What do you want from me? (Soren & Cory)

What do you want from me?
@Soren Whitaker & @Cornelius Koch
TW : none
23 juillet 2024
Hiyagun Lanai Resort, Okinawa, Japon

Yeah, it's plain to see
That, baby, you're beautiful
And there's nothing wrong with you
I'm just here for your entertainment
…

Tu l'entends encore jouer sur les mots, te faisant hausser un sourcil une fois de plus, mais t'ajoutes rien à sa tirade. T'as jamais dit que c'était uniquement sa faute s'il était là, t'as seulement dit qu'il s'était invité. T'iras pas réfuter que t'as accepté. Si t'avais pas voulu qu'il soit là, il aurait été cuver ailleurs et t'aurais pas la vue de son pantalon éléphant ce matin…

Penchant la tête sur le côté, tu l'évalues, suite à ses accusations. T'essaies de comprendre s'il n'a vraiment aucun souvenir de vos échanges passés ou si c'est mieux pour son égo de ne pas s'en rappeler quitte à mentir directement pour se sentir mieux dans sa peau. À ses nouvelles paroles, nouvelles déductions faussées de tes intentions, ta langue claque de désaprobation et ton regard se durcit, ta stature se raidit un peu plus.

- T'évalues tes performances comme t'en as envie, mais j'ai pas eu à me plaindre pour le peu de fois que c'est arrivé. T'es clairement plus câlin quand t'as de l'alcool dans le sang, mais si t'as de la diffilculté à mettre un pied devant l'autre, je sais encore assez bien me tenir pour ne pas abuser de la situation et simplement t'offir mes draps pour y dormir, conclus-tu un peu plus froidement. Y'as peut-être des gens pour te prendre pour un dealer des bas quartiers ou un tueur avec ton allure, mais t'as jamais été un violeur. Si tu t'inquiètes de ce qui a pu t'arriver durant la nuit, t'es pas obligé de te barrer avant que j'ouvres les yeux aussi et tu peux simplement demander, fais-tu remarquer, retournant sur un ton plus nonchalant, sur une position plus relaxe. Vu son attitude piquante au matin, t'es pas certain qu'il croirait ce que tu dis, mais s'il s'était pas sauvé aux petites heures à toutes les fois qu'il a dormi chez toi et qu'il te connaîtrait un peu plus, il aurait peut-être un peu plus confiance en ce que t'avances.

…
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Il semblerait que je l'ai un peu froissé avec mes propos. Il marque un peu de froideur alors qu'il me répond tandis que je laissais entendre qu'on a déjà consumé le fruit défendu lors d'une ou plusieurs nuits précédentes ou, comme cette nuit, j'ai fini dans son lit. Je l'observe donc un peu surpris par sa réaction. Ok, je le provoque depuis tout à l'heure, mais là soudainement on dirait qu'il a une certaine rancune à mon égard. "Tu me reproches quoi là ? De dire qu'on a déjà couché ensemble ou le fait de me casser le matin comme un voleur ?" Je le regarde un peu con, parce que je vois pas trop le problème dans tout ça, enfin, pour moi il n'y en a pas vraiment. Peut-être qu'il craque pour moi ? Peut-être qu'il aimerait mieux me connaître ? Mais moi, ce n'est pas mon cas, même si j'aimerais comprendre pourquoi dès que j'ai trop bu et qu'il est dans les parages, c'est dans ses bras que je termine.

Je me laisse retomber sur le lit, besoin de m'asseoir, la conversation qui devient trop sérieuse, c'est pas le mieux avec mon état actuel, je risque de ne pas avoir de patience. "Ou tu voudrais peut-être que je te saute dessus là maintenant pour te faire des câlins ?" Je relève le regard vers lui, provocateur, parce que clairement je ne compte aucunement faire cela. Je sais que je suis attiré par les mecs aussi, que j'apprécie cela, cependant c'est pas vers eux que j'ai envie de me tourner pour de la tendresse, parce que ça colle pas à l'image que je veux donner, parce que je laisse cela à mes frères. Désir d'être irréprochable.

