Not connected by blood, but it feels same and good ft. Neo (12.08)

Not connected by blood
But it feels same and good

Neo's, city center, Boston
Night, Monday 12th August
surdité profonde

Neo ne dit pas grand-chose sur la fille dont il lui avait parlé, juste qu'elle n'était pas partie camper, parce qu'en vacances dans une autre contrée, mais c'était fort à parier. Plus facile de pianoter que de s'exprimer, les mots s'embrouillaient quand ça devait être instantané – et parfois on en venait à les regretter, se dire qu'on aurait dû choisir des mots plus appropriés, ou juste se la fermer. Derrière un écran, on pouvait écrire et réfléchir, puis effacer et recommencer. Ça ne se passait pas ainsi dans la réalité. Elle n'insista pas, mangea quelques bouts de sa part de pizza, silencieuse elle resta jusqu'à... Quelques syllabes enchaînées, après avoir semblé être illuminée par une pensée. Ampoule qui s'était éclairée comme dans les dessins animés. Le papa incapable de garder un secret, ça avait toujours été sa faute si, avant même de recevoir son cadeau, maman savait ce que c'était. Heureusement elle avait toujours feint la surprise, s'improvisait bonne actrice. Alors, parce qu'il comptait, comme le cousin qu'il était, elle préférait être celle qui le lui dirait. Un bouquet de signes pour se confier, l'amour qui avait pris le pas sur une amitié. Évolution dont elle ne se serait pas non plus doutée si elle ne s'était pas ouverte à cette possibilité. Maintenant que c'était fait, une évidence naissait ; qui d'autre si ce n'avait pas été Min-jae ? Rien que par les efforts qu'il faisait, la langue des signes qu'il apprenait, le besoin de s'assurer comment elle allait et sa façon d'être aux petits soins partout où elle se trouvait. À ses côtés, heureuse elle l'avait toujours été, elle ne put alors qu'acquiescer. Rougettes pour accompagner la confession ; ça faisait un bail qu'elle n'était pas sortie avec un garçon. Morceau terminé, une gorgée pour mieux faire passer. Le prénom demandé, la réaction qui ne se fit pas désirer. Tout le temps nécessaire accordé, dans le cerveau, ça devait turbiner. Soo-min s'était accrochée à ces lèvres bien en chair, lui souriant juste derrière. {Tu ne m'en aurais pas parlé si elle n'était pas importante pour toi}, elle expliqua de ses doigts, {et ce qui est important pour toi, est important pour moi.} Et elle ne la connaissait pas; c'est un drame, tu ne trouves pas ? Limonade apportée à la bouche pipelette, autour de la paille lèvres pincées – muette. Le temps de quelques aspirations, se satisfaire lentement de la boisson. Puis à nouveau délaissée, parce qu'il ne fallait pas en abuser. Trop sucrée, et la pizza trop salée. L'une de ses copines ferait une fixette sur les calories ingurgitées si jamais elle venait à lui raconter. Gourmande, elle ne pouvait pas toujours se priver, fera plus de gainage pour compenser.  Allez, je vais me laver les mains, elle s'exclama, d'un bref applaudissement elle se motiva, alla trouver la salle de bains. Savon emprunté pour bien se les nettoyer, elle frotta, frotta pour faire fuir le gras qui se serait presque incrusté. Serviette au pif utilisée une fois les membres bien rincés, elle alla récupérer le sac laissé à l'entrée. Elle fit aller son poignet, main se mouvant de haut en bas, elle l'interpellait. {Tu n'as pas d'allergies}, elle s'inquiéta, quand bien même les produits étaient assez naturels dans tout ce qu'elle transportait là ; ce serait bête qu'il se retrouve défiguré juste après un soin qu'elle lui aurait fait.

