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You're all I wanna breathe (Lewlie #12)

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La lumière rasante de la lampe portative ne faisait que révéler davantage l'éclat qui brillait dans les yeux de Charlie alors que sa réponse se faisait rapide, saccadée. Comment se sentait-il lui ? Enveloppé d'un couche d'humidité - le résultat visible de son envie de Charlie, perçant les pores de sa peau - Coleman se sentait plus à sa place que jamais près d'elle. Contre elle. L'espace d'un instant, leurs cicatrices respectives s'étaient évaporées - semblant même n'avoir jamais avoir existé, les réminiscences de leurs crises d'angoisses passées se diluaient dans la somme parfaite de leurs corps enlacés. Hier importait bien moins que demain. Très bien, souffla t-il en retour, l'inquiétude quittant son regard à mesure qu'il découvrait celui de Miles. Il n'y lisait aucun regret, simplement un mélange d'euphorie résiduelle et de tendresse. Lewis sentait son rythme cardiaque résonner immodérément dans le pouce qu'il passait sur sa joue rougie. Comme ce soir, il avait tellement à lui offrir si elle lui en laissait la chance.

Charlie l'observait sans dire un mot, le passage de la lingette sur son ventre donnant naissance à un frisson que même lui perçut. L'épaisseur de la tente n'était pas suffisante pour chasser complètement la fraîcheur extérieure. Coleman se saisit d'une seconde lingette, épousant le bas de son propre abdomen. Effacer les preuves physiques n'enlevait rien à la réalité du moment, au fait que la confiance débordante que Charlie plaçait en lui leur avait permis de passer un nouveau cap. C'était pour et contre elle qu'il avait implosé quelques minutes plus tôt. Elle dont la silhouette unique s'imprimait sur sa rétine alors que sa main faisait l'amour à son corps tendu. L'ancien militaire quitta le sac de couchage pour mettre leurs deux lingettes dans un sac blanc hermétique avant de la rejoindre. Ses muscles s'évanouirent bientôt dans les profondeurs du duvet, recherchant la proximité de l'épiderme de Charlie comme une évidence. Offrant un oreiller de fortune à Charlie, Coleman étendit son bras gauche sous sa nuque alors que sa paume caressait doucement la peau frissonnante de son dos. Sa main ouverte navigua entre ses épaules détendues avant de suivre la courbe de son épine dorsale. Ses doigts chauds s'arrêtèrent dans le bas de son dos avant de remonter. Lewis voulait simplement la sentir , avec leurs jambes qui s'embrassaient et dans le creux de ses bras. Chaque cercle que Charlie dessinait sur son torse faisait ralentir son rythme cardiaque et le silence avait remplacé les gémissements, tant et si bien que même la nature semblait le respecter. Seul le vent venait faire gondoler la tente de temps à autre. Tête posée contre son torse, Lewis ne distinguait plus que la masse brune de ses cheveux, éparpillés en étoile sur ses pectoraux. Le contact, humide, de ses lèvres sur son torse le surprit. Des soupçons que confirma la respiration difficile de Charlie, elle pleurait.