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@Soren Whitaker & @Cornelius Koch
TW : mention d'abus, de viol...
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La voix plus froide, plus sèche, tu replaces les faits, n'ayant aucune envie de te faire traiter d'abuseur ou de violeur… T'as une dose de respect pour sa pomme, mais t'accepteras pas de faire insulter pour ses beaux yeux pour autant. Et il a pas pour autant l'air de capter ce que tu racontes.

- Je te reproche d'insinuer que j'ai abusé de ton état d'ébriété pour coucher avec toi, grognes-tu d'abord avant de préciser : T'as beau avoir les mains baladeuses et bien embrasser quand t'as bu, je sais encore me tenir. Quand t'étais trop parti pour être vraiment conscentant, je me suis contenté de t'offrir un endroit où dormir : mes draps. Mes bras aussi parfois, mais rien qui monte plus haut que quelques caresses soft ou baisers. Je cherche pas ce que tu te sentes mal dans ton propre corps le lendemain, expliques-tu plus calmement.

T'as l'impression qu'il rend les armes quand tu le vois retomber sur le lit ou alors l'échange devient trop lourd à assimiler pour continuer tout en restant debout. Par contre, tu réalises assez vite qu'il a pas pour autant perdu de son mordant quand il relève les yeux en ta direction, te lançant une question que t'estimes par pure provocation. Un moment silencieux, le coin de tes lèvres se retroussant quelque peu trahis tout de même ton ressenti sur la chose. T'approchant, tu t'accroupis devant lui, gardant un bon mètre de distance entre vous deux. En équilibre sur tes orteils, les avant-bras reposant sur tes genoux, t'en penches inconsconsciemment la tête en l'observant.

- Je te dirais pas non, mais encore, faut que t'en aie envie, laisses-tu savoir tranquillement, haussant à peine les épaules. Pas plus que d'habitude, tu l'obligeras pas, mais... T'y arriverais seulement? Le questionnes-tu à ton tour, doucement joueur. Tu joues peut-être avec son égo là, allant le gratouiller dans le mauvais sens… T'en sais rien. Après tout, t'es pas habitué à cette version sobre et piquante.

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Je reste con un instant quand il m'attribue des propos qu'il ne me semble pas avoir tenu, ni même pensé. Je soupire. Ok, j'ai dit que c'était un stalker et je le pense toujours, parce qu'il y a trop de coïncidences pour dire que c'est juste un hasard. Je suis pas aussi naïf que ça bien que si réellement c'était un stalker je devrais me tirer illico presto de sa chambre et vraiment faire gaffe par la suite... Je dis et penses des choses, mais je suis clairement loin d'agir en conséquence... Peut-être parce que j'ignore ce qui pourrait motiver ce gars ? L'argent peut-être ? Est-ce qu'il compte me faire chanter plus tard ? Je prends cependant la peine de me défendre, même si cette conversation trop sérieuse me prend bien la tête et l'état de mon cerveau est problématique à cet instant. "J'ai jamais dit que t'avais abusé ou quoi de moi. J'ai juste mentionné le fait qu'on avait déjà baiser ensemble sans aucun reproche. Le seul truc que je te reproches, c'est d'avoir l'air d'un stalker parce que j'arrive pas à croire à ce hasard comme tu dis." Je relève le regard vers lui. "Et c'est clairement pas la même chose." L'un a une impacte physique et psychologique, l'autre uniquement psychologique, pouvant créer des angoisses... Comme si j'en avais pas déjà assez avec ma peur des orages et ma phobie des serpents.

Le confort du lit est plus qu'appréciable. Je me retiens de me laisser tomber en arrière pour tenter de retrouver la quiétude des bras de Morphée mais le plan c'est que je retourne dans ma chambre. J'ignore pourquoi ce matin je n'ai pas réussi à me lever avant lui, à prendre la fuite alors qu'il dormait encore. Une gueule de bois plus forte que les autres probablement, à voir comment malgré le cachet qu'il m'a donné, j'ai l'impression d'avoir des tamtams dans le crâne.

