Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityYou're all I wanna breathe (Lewlie #12) - Page 5
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You're all I wanna breathe (Lewlie #12)

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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
tw : stress post-traumatique, décès, guerre, +18

Je crois que je préfère ça, plaisanta Coleman avec un sourire ensommeillé qui s'élargissait, le regard lié à celui de Charlie. Il en était venu à autant aimer se perdre dans les eaux sombres de ses yeux que de dériver dans l'eau transparente des plages qui bordaient Palerme. Pris dans les tourments de la guerre, Charlie l'avait vu retourner au front à plusieurs reprises. Une construction, certes, de son imaginaire mais aux dégâts pourtant bien réels. Et c'était elle qui était restée au bord du chemin, comme un camp de base érigé à son attention. Une reconnaissance qui débordait maintenant dans le regard amoureux de Lewis, dans ses doigts caressant doucement le tissu fin du T-shirt de Miles. Charlie l'avait accepté avec ses failles bien avant qu'il ne le fasse lui-même. Elle avait trouvé trouvé de la beauté là où lui n'en voyait plus et il lui devrait sans conteste une part de sa guérison. Pas suffisamment, Charlie. Pas suffisamment... souffla t-il avec un léger mouvement de tête, redressé sur ses deux coudes. Le sourire assuré et hautement séducteur de sa petite amie réveillait des souvenirs de la veille. Des souvenirs qui ne demandaient qu'à se démultiplier à l'infini. Les lèvres de l'ancien militaire déposèrent de nouveau leur empreinte sur celles de Miles avant que l'extérieur ne l'appelle.

Ses randonnées avec Marshall étaient plus mouvementées, s'étirant sur des plages horaires plus conséquentes et poussant ses muscles au challenge sportif. Prendre le temps était un luxe qu'il ne pensait plus se voir offrir, jusqu'à Charlie. Nous demanderais-tu d'être raisonnables ? la taquina Lewis, les lèvres en suspend près de son cou. Soit... murmura t-il avant de déposer un nouveau baiser appuyé dans sa nuque. Ils avaient pris un léger retard hier, la moitié du parcours restant encore à effectuer. Autant d'images de Charlie cernée par la nature vermontoise que Lewis allait emporter avec lui sur la route du retour. Entre le reste de la boucle et la route, on devrait être rentrés pour 21h/21h30. Sauf si nouvelle blessure avant, bien évidemment, dit-il du bout de ses lèvres relevées en un sourire amusé, son regard bienveillant enveloppant Charlie. L'odeur de son fond de tasse de café se mélangeait avec celle, plus humide, de la terre gorgée d'eau. Lewis le termina et suivit la dynamique impulsée par Charlie en se levant à son tour. Le bras de l'ancien militaire se referma doucement dans le dos de Miles, juste avant qu'elle ne rallie la tente. Tel Magellan, son regard navigua de son regard impérieux à ses lèvres merveilleusement pulpeuses. Je suppose qu'on aurait pu le vérifier, si on avait eu la journée devant nous... Mais après tout, je ne fais que suivre les consignes, dit Lewis en s'approchant de l'oreille dégagée de Miles. Il embrassa sa joue, dressant mentalement une liste du matériel à ranger en priorité pour faciliter le déballage du sac en rentrant. Avec l'armée et les années de pratique, ses gestes étaient devenus automatiques.

Tu n'avais pas emmené un legging de rechange ? l'interrogea t-il tandis que Charlie ressortait de la tente, habillée pour sillonner la forêt. La large entaille de son pantalon, artificiellement agrandie par Lewis hier, était clairement visible et le tissu faiblement épais ne suffirait malheureusement pas à la protéger sur le chemin du retour. A l'extérieur, Coleman avait fait place nette et les cendres cerclées de pierres resteraient le seul vestige de leur passage. Toi, tu as un genou à soigner... dit-il avec un sourire. J'ai l'habitude, Charlie. Ne t'en fais pas pour ça, ça ira vite. Elle devait limiter les flexions pour éviter que la plaie ne s'échauffe ou pire, ne se rouvre. Lewis portait son paquetage et arpentait seul les chemins pentus de la région depuis maintenant deux ans ; désunir les différentes parties de la tente lui prendrait encore moins de temps que le montage. Il ne fallut que quelques minutes à Lewis pour enfiler un T-shirt sombre et un pantalon par-dessus des sous-vêtements propres ; sa casquette retrouva également ses droits sur sa tête avant qu'il ne s'aventure de nouveau dehors pour sentir le goût mentholé du dentifrice contre son palais.

