J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

Je ne savais pas quoi faire. A vrai dire, je croyais que je pouvais tout le temps improviser, et agir au coup par coup, suivant ce qu'elle ferait. Je croyais que je pouvais toujours faire en fonction de ce qu'elle allait faire aussi, mais en fin de compte, ça ne marchait pas comme ça avec elle. A chaque fois que je pensais avoir réussi mon coup, je me rendais compte qu'elle en rajoutait une couche suffisante pour pouvoir me déstabiliser comme il fallait. Je pensais qu'en ne disant pas grand chose, ça allait pouvoir me sauver un peu, et que d'essayer des habits dans une cabine me laisserait du temps devant moi pour réfléchir. Mais ça, c'était sans compter le fait qu'elle se décide à rentrer avec moi à l'intérieur, chose que je n'avais pas réellement prévu, pour le simple fait que je ne la connaissais pas.
J’ai toujours rêvée d’me faufiler avec toi dans une cabine, vois-tu…
Ah oui c'est vrai ? Et pourquoi tu ne l'avais pas fait plus tôt alors ? Voilà, une question, pour obtenir des réponses. C'était là tout ce que j'avais trouvé à dire alors qu'elle venait de me surprendre et casser tous mes autres plans. Maintenant, je ne savais plus vraiment à quoi m'attendre avec elle. La seule chose dont j'étais sûr, c'était qu'il fallait que je réagisse vite.

J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

J’avais envie de me faufiler avec Andy dans la cabine, alors je ne me suis pas gênée. Ah oui c'est vrai ? Et pourquoi tu ne l'avais pas fait plus tôt alors ? Je riais à sa question. Il était sérieux ? Son expression faciale me laissait perplexe… Qu’est-ce qui lui prend aujourd’hui ? On n’a pas l'occasion de faire les boutiques très souvent ensemble... Je me rapprochais et me serrai dans ses bras en souriant. Tu devrais peut-être te déshabiller... avant que les vendeuses se posent des questions. Si j’avais des idées derrière la tête ? Bien sûr. Pour moi, il était mon mari et tout ça me semblait bien normal.

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Ca y est, on y était. Je veux dire, nous venions d'atteindre le moment critique dans ce genre de situations. J'avais voulu jouer le jeu jusqu'au bout pour essayer de comprendre ce qui était en train de m'arriver, et surtout tenter d'en apprendre un peu plus sur cette fille. Mais, à trop vouloir jouer avec le feu, on peut parfois se brûler. Pour le moment, je n'en étais pas là, et il me restait à chaque fois une petite porte de sortie pour me sauver. Le tout, c'était de faire ça sans paraitre louche.
On n’a pas l'occasion de faire les boutiques très souvent ensemble... Tu devrais peut-être te déshabiller... avant que les vendeuses se posent des questions.
Avec des si, on mettrait Paris en bouteille, mais avec plein de si je n'aurais peut être pas hésité. Mais avec moi, il n'avait jamais été question de ça, tout du moins de cette manière. Je n'avais jamais cédé comme ça, et ce n'était pas aujourd'hui que je voulais que cela arrive. Je passais néanmoins mes bras autour d'elle pour lui faire un câlin, histoire de calmer un peu les choses.
Je vais me déshabiller oui. Je t'aurais bien déshabillée également mais cela va être vraiment louche. C'est bien dommage...

J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

Andy glissa ses bras autour de moi et j’inspirai un grand coup. Je me sentais tellement, tellement bien dans ses bras, tellement en sécurité. J’étais définitivement amoureuse, il n’y avait pas de doute… Pfft, en même temps, ce n’est pas comme s’il y en avait déjà eu. Je vais me déshabiller oui. Je t'aurais bien déshabillée également mais cela va être vraiment louche. C'est bien dommage... Je me pinçais les lèvres. C’est vrai que ce serait trop louche et c’est aussi vrai que c’était dommage… Hum... tu pourras me déshabiller ce soir... Je lui souriais et me mis sur la pointe des pieds pour l’embrasser tendrement. J't'aime.

J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

Nous étions là, l'un contre l'autre. C'était un petit moment de calme, avant la tempête. La tempête parce que je ne savais toujours pas qui elle pouvait être, et manifestement elle ne se rendait pas compte qu'elle était en train de se tromper de personne. Pourtant... Je veux dire, pour se tromper autant, il devait vraiment me ressembler trait pour trait. Ce qui rendait la chose encore plus bizarre. Comme le fait de me retrouver avec elle dans une cabine d'essayage.
- Hum... tu pourras me déshabiller ce soir... et elle m'embrassait alors. - Hum... tu pourras me déshabiller ce soir...
Même si je ne la connaissais pas, il fallait avouer qu'elle était vraiment trop mignonne à agir de la sorte avec moi. Et comme je ne m'y attendais pas, je me laissais faire, sans opposer la moindre résistance.
- Ce soir, je m'occuperais de toi comme il se doit. Mais... en attendant.. Je dois m'habiller.