Hey... répéta Lewis à deux reprises, se redressant sur ses coudes pour espérer apercevoir son visage. Avait-il fait quoique ce soit de travers ? Charlie releva vers lui des traits mangés par les larmes, tentant de les chasser - mais sans succès - avec ses doigts. Le sourire lumineux qui s'agrippait à ses lèvres fit gonfler la poitrine de Lewis. Je t'aime aussi, Charlie. Certainement plus que de raison pour quelqu'un qui en a déjà perdu une partie... dit-il en plongeant dans son regard embué, prenant le visage de sa petite amie entre ses deux mains. Il avait répondu d'une voix dans laquelle perçait le sourire d'un homme complet, dans laquelle résonnait tout le bonheur qu'elle lui apportait. A dire vrai, il l'aimait depuis longtemps ; Lewis l'avait ressenti avant même de le comprendre pleinement. Alors dis-moi que ce sont des larmes de joie... la taquina t-il. Dis-moi que tu n'as pas l'impression d'avoir fait une erreur, songea t-il en son for intérieur. Dis-moi que je ne suis aussi mauvais que ce que te voir pleurer laisse entendre... souffla t-il, amusé, en sentant des perles de sel ruisseler sur ses doigts, toujours ancrés sur ses joues. Le rire nerveux de Charlie se mêla bientôt à ses larmes, intarissables. Lewis savait que cette randonnée, ensemble, serait une première mais il ne savait pas à quel point au moment de préparer leur sac. Le rire contagieux de Charlie chatouilla ses propres lèvres alors que ses yeux se plissaient sous l'impulsion d'un nouveau sourire. Parce que c'était de l'amour liquide qu'il voyait flotter dans ses pupilles.
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Charlie observe les traits Lewis dans la pénombre de la tente alors qu’il laisse sa main couverte d’une lingette glisser sur son ventre avant de faire de même sur le sien. Elle regarde ses abdos se contracter légèrement sous la fraîcheur présente dans la tente et le bout de tissu qu’il passe sur sa propre peau. Elle ne porte pas attention à ses cicatrices, celle presque place au même endroit que les siennes et elle le trouve magnifique, sa peau faiblement éclair par la lampe frontale reposant a cote du duvet dans lequel Charlie est allongée. Lewis reprend à peine place contre elle, qu’elle vient se blottir contre lui, répondant a sa question en affirmant qu’elle va bien. À vrai dire, elle ne sait jamais senti aussi calme, paisible et si elle est fatiguée par ce qu’ils viennent de faire, elle ne veut pas dormir tout de suite. Le cœur battant contre sa poitrine, ses doigts se mettent à dessiner des cercles sur le ventre du brun alors que ses lèvres se posent tendrement contre sa peau, là où sa tête repose, a quelques centimètres de son cœur à lui. Alors que la chaleur les enveloppe à nouveau, que la peau chaude de Lewis réchauffe la sienne, elle sent ses émotions remonter à la surface. Les images de ce qu’il vient de se passer défilant dans sa tête. Le regarde Lewis sur elle, ses mains qui trouvent ses zones sensibles, la manière dont elle se sent profondément et complètement aimer. Il lui fait ressentir des choses nouvelles, des choses qui dans le fond lui donne un pouvoir qu’elle n’a jamais donnée a personne, mais pourtant elle ne peux s’empêcher de se dire que c’est la meilleure décision qu’elle n’est jamais prise. Se sentant un peu submerger par ses pensées et ses sentiments, elle se rend à peine compte qu’elle s’est mis a pleurer, les larmes chaudes roulant doucement le long de ses joues pour finir sur le torse de son petit ami alors qu’elle lui murmure qu’elle l’aime. Elle l’aime tellement qu’elle se demande si c’est seulement humain de ressentir quelque chose d’aussi fort.

La voix de Lewis la tire de ses pensées et Charlie relève le visage vers lui, ses yeux noisette trouvant ceux azures. Elle sent les doigts de l’ancien militaire venir chasser ses larmes et elle en profite pour déposer un baiser dans le creux de sa main alors qu’il lui dit à son tour qu’il l’aime. Si Charlie aurait dû mourir à ce moment-là, elle serait morte plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été et elle lui offre un sourire vulnérable et rempli de tout son amour pour lui. Elle laisse échapper un léger rire aux paroles de Lewis et secoue la tête, ses lèvres se déposant contre sa mâchoire. ”Non, non tu es… Parfait.” Lui dit-elle, la voix emplit d’une douceur qu’elle n’a jamais vraiment entendue dans sa propre voix. ”Je… J’ai juste...” Elle cherche ses mots, ses doigts caressant toujours distraitement le torse de Lewis. ”Je crois que je me suis jamais senti aussi… Heureuse.” Avoue-t-elle, venant caresser la joue du brun. ”Je sais que c’est sûrement ridicule, mais je… J’me suis jamais senti aussi voulu, ou aimer.” Charlie laisse échapper un autre rire, se redressant un peu sur un coude pour mieux voir le visage de Lewis. ”Désolée, je pensais pas pleurer.” Elle vient s’essuyer les joues et renifle doucement. ”Mais c’est ta faute aussi, a me faire cet effet...” Ajoute-t-elle sur un ton légèrement moqueur avant de venir l’embrasser tendrement, ne pouvant pas se retenir d’être près de lui, a le toucher, l’embrasser.
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Contre lui, la fraîche moiteur de la peau de sa petite amie régulait sa propre température. La chair de poule qu'il sentait contre ses doigts brûlants disparaissait au fil des caresses qu'il distillait dans le dos de Miles, il la réchauffait tendrement. Parce qu'elle méritait tout, sans le moindre compromis. Chassant bientôt les larmes qui roulaient sur les joues de Charlie, du bout de ses pouces, la main droite de Lewis finit par lui échapper. Chacune des lignes de sa paume s'embrasant sous les lèvres de Charlie. Sa douceur le touchait. Attention... à ne pas me le dire trop souvent, plaisanta Lewis d'une fois faible, ses paupières se fermant au moment où la bouche de Charlie plongeait dans sa barbe, se pressant contre sa mâchoire. J’ai juste... Il ne l'interrompit pas et marqua simplement, par son regard coulant sur elle et le mouvement de ses doigts sur sa peau, qu'il l'écoutait. Comme il l'avait toujours fait. Etait-ce l'aveu ou le contact des doigts de Charlie qui dansaient contre sa joue qui le faisait autant sourire ?