Ils n'avaient croisé que peu de randonneurs la veille et, d'expérience, Lewis savait que les sentiers n'étaient que plus déserts le dimanche. La forêt serait leur seul abri végétal pour la journée. Ils levèrent le camp un peu après 9h, juste après avoir changé le pansement de Charlie et non sans un regard vers l'étendue herbeuse qui avait accueilli leurs étreintes nocturnes. La main de Miles dans la sienne était le seul ancrage dont il avait besoin pour redémarrer ce matin et le sac de randonnée lui semblait peser moins lourd lorsqu'elle était à ses côtés, presque un parallèle plus large avec sa vie d'homme.

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L’estomac plein, leurs vêtements de la journée enfilés et les tapis de sol, sac de couchages et la tente replies, Lewis et Charlie se sont remis en route. Charlie a un rythme plus lent que Lewis, par manque d’habitude, mais il s’habitue au sien et se cale dessus sans aucune plainte. Le retour jusqu’à la voiture leur prend des heures, mais la discussion va de bon train entre eux, apprenant à se connaître doucement plus qu’ils ne se connaissent déjà. Plus Charlie en apprend sur Lewis et plus elle tombe amoureuse de lui et se demande comment elle n’a pas commencé à développer des sentiments pour lui que ce qui a été le cas. Cet homme est patient, calme, intelligent, attentionne et aimant et elle ne sait jamais senti aussi bien qu’a ses cotes. Bien qu’elle marche beaucoup en ville, Charlie n’est pas habitue à faire autant de dénivelé et lorsqu’ils arrivent à la voiture elle doit bien avouer qu’elle n’aurait sûrement pas fait plus aujourd’hui. Elle dépose son sac à dos dans le coffre avec celui de Lewis et retire ses baskets pour enfiler la paire de chaussures plus confortables qui était restée dans la voiture. Elle ne peut s’empêcher de venir rapidement embrasser Lewis avant de se glisser cote passager. Sur le chemin du retour, le brun allume la musique et il ne faut que quelques minutes pour que Charlie somnole dans son siège, apaisée et fatiguée. Elle qui ne dort jamais en voiture parce qu’elle n’a jamais été très à l’aise, la voilà endormie parce que Lewis est à ses côtés et qu’elle a 100 % confiance en lui.

Arrives devant chez Lewis, elle laisse échapper un long bâillement alors qu’il se fraye un chemin jusqu’à l’appartement qu’ils partagent bien plus souvent qu’elle ne se rend compte, tellement que Charlie a commencée a utilisée le tiroir que Lewis a vider pour elle. Elle n’y a pas encore laissé grand-chose, parce qu’à vrai dire elle n’a pas non plus des tonnes d’habits, mais elle y a laisse deux tee-shirts, quelques sous-vêtements, un pull et un jogging, quand elle ne pique pas ceux de Lewis bien sûr. À peine ont-ils passé le pas de la porte d’entrée que Bucky vient les voir, se mettant a miauler et a ronronne en même temps et Charlie ne peut se retenir de venir le prendre dans ses bras et d’enfouir son visage dans ses poils tout doux. Bordel qu’elle aime cette boule de poil. ”Tu m’as manqué mon doudou.” Dit-elle tout bas, venant déposer des baisers sur sa tête alors que Lewis s’active dans le salon.

