TW : welcome to the hell. (levy)

Levy te demande de tout oublier l'espace d'un instant. De penser qu'à la guérison, qu'à ta santé. Pour autant, tu sais que la douleur psychique sera plus difficile à surmonter. Ça a toujours été ton point faible. Tu peux encaisser beaucoup physiquement parlant. Tu t'en fiches pas mal de souffrir de cette façon, consciente que ça finira par guérir, même si les cicatrices sont présentes pour te rappeler tes erreurs ou embuches. Pour ce qui est de la tête, tu sais que sans médicaments, ça risque d'être compliqué et pourtant, c'est ce que tu dois faire. Tu as merdé dans le passé, tu ne peux pas te permettre de retomber là-dedans. Alors, tu dois encaisser, tout bonnement. Le jeune homme arrive tout de même à t'arracher un sourire. Tu sais que pour lui, tu dois te montrer forte parce que jamais il n'acceptera de te faire part de tes propres souffrances, de tes propres traumatismes. Au lieu de lui répondre, tu captures à nouveau ses lèvres parce que ça te fait du bien de l'avoir à tes côtés, parce que malgré tout, tu es heureuse de le retrouver. Là ça me fait du bien, tu peux continuer ! Tu sautes sur l'occasion bien évidemment. Tu ne comptes pas en perdre une miette. @Levy Fowler

tu n'es pas en mesure d'imaginer sa douleur, tu n'oserais pas prétendre que tu sais ce qu'elle traverse. pourtant, t'as déjà été dans sa situation, cloué sur un lit d'hôpital à souffrir physiquement sans qu'on ne puisse rien faire pour toi. mauvais souvenirs qu'il vaut mieux taire pour ne pas raviver les traumatismes. tu préfères essayer de lui changer les idées, conscient que ce sera loin d'être assez. tes lèvres qui rencontrent les siennes viennent apaiser les maux. tes maux psychiques, ceux que tu n'arrives pas à taire. assurance qu'elle est là, bien là près de toi, encore en vie. la peur qui s'estompe et l'estomac qui se dénoue alors qu'elle en redemande. tes pulpeuses n'ont de cesse d'effleurer les siennes, les quitter serait la une torture. le silence s'installant, laissant place juste à un moment de tendresse. le coeur qui bat à dix mille, tu retrouves une sensation de vie. comme si jusqu'à maintenant, ton corps s'était arrêté et mis en mode survie. un je t'aime que tu chuchotais contre sa peau avant de te reculer un petit peu pour la regarder. pupilles dilatées, les effets de la morphine qui se dessine. — tu dois être un peu défoncée là, t'as moins mal? espérant que la médication fasse effet et qu'elle se sente ne serait-ce qu'un tout petit peu moins fébrile. @Andréa Davenport

Egoïste de dire que tu es contente de l'avoir à tes côtés dans un moment comme celui-ci. Mais ce n'est pas comme si tu étais capable de lui faire oublier ce qu'il s'était passé. Peut-être que tu n'aurais jamais du lui parler du bébé, vous n'en seriez pas là aujourd'hui. Mais tu te rends compte que tu n'aurais pas pu le faire sans lui, que tu as besoin de lui peu importe la situation dans laquelle tu te trouves. Tu profites d'un moment de tendresse pour baisser ta garde. Ton regard ne soutient pas vraiment le sien pourtant, ses mots te touchent et tu murmures à ton tour : Je t'aime. Ce ne sont pas des mots dits par habitude et dans un contexte comme celui-ci, ils sont d'autant plus importants. La morphine apaise tes maux mais sa présence et ses mots doux d'autant plus. Ça va... Tu chuchotes avant de soupirer : Tu devrais rentrer te reposer, tu dois être fatigué... Ton pouce vient caresser sa joue avec bienveillance. Tu te rends peu à peu compte que vous êtes deux dans cette histoire. @Levy Fowler

largement mieux lorsqu'il s'agit de prendre les choses à la légère. tout de suite plus accessible pour toi même si le recul n'est pas des plus simple a trouver. se perdre contre ses lèvres, ça tu sais faire, alors tu t'échappes de cette manière, laissant des mots doux filer au passage. sourire qui étire légèrement tes pulpeuses lorsqu'elle dit à son tour qu'elle t'aime. chaleur dans le corps, dans le coeur. effacerait presque les dernières heures passées à t'inquiéter. les yeux se ferment, profitant de son pouce qui se caresse ta peau. — j'ai pas envie de te laisser.. plus jamais. la culpabilité qui te ronge. tu te vois difficilement la laisser là seule et dans cet état, même s'il faudra bien à un moment donné. @Andréa Davenport