Quel effet ? l'interrogea t-il en relevant les yeux vers elle, jouant doucement de son bras gauche pour la faire basculer entièrement sur lui. Leurs lèvres souriantes se rencontrèrent de nouveau, celles de Lewis s'ouvrant pour accueillir la langue de Miles. Il pouvait la sentir contre lui, de sa poitrine qui appuyait contre son torse à la chaleur de son ventre plat contre son abdomen. De leurs entrejambes qui se superposaient à leurs jambes qui s'emmêlaient. Et ce n'est pas ridicule... murmura t-il en rompant, avec difficulté, leur baiser. ça ne l'est jamais, ajouta t-il en posant ses mains sur ses hanches. Le regard de Lewis sur elle était intense tant il songeait à leurs dernières semaines. Si leur rupture avait donné une nouveau souffle à leur relation, ils auraient tout aussi bien pu ne pas vivre ces moments. Ils n'en seraient pas là si Charlie n'avait pas déposé ce courrier dans sa boîte aux lettres. Toi qui apprends apparemment l'italien... dit-il avant de reprendre possession de ses lèvres. Bacio. Une admission dans un souffle, un mot qui signifier un baiser dans sa seconde langue. Le dos de Charlie se creusait au rythme des mains de l'ancien militaire qui glissaient contre sa silhouette, quittant ses hanches pour remonter juste sous ses épaules. Sei bellissima, chuchota Lewis près de son oreille, ses cheveux bruns lui chatouillant l'arrête du nez. De l'électricité courait sous son épiderme alors qu'il s'enivrait de son parfum. Maintenant qu'il l'avait goûtée, il lui était encore plus difficile de résister à la tentation.

La regarder dormir lui permettait de contempler sa beauté solaire ; il savait avoir une chance inouïe de sentir son coeur battre près du sien. Si la température corporelle de Lewis était élevée, il sentait la peau de Charlie refroidir contre lui. Coleman sortit une main du duvet pour tenter de se saisir du pyjama de Charlie mais ancrée contre lui, elle entravait involontairement ses mouvements. Charlie... La voix de Lewis était faible, discrète contre le front de Miles. Elle avait fermé les yeux contre son torse et il avait des remords à l'idée même de la réveiller, de renoncer à la sensation de son souffle ininterrompu sur ses pectoraux. Elle émit un grognement discret avant de poser un regard ensommeillé sur lui. Ton pyjama. Semblant comprendre qu'il essayait de bouger par ces quelques mots, elle se décala lentement. Lewis embrassa son front avant de se dégager complètement, s'asseyant dans le sac de couchage pour tirer les vêtements de nuit de Charlie vers lui. D'un geste, il les fit passer à l'intérieur du sac de couchage, près de Charlie. Coleman n'avait pas consulté l'heure mais la fatigue de Miles était plus que parlante, le signe qu'un lendemain les attendait. Dans la maison végétale qu'ils s'étaient choisie pour le week-end.
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Charlie pourrait lui répéter encore et encore à quel point il est parfait, a quel point il est tendre et aimant. Elle pourrait lui répéter encore et encore ce qu’il signifie pour elle et a quel point elle l’aime parce que maintenant qu’elle a réussit à s’ouvrir, a le laisse complètement entrer, il n’y a plus de marche arrière. Et puis de toute façon, elle ne veut pas revenir en arrière, sur eux, sur ce qu’il vient se passer parce que si elle pensait qu’elle était apaisée et heureuse avec lui, ce n’est absolument rien compare a ce qu’elle ressent en cet instant présent. Elle ne peut s’empêcher d’effleurer sa peau du bout des doigts ou avec ses lèvres, venant tendrement déposer un baiser sur sa barbe légèrement parsemé de patch roux et blanc. Elle aime ce cote grisonnant de sa barbe, et contrairement à ce qu’elle aurait cru, elle aime qu’il ait plus d’expérience qu’elle parce qu’elle a l’impression qu’il l’a fait grandir. Il l’aide à s’ouvrir, a lui, mais aussi au monde autour d’elle alors qu’elle a toujours un peu vécu en auto-pilote, sans vraiment prendre le temps de vivre. Il éveille en elle des choses qu’elle ignore et il lui donne envie de plus.