Une fois qu’elle a nourri Bucky, qu’elle lui a fait un câlin dont elle avait visiblement autant besoin que lui, Charlie se glisse vers la salle de bain pour aller prendre une douche. Elle se lave les cheveux, jette un coup d’œil a son genou avant de se sécher et d’enfiler son jogging, un tee-shirt et un pull qu’elle pique a Lewis. Elle vient le retrouver dans le salon, en train de vider son sac et elle vient doucement passer ses bras autour de son cou pour venir l’embrasser. ”La douche est libre.” Elle dépose un autre baiser sur ses lèvres. ”Et merci pour ce week-end. C’était vraiment bien, même si je crois que je vais avoir quelques courbatures dans les mollets demain.” Elle laisse échapper un rire et déposé un énième baiser sur ses lèvres avant de refaire tomber ses bras. ”Je peux m’occuper de lancer une machine pendant que tu te douches.” Ajoute-t-elle en se baissant pour attraper le tas de vêtements sale qu’il y a au sol et d’aller les mettre dans la machine.
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Elle était la source de plus de l'un ses sourires. Nul doute que Marshall l'aurait remarquée, comme les Coleman l'avaient fait ; cette étincelle qui prenait vie dans le regard de Lewis à chaque fois qu'il rencontrait celui de Charlie. Assis dans la voiture, délesté du sac de randonnée qui dormait désormais dans le coffre, Lewis alluma le moteur. Les pieds de Charlie croisés près du tableau de bord et chaussés d'une paire de rechange, dansaient au rythme de la musique de la clé USB. De leur musique à eux, des titres qu'ils incarnaient dans un nouveau quotidien à deux. Seule leur adresse changeait au fil des jours mais les matins qu'ils passaient séparés étaient devenus rarissimes. La main de Lewis, ornée du bracelet offert par sa petite amie, glissa du volant jusqu'à la cuisse de Charlie, la caressant doucement alors qu'il sortait de sa place. Plus les semaines passaient et plus le besoin de la sentir simplement là s'exacerbait.

Le soleil déclinant et la respiration régulière de Charlie, qui s'était assoupie, accompagna Coleman tout le long du trajet de retour. Par la vitre de la voiture, les paysages verts et feuillus furent remplacés par des tableaux plus citadins ; des bâtiments hauts que Lewis ne connaissait que trop bien puisqu'ils lui rappelaient chez lui. Les contours de leur week-end s'effaçaient à mesure qu'ils pénétraient dans Boston et la toile tendue qui les avaient abrités cette nuit ferait place à un toit en dur pour la prochaine. Lewis se gara sur sa place habituelle, offrant un sourire attendri au regard embrumé de Miles depuis le siège conducteur. On est à la maison, souffla t-il, quittant l'appui tête sur lequel il se reposait pour embrasser Charlie. La maison, c'était du moins l'image qu'il en avait tant ils passaient de jours et de nuits dans son appartement. Lewis descendit pour ouvrir le coffre. Il se chargea du sac de randonnée et de celui de Charlie, lui laissant ainsi les mains libres pour ouvrir la porte sur un Bucky impatient de la retrouver. Refermant la porte d'un mouvement de pied léger, Coleman s'orienta naturellement vers le salon pour y déposer bien plus que deux sacs. Des nouveaux souvenirs avec Charlie, sans Marshall aussi. Il en reste un peu pour moi ? s'amusa Lewis en regardant Bucky. Si le lien entre Charlie et le chaton était inaltérable, Lewis se considérait en droit de réclamer son droit de caresses. Il était devenu fournisseur officiel de croquettes haut de gamme pour le chaton. Viens par là, dit Lewis, accroupi, avec un sourire qui grandissait à mesure que Bucky gambadait vers lui pour offrir son pelage foncé à ses doigts. Le contact fugace de sa main qui grattait le cou de Bucky fut interrompu par la vision de Charlie qui versait des croquettes dans sa gamelle, un appel plus qu'irrésistible pour le félin.