Tu l'aimes envers et contre tout et ça, peu importe les événements. Il est celui pour qui tu es encore présente aujourd'hui, alors que c'est compliqué pour toi de vivre un événement pareil. Celui pour qui tu as envie de te battre et non de te jeter par la fenêtre ou de passer tes jours et tes nuits à pleurer. Sans lui, tu ne serais plus rien, tu as déjà l'impression d'être une coquille vide. Quand il t'embrasse ou qu'il te murmure des mots doux, t'as l'impression d'être un tant soit peu importante, d'exister même si c'est minime. Et je n'ai pas du tout envie que tu partes... Tu chuchotes ces mots en soupirant, triste de devoir le voir s'en aller. Mais faut que tu te reposes. Tu dormiras jamais ici. Y a pas beaucoup de place, sans compter les bip... Le décalage horaire, la nouvelle, le voyage... Tout doit l'épuiser pourtant, tu ne te vois pas plus insister que ça. Après si tu y tiens moi, ça me convient. Parce que t'es encore en train d'agripper son t-shirt comme si ta vie en dépendait. Parce que tu as besoin de sentir les battements de son coeur pour penser toi-même à respirer. T'es ma seule famille ici... Tu chuchotes en fermant les yeux, essayant de te concentrer sur les bienfaits de la morphine plutôt que sur les émotions. @Levy Fowler

retrouver un semblant de sérénité dans ses bras était agréable. un havre de paix de courte durée, jusqu'à ce que les pensées ne se remettent à jouer des tours, à ne plus te laisser respirer. bien contre elle, ses battements de coeur et son souffle qui apaisent. tu grimaçais. elle n'avait pas tord, dormir ici pouvait vite devenir une épreuve. — je peux rester jusqu'à ce qu'ils me virent. les soignants ne tarderaient plus, l'heure était déjà bien avancée. — tu devrais essayer de dormir pendant que je suis là.. les lèvres qui se posent sur son front, s'installent là. les bras qui serrent un peu son étreinte contre la tienne, sans risquer de lui faire du mal, bien que difficile de jauger ta force. — j'veillerai toujours sur toi andy chuchotes tu contre sa peau. incapable là, à l'instant, de penser la vie sans elle.
@Andréa Davenport

Tu te rends compte que tu es difficile avec Levy. Tu lui en demandes beaucoup. Il se doit d'être fort parce que tu craques. Il met ses envies et ses besoins entre parenthèses à chaque fois que tu as un problème et Dieu seul sait que tu te mets souvent en danger, volontairement ou non. Tu te rends compte du fait que s'il est là encore aujourd'hui, c'est peut-être justement parce que tu as constamment besoin de lui. Tu n'avais plus tellement de nouvelles avant ce fameux week-end, avant que tu lui dises que tu étais enceinte. Inconsciemment, peut-être que tu l'as forcé à rester à tes côtés. Aujourd'hui, tu fais la même chose parce que t'es triste, parce que tu as mal, parce que tu te sens horriblement seule, livrée à toi-même depuis le départ de Kassim. Mais t'as toujours été un bébé, il faut constamment qu'on surveille tes arrières. Si tu as besoin de Levy, il n'a lui, peut-être pas forcément besoin de toi. Ce n'est pas parce que tu le considères comme l'homme de ta vie, que tu as le même statut à ses yeux. Merci de rester avec moi... Tu t'accroches à lui comme une bouée de sauvetage, fermant les yeux comme il te l'a conseillé. Si tu ne dors pas maintenant, tu le feras jamais. @Levy Fowler

à ce moment, tu te rends compte que s'oublier est bien plus simple que de faire face aux situations les plus complexes. affronter ses peurs, sa peine ou sa colère serait bien plus destructeur que de passer outre. grande expiration qui évacue tout le stress accumulé des dernières heures, tes yeux rivés vers la fenêtre. ton corps se love un peu plus contre le sien, venant le contenir pour la rassurer, lui permettre de se laisser aller pour trouver le sommeil. espérant que ta présence pourrait l'apaiser et lui suffire à se ressourcer quelques temps. plusieurs minutes passaient et à ton tour, tes paupières s'alourdissaient et tu tombais dans un sommeil plus ou moins réparateur. la première fois depuis des heures, que tu réussissais à lâcher prise. avec elle, contre toi, sûr qu'elle n'était pas en danger. une heure plus tard, on venait te déloger discrètement, la fin des visites venant à se terminer. difficile de la laisser mais rassurer de la voir dormir.

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@Andréa Davenport