Doucement, Lewis fait basculer Charlie sur lui et elle vient passer l’une de ses mains dans ses cheveux légèrement boucles alors que leurs lèvres se retrouvent naturellement. Des fois, elle se demande comment il fait pour savoir exactement ce dont elle a besoin. Elle se demande si il arrive à lire en elle comme dans un livre ouvert et elle ne serait pas surprise si c’était le cas. ”L’effet… L’effet qui me donne envie de rester ici, pour toujours, juste avec toi. Celui qui me donne envie de recommencer ce qu’on vient de faire, ou de faire plus...” Avoue-t-elle dans un murmure, consciente que leurs corps ne se sont pas touches ainsi auparavant. Sa poitrine reposant contre le torse solide de son petit ami, leurs sexes se touchant, leurs jambes entremêlées, cela aurait pu être inconfortable et pourtant, ce n’est pas le cas et elle n’a aucune envie de bouger. Elle n’aurait jamais un jour pensé pouvoir être aussi proche ou connectée de quelqu’un. C’est comme si Lewis a lentement réussi à faire tomber toutes les barrières qu’elle s’était créé en grandissant. ”Bacio...” Charlie répète après Lewis dans un murmure alors qu’elle comprend ce que cela veut dire. Un baiser. Elle ne peut s’empêcher de prolonger, sa langue venant se mêler a celle du brun, son corps parcouru de frisson alors que ses mains caressent son corps nu sur lui. Comprend-il vraiment l’effet qu’il lui fait ? Sei bellissima ajoute-t-il d’une voix basse et essayant de vider un peu son esprit elle essaye de se rappeler de ses mots qu’elle a appris, juste pour lui. ”Ti amo. C’est proche du portugais. Eu te amo.” Elle vient déposer un baiser rapide sur ses lèvres. ”Você é minha pessoa favorita.” Tu es ma personne preferee , ajoute-t-elle dans une de ses langues, une langue qui lui a toujours rappelé sa mère, mais qui aujourd’hui n’est réservé que pour lui.

Apaisée, fatiguée de la marche, mais aussi de leur moment intime, Charlie ne tarde pas a somnoler contre Lewis. Son bras est passé autour de sa taille et sa tête repose contre son épaule. Elle s’accroche à lui dans son demi-sommeil comme si elle a peur qu’il s’en aille, que tout ce qu’il s’est passé n’ai été qu’un rêve, le plus beau des rêve. Elle finit cependant par entendre son prénom provenant des lèvres de Lewis et elle laisse échapper un léger grognement, trop confortable pour bouger malgré le fait qu’elle commence à avoir froid. Le sentant bouger contre elle, Charlie se recule légèrement, mais garde les yeux fermés, comme si il pèsent à présent chacun beaucoup trop lourd. Elle capte à peine les mots de son petit ami avant de sentir son bas de pyjama se glisse contre elle dans le duvet. Ouvrant a contre coeur ses yeux, elle vient l’enfiler et fait de même avec son tee-shirt, ou plutôt celui de Lewis, avant de revenir se blottir contre lui. ”T’pas froid toi ?” Demande-t-elle sans vraiment articuler, mais elle sait la réponse qui va venir parce que lorsqu’elle se reblottit contre lu, presque immédiatement telle une sangsue, elle sent sa chaleur familière.

[...]