 @Neo Jang & @Soo-min Woo
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Night, Monday 12th August
surdité profonde

Soo-min n'entendait pas, mais elle pouvait deviner à ses doigts que la douleur était là. Geste franc, très parlant, quand Neo employa le mot « sentiments » ; stupides pourquoi, exactement ? La Coréenne, quant à elle, les accueillait peut-être trop facilement. On lui avait parfois reproché d'en oublier le raisonnement, celui là même que les adultes possédaient et peu les enfants. Chacun fait d'ingrédients différents, un peu comme la pizza qu'ils dégustaient en ce moment. Combien de différentes en existaient, personne ne saurait donné une réponse, si ce n'était qu'approximativement. Elle n'avait jamais été déçue par l'amour, même si ça n'avait pas duré pour toujours. Elle pensait que ça valait vraiment le détour, c'était bête de n'en explorer que les contours. Ça appelait aux regrets, multipliait les  « si j'avais...  ». Seulement elle se retint de dire ce qu'elle en pensait, ne se sentait jamais légitime à contrer les idées des gens qu'elle aimait. Elle acceptait, avec elle, jamais les débats ne s'éternisaient. Boisson à moitié terminée, la deuxième part entièrement croquée – si ce n'était cette croûte qui, toujours restait immangée, elle décida de se lever, de rejoindre la salle de bains pour se nettoyer. Doigts impeccablement frottés, elle se vouait à une hygiène parfaite qu'importait où elle pouvait bien se trouver. Elle rejoignit le sac de produits de beauté, l'attrapa dans l'entrée, cousin interpellé. Aucune allergie pour les embêter, elle fit de la place sur la table pour les tubes et pots qu'elle avait apportés. Certains colorés, d'autres au packaging plus épuré. Elle patienta qu'il vienne s'installer, le regarda ensuite se jeter, elle vint réclamer un peu d'espace sur le bord du canapé, coinçant le corps long et masculin entre elle et le dossier. {Si après ça tu ne me redemandes pas de venir m'occuper de toi de temps en temps, c'est que je fais mal depuis des années sans qu'on m'en ait informée}, elle signa. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça. Sur elle d'abord, sur le visage de quelques copines après avoir obtenu leur accord. Andrès aussi y avait eu le droit, encore et encore, ex-fiancé chouchouté après tous ses efforts pour devenir prof' de sport. Soo-min sortit un tissu éponge qu'elle glissa sous la tête de son cousin, afin de ne pas risquer de mouiller le coussin, bandeau ajouté pour retenir les cheveux du faux blond, du vrai brun, puis se désinfecta les mains. Le nettoyage de la peau fut la première étape, d'une mousse aérienne qui ne rendait jamais écarlate. Sur les pulpes des extrémités déposée, la plus âgée décida de la chauffer puis vint doucement l'appliquer, effleurer l'épiderme pour ne pas l'agresser. Petits cercles effectués du front jusqu'au menton, du nez jusqu'aux oreilles sans pression. Elle prenait son temps, rien d'urgent. Il va repartir, tu sais, elle chuchota, histoire de ne pas totalement l'empêcher de profiter du massage de ses doigts. Pour Okinawa. Après ses études, il s'en ira. On perdra un peu de ce qu'on aura été, elle continua, menant sa voix au plus bas. À la distance, la relation ne survivra pas, elle l'avait compris à l'instant même où il l'évoqua ; il ne la marrira pas. Toutes les attentions qu'elle était prête à lui offrir ne suffiront pas. Mais grâce à la communication, et notre sincérité, on arrivera à garder intacte notre amitié, peu importe ce qui pourra se passer, elle se montra persuadée. Le peu de temps qui lui sera accordé de vivre à ses côtés valait la peine de prendre le risque de laisser une nouvelle proximité exister ; est-ce qu'il comprenait là où elle voulait le mener à méditer ?