Il s'approche de moi, suite à mes propos. Ma mâchoire se crispe un peu alors qu'il s'accroupi et me provoque à son tour. Je suis alors surpris par sa formulation. "C'est pas compliqué de faire un câlin." J'en fait assez souvent à mes frères et soeurs que pour savoir comment procédé, non le soucis, c'est l'envie. Pourquoi je lui ferais une étreinte hein ? Pourquoi je passerais mes bras autour de lui spécialement ? Je prends une respiration avant de finalement prendre la parole. "La première chose avant de demander un câlin, c'est de se présenter." Parce que non, j'ai aucune idée de son prénom et j'ignore si c'est réellement une bonne idée que de le lui demander. Mais au moins, ça donne une excuse pour ne pas faire l'étreinte même si sous alcool, ça ne me dérange pas de ne pas avoir de prénom à murmurer ou bien, peut-être qu'il me le rappelle à chaque fois et que ma mémoire me fait des tours ? Vu mon mal de crâne, je serais même capable d'oublier le nom de mon meilleur ami.

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Tu grognes, t'aimes pas la tournure de la conversation, te faire accuser de ce que t'as pas fait et tu le fais savoir. Pourtant il corrige, affirme qu'il ne t'accuses de rien, alors tu grognes un peu moins, te radoucies même un peu.

- Je ne te stalke pas, affirmes-tu à nouveau, plus calmement, bien que tu doutes qu'il veuille te croire. T'as déjà une vie assez occupée pour t'amuser à surveiller les moindres aller-et-venues d'une soudaine fixation que t'aurais attrapé à son encontre. Qu'on se comprennent : t'es normalement bien heureux de le croiser, il t'intrigue, t'amuse et t'es de bonne compagnie, mais tu fais pas exprès pour que vos chemins se croisent constamment. On semble avoir nos habitudes au même bar cependant, alors ce n'est pas si étonnant de s'y croiser lorsqu'on est à Boston. Ici c'était une surprise, nuances-tu. …bien que j'aurais pas dû être si étonné en prenant part à un voyage majoritairement étudiants, finis-tu par marmonner avec un mouvement de tête comme si tu pesais l'argument.

Ouais, peut-être qu'au final t'as un peu provoquer les choses en suivant le circuit au lieu de te faire un voyage privé de A à Z, mais t'aimais la tranquillité d'esprit que ça t'apportait. Majoritairement inconnu au milieu d'un groupe, ton nom au milieu d'une centaine d'autres. Ça a une part appaisante.

Le voyant s'installer à nouveau sur le lit, tu t'approches, gardant tout de même une distance raisonnable pour ne pas le faire stresser plus qu'il ne semble déjà l'être. À la tête qu'il tire un instant, t'oses penser qu'il est pas au mieux de sa forme, probablement rattrapé par une gueule de bois qui n'a pas aimer les élans d'émotions qu'il a subi depuis qu'il a ouvert les yeux. Alors tu prends la perche qu'il te tend pour rendre la situation plus légère, bien que… tu t'amuses peut-être un peu à le piquer.

Le coin de tes lèvres se retroussant quelque peu à sa réponse, tu ne soulignes pas qu'il n'aie pas soulever ses envies au sujet d'un câlin, arguant simplement que ce n'est pas compliqué. Est-ce plus facile à avouer lorsque l'alcool embrume ses limites? Tu ne sais pas, mais tu veux bien apprendre. Un rire silencieux secouant tes épaules à sa condition, tu tends la main en sa direction, pour des présentations officielles.

- Cornelius Koch, fais-tu, avec simplicité. Le plus souvent, je vais par “Cory”, précises-tu tout de même, puisque c’est le nom que tu lui a déjà dit, qu'il s'en souvienne ou non. En réponse de quoi t’as eu… Et “Soso” ça tient pour quel prénom? Le questionnes-tu à ton tour, lui laissant l'option d'omettre volontairement son nom de famille si ça le rend plus à l'aise.

