@Aiden Featherington — Aiden sourit en parlant de son pays natal, et il est clair qu’il en est fier, même s’il admet être un peu biaisé. Son enthousiasme pour l’Italie est contagieux, et je ne peux m’empêcher de sourire en retour, emportée par la chaleur de notre échange. Il y a quelque chose de rassurant dans sa façon de parler, une simplicité et une honnêteté qui mettent à l’aise. — Quand on a grandi dans un endroit qui nous a façonnés, il est difficile d’être objectif, mais ce n’est pas une mauvaise chose. L’Italie est spéciale, et je pense que c’est pour ça que je suis tellement heureuse de l’explorer. Il semble apprécier cette connexion que nous partageons, cette rencontre qui ne ressemble pas à celles où l’alcool et le bruit dictent l’ambiance. Ici, tout est plus calme, plus authentique. Je suis d’accord avec lui : ce moment est simple, mais il a une qualité presque rare, sans distractions inutiles. — Merci, je dis lorsqu’il me félicite pour mon domaine d’étude, un léger sourire aux lèvres. — C’est vrai que c’est un long chemin. Il me reste encore quelques années, surtout si je veux me spécialiser en psychiatrie. Mais c’est un engagement qui en vaut la peine. Chaque étape me rapproche un peu plus de ce que je veux accomplir. Parler de mes études me rappelle les raisons profondes qui m’ont poussée vers la psychiatrie, et même si je ne le mentionne pas, la réalité de ma bipolarité plane comme une ombre discrète sur notre conversation. Pourtant, ce n’est pas le moment d’aborder ce sujet. Je préfère me concentrer sur lui, sur ce qu’il a à dire, sur cette opportunité de découvrir plus sur sa vie. — Ça doit être incroyable de trouver enfin ce que tu veux vraiment faire. Je sais que ça peut prendre du temps, et ce n’est pas toujours évident. Qu’est-ce qui t’a aidé à réaliser que c’était ça, ta voie ? Je le regarde, curieuse d’entendre son histoire. Il y a quelque chose de fascinant dans le fait de trouver un chemin qui résonne profondément en soi, et je me demande quelles expériences l’ont conduit à cette décision. Peut-être y a-t-il des moments difficiles ou des révélations personnelles derrière tout cela.
(Neriah Maxwell)
Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.