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Night, Monday 12th August
surdité profonde

Neo se voulut rassurant, c'était charmant. Petit sourire de nouveau dessiné sur les croissants de Lune rosés, de ses mots imagés par les phalanges activées, elle ne put douter ; si t'es pas doué pour prendre soin de ton corps, je te le rappellerai alors. Pensée qu'elle n'allait pas prononcée, juste un mémo pour qu'elle ne puisse pas l'oublier. Mains des infectées, premier produit emprunté sur la table où tous étaient alignés, elle commença à l'appliquer, masser délicatement la peau d'ordinaire simplement savonnée avec un gel douche qui pouvait, très probablement, l'agresser. Pourtant pas désagréable au toucher, sous ses pulpes une véritable peau de bébé, lisse et pas déséquilibrée. À d'autres sens reconnut une certaine sensibilité pour pallier à la surdité, à force de se concentrer, de les utiliser pour l'aider, elle avait fini par un peu plus les développer. Elle apprenait encore à les gérer, faire en sorte de se réadapter. Alors elle n'appuyait pas assez, juste de quoi la lui nettoyer, petits gestes circulaires répétés. Et puis le murmure qui vint se greffer au bruit des doigts masculins affairés, ceux-là qui s'amusaient à faire tourner les pans d'un Rubik's cube usé. Vérité que tout le monde connaissait, mais qu'on préférait mettre de côté. Départ de Min-jae, une relation amoureuse qui s'écroulerait, d'ores et déjà le destin le prédisait. L'amitié, quant à elle, persisterait. Et c'était sur ça qu'elle insistait, mais Neo, lui, s'indigna des faits – ce n'était pas ce qu'elle recherchait. Aucun problème avec Boston, il fait juste partie des étudiants étrangers qui devront rentrer, elle expliqua sans s'agiter. Une fois les études terminées, ils n'avaient plus le droit de rester, si ce n'était s'ils trouvaient un contrat, mais le sien il l'espérait à Okinawa. Sur cet archipel qui l'avait vu grandir, de génération en génération un fond marin à prémunir de tout ce qui pouvait lui nuire. Elle tenta de le rassurer, le coréen n'avait pas l'intention de les fuir, quand il le pourra un  « bonjour » il viendra leur dire. Et moi ? Elle arrêta le mouvement de ses doigts, n'avait pas pensé à cette exclamation-là ; et elle dans tout ça ? Je n'ai jamais eu la prétention de devenir sa priorité, elle affirma l'avoir accepté. Le bien-être des autres avant elle, ça avait toujours été ainsi avec la demoiselle. Il deviendra toutefois la sienne, elle l'aidera à déployer ses ailes. Dès le départ elle s'était faite une raison, celle d'une très possible séparation, l'obliger à rester serait pour lui une punition. Sur le long terme il finira par le regretter, peut-être même le lui reprocher, et leur lien viendra à se dégrader, ce n'était pas ce qu'elle voulait leur souhaiter. Mais, on était d'accord pour appuyer qu'elle méritait plus qu'un amour passager, c'était juste qu'elle était heureuse à ses côtés, alors elle désirait les autoriser à s'aimer. Je voulais juste que tu réfléchisses autrement de ton côté, elle reprit le mouvement de ses doigts, termina, essuya l'épiderme des bouts de serviette qui dépassaient ici et là. Tes réactions sentent une affection intense à plein nez, elle mima de s'en enivrer, narines ouvertes pour inspirer, même si tu n'arrives pas à le capter. Peut-être qu'elle est plus importante que tu ne le sais, cette fameuse Chloe. Elle signa qu'elle pourrait bien accepter sa particularité, comme Soo-min acceptait le fait que Min-jae puisse un jour s'en aller ; tout simplement parce qu'il méritait d'être aimé. Mais ça, ça les regardait, alors elle ne se permit pas d'insister – la décision de tenter l'aventure ou non lui appartenait. L'exfoliation, maintenant, elle prévint son  « patient », analysa un peu la peau du coréen avant que, sur le bon produit, elle ne mette la main. Petite quantité ajoutée sur la surface cutanée, aussitôt massée, déplacements lents et contrôlés.

