles des traits désolés en ôtant ton casque pour la saluer, après avoir arrêté le moteur. la noirceur vous enveloppe. pas de lumière de rue, l'unique lampadaire semble pété. « j'suis désolé.. j'voulais pas te faire attendre si longtemps. » sincère. tu te grattes l'arrière du crâne, gêné, le regard qui lorgnes le bitume.
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( tw ;  trouble explosif intermittent, crise clastique, violence dirigée contre soi-même, bris d'objets)
coup d'oeil vers l'téléphone, toujours rien, aucun message, aucune nouvelle. déjà plus de quatre heures que t'attends, finalement tu commences à comprendre. il n'viendra pas. en même temps ça paraît logique, qui pourrait trouver un véritable intérêt pour une fille comme toi. coup d'oeil dans l'miroir, le reflet te débectes. claque qui s'écrase dans la figure. – pauvre conne, qu'tu siffles entre tes dents. et là c'est l'ouverture des vannes, flots d'mauvaises paroles qui envahissent ta tête, personne ne s'intéresse à toi. personne ne s'est jamais intéressé à toi. parce que tu ne serais toujours que la sombre merde qu'tu as toujours été. tu serres les poings, l'inspiration est plus profonde, souffle l'air par les narines. les insultes pleuvent devant la glace. silence. arrêt sur image. balaye tout c'qui se trouve sur l'évier d'une main, porte savon en porcelaine qui s'explose au sol. poing qui s'écrase sur la mandibule. la respiration toujours aussi forte, s'accélère au fur et à mesure que tu t'regardes, te dégoûtes. frappe encore, nouvelle claque, humiliante. les larmes coulent sur tes joues mais t'en as rien à foutre. ne t'arrêteras pas tant qu'tu n'te sentiras pas soulagée. alors tu cognes, ta tête qui tape dans le mur. ça résonne, ça sonne, c'pas suffisant, d'autres coups contre la paroi, cherche presque à t'assommer, tomber, n'plus rien ressentir. plusieurs minutes comme ça qui s'écoulent, tu sais qu'les voisins font pas gaffe aux bruits, parce qu'dans ton immeuble y a que des cas sociaux.

la foudre s'est abattue, puis t'as reçu c'message. celui qui s'excusait du retard, t'as sorti une excuse, comme pour expliquer qu't'es toujours debout. pas l'idée d'le faire flipper, fuir. l'phare de sa moto qui éclaire la rue, honteuse, bien contente d'être plongée dans la nuit. avec un peu d'chance, il verra pas les marques. – c'pas grave, j'me suis occupée, l'sourire de façade, qui cherche à rassuré, à ne pas interpeller. tout va bien. – j'suis contente que tu sois là, qu'tu lâches finalement, sans vraiment chercher à relever son regard. faudrait pas qu'il t'voit de trop près. -- @Sonny Kidd
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@Orphée Sarehenes — y'a un truc off. c'est dans le timbre de sa voix. elle semble déconnectée. ailleurs. là, mais loin. à proximité, mais fuyante. et pourtant, immobile. t'aurais tendu le bras, que t'étais même pas sûr de pouvoir l'atteindre. c'était un feeling. comme une voix qui te souffle des inquiétudes à l'oreille, mais t'as choisi de l'ignorer. faire taire les murmures. parce que rien ne porte à croire que la voix a raison. parce que la voix dans ta tête, elle a souvent tort. qu'elle t'induit en erreur, plus souvent qu'autrement. tout le temps, même. tu cherches pas à creuser. pas tellement par peur de ce que tu pourrais trouver sous la surface, que celle de l'irriter plutôt que de l'apaiser. « t'es fatiguée? t'veux rentrer, ou faire un tour? » comme t'avais proposé de faire, mais peut-être que l'idée de s'étreindre en silence sous la couette était plus tentante que de défier le vent – et la fatigue – aux petites heures de la nuit.
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( tw ; mal-être)
ce soir, t'es pas comme tout les autres, et t'espères que ça se verra pas trop. pourtant à trop cacher, t'attire le regard, pourtant t'as jamais su faire autrement, à ton grand désarrois. – non ça va, on peut faire un tour. parce que finalement, t'avais peut-être besoin de ça, du vent qui te fouette le visage, ses bras autour de sa taille, rouler jusqu'à que plus rien n'vous arrête. c'était tout c'que tu voulais, partir d'ici, et encore plus si c'était avec lui. -- @Sonny Kidd
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@Orphée Sarehenes — tu sors le second casque du coffre pour le lui tendre. tentative vaine de t'accrocher à son regard, de l'attraper à la dérobée, furtivement, pour y plonger, te perdre dans l'infini de ses yeux rien à faire. c'est rien. la voix se manifeste, te susurre des mensonges fabriqués que t'essaies par-dessus tout de pas tourner en vérité. t'enfourches l'engin, clé dans le contact. le doux grognement du moteur se fait entendre. tu la laisses s'installer, puis décolle tranquillement. dans tes miroirs, son immeuble s'éloigne à la même vitesse qu'il t'était apparu tout à l'heure. il n'y a plus que vous deux. le ronronnement de l'engin. ses bras autour de ta taille. vous, et la nuit. à la merci des étoiles.