Lewis déconstruisait le contenu de son sac de randonnée avec le bruit du museau de Bucky qui fouillait dans ses croquettes et de l'eau de la douche en fond. 20 ans au sein de l'armée ne changeait pas pour autant les bons réflexes... Il en profita pour envoyer un SMS aux Coleman, les prévenant de son retour. Ses vêtements du week-end formaient désormais une pile de linge, presque au carré, sur le sol du salon. Gourde, briquet... Tout le maigre nécessaire de cuisine avait repris sa place initiale dans les tiroirs et après un lavage à la main pour certains. Les sacs de couchage, trop volumineux, partiraient au pressing pour un lavage en profondeur. Leur couleur d'un bleu sombre et irisé suffit à réveiller le sourire de Lewis, il revoyait parfaitement les courbes de Charlie se mouvoir à l'intérieur. Sur lui. Coleman se releva au moment même où la porte de la salle de bain émettait un clic d'ouverture. J'en prends bonne note, répondit Lewis en accueillant Charlie contre son torse avec un sourire. Dans un 8 parfait, les bras de Miles enserrait son cou alors que les siens se fondaient dans son dos. Je vais finir par acheter tous mes pulls en double, Charlie, plaisanta Coleman, toujours heureux de la voir draper dans des vêtements qu'il avait à l'origine choisis pour lui. Merci à toi pour ces cadeaux d'anniversaire. Et j'insiste sur le pluriel, dit-il en détachant ses lèvres de celles, chaudes, de Charlie. Merci pour cette première randonnée loin du souvenir de Marshall, merci pour cette carte, merci pour ce bracelet, merci pour ces clés, merci pour la sensation de son corps qui répondait au sien... La liste des motifs était longue. Tu te reposeras davantage cette nuit. Pas de bruits bizarres autres que celui des voitures - et de Bucky probablement, pas de duvet dans lequel tu risques d'avoir froid... Les lèvres de Lewis recouvrirent lentement celles de Miles, ses deux mains se pressant à plat contre sa colonne pour la rapprocher davantage de lui. Il quitta bientôt ses lèvres pleines pour embrasser son front, avant de se détacher d'elle. Oui, si tu veux... Et merci, répondit Lewis en s'orientant vers la chambre pour se trouver un change. La lumière artificielle dans laquelle baignait le salon leur rappelait qu'ils étaient rentrés tard, assez pour prendre des restes de lasagnes de la mamma en guise de dîner mais pas assez pour dormir après la douche de Lewis. Il dressa une table de fortune sur la table basse et alluma l'écran de TV qui se refléta dans le verre du plateau. La bonne fatigue accumulée sur ces deux derniers jours risquait d'avoir rapidement raison d'eux ce soir.