Ce sont les rayons de soleil et la chaleur qui commence à emplir la tente qui réveille Charlie. Il lui faut une seconde pour se rappeler d’où elle est et que les souvenirs de la veille ne lui revienne. Elle se sent rougir aux souvenirs des doigts et des lèvres de Lewis sur elle, seuls au milieu de la nature comme si le monde autour n’existait pas. Elle est toujours couchée contre le corps chaud de son petit ami, et elle n’a pas aussi bien dormi depuis… Well très longtemps. Ses jambes mêlées à celle de Lewis, son bras autour de sa taille, elle ouvre doucement les yeux pour l’observer. Il dort toujours paisiblement, son visage visiblement décontracté et elle ne peut retenir un léger sourire alors qu’elle a l’impression que son cœur va exploser sous cette vision. Doucement, elle dépose ses lèvres sur un de pectoraux, avant de remonter doucement vers son cou, sa mâchoire et le coin de ses lèvres alors que Lewis grogne. ”Bonjour monsieur Coleman...” Murmure-t-elle dans son oreille avant de déposer un baiser juste en dessous. Elle vient repousser une mèche de cheveux sur son front et sent alors son corps endolori, soit à cause de la marche, soit à cause… Du reste.
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La forêt regorgeait de tous les silences dont manquait le terrain. Là où les OPEX n'étaient que stimuli, la nature lui avait toujours offert le repos nécessaire, une porte de sortie temporaire. Un nouveau souffle qu'il retrouvait aujourd'hui, entrouvrant ses lèvres pendant que Charlie en dessinait les contours. Les mémorisait-elle pour un dessin prochain ? Le chemin de ses doigts qui s'attardait sur son épiderme donnait naissance à des fourmillements plaisants, influant sur les respirations de plus en plus profondes de l'ancien militaire. Tout ce qu'elle ne disait pas, Lewis pouvait le percevoir dans le moindre de ses regards, le traduire dans chacun de ses gestes tendres. C'était entre ses mains qu'il laissait son corps meurtri s'abandonner. L'aurait-elle seulement regardé si elle avait rencontré le soldat avant l'homme ? La barbe fournie qu'il arborait aujourd'hui était un premier signe extérieur de lâcher prise, elle n'aurait pas eu sa place dans les campements. Mais elle avait toute sa place entre les doigts amoureux de Charlie. Leurs lèvres s'unirent pour former un tout parfait, la main de Miles gravitant entre ses mèches claires. Dans un délicieux effet miroir, la main de Lewis suivit un itinéraire presque identique au sien, plongeant lentement dans les cheveux bruns de Charlie pour se positionner derrière sa nuque. Tu en oublierais les moustiques... et les bruits extérieurs ? plaisanta Lewis avec un rire qui mourut contre les lèvres de Miles. Avec elle, le temps s'étirait. Charlie avait fait plus que l'accompagner, elle donnait vie à son paysage. La sensation de son corps qui se superposait au sien lui coupait le souffle et la simple suggestion de Charlie suffit à réveiller son bas ventre. Mais qui suis-je pour t'en priver ? souffla Lewis avec un sourire voilé, heureux. Après avoir dansé sur son corps, ses mains caressaient désormais la peau de son cou et il avait du mal à croire que son amour était une offrande après le chaos de la guerre. Le souffle discret de sa petite amie, contre son oreille, avait remplacé le bruit des explosions, abreuvant chacun de ses sens avec bonheur. Bacio... L'italien naissait avec grâce entre les lèvres de Charlie, un mot indéniablement teinté de la nostalgie qu'il ressentait lorsqu'il pensait à ses racines. Au soleil de Palerme qui se déployait dans ses gènes. Jouant sur ses abdominaux musclés, Lewis se redressa doucement pour cueillir les lèvres de Charlie. Il inspirait et expirait entre elles, il y dessinait de nouveaux souvenirs aussi. Le sourire de Lewis se fit plus large, sa poitrine se gonflant sous une force invisible. Eu te amo... répéta l'ancien soldat, parce que c'était la pensée qui le traversait de part en part à chaque fois qu'elle était dans la même pièce, le même univers que lui. Les quelques mots de portugais soufflés par Miles lui étaient familiers, parce qu'il les avait déjà entendus mais la différence était que leur sens était aujourd'hui différent. Exacerbé. D'ordinaire plus discrète et moins volubile, Charlie venait de doucement inverser la vapeur. Elle lui offrait des attentions nouvelles, des mots peut-être refoulés mais qu'elle laissait désormais vivre. Tu es ma personne préférée, c'est bien ça ? l'interrogea Lewis en quittant l'oasis que représentait ses lèvres pour embrasser son front. Sa bouche s'y pressa avec tout l'amour qui l'animait lorsqu'il s'agissait de Charlie. Parce que toi aussi, Charlie. Toi aussi, tu es ma personne préférée. E ho bisogno di te... Il avait instinctivement ajouté ces quelques mots d'italien, sans même y penser.