J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

Andy agissait bizarrement avec moi, mais je me disais qu’c’était surement mon imagination. Il ne répondait pas à ma déclaration d’amour et presque pas à mes avances… Il n’allait pas bien, peut-être ? Ce soir, je m'occuperais de toi comme il se doit. Mais... en attendant... Je dois m'habiller. Il ne me repoussait pas, au moins. Mais j’étais quand même triste qu’il ne veuille pas y mettre du sien. Je me décollais, donc, et regardai mon téléphone. J'vais te laisser continuer tes achats tout seul, j'vais rentrer à la maison après avoir payé... Je me pinçais les lèvres avant de lui sourire.

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J'avais l'impression de ne pas agir comme elle avait l'habitude que j'agisse. Enfin, que quelqu'un d'autre agisse, car je ne la connaissais pas du tout. Rien à faire, je ne me rappelais vraiment pas, et je préférais mettre cette question en suspens, car j'aurais bien le temps d'y répondre plus tard.
- J'vais te laisser continuer tes achats tout seul, j'vais rentrer à la maison après avoir payé...
Ce pincement de lèvres était trop révélateur pour que je la laisse partir comme ça. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et je devais corriger ça. Je ne sais pas si c'était une bonne solution, ou la meilleure, mais ça constituait pour moi une solution viable. Pour le moment.
- Excuse moi. Je préfère quand tu es là. Et je passais mes bras autour d'elle, pour la serrer doucement contre moi. Pour que l'espace d'un instant, elle puisse sentir l'étreinte qu'elle attendait de moi. Pour que l'espace d'un instant, elle retrouve le sourire. Et j'entends par là un vrai, pas celui qu'elle venait de me faire pour me faire croire que tout allait bien. Je ne la connaissais peut être pas, mais je n'avais pas de mal à voir et comprendre que quelque chose n'allait pas, simplement dans son regard.

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Ma présence avait l’air de lui déplaire. Il ne répondait à aucune de mes approches, il semblait même plus ou moins les éviter… les « subir ». Je m’apprêtais à partir avec un faux sourire sur les lèvres… J’étais blessée, après tout. Mon mari ne voulait pas passer de temps avec moi, alors qu’normalement, il n’aurait pas hésité à m’demander de rester. Excuse-moi. Je préfère quand tu es là Il me serra contre lui, m’empêchant de quitter la cabine. Je restais contre lui les yeux fermés, à la fois rassurée et consolée. C’était dans ma tête, tout était dans ma tête. Okay... Je me serrais un peu plus contre lui avant de relever les yeux. Je réclamais de l’attention, encore une fois et j’assume.

J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

Je la prenais dans mes bras, et ceci semblait la calmer. Le souci, c'est que je ne savais pas si ça la calmait en apparence, ou non. Et à trop vouloir jouer, j'étais peut être aller trop loin. J'aurais voulu lui dire que je n'étais pas celui qu'elle pensait, mais.. M'aurait-elle cru, réellement ? Si elle était contre moi, là à cet instant, c'est bien parce qu'elle était persuadée que j'étais celui qu'elle pensait, et pas un autre. Par conséquent, je ne pouvais plus faire machine arrière, enfin pas aujourd'hui. Il y avait peu de chance, dans une ville comme celle là, que je retombe sur elle. Enfin, peut être à l'université. Quoi qu'il en soit, pour aujourd'hui, je ne devais pas la blesser. Elle m'en voudra certainement après, mais pas maintenant.
- Okay
Elle relevait les yeux vers moi, et moi je plissais légèrement les miens, en lui adressant un sourire, tendre.
- Tu es magnifique. Bien sûr, tu serais nettement plus jolie si tu souriais. Mais je compte bien remédier à ça.

J'avais voulu effacer ma vie, mais il semblerait qu'on m'en prette une deuxième.

Je regardais mon mari, les yeux pétillants. J’espérais drôlement qu’il me retourne le « je t’aime » de tout à l’heure, vous savez, celui où j’me suis pris un ouragan ? Ouais, c’est ça, lui. J’espérais qu’il m’embrasse, ou même, qu’il me fout à poil maintenant plutôt que ce soir Finalement, j’espérais n’importe quoi. Mais je voulais le sentir près de moi. Tu es magnifique. Bien sûr, tu serais nettement plus jolie si tu souriais. Mais je compte bien remédier à ça. Il me complimentait, me parlait tellement bien… je souriais automatiquement, un vrai sourire cette fois… Maiiiiis… je le voulais quand même, mon bisou. Et comment compte tu faire ça ?