Je sais que tu avais plutôt évoqué des courbatures aux mollets mais on est jamais trop prudents... murmura Lewis avec amusement dans le creux de l'oreille de Charlie, le dos pressé contre son torse sur le canapé. Le film les regardait plus que l'inverse n'était vrai et ce depuis déjà un moment. Dans un massage, les deux pouces de Lewis dessinèrent des lignes invisibles parallèles qui partaient à la base de sa nuque pour remonter à la naissance des cheveux bruns de Charlie. Des mouvements lents qui faisaient se baisser la tête de Charlie. Ses paupières battaient à un rythme plus erratique, signe qu'elle se détendait entre ses mains.
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Ce week-end a été quelque chose de nouveau pour Charlie, mais il a également été parfait. Elle n’aurait jamais pensé que de partir camper au milieu de nulle part plus lui plaire autant et pourtant elle est déjà prête a recommencer, à se perdre avec Lewis quelque part de nouveau. Même si elle n’était pas habituée à des bruits de natures aussi proches, elle s’est pourtant sentie en sécurité dans les bras de son petit ami. Le chemin du retour leur prend plus de temps et c’est pour cela qu’à peine le trajet en voiture du retour démarrer, Charlie se met a somnoler dans le siège passager, sentant la main de Lewis venir se poser sur sa cuisse. Un léger sourire s’étirant sur ses lèvres, elle vient poser sa main sur la sienne, ayant besoin de ce contact, avant de sombrer dans un sommeil plus profond, son corps se détendant complètement dans le siège a l’odeur du brun. Elle a à peine l’impression que dix minutes sont passes quand elle sent la voiture s’arrêter et les lèvres de Lewis se poser sur le sien alors qu’il lui annonce leur arrivée. Elle lui offre un sourire, baille légèrement avant de se frotter les yeux et de se glisser hors de la voiture. Lewis a déjà un sac sur chaque épaule alors elle en profite pour attraper les clés de l’appartement et de le déverrouiller après avoir gravi les marches. C’est assez étrange d’avoir l’impression que l’appartement de son petit ami lui donne plus une impression de « maison » que son propre studio. Elle suppose que la présence du brun a quelque chose à faire avec cela mais elle ne se pose pas trop de questions. Bien sûr, à peine ont-ils passé la porte d’entrée qu’elle ne peut s’empêcher de venir prendre Bucky dans ses bras, enfouillissant son visage dans son poil soyeux. Il est son bébé, malgré tout ce que les gens peuvent dire et il le restera toujours. Elle finit cependant par reposer la petite boule de poils et celle-ci se fraye un chemin vers Lewis, venant clairement réclamer son deuxième câlin. C’est impressionnant de voir à quel point il a également confiance en Lewis, comme si il sait qu’il est là pour veiller sur lui tout comme sur elle. Elle les regarde quelques secondes, le regard attendri et le cœur plein avant de se frayer un chemin vers la salle de bain. Le fait de ne pas demander la permission est un pas énorme pour Charlie, une preuve qu’elle se sent à l’aise, tout comme le fait qu’elle ait commencée a occupe le tiroir vide.

Une fois douche, Charlie reprend le chemin du salon et vient enrouler le cou de son petit ami de ses bras tout en venant déposer un baiser sur ses lèvres et en le remerciant pour le week-end qu’ils viennent de passer. Elle laisse échapper un rire et secoue la tête. ”Non, j’aime mettre cela parce que ce qu’ils sont à toi. Si t’achète en double c’est pas pareil.” Répond-elle avec une petite moue sur les lèvres qui lui donne l’impression d’avoir cinq ans. Elle rougit légèrement lorsque Lewis fait référence aux cadeaux d’anniversaire, mais surtout a cette nuit ensemble, celle qui les a amener dans une forme d’intimité nouvelle. ”Merci d’être aussi patient. Et parfait.” Parce qu’il n’y a pas que ses paroles ou ses actions qui sont parfaites, mais aussi la manière dont il l’avait touché la nuit présente. Le simple fait de repenser a ses lèvres sur elle, a ses doigts en elle, elle a l’impression d’avoir un coup de chaud. ”Je crois que c’est surtout sans toi que j’aurais eu froid sous la tente, tu es une vraie bouillotte.” Sa bouillotte à elle, se dit-elle. Elle finit par se détacher de Lewis pour aller prendre la pile de lingue salle qui traîne à présent au milieu du salon et va lancer une machine, attendant que Lewis lui passes les fringues qu’il porte. Une fois la machine lancée, elle va se servir un grand verre de ice tea et, entendant l’eau se couper dans la salle de bain, elle sort une bière pour Lewis, les posant sur la table basse.