…
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Il est bien vrai que l'excuse des habitudes dans le même bar est totalement valable... Allez savoir pourquoi je n'y ai pas pensé. Probablement parce qu'à chaque fois j'ai l'esprit trop embrumé pour faire ce rapprochement aussi simple qu'il puisse être. Je reste donc silencieux pour ne pas dire que je valide son hypothèse. C'est à vérifier, mais ai-je un autre moyen de vérifié que de me prendre une cuite ailleurs ? Je n'en sais rien et avec la chance, ça sera comme hier soir ou il va exceptionnellement faire la fête là aussi. Peut-être avons nous des amis ou des connaissances en commun sans même le savoir. Après tout qui ne connait pas l'un ou l'autre étudiant de Harvard en habitant sur Boston ? ça peut être un voisin, un cousin, un ami d'un ami... Dans une ville ça reste quand même assez possible non ?

J'arrive à magouiller un peu pour ne pas finir dans une étreinte avec lui. Non pas qu'il me répugne ou quoi, mais juste non... Je peux pas, ça serait avouer que j'apprécie un tant soit peu sa présence et avec notre discussion précédente je ne peux pas faire ça n'est-ce pas ? Mon regard posé sur lui, je fixe un instant la main tendu entre nous alors qu'il se présente en déclinant son identité complète puis son surnom... Surnom qui est loin de m'être inconnu... J'ai du le prononcer dans nos ébats ou en étant simplement ivre pour m'adresser à lui. Mais c'est clair que je n'aurais pas pu l'associé à lui sans être... sous l'effet de l'alcool. Il me retourne alors la question de façon détourné. "Soren Withaker, il y a pas grand monde qui m'appelle Soso, c'est surtout mes proches ou ceux qui connaissent un autre membre de ma famille sinon je réagis très bien à Withaker tout simplement." Ouais, je me suis habitué à ce que l'on m'appelle par mon nom de famille, allez savoir pourquoi sachant qu'il reste plus long que mon prénom et peut-être un peu plus répandu en vue de l'armée que composé ma famille adoptive. Ma main se saisit d'ailleurs de la sienne avec douceur pour la serrer et ainsi finaliser les présentations comme il se doit...

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Rencontre plus ou moins habituelle, bien qu'à l'autre bout du monde, tu admets cependant que t'aurais peut-être pas du t'en étonner tant que ça puisque tu t'es quand même joint à un voyage majoritairement étudiant. Il est vrai que c'est moins étonnant de le croiser sur Boston, là où vous sembler avoir tous deux vos habitudes, mais la véritable surprise, c'est surtout de l'avoir trouver encore dans tes draps quand t'as ouvert les yeux au petit matin. À croire que le sake assome un peu plus que l'alcool américain! Mais pour le coup, t'as droit de le connaître un peu plus, te rendant compte qu'il peut être beaucoup plus piquant lorsque sobre. Mais tu mentirais si tu disais que ça déplait.

Tu l'écoutes alors qu'il te donne son nom entier, celui-ci se brûlant à quelque part dans ta mémoire, mais la suite te paraît tout aussi intéressante, exprimant la volonté d'un clan plutôt que d'un individu à part entière. Il t'a déjà dit plus d'une fois avoir des frères et au moins une soeur, mais mentalement l'image que t'as de sa famille augmente, le nombre se décuple un peu plus.

- Un nom est une chose très puissante..., mentionnes-tu tranquillement. C'est une appartenance et une dissociation. T'en connais bien les règles et le poids que ça peut impliquer. Tu baignes dans ces lignes floues depuis que t'es gamin. Permets-moi de t'appeler Soren; je n'ai pas besoin de parler à ta famille entière lorsque je m'adresse à toi, indiques-tu sur le même ton.

