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you're all I wanna breathe
Let this night invade my lungsm
You're all I wanna breathe
Right beside the lake, I burn for you
You burn for me
You're all I wanna breathe
Right beside the lake, I burn for you
You burn for me
Je crois que je préfère ça, plaisanta Coleman avec un sourire ensommeillé qui s'élargissait, le regard lié à celui de Charlie. Il en était venu à autant aimer se perdre dans les eaux sombres de ses yeux que de dériver dans l'eau transparente des plages qui bordaient Palerme. Pris dans les tourments de la guerre, Charlie l'avait vu retourner au front à plusieurs reprises. Une construction, certes, de son imaginaire mais aux dégâts pourtant bien réels. Et c'était elle qui était restée au bord du chemin, comme un camp de base érigé à son attention. Une reconnaissance qui débordait maintenant dans le regard amoureux de Lewis, dans ses doigts caressant doucement le tissu fin du T-shirt de Miles. Charlie l'avait accepté avec ses failles bien avant qu'il ne le fasse lui-même. Elle avait trouvé trouvé de la beauté là où lui n'en voyait plus et il lui devrait sans conteste une part de sa guérison. Pas suffisamment, Charlie. Pas suffisamment... souffla t-il avec un léger mouvement de tête, redressé sur ses deux coudes. Le sourire assuré et hautement séducteur de sa petite amie réveillait des souvenirs de la veille. Des souvenirs qui ne demandaient qu'à se démultiplier à l'infini. Les lèvres de l'ancien militaire déposèrent de nouveau leur empreinte sur celles de Miles avant que l'extérieur ne l'appelle.
Ses randonnées avec Marshall étaient plus mouvementées, s'étirant sur des plages horaires plus conséquentes et poussant ses muscles au challenge sportif. Prendre le temps était un luxe qu'il ne pensait plus se voir offrir, jusqu'à Charlie. Nous demanderais-tu d'être raisonnables ? la taquina Lewis, les lèvres en suspend près de son cou. Soit... murmura t-il avant de déposer un nouveau baiser appuyé dans sa nuque. Ils avaient pris un léger retard hier, la moitié du parcours restant encore à effectuer. Autant d'images de Charlie cernée par la nature vermontoise que Lewis allait emporter avec lui sur la route du retour. Entre le reste de la boucle et la route, on devrait être rentrés pour 21h/21h30. Sauf si nouvelle blessure avant, bien évidemment, dit-il du bout de ses lèvres relevées en un sourire amusé, son regard bienveillant enveloppant Charlie. L'odeur de son fond de tasse de café se mélangeait avec celle, plus humide, de la terre gorgée d'eau. Lewis le termina et suivit la dynamique impulsée par Charlie en se levant à son tour. Le bras de l'ancien militaire se referma doucement dans le dos de Miles, juste avant qu'elle ne rallie la tente. Tel Magellan, son regard navigua de son regard impérieux à ses lèvres merveilleusement pulpeuses. Je suppose qu'on aurait pu le vérifier, si on avait eu la journée devant nous... Mais après tout, je ne fais que suivre les consignes, dit Lewis en s'approchant de l'oreille dégagée de Miles. Il embrassa sa joue, dressant mentalement une liste du matériel à ranger en priorité pour faciliter le déballage du sac en rentrant. Avec l'armée et les années de pratique, ses gestes étaient devenus automatiques.
Tu n'avais pas emmené un legging de rechange ? l'interrogea t-il tandis que Charlie ressortait de la tente, habillée pour sillonner la forêt. La large entaille de son pantalon, artificiellement agrandie par Lewis hier, était clairement visible et le tissu faiblement épais ne suffirait malheureusement pas à la protéger sur le chemin du retour. A l'extérieur, Coleman avait fait place nette et les cendres cerclées de pierres resteraient le seul vestige de leur passage. Toi, tu as un genou à soigner... dit-il avec un sourire. J'ai l'habitude, Charlie. Ne t'en fais pas pour ça, ça ira vite. Elle devait limiter les flexions pour éviter que la plaie ne s'échauffe ou pire, ne se rouvre. Lewis portait son paquetage et arpentait seul les chemins pentus de la région depuis maintenant deux ans ; désunir les différentes parties de la tente lui prendrait encore moins de temps que le montage. Il ne fallut que quelques minutes à Lewis pour enfiler un T-shirt sombre et un pantalon par-dessus des sous-vêtements propres ; sa casquette retrouva également ses droits sur sa tête avant qu'il ne s'aventure de nouveau dehors pour sentir le goût mentholé du dentifrice contre son palais.