Quelques minutes plus tard, Charlie est posée dans le canapé alors que les lasagnes chauffent dans le four, son dos se blottit contre le torse de Lewis et elle se sent calme. Lewis a encore et toujours cet effet sur elle, et elle lorsque ses mains trouvent ses épaules un peu nouées, elle ferme les yeux. Un massage auquel elle ne dira clairement pas non. Doucement, elle ferme les yeux alors que les pouces de Lewis s’activent sur la peau de sa nuque. Elle baisse un peu la tête pour lui donner plus accès et pousse ses cheveux sur le côté, laissant échapper un gémissement de bien être qui sort avant même qu’elle ne puisse le retenir. Bordel, elle a à nouveau chaud, imaginant les doigts de Lewis venir se poser autre part sur elle, effleurant sa peau, son corps, comme il l’a fait il y a tout juste vingt quatre heures. Elle qui avait eu si peur de cette intimité, voilà qu’elle se trouve à avoir envie de la retrouver. Elle sent les lèvres de Lewis se poser contre sa peau, la faisant frissonner alors qu’elle a pourtant bien envie de retirer son pull. Elle le laisse faire, se mordant la lèvre, ses mains venant se poser sur ses cuisses à lui, mais c’est trop pour elle. Se séparant alors doucement de Lewis, elle se tourne, venant passer ses jambes au-dessus des siennes, et ce rapprochement de lui. ”Hi...” Dit-elle doucement, venant glisser ses mains dans sa nuque avant de venir déposer ses lèvres sur les siennes, se collant un peu plus contre lui, se poitrine se nichant parfaitement contre le torse muscle de Lewis. ”Je suis plus fatiguée d’un coup...” Avoue-t-elle en espérant qu’il comprenne le message.
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La vision de Charlie et de Bucky enlacés le faisait s'interroger sur un point... Etaient-ils dans son appartement ou était-ce l'inverse ? Un heureux brouillage des pistes qui lui plaisait un peu plus chaque jour. Son chez lui se dessinait dans le sourire épanoui de Miles, l'endroit était secondaire tant qu'ils étaient ensemble.

Vider leur sac amena Lewis à en sortir la carte d'anniversaire de Charlie, le papier épais délicatement calé entre son pouce et son index alors qu'il la découvrait pour la seconde fois. Le ton pêche que Charlie avait utilisé pour l'écriture était le même que celui qui naissait sur ses joues lorsqu'elle était en plein effort, lorsqu'elle s'était retenue à lui en traversant un pont suspendu cet après-midi. La main droite de Lewis rencontra bientôt le fond du sac, délaissant la jointure du tissu pour se refermer sur l'anneau du double des clés de Charlie. Déposant la carte au sol, le pouce de Lewis - toujours accroupi- se perdit sur l'arrondi de la boucle pour le caresser. Dans la moindre de ses attentions, Charlie le faisait sourire. Lewis se releva pour déposer les clés dans l'une des poches de son blouson et s'orienta vers la chambre. Lumière allumée, celle-ci abritait ses habitudes de rangement militaire mais aussi une part de bonheur qu'il n'aurait pas crû possible. Les rebords du tiroir que Charlie utilisait depuis peu ressortaient légèrement, signe qu'elle s'en était servi avant d'aller à la douche. Orientée vers la tête de lit, la photographie sur laquelle il apparaissait avec Marshall semblait lui renvoyer son propre sourire. Lewis déposa la carte de Charlie près du lovebird avec la sensation rassurante que Marshall était là sans l'être.

Dans ce cas, porte les autant que tu veux. Même s'il me semble bien que tu t'es déjà affranchie de toute autorisation, plaisanta doucement Coleman, son regard clair déviant vers ses lèvres qui formaient une moue attirante. Dans le doute, en voici une... Lewis se baissa pour compenser leur différence de taille et sentit les poils de sa barbe, un peu plus longue encore que la veille, se fondre contre l'épiderme de Charlie. Ses lèvres s'unirent à celles de Miles. Tu n'a pas à me remercier, Charlie, dit-il en inclinant légèrement la tête, trouvant ses pupilles brunes. Charlie valait chaque minute qu'il avait pu passer à l'attendre. Ou qu'il passerait encore à le faire. Dis comme ça, j'ai l'impression que tu dormiras plus loin de moi cet été... Juste une intuition, ironisa Lewis. C'était la chaleur de leurs envies qui leur avait tenu chaud la veille au soir. Dans la salle de bains, Lewis accueillit l'eau de la douche avec bonheur, s'écoulant sur ses membres partiellement endoloris.