T'en apprendras bien assez tôt sur eux si t'as besoin, mais à moins de devenir problématique, ça ne t'intéresse pas particulièrement d'en savoir plus au sujet du clan. Au sujet du mec qui se tient devant toi, c'est une tout autre histoire. Cependant, t'as pas le culot de croire que tu peux prétendre faire partie de ses proches et donc t'as pas demandé à pouvoir utiliser son surnom.

Avisant ses traits, les tiens s'adoucissent. Trop d'informations après la gueule de bois probablement ou le réveil électrique qui n'aide pas la cause, t'as pas de mal à lui proposer quelques trucs, si ça peut l'aider.

- Tu peux te rendormir si tu veux, je te laisse tranquille, assures-tu. Ou tu peux commander un truc, y'a qu'à mettre sur ma note, indiques-tu avec un signe vers le téléphone de la chambre. Chambre 22, précises-tu tranquillement.

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Je ne peux qu'acquiescer à ses paroles. Je suis bien placé pour savoir qu'un nom peut changer une vie. Adopté à ma plus tendre enfance par les Withaker, j'ignores même le nom de famille que je portais à la naissance. En avais-je au moins un ? Des informations que j'ai pu avoir, non, j'ai été abandonné à la naissance. Un accouchement sous X en d'autre terme, du moins, c'est comme ça que je le comprends et donc l'impossibilité d'avoir une quelconque information sur ma mère ou même mon père. Peut-être est-ce pour cela que du coup, je tiens à honorer si parfaitement le nom que je porte maintenant, celui qui m'a été accordé en seconde chance ? Celui qui m'a fait me retrouver avec une énorme pression quand mon ainé à été flanqué à la porte après trop de conneries, après un manque crucial d'ambition de sa part.

Il préfère opter pour mon prénom pour m'interpellé dans la rue si on venait à se croiser. C'est comme il veut, je ne m'en fais aucune formalité, pas comme les gens de ce pays dans lequel nous nous trouvons où le prénom est uniquement pour les personnes les plus proches, marquant ainsi une certaine intimité entre les gens. C'est d'ailleurs très amusant de constater les différences de mentalités entre les pays et même parfois juste d'une région à l'autre dans le même pays. "Va pour Soren alors." Soufflais-je simplement pour dire que j'accepte sans soucis cette appellation de sa part. En même temps, la refuser serait totalement stupide et illogique... J'ai pas spécialement envie qu'il me balance des hé quand il cherche à s'adresser à moi.

L'ambiance devient plus calme, peut-être aussi parce que j'arrête avec mes théories fumeuses et clairement, ce n'est pas plus mal... "Je veux bien que tu me résumes la soirée à partir du moment où je suis venu vers toi..." Parce que je ne me souviens de rien. J'ai un sacré trou noir. J'espère ne pas l'avoir embrassé devant un de mes frères et l'une de mes soeurs... Je viens poser ma main sur mon visage pour masser doucement mes paupières avec mon pouce et mon index.

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Présentation officiellement faite, t'as l'impression que la réalité vient lui tombe dessus comme une tonne de brique. Peut-être a-t-il finalement réalisé que tu ne lui veux rien de dangereux, peut-être te croit-il un peu plus lorsque tu affirmes que tu n'es pas un stalker …et que ces mots peuvent avoir été un peu trop agressifs pour la situation. Pour ta part, t'en as brossé la majorité sans faire de cas, t'as accroché que sur une chose et le point est réglé, déjà alors t'as pas à le ramener sur le tapis.

Lui proposant de se rendormir ou de se commander quelque chose, tu t'étonnes vaguement de plutôt l'entendre te demander de lui raconter la soirée d'hier. Un vague sourire prenant place sur tes lèvres, t'hoches la tête.

