TW : welcome to the hell. (levy)

Tu ne sais pas en quoi consiste une thérapie car tu as toujours été fermée au débat. Tu aimes qu'on te laisse le choix et face à un professionnel de santé, tu as l'impression que ça ne sera jamais le cas. Tu détestes rien que le fait d'imaginer qu'on puisse entrer dans ta tête. Mh... surement. Oublier, c'est ce qui serait pourtant le plus simple à l'heure actuelle. Tu sais que petit à petit, les souvenirs vont revenir et ça sera encore plus douloureux. Je sais que tu aurais été si t'avais pu... mais c'était surement mieux comme ça... ils ne t'auraient pas laissé entrer... Tu as pété les plombs. Sans même savoir ce qu'il t'était arrivé dans les détails, tu as pété les plombs. Une vrai hystérique. Tu n'aurais pas voulu que Levy assiste à cela et tu es ravie de savoir que Tessa est arrivée un peu plus tard si bien que tu ne t'es pas donnée en spectacle devant elle non plus. Levy te demande de te concentrer sur toi mais, c'est plus fort que toi. Je suis obligée de m'en faire pour toi, tu le vis aussi... Et ça te brise le coeur de savoir que tu lui infliges cela. Du coup, quand il te demande de jouer le jeu et de voir la psy, tu prends une grande inspiration avant qu'elle ne soit coupée par tes côtes cassés. J'irais si tu le souhaites. Prête à tout pour lui, même après tout cela. @Levy Fowler

en essayant de la convaincre, tu te laisses toi même embarquer à penser que ça te ferait du bien. pas facile de se lancer, tu t'imagines déjà ne rien dire et laisser un silence énorme s'installer. — j'le ferai aussi. t'essayeras de parler de tout ça, de tout ces derniers mois, voire années. tu étais bien là, avec elle près de toi, essayant malgré tout de ne pas penser au négatif mais c'était plus fort que toi que d'imaginer des scénarios de ce qui avait pu lui arriver. et si elle ne se souvenait plus, tu en étais rassuré. elle n'aurait au moins pas à revivre cette scène en plus. — j'aurai voulu être là, c'est tout. pour supporter avec elle la douleur. t'aurais supporté ses cris, ses pleurs. t'aurais voulu la rassurer, la serrer contre toi aussi fort que possible pour panser les plaies béantes de ton mieux. — pas comme toi soufflais-tu. tu vivais peut être le quart de ce qu'elle vivait. loin, très loin d'imaginer ce qu'elle avait subit. — j'ai récupéré tes affaires.. enfin ce qu'il en restait.. un sac plastique de vêtements ensanglantés et découpés, ses bijoux et autres effets personnels dont un sac à main vidé jusqu'à l'os. — j'vais ramener tes bijoux avec moi si ça te va.. et puis j'ai pensé à te prendre mon ancien téléphone.. dans le cas où le tien était cassé.. vu qu'elle n'avait répondu à tes messages et tes appels, tu avais été prévoyant et surtout tu avais pensé qu'elle pourrait s'occuper avec, enfermée là entre ses quatre murs. @Andréa Davenport

Il essaie de te convaincre que c'est une bonne chose. Finalement, tu ne résistes pas plus longtemps, bien trop fatiguée, trop touchée par la situation, trop stone. Tu dis oui. Tu le feras, pour lui. Il pense également à le faire et, vous verrez bien chacun de votre côté si cela vous apporte. En attendant, tu ne vois rien à redire face à cela, ne souhaitant pas parlé de tes expériences passées avec un psychologue. Les médecins ont dit que ça allait me revenir... Les souvenirs, l'événement passé, celui que tu aimerais jamais avoir vécu. Peut-être bien en remettant le nez dans tes affaires et comme tu veux éviter cela pour le moment, tu apprécies la proposition de Levy. Tu peux jeter tout ce qui n'a pas de valeur... J'ai pas tellement envie de... de me replonger là-dedans pour le moment. Encore sous le choc, tu ne te rappelles même plus ce que tu portais ce soir là, que ce soit la tenue comme les bijoux, le sac à main et tout ce qu'il contenait. Je crois qu'il l'a pris... Je vais raconter quoi...? Tu as peur de la réaction des autres encore plus que de la tienne. Je l'allumerais que demain ou mardi mais, merci beaucoup. Je te revaudrai ça... Mais tu supposes qu'il s'en fiche et qu'il ne demandera rien en retour évidemment. Tu restes collé à lui, resserrant un peu plus ton étreinte du moins, au maximum de tes forces. @Levy Fowler

les yeux toujours rivés sur le plafond blanc, tu es surpris par ce qu'elle te dit et ton regard se pose alors sur elle. — c'est vrai? tu préférerais qu'elle ne se souvienne pas, que le traumatisme reste tel quel et qu'elle n'ait jamais à se souvenir de ce moment là. tu en sais quelque chose sur le traumatisme, le td garden est sûrement celui le plus récent qui t'as causé certain troubles du sommeil. — tu me diras si ça te revient? la curiosité malsaine ou l'envie de savoir toi aussi, comment elle en était arrivée là. tu hochais la tête pour acquiescer. tu n'étais pas sûr d'être en capacité de jeter certaines de ses affaires mais tu les garderait soigneusement pour le jour où elle voudrait les retrouver. — raconter quoi à qui ? tu fronçais les sourcils, ne comprenant pas là où elle voulait en venir. ta main caressait son bras de haut en bas doucement. — ça va être long.. lundi, mardi.. sans lui parler? sans avoir de nouvelles? — allume le quand je pars, réponds qu'à moi. j'peux pas te laisser et pas avoir de nouvelles.. les lèvres pincées, espérant qu'elle accepte au moins de te parler à toi. — c'était déjà assez dur de pas avoir de tes nouvelles pendant plusieurs heures, refais pas ça... ton regard la suppliait de ne pas t'infliger un dose d'inquiétude en plus. et si il lui arrivait quoi que ce soit d'autres pendant que tu n'étais pas là ? ça y est, ton cerveau se mettait un peu trop en marche et t'imaginais encore le pire. @Andréa Davenport