Sa bière entamée, posée sur la table basse et bien plus claire aux côtés de l'Ice Tea de Charlie ne faisait que lui renvoyer l'image de leurs différences. Minimes et si dérisoires à-côté de l'équilibre qu'ils avaient retrouvé depuis un mois. L'odeur de la lasagne qui réchauffait commençait à monter depuis le four, embaumant le salon de fumets et de souvenirs d'Italie. Tandis qu'elle était adossée contre son torse, les mains de Lewis se positionnèrent avec douceur sur le haut de ses épaules tendues pour les masser du bout des doigts. Un mouvement doux auquel Charlie réagit en creusant faiblement le dos. Les gestes de l'ancien militaire se firent plus larges, s'étendant sur l'épiderme de sa nuque offerte et penchée. Sans qu'il ne dise un mot, Charlie dégagea ses cheveux pour le laisser entrevoir son cou. La douche avait effacé la moindre odeur de forêt sur leurs peaux mais celle de Miles continuait de l'appeler. Sous la pression de ses doigts, Charlie émit un gémissement qui ne fit que réveiller chez lui une envie qui était endormie depuis hier. Les lèvres de Lewis s'abîmèrent bientôt sur la nuque de Charlie dans un baiser long et appuyé. S'il avait arrêté de la masser, son pouce continuait de dessiner des demi-cercle caressants dans son cou. Hey... répondit Lewis d'une voix faible alors qu'elle se retournait pour passer ses jambes de part et d'autres des siennes. Les mains de Lewis s'ancrèrent sur les hanches de sa petite amie alors que son esprit quittait déjà la terre ferme, offrant une réponse chargée de désir aux lèvres de Charlie. Je ne le suis pas non plus, souffla t-il en se séparant brièvement d'elle. Le poids de sa poitrine contre son torse ravivait des souvenirs récents et encore brûlants. Coleman laissa ses lèvres repartir à la dérive sur celles de Charlie, s'ouvrant pour que leurs langues puissent se retrouver. Et se répondre. Comme aimantées, ses mains brûlantes remontèrent le long du dos de Charlie et emmenèrent le tissu de son pull dans leur sillage. La respiration de Lewis se fit plus profonde alors que sa peau dorée et sa taille fine se dévoilaient.
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Une fois au chaud dans le pull à capuche qu’elle a piqué a Lewis, elle retourne au salon ou visiblement, ils ne peuvent s’empêcher de venir s’embrasser. Se lasserait-elle un jour de le toucher, de serrer sa main, de passer sa main dans sa barbe ou ses cheveux, de venir embrasser ses lèvres ou son épaule ? Certainement pas. Elle pourrait le faire, encore et encore parce qu’à chaque fois qu’elle voit Lewis elle a l’impression qu’il prend un peu plus de place dans son cœur et dans sa vie. Il est tout ce que Charlie a rêvé sans jamais vraiment espère pouvoir l’avoir. Un énième baiser, leurs lèvres se trouvant parfaitement et elle ne peut retenir le sourire qui fait courber ses lèvres. Des fois, elle a l’impression qu’elle a le cœur qui va exploser. Si elle aime Bucky, qu’elles aiment ses meilleurs amis et Milo, ce n’est pourtant rien comparé à tout ce que Lewis réveil en elle. ”Bien sûr que si je te dois te remercier. Tous les hommes n’auraient pas été aussi patients avec moi.” Elle a entendu des histoires d’hommes qui finissaient par se lasser sans sexe, qui finissait par partir mais Lewis n’a jamais montré la moindre envie de faire cela. Il est patient, il respecte son rythme et malgré le fait qu’il connaît une grosse partie de son passe, il est toujours là pour elle, plus même encore qu’avant. Lewis n’a pas pris ses jambes à son cou, au contraire il s’est encré à ses côtés et lui montre jour après jour ce que c’est d’être aimée. Le mérite-t-elle ? Elle n’en est pas certaine, mais elle veut le prendre tant que Lew lui donne. Elle laisse échapper un léger rire. ”Peut-être. J’suis bien ici...” Avoue-t-elle avec un haussement d’épaules et un sourire en coin. L’appartement de Lewis lui donne plus l’impression d’être bien que son propre studio.