- Il s'est pas passé grand chose, t'avises dès le départ. Je me suis installé au bar, tranquille. T'as déboulé à côté pour commander, j'ai reconnu la voix, t'as reconnu les tatouages. Tu m'as dit que t'étais avec des potes et avec ton frère, t'avais l'air de t'amuser, indiques-tu tranquillement. Quand les verres ont atteris, t'es reparti avec. T'as fait ça quelques fois, en me parlant chaque fois - un peu répétitif parfois peut-être, pointes-tu en haussant toutefois les épaules, t'en tiens pas rigueur. Au quatrième tour, t'avais l'air d'avoir de la difficulté à te tenir droit alors je t'ai demandé si tu voulais que je te raccompagne et tu m'as demandé si c'était jusqu'à mon lit. Ça m'a semblé une bonne option. T'es reparti vers ton groupe, je t'ai surveillé et t'es revenu une bonne quinzaine de minutes plus tard, soi-disant prêt à partir et avec ce sac en main, indiques-tu en pointant le sac sous la chaise ou t'as posé ses vêtements à sécher. Je sais pas ce que t'as dit à tes potes pour qu'ils te laissent filer avec moi, mais y'a personne qui a suivi, précises-tu. Ça a pris un peu plus de temps pour rentrer à l'hôtel, je t'ai chopé quelques fois, mais sans casse. …jusqu'à ce que tu décides de t'appuyer contre le cabaret contenant le pichet d'eau rendu ici. T'avais pas l'air démonter pour autant, tu m'as dit que t'avais un change. Tu semblais même assez fier de la chose, t'amuses-tu doucement. Si ça te rassures, j'ai eu droit à un câlin plaintif qu'une fois dehors …quand tu m'as demandé si je voulais te porter jusqu'à l'hôtel parce que tu le sentais pas de marcher …et trois secondes plus tard, tu courais pour y arriver, indiques-tu avec amusement. Entre l'alcool et le décalage horaire, je crois que t'as eu pour ton compte, conclus-tu. Alors sérieusement, si tu veux te reposer, te gênes pas, proposes-tu tranquillement. T'as pas de problème à ce qu'il emprunte le lit encore un moment. Qui plus est, t'as rien véritablement au planning aujourd'hui.

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Je me laisse retomber en arrière sur son lit, la tête en vrac alors que j'attends qu'il me raconte la soirée, du moins la partie que j'ai oublié. Parce que clairement si je ne m'étais pas réveillé dans sa chambre ce matin, je ne me serais même pas souvenu de l'avoir croisé le soir de mon anniversaire... L'alcool a tapé beaucoup plus fort ou bien peut-être les mélanges ? Je ne sais plus tout ce que j'ai pu boire, je ne me souviens même pas du moment ou tout est partie en vrille. J'ai des bribes ci et là de la soirée, des moments de rires avec mes potes et Arès, d'autre sur la piste de danse et même un autre dans les toilettes... Ouais, c'est le dernier, peut-être que j'avais sentit que c'était le verre de trop que je venais de prendre et j'avais tenté d'aller me passer de l'eau fraiche sur le visage pour garder la tête froide, pour tenté de pas finir complètement ivre ?

Je porte ma main à mon visage alors qu'il me raconte ce que j'ai fait de la partie de la soirée qui le concerne... "J'ai du être tellement chiant..." A me plaindre pour ensuite faire l'inverse... Lui courir après pour le remballer une fois les brumes de l'alcool dissipé ou presque. Et le gars, il veille sur moi. Trop bizarre. "Désolé d'avoir pourri ta soirée." Il devait avoir d'autre plan que de me chaperonner et me garder à l'oeil surtout que sans alcool, je le calcule même pas ou plutôt j'ai le réflexe de me tenir loin de lui. "Et ta nuit." Parce qu'il a dit lui même qu'on avait rien fait, peut-être qu'il aurait espéré pouvoir baiser quelqu'un, peut-être pour ça qu'il était sortit afin de trouver un ou une amant.e pour la nuit. "Et aussi ta matinée." Rajoutais-je encore parce que la discussion à été un peu houleuse et que tant que je squatte sa chambre, il ne risque pas de sortir... Je devrais juste me relevé et regagner ma chambre avec mes quelques affaires, mais je me sens présentement comme un mollusque sans aucune force, ni volonté de bouger.