@Aiden Featherington — Depuis ma chambre d'hôtel, je regardais le plafond, incapable de trouver le sommeil. La journée avait été longue, pleine de découvertes et d'émotions, mais maintenant, l'insomnie me tenait éveillée, me laissant seule avec mes pensées. Je me levai lentement, poussée par une envie irrésistible de ressentir autre chose que l'immobilité de ma chambre. Je jetai un coup d'œil par la fenêtre, où les étoiles brillaient comme des diamants sur le velours noir du ciel. L'idée me traversa l'esprit : pourquoi ne pas aller nager sous ce ciel infini, dans la solitude silencieuse de la nuit ? Enfilant un simple maillot de bain, je quittai discrètement ma chambre, le silence du couloir accentuant le calme de cette heure tardive. La piscine de l'hôtel, entourée de palmiers et de lanternes éteintes, semblait m'attendre, un miroir tranquille reflétant les étoiles. L'eau miroitante m'appelait, promettant un apaisement que je ne pouvais refuser. Je plongeai doucement dans l'eau, brisant sa surface lisse en un murmure de vagues. L'eau tiède enveloppa mon corps, et je me laissai flotter, les yeux tournés vers le ciel, respirant profondément cette liberté nocturne. Chaque mouvement dans l'eau était une caresse apaisante, chaque respiration, une invitation à me perdre dans ce moment de pure sérénité. Mais alors que je savourais ce moment, une sensation étrange me fit frissonner légèrement. Un sixième sens, peut-être, me murmura que je n'étais pas seule. Une présence, discrète mais réelle, semblait m'observer.
(Neriah Maxwell)
Dis-moi si t'es prêt ce soir, le corps et le cœur ex-æquo. On oublie que le ciel est beau, à trop regarder les trottoirs. On pourrait donner tort à la mélancolie, symphonie des corps chante jolie folie. Ta peau et ma peau, c'est déjà l'harmonie, j'aime autant ton âme que ton anatomie.