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Night, Monday 12th August
surdité profonde

Pourquoi s'infliger l'amour s'il n'y avait pas la promesse d'un toujours. Parce que..., elle laissa en suspend, trouva compliqué de trouver les bons mots en un instant, quand elle vivait la réponse simplement. Quelques minutes écoulées dans l'espace temps, à se remémorer comment ils en étaient arrivés au changement. À s'observer plus qu'à se regarder, à s'assurer du bien-être de l'autre avant toute autre chose, à chercher la proximité, de doigts égarés, d'un pied venu contre l'autre tapoter, les corps qui avaient fini par se rapprocher, ne plus accepter la distance qu'on voudrait leur imposer, s'asseoir l'un contre l'autre tout près. Le besoin s'était ajouté de trouver une raison d'offrir une main, de partager un câlin. D'ores et déjà connectés, les pensées et habitudes qui se ressemblaient, les émotions qu'ils partageaient, physiquement aussi ça avait bougé. L'œil percevait une beauté qui jusqu'alors avait désintéressé, n'avait pas compté dans l'équation de ce qu'il avait été. Elle s'était aperçue qu'elle le trouvait à son goût, que son corps possédait énormément d'atouts ; il était un tout, et elle avait plus souvent envie de dire « nous ». Comment expliquer le cœur d'une femme sans paraître anormale ? Parce que c'est Min-jae, elle déclara ; l'unique homme que son être tout entier voulait. Il était devenu spécial, et elle n'y voyait aucun mal. Est-ce que l'heure t'arrête de jouer alors que t'es en pleine partie, elle l'interrogea puis son faciès elle secoua ; tu n'arrêtes pas, tu la finis, n'est-ce pas ? Elle ajouta : c'est pareil pour moi. La possible séparation ne l'effrayait pas, elle aimait cet homme à ce point-là. Mais il ne s'agissait pas d'elle, là. Depuis leur premier échange sur meetsa sur les sentiments amoureux, elle le trouvait distrait, un peu. Il avait demandé de l'aide pour comprendre, mais sur ce terrain c'était compliqué de s'entendre. Elle était sentimental, lui ça lui semblait égal, ou inconnu, dépendant du point de vue. Deuxième étape du soin prodigué, elle captait les messages signés. Les questions qui s'enchaînent, ça lui semblait inconcevable qu'on l'aime – elle fronça les sourcils elle-même, le stoppa quand même. Parce qu'elle apprécie tes qualités, et à force d'apprendre de toi, elle fait même avec tes défauts, elle affirma ; qu'est-ce que tu trouves étrange à ça, Neo ? Peut-être même qu'elle ne lui en trouvait pas, comme pour Min-jae, c'était le cas. Si tu n'en veux pas, elle continua – des sentiments qu'elle a, ne te préoccupe pas de ça à ce point, ce qui lui est apparu s'estompera à force. Mais il ne la perdra pas, comme il le supposait jusque là, parce que l'amitié vrai était plus forte que ça. Les vingt secondes de massage écoulées, il était temps de rincer. Elle prit le gant propre, alla dans la cuisine pour le mouiller. Sous l'eau tiède le rincer, l'imbiber pour pouvoir retirer le produit qu'elle avait appliqué. Plusieurs allers-retour furent nécessaires pour ce faire, peau douce qu'elle n'avait plus qu'à parfaire. Tonique hydratant au creux de sa paume s'ouvrant, sur ses mains elle l'étala avant de venir tapoter la peau doucement. Puis, l'essence au soja qu'elle ajouta du bout des doigts sur chaque partie du visage qu'elle croisa. Est-ce que tu vas te trouver un petit job cette année, elle s'intéressa à ce qu'il en sera. Même si l'argent ne manquait pas, multiplier les expériences professionnelles l'aidera, elle était persuadée de ça.