Ils n'avaient croisé que peu de randonneurs la veille et, d'expérience, Lewis savait que les sentiers n'étaient que plus déserts le dimanche. La forêt serait leur seul abri végétal pour la journée. Ils levèrent le camp un peu après 9h, juste après avoir changé le pansement de Charlie et non sans un regard vers l'étendue herbeuse qui avait accueilli leurs étreintes nocturnes. La main de Miles dans la sienne était le seul ancrage dont il avait besoin pour redémarrer ce matin et le sac de randonnée lui semblait peser moins lourd lorsqu'elle était à ses côtés, presque un parallèle plus large avec sa vie d'homme.
Ses randonnées avec Marshall étaient plus mouvementées, s'étirant sur des plages horaires plus conséquentes et poussant ses muscles au challenge sportif. Prendre le temps était un luxe qu'il ne pensait plus se voir offrir, jusqu'à Charlie. Nous demanderais-tu d'être raisonnables ? la taquina Lewis, les lèvres en suspend près de son cou. Soit... murmura t-il avant de déposer un nouveau baiser appuyé dans sa nuque. Ils avaient pris un léger retard hier, la moitié du parcours restant encore à effectuer. Autant d'images de Charlie cernée par la nature vermontoise que Lewis allait emporter avec lui sur la route du retour. Entre le reste de la boucle et la route, on devrait être rentrés pour 21h/21h30. Sauf si nouvelle blessure avant, bien évidemment, dit-il du bout de ses lèvres relevées en un sourire amusé, son regard bienveillant enveloppant Charlie. L'odeur de son fond de tasse de café se mélangeait avec celle, plus humide, de la terre gorgée d'eau. Lewis le termina et suivit la dynamique impulsée par Charlie en se levant à son tour. Le bras de l'ancien militaire se referma doucement dans le dos de Miles, juste avant qu'elle ne rallie la tente. Tel Magellan, son regard navigua de son regard impérieux à ses lèvres merveilleusement pulpeuses. Je suppose qu'on aurait pu le vérifier, si on avait eu la journée devant nous... Mais après tout, je ne fais que suivre les consignes, dit Lewis en s'approchant de l'oreille dégagée de Miles. Il embrassa sa joue, dressant mentalement une liste du matériel à ranger en priorité pour faciliter le déballage du sac en rentrant. Avec l'armée et les années de pratique, ses gestes étaient devenus automatiques.
Tu n'avais pas emmené un legging de rechange ? l'interrogea t-il tandis que Charlie ressortait de la tente, habillée pour sillonner la forêt. La large entaille de son pantalon, artificiellement agrandie par Lewis hier, était clairement visible et le tissu faiblement épais ne suffirait malheureusement pas à la protéger sur le chemin du retour. A l'extérieur, Coleman avait fait place nette et les cendres cerclées de pierres resteraient le seul vestige de leur passage. Toi, tu as un genou à soigner... dit-il avec un sourire. J'ai l'habitude, Charlie. Ne t'en fais pas pour ça, ça ira vite. Elle devait limiter les flexions pour éviter que la plaie ne s'échauffe ou pire, ne se rouvre. Lewis portait son paquetage et arpentait seul les chemins pentus de la région depuis maintenant deux ans ; désunir les différentes parties de la tente lui prendrait encore moins de temps que le montage. Il ne fallut que quelques minutes à Lewis pour enfiler un T-shirt sombre et un pantalon par-dessus des sous-vêtements propres ; sa casquette retrouva également ses droits sur sa tête avant qu'il ne s'aventure de nouveau dehors pour sentir le goût mentholé du dentifrice contre son palais.
Ils n'avaient croisé que peu de randonneurs la veille et, d'expérience, Lewis savait que les sentiers n'étaient que plus déserts le dimanche. La forêt serait leur seul abri végétal pour la journée. Ils levèrent le camp un peu après 9h, juste après avoir changé le pansement de Charlie et non sans un regard vers l'étendue herbeuse qui avait accueilli leurs étreintes nocturnes. La main de Miles dans la sienne était le seul ancrage dont il avait besoin pour redémarrer ce matin et le sac de randonnée lui semblait peser moins lourd lorsqu'elle était à ses côtés, presque un parallèle plus large avec sa vie d'homme.
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