Est-ce tu avais envie de te souvenir ? Non. Tu connais chacune de tes blessures et ça te semble suffisant pour le moment. C'est ce que les médecins disent... le trauma est bloqué et j'arrive pas à m'en souvenir pour le moment. J'ai d'ailleurs un traumatisme crânien avec des examens à faire pour... être sûre que ça n'a endommagé que ma mémoire instantanée. Autant dire que non, tu n'aurais pas pu sortir contrairement à ce que tu étais capable de répéter à Levy. Si tu veux je te tiendrai au courant oui mais, j'imagine que tu ne voudras pas connaître les détails ?! Si c'est pour qu'il soit encore plus en colère alors que les dégâts sont commis... Autant que tu gardes ce traumatisme pour toi. Tu te questionnes déjà sur ce que tu vas pouvoir dire autour de toi, aux maigres personnes au courant et bien évidemment, à toutes celles qui ont essayé de te joindre sans réponse. A Lena par exemple... Tu fermes les yeux en appuyant sur la morphine qui ne délivre rien pour le coup. Promis. Je suis désolée que tu n'es pas eu de nouvelles plus tôt. C'est juste que j'étais ingérable quand j'ai repris conscience apparemment. Je leur ai demandé de t'appeler mais ils voulaient pas me laisser le téléphone. En même temps, ça devait être pitoyable te connaissant et valait mieux qu'ils se chargent de la communication. Tu aurais d'autant plus inquiété Levy et ce n'était pas le but. @Levy Fowler

t'es pas médecin et ça t'as jamais intéressé de savoir comment le corps fonctionnait. encore moins le cerveau. tu trouves qu'il y a un côté flippant d'être calé à ce sujet parce qu'au moindre mal, tu penserais au pire. — tu vois pourquoi tu dois rester un petit peu ici.. t'as sûrement un tas d'examens à faire pour sortir.. safe. t'oses pas penser à tout ce qu'elle risque d'endurer les prochains jours, les suivis et les différents médecins qui vont défiler dans cette pièce. — si j'veux tout savoir. comme si t'étais là. le moindre détails à son importance. une odeur, une texture, la luminosité ou un bruit, tout. allez savoir pourquoi tu y mets une grande importance. pour compenser ton absence? tu te racles la gorge. — tout le monde sera là pour toi, personne ne te pointera du doigt.. tu soupirais, te rendant compte que tu étais un peu dans la même situation qu'elle. rétro-pédaler. — et puis t'es pas obligée d'en parler pour le moment si tu l'sens pas. les gens l'apprendront quand il sera temps et non par obligation. un léger sourire s'affichait sur tes lèvres. — j'te reconnais bien là. tu ne plaisantais pas. tu ne l'imaginais pas être calme et encore moins après ce qu'elle avait vécu. — t'as mal où ? demandais-tu en la voyant appuyer de nouveau sur le bouton d'appel de morphine. @Andréa Davenport

Levy te donne à nouveau les raisons du pourquoi et du comment. Tu dois rester à l'hôpital pour passer tous tes examens et sortir safe si on peut dire les choses ainsi mais toi, tu n'es pas de cet avis. Je... je sortirais jamais safe... Tu déglutis. Le monde n'est pas safe et tes émotions le sont encore moins. Un mélange de négativité impressionnant qui prend le dessus. J'espère réussir à te raconter un jour alors... En espérant que cet homme paie. Parce qu'il semblerait que ce soit un homme ? Surement un client que tu as refusé de sortir. Aucun visage ne te parle à l'heure actuelle. J'ai pas envie d'en parler... je veux pas que les gens sachent... J'ai pas besoin de leur pitié ou de leur aide. La seule personne dont tu as besoin aujourd'hui, c'est Levy. C'est à lui que tu te raccroches dangereusement ainsi qu'au bouton de morphine que tu tentes d'actionner. Tu sais que tu vas l'inquiéter mais, tu ne peux pas lui mentir pour autant. Partout... Les côtes à chaque fois que tu respires, les pommettes le peu de fois où il arrive à te faire sourire comme quelques minutes plus tôt, le ventre bien évidemment et le coeur. T'as l'impression de ne plus vraiment sentir ton corps, seulement celui de Levy a côté de toi et c'est ce à quoi tu te raccroches très fort. @Levy Fowler

un soupire s'échappe de tes lèvres, dépité. tu te convainc qu'elle a tord, que les choses se rétabliront un jour. qu'elle n'aura plus peur comme aujourd'hui. du moins, tu essayes de croire à tout prix que les choses rentreront dans l'ordre.  il vaut mieux ça que de rentrer dans un cercle vicieux dont ni elle ni toi ne pourrait ressortir. une part de toi espères qu'elle pourra se souvenir et que tu sauras ce qu'il s'est réellement passé. l'autre part n'a pas envie de savoir, de peur de péter un plomb et que la soif de vengeance ne te ronge. — te met pas la pression là dessus ok? doucement, tu caresses sa peau du bout des doigts. la peau marquée, griffée, abimée, que tu découvres de plus en plus. les nerfs pourraient lâcher et tu pourrais vriller, partir à la recherche de ce mec qui n'est sûrement pas assez intelligent pour ne pas avoir laissé de trace de son passage. — là aussi? dis-tu en approchant tes lèvres des siennes, cherchant plus à lui faire oublier la douleur que d'avoir une réelle réponse à ta question. @Andréa Davenport