☼ l'bonheur aux lèvres, un peu naïvement
feat @Lion Whitaker
juillet 15, 2024
osaka, universal studios theme park
tw : mention de drogue et de dépression.
feat @Lion Whitaker
juillet 15, 2024
osaka, universal studios theme park
tw : mention de drogue et de dépression.
y'a l'fruit d'une promesse, scellée à peine le grain d'peau. ça porte dans l'ivresse d'croire qu'elle sera jamais brisée, la connerie du fil qui s'est noué aux doigts pour plus jamais s'défaire. incapable d'être brisé, même sous l'injure d'un feu, cap sera maintenant pour jamais s'briser. et les lames s'briseront sous l'impact. et dans la récompense de la sincérité, y'a cette vague de tendresse. mon p'tit corps qui se réfugie dans ses bras, un instant de répit tant qu'les mauvaises pensées réapparaissent pas pour venir saccager les efforts de cette journée. à voir l'bon, j'veux pas le lâcher du regard. après la promesse, la vague. celle qui amène aux progrès du bien, l'peu de besoin qui s'éveille, profite d'la chaleur qui charme le corps. j'pourrais rester ici des heures, à oublier que j'dois lâcher l'ami, l'laisser filer ailleurs, la fierté dans l'regard. y'a un rire, le jeu qui s'installe, pure beauté amicale, rien d'plus que l'air amusé et la langue taquine. une langue tirée, un hochement de tête avec une mine presque satisfaite, à acquiescer d'l'effort à mettre dans ce rendez-vous imaginé. de a à z monsieur. il faut charmer, il faut convaincre. en rire un peu, comme des gosses qui s'inventent la vie dans la cour de récréation. puis on a trop grandi, on sait que ça a plus la même saveur que s'promettre à mariage après quatre heures. faut l'rêver pour plus penser que tout est ruiné dans la réalité. alors y'a encore un rire, les yeux qui volent aux orbites, dans un sourire qui veut pas dire l'mauvais. pas agacée, simplement en réflexion distraite. ça ne fera que prouver qu'on est le cliché des teenage movies netflix, et qu'on est fait l'un pour l'autre. papillonner légèrement des yeux avant de lever la main, de la laisser tomber dans un geste qui veut dire l'abandon. l'amical aux limites. pas croire à l'amour évident, goofy boy qui a jamais réellement existé que dans les fantasmes d'un amour sain. et tu sais qu'il existe pas, cet amour, quand c'toi qui le rend malsain. c'était qu'une question d'temps avant que ça revienne polluer le crâne, que les ongles cherchent d'quoi calmer l'début d'anxiété. alors faut vite que la bouche parle, accuse l'personnage d'être impossible à build sans finir par s'arracher l'peu de cheveux qui reste après son passage. y'a des heures, dans le cerveau, qui se rejouent comme des râleries à avoir passer trop d'temps pour si peu de résultats pour lui. ça défoule de se battre contre lui, je trouve. pour moi, c'est pas tant le géosaure qui m'a posé problème... les fleurs de qingxin sont compliquées à dénicher. puis ses aptitudes on en parle ? ombre du guerrier, trois fois plus de mucus, comme si on en avait pas déjà besoin en masse pour juste augmenter son niveau. puis son arme ? la jade ailée est sublime, mais on prend tellement de temps à la build aussi, xiao est un puits à insomnies... et ma bouche, elle se ferme, se serre, à trop causer pour un simple personnage qui prendra jamais vie. à mimer un simple désolé, l'son sort pas, y'a plus rien qui s'dit que ça vaut le coup de sortir. tu déranges, et tu l'as capté, bien joué, ren. mais il a fallu quand même répondre à la question, faire comme si, dans les tempes, y'a rien qui claquait comme la sentence. faut reprendre les recherches, lire les messages, voir l'entrain pour les licences adorées. garçon a décidé, alors les pas mènent à l'entre des sorciers, les yeux qui s'baladent pour trouver les couleurs de ces serpents à la classe démesurée. faut répondre à la question, s'intéresser à lui aussi, et le regard s'attarde sur son visage, tente de déceler la pointe du serpent. la tête s'penche réellement. peut-être que le choixpeau aurait hésité... ça le choixpeau hésite, parfois, mais il fait toujours le bon choix, je crois... c'pas réellement cru, à pas savoir comment il fonctionne. un léger haussement d'épaules, une recherche reprise. et l'impression d'être de trop, la sensation ignoble au fond d'la gorge. mais les idées doivent changer, à juste profiter du calme pour tenter de trouver le cadeau parfait. il le fait, d'ailleurs, coffret sur lequel le dévolu s'est jeté, et je repose la cape. acquiesce du choix, lève le pouce pour indiquer quelle bonne idée il a eu là. plus utile, l'hiver puni d'son froid. et marcher, c'est mieux. juste s'faire emporter. sois pas un poids, ren. à pas capter, les trucs qu'il prend, à juste hocher la tête pour ce qu'il dit. mais rien comprendre réellement. l'regard se paume, et le corps en mécanisme suit. il s'en va, à la caisse, sûrement, quelque part où le monde s'est amassé. alors y'a des secondes, quelques minutes, avant que je relève la tête : t'as dit quoi...? parce que j'ai pas enregistré les informations. parce qu'après le paiement, je préfère sortir, retrouver l'air frais. lourd pourtant, saleté d'chaleur. tu veux aller manger un bout ? la voix est ailleurs, tout aussi distraite, mais l'regard questionne le sien. j'me suis perdue dans mon monde malheureux, en oubliant que l'instant était génial, juste avec lui.
(Neo Jang)