☼ l'bonheur aux lèvres, un peu naïvement
feat @Lion Whitaker
juillet 15, 2024
osaka, universal studios theme park
tw : mention de drogue et de dépression.
feat @Lion Whitaker
juillet 15, 2024
osaka, universal studios theme park
tw : mention de drogue et de dépression.
puis soudainement, y'a le cerveau retourné. l'espèce de remise en question, d'la logique de l'esprit, du mépris d'la moralité, du mauvais sens déguisé dans l'bon sens. c'est droit, l'crâne en démord pas. parce que les conséquences peuvent être terribles, d'un coup d'aile, l'ouragan bousille l'monde entier. carcasse trébuche sur les reste d'son choix, mais ça n'a plus d'réelle importance. l'homme fait son choix, aucun pas en arrière possible, c'est toujours l'même schéma. une réflexion, courte, intense, rapide. une décision, basique, simple, croyances vives et convictions nourries. conséquences, désastreuses, moindres, peu importe l'coup de vent donné. alors ça fascine, autant les émotions qu'les pensées. les sentiments qui coulent sur les traits de son visage, qui répètent juste le schéma d'voix vive. la passion, elle est avouée, faute d'avoir accepté la réponse au dilemme. quand il a été la porte de sortie pour moi. pure cruauté ? manipulation ? aucune réelle idée. mais la serviette est rattrapée, c'est faute de balancer à mon crâne une nouvelle activité. parce qu'à défaut du papier, les doigts s'tentent à l'origami, alors que j'sors un d'mes sourires, les fameux, ceux qui veulent s'faire pardonner. tu es quelqu'un dont j'admire les émotions vivre à travers lui. et c'était presque ça, d'une humeur presque scientifique. c'était rien que d'la psychologie, c'est rien que ça, l'besoin de découvrir l'visage se tordre sous chaque émotion, de comprendre l'impact, jusqu'où elle va pour se faire ressentir. alors au final, peut-être qu'il a un peu raison. et si j'ai échappé au dilemme premier, l'second est face à moi. craché, dans une sorte de fierté. il quémande l'attention, veut bouffer la réponse. et le schéma se reproduit, sur moi, quand j'reconnais l'effort, les fils rouges qui se lient, idées épinglées sur l'tableau de liège. les sourcils se froncent, preuve de ma réflexion. tu m'as donné les cartes en mains. son innocence, c'est qu'une image. c'est faux, tu sais qui il devient, tu connais le désastre... alors j'hésiterai pas. je le tue. et l'pire, c'est l'innocence avec laquelle je balance la bombe. la voix calme, et l'espèce de sourire qui raconte comme c'est serein d'en parler. c'est ça le vice. une horreur jusqu'au bout d'ta langue, ren. et faut faire oublier, l'horreur lancée, la réponse qui sonne pas erronée. faut déconner de la petite comme de la grande taille. alors ça satisfait, à quel point ça nous sert autant l'un qu'à l'autre. puis faut continuer de causer, du déroulé de la soirée. à rire un peu sous son affirmation. merci de m'épargner de tes sons de réacteur d'avion ! en rire encore, vannes qui auront sûrement jamais d'fin. peut-être que si, pour les heures à venir. parce qu'on a plus vraiment l'air de deux gosses, comme en ce début de journée. parce que le conflit commence à hurler sa présence. c'est mon nom qui est hurlé, la grimace qui prend place sur les lèvres, mimétisme de ses excuses, aux gens qui se retournent sur la raison pour laquelle sa colère est crachée. mais c'est pas compris pourquoi ça dérange à c'point, pas compris pourquoi ça doit être à lui de faire chialer l'compte bancaire. aujourd'hui est un jour. je ne vois pas le problème. aujourd'hui, demain, dans une semaine, c'était la même chose, lion... que c'est avoué dans c'timbre doux, dans l'envie qu'aucun conflit ne se remette à hurler, quand c'est inévitable. parce que le jeu est pas sympathique, cette fois. que c'est juste une excuse pour râler plus fort. ses expressions sont pas admirées, cette fois, pas même craintes. mais je hausse un sourcil, quand il tend sa main. et j'pose pas la note, mais la serviette lancée avant ça. la tête se secoue, pure négation. non. c'est trop tard, j'ai payé. il faut que tu acceptes que moi aussi, je peux payer des choses pour toi. que c'est clair dans mon crâne, cette idée qui viendra jamais m'lâcher. alors on s'offusque, l'un et l'autre. allons dehors... que c'est murmuré, guerre des américains est regardée, scène théâtrale est murmurée dans un coin. alors je me lève, et rejoins la sortie, l'sac sur l'épaule, la note enfoncée dans la poche du short. d'quoi cacher son existence. de quoi faire oublier, un instant, que le prix divague dessus, s'prélasse, les chiffres de ma carte comme compagnie.
(Neo Jang)