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En aucun cas, Lewis n'aurait souhaité être l'exception d'une règle qui avait apparemment régi l'enfance de Charlie. Un manque de repères masculins susceptibles de l'épauler, comme lui tentait de le faire depuis qu'ils étaient ensemble, amis avant que leurs sourires ne deviennent des baisers partagés. Elle n'avait pas à le remercier parce qu'il incombait aux visages qui avaient croisé son chemin de s'excuser, de réparer chacune des erreurs qu'ils avaient pu commettre avec elle. Son monde gravitait en fonction de la vitesse que Charlie impulsait et non l'inverse. Les doigts de Lewis se perdirent dans la chevelure de Charlie, s'humidifièrent au contact de ses cheveux encore mouillés en racine alors que ses lèvres frôlaient le front de Miles pour une réponse murmurée : Encore une fois, tu n'as pas à le faire. Et tu ne devrais jamais avoir à le faire, encore moins pour cette raison. Jamais. Charlie s'appartenait à elle-même avant tout et sa valeur était loin de découler du poids de son corps chaud contre le sien. Lewis avait autant de raisons de l'aimer que d'étoiles dans le ciel de Boston, lorsque le ciel était dégagé et que la pollution lumineuse était à son minimum. Sous ses yeux, elle donnait vie à certains proverbes italiens que sa nonna se plaisait à répéter lorsqu'il était plus jeune, lorsqu'il contemplait toute l'étendue de Palerme depuis le toit terrasse de ses grands-parents. Tu es chez toi, Charlie et Bucky aussi. Le sourire de Lewis se percevait dans l'intonation de sa voix, inspirée. Elle était chez elle entre les murs de son appartement, elle était chez elle entre ses bras.

 
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Charlie n’est pas certaine qu’elle comprendrait un jour la chance qu’elle a eu en rencontrant Lewis et encore moins celle qu’elle a eu qu’il puisse ressentir ce qu’il ressent pour elle. Malgré les semaines qui se passent et l’amour qu’elle voit dans les yeux de Lewis jour après jour, elle n’arrive toujours pas à comprendre comment elle peut lui plaisir. Elle est mignonne, elle le sait, mais elle vient aussi avec un énorme bagage qui n’est pas des plus facile a supporter. Elle vient avec des traumatismes d’enfances, des problèmes de confiance en elle mais aussi dans les autres et elle qui pensait finir sa vie seule, voilà qu’elle a trouvé un homme qui remet tout en question. Elle a trouvé un homme qui l’a pousse à vouloir devenir une meilleure personne, a faire mieux, a donner sa confiance, mais aussi a traverser des étapes qu’elle n’aurait jamais pense vouloir traverser un jour. Elle se lance dans une aventure nouvelle, et malgré tout cela, elle a trouvé un homme parfait, un homme patient qui prend son temps avec elle et qui ne la force a rien si elle n’est pas à l’aise. Elle est chez elle chez lui, et elle se sent comme chez elle. Elle a toujours eu du mal dans son petit studio qui, soyons honnête, ne vaut rien a cote de l’appartement confortable de Lewis, mais doucement elle semble trouver sa place aux côtés du brun, avec sa boule de poil Bucky. ”J’me sens bien ici. Et Bucky aussi.” Avoue-t-elle avec un sourire. Pour la première fois elle a l’impression d’avoir une maison et pas seulement un toit sur la tête.


 
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you're all I wanna breathe

Let this night invade my lungsm
You're all I wanna breathe
Right beside the lake, I burn for you
You burn for me


@Lewis Coleman + @Charlie Miles
tw : stress post-traumatique, décès, guerre, +18



 
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