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( tw ; ràs)
attrape le casque qui t'es tendu, suffira à cacher ton visage qui tu imagines, porte des traces, ça t'arrange plutôt bien finalement. y glisse ta tête, le nouant à ton cou grâce à l'attache. attends sagement sur le trottoir que le bolide démarre. sonny derrière sa moto, t'aimes l'image, t'aimeras encore plus quand tu poseras ta tête contre son dos. grimpe enfin, enroulant tes bras autour de ta taille, la moto s'engouffre. l'bitume qui défile sous les roues, la poitrine collée contre son dos, tes bras toujours aussi bien accroché autour de sa taille. l'impression que le vent emporte tes maux, c'est c'qu'il fallait pour apaiser. -- @Sonny Kidd
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@Orphée Sarehenes — le temps est une notion qui n'existe plus. le téléphone est mort, crevé, kaput. rien pour interrompre la nuit. que les songes pour faire écho à vos silences. t'as pas d'itinéraire précis en tête, te laissant bercer au gré du vent, par les courbes et les lignes droites, comme une chorégraphie. la vitesse dépasse la limite. les lumières rouges que tu brûles une après l'autre parce que y'a personne pour t'arrêter.  tu t'sentirais invincible, si ce n'étaient les doutes qui te rongent, se faisaient violence silencieusement dans un coin de ta tête. depuis combien d'temps vous fouettiez le bitume? t'en sais trop rien. t'soulèves le pied de l'accélérateur, sans freiner. la moto ralentit d'elle-même, jusqu'à faire du sur-place. les pieds de chaque côté pour l'immobiliser, trouver l'équilibre. t'apprécies l'instant – rare, pour quelqu'un qui n'avait toujours vécu que dans l'passé, fuyait le présent et redoutait l'avenir plus que la peste. « t'as envie d'aller te tremper les pieds? » parce que devant, c'est l'étendue d'eau à perte de vue. le quai est tranquille. le calme plat. personne pour interrompre votre intimité.
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( tw ; ràs)
accrochée à lui, le casque posé doucement contre son épaule alors que tes bras sont toujours à leur place, liant vos deux corps dans la nuit noire. roule encore quelques instants, le vent qui continue de balayer, faire son ménage. tu t'sens bien là. mieux que tout à l'heure, bien mieux. la moto s'arrête, il se retourne à peine pour que tu puisses l'entendre. hôche la tête, descend de la moto, retire le casque. sur le quai, seule la lumière des lampadaires se reflète sur l'eau. saisi sa main, l'entraîner un peu plus près. – j'crois que j'ai compris c'que tu ressentais, quand tu roules à toute allure..., que tu lâches doucement alors que tes doigts viennent se nouer aux siens.-- @Sonny Kidd
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« c'est pas c'que tu ressens aussi en voiture? » la seule différence, c'était le nombre de roues. tu baisses le regard vers vos mains liées. t'as un drôle de remous dans le myocarde. sa présence, son contact t'apaisent. ses étreintes aussi. t'sais pas si t'es prêt à l'assumer entièrement. parce que ça voulait dire être prêt à prendre le risque qu'elle te file entre les doigts. et t'aimais les risques, le danger. mais pas quand ça impliquait ton coeur. tu sers l'emprise, veux pas que s'éloigne. envie d'la garder près de toi. sur le quai, les planches craquent sous vos pieds. quelques pas pour atteindre le bord. tu tires sur son bras pour la faire pivoter vers toi. qu'elle te fasse face. admirer sa beauté en silence. pas l'choix d'imprimer dans ta tête ses traits à contre-jour, enveloppés par la pénombre. tu pèses le pour et le contre de l'interroger. mâches les mots comme un chewing-gum sans saveur. « tu m'dirais si ça va pas..? » parce qu'elle comme toi, vous étiez pas les plus bavards.
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– en voiture, y a pas l'vent qui fouette le visage, c'est une sensation à part... qu'tu lâches doucement, faudrait que tu vires ton pare-brise pour vivre un truc pareil, pas sûre que ce soit l'idée du siècle. doigts qui se mêlent les uns aux autres, besoin d'être accrochée à lui, sinon t'as peur de t'envoler tant t'as le cœur gros. gonflé à l'hélium comme un ballon de baudruche. quelques pas vers l'avant, rejoint l'bord du quai, alors qu'en un tour de main tu te retrouves face à lui. mirettes brunes qui se perdent dans les siennes. essaye d'articuler quelque chose, c'est difficile, t'y arrives pas. les mots qui ne sortent pas. alors tu baisses un peu la tête. – c'est bête... j'ai cru que tu m'avais oublié, que tu n'viendrais pas..., qu't'avoue finalement, parce que c'était la vérité, la base du cataclysme. l'appartement témoin de la crise, en portant encore les stigmates. -- @Sonny Kidd
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