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Night, Monday 12th August
surdité profonde

Peut-être parce qu'elle était persuadée que rien n'allait changer, Soo-min croyait fort en l'amitié que Min-jae et elle avaient partagée – partageaient encore, ils n'avaient fait qu'ajouter quelques accords. S'aimer et construire une vie à deux peuvent être dissociés, elle ne trouva rien d'autres pour l'expliquer ; les amoureux s'étaient accordés sur le premier. Tant que c'était discuté et consenti, il n'y avait pas de souci. Il existait bien des personnes qui ne s'aimaient plus et restaient ensemble pour tout ce qu'ils avaient acquis, alors pourquoi ne pas se quitter à un moment même si on s'aimait à la folie. Et puis j'ai encore le temps, elle lui rappela qu'elle n'avait que vingt-six ans, {un homme finira bien par me demander de l'épouser avant que mon horloge biologique soit trop avancée}, saengak haji ani ? Elle lui sourit. Est-ce qu'il était d'accord avec ça ? Rassure-moi... Elle voulait juste être aimée, est-ce que c'était mal de vouloir ça ? Et puis, la confession de Min-jae avait apporté un nouveau souffle à ses parents, cette surdité avait effrayé sa maman, elle avait craint que l'handicap soit un frein au bien-être et à l'avenir de son enfant, qu'on s'arrêterait à son infirmité  plutôt que de découvrir la femme qu'elle était – leur fierté. Et puis ça revint causer de Chloe, des sentiments que pour lui elle avait, elle tenta de le rassurer, mais ce ne furent que des mouvements d'épaules qu'elle finit par ramasser, quelques mots soufflés, signés, divergences des opinions, des pensées. Nul besoin de continuer, elle ne voulait pas l'énerver, risquer des tensions avec une personne qu'elle savait énormément apprécier. Alors il fallut rincer, poser la lotion, l'essence en addition. Le sérum éclatant, avec une touche d'hydratation. Masser pour faire pénétrer, pendant que la bouche se remettait à parler, à s'intéresser au garçon qu'elle tentait de soigner – et en même temps elle oubliait tout ce qui s'était passé, les peurs répétées d'être fixée, suivie jusque dans son quartier. Le sentiment d'insécurité. Et au moins tu pourras geeker en paix, elle sourit, taquine à n'en point douter. Ça aussi, ça faisait partie des raisons qui ne lui donnaient pas envie de se bouger, juste étudier assez pour réussir son année, le reste du temps s'évader dans le monde imaginaire qu'il s'était créé. {À moitié}, elle s'autorisa d'arrêter de malaxer la peau pour pouvoir signer le mot, J'ai un enfant avec trouble autistique qui sera dans ma classe à la rentrée, je dois adapter les apprentissages et je suis débutante, alors je suis un peu stressée. Ça chamboulait un peu sa manière de travailler, parce qu'avec les enfants atteints uniquement de surdité elle s'était permise de faire selon des idées parfois désorganisées, se mettant à leur place pour susciter l'envie d'apprendre et d'expérimenter. De la particularité de ces spectres, elle n'en avait que très peu entendu parler, ça ajoutait un peu de challenge à sa rentrée – et un travail conséquent avant d'y arriver. {... Mais j'ai hâte}, elle signa, enjouée, { j'ai plein de projets et quelques nouveautés à suggérer.} Pour peu que le budget suive son engouement, c'était toujours la bête noire des enseignants. Elle adorait être entourée d'enfants. Elle prit un sachet, de ses deux mains l'ouvrait, de ce dernier un masque en tissu en sortait. Ça va peut-être être un peu froid, elle le prévint alors que, sur le faciès du plus jeune, elle le posa, je vais t'éviter les rondelles de concombre, ne t'en fais pas. S'ajouta un éclat doux dans sa voix, elle ria. Ils n'avaient plus qu'à patienter, elle essuya ses doigts sur la serviette qu'elle avait amenée. {Je peux toucher tes cheveux}, de mouvements elle l'interrogea. Elle aimait bien ça, mais comme ça ne faisait pas partie du contrat...

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