Rendors toi... ça ira, murmura Coleman du bout des lèvres. Il souriait tandis que son regard survolait le moindre point de contact entre leurs deux corps, s'attardant sur le T-shirt qu'elle lui avait emprunté et s'échouant finalement sur la colline que formait sa joue rosée. Dans une énième expiration, son torse nu s'abaissa une nouvelle fois. Lewis glissa doucement à l'intérieur du duvet, quittant l'étreinte de Charlie le temps de retrouver son pantalon de pyjama dans l'obscurité prégnante. Coleman l'enfila mais laissa délibérément son T-shirt au sol, il supporterait la faible chute des températures prévue pour la nuit. L'essentiel était ailleurs ; la chaleur des doigts de Charlie effleurant directement sa peau, il avait besoin de la sentir. A demain, dit Lewis d'une voix faible, son menton posé sur les cheveux de Charlie. Sous son T-shirt, sa cage thoracique enflait à un rythme régulier. Elle dormait déjà.

[...]

Encore lourdes, ses paupières refusaient de se soulever alors que le reste de son corps commençait à doucement s'éveiller. Un sourire fugace apparut sur les lèvres closes de l'ancien militaire tandis que l'un de ses pectoraux le démangeait, un frisson qui se propagea dans le creux de son cou et se diffusa dans le côté gauche de sa mâchoire. La fatigue l'enveloppait encore alors qu'il lui semblait avoir fait une nuit quasi complète. Etait-ce le cadre, la présence de Charlie ou son début de thérapie qui agissait ? Lewis émit un faible grognement sans se départir de son sourire. Son bras gauche se glissa dans le dos de Charlie pour la rapprocher de lui, juste avant qu'il ne dise : J'aime ces réveils... Les yeux fermés, le monde autour de lui restait aveugle mais c'est au contact des baisers de Charlie qu'il s'animait. Leurs jambes avaient dormi enlacées et ni l'un, ni l'autre n'avait brisé l'étreinte de leurs corps pendant la nuit. Ses paupières s'ouvrirent enfin sur un environnement flou, ses yeux directement happés par le brun profond des pupilles de Miles. Volontairement, il n'avait pas mis de réveil - comptant sur son horloge interne - mais le soleil qui filtrait à travers le tissu de la tente lui semblait déjà haut. Bonjour Charlie, dit-il en embrassant son épaule. Un geste qu'il lui avait emprunté. Son T-shirt, trop large pour elle, avait glissé pour dévoiler un carré de peau. Son visage levé vers lui, il caressa sa joue du pouce. Charlie avait l'air plus reposée que jamais. Tu as bien dormi ? l'interrogea t-il tendrement avant d'ajouter : Et comment va ton genou ? Charlie le fit glisser sous le duvet pour le remonter et l'offrir à son regard. S'ils allaient devoir refaire un nouveau pansement avant de prendre le chemin du retour, la tâche brune ne s'était pas étendue. Signe que le saignement s'était tari pendant la nuit. La pulpe du pouce de Lewis épousa brièvement la zone située sous sa blessure. On refera un pansement propre avant de partir mais en attendant... Petit-déjeuner ? Lewis releva ses yeux rieurs sur elle avant de déposer ses lèvres sur les siennes. 2 juin 2024, Middlebury. Nous voilà. Accroupi, l'ancien militaire récupéra le haut de pyjama qui avait dormi sur le sol et joua du zip de la tente pour l'ouvrir. La fraîcheur matinale couplée aux rayons du soleil inonda bientôt l'intérieur.
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Entre l’italien de Lewis et le portuguais murmurer par Charlie, elle ne peut s’empêcher de sourire et pendant quelques secondes elle se demande quelle langue ils parleraient à leurs enfants s'ils en avaient un jour. Depuis quand Charlie pense-t-elle à avoir des enfants, elle qui, il y a peine quelques mois, pensait ne jamais avoir une relation avec qui que ce soit. Elle n’est pas prête cependant, elle ne sait même pas si elle veut réellement un jour après tout. Comment pourrait-elle être une bonne mère un jour alors qu’elle-même n’a jamais connu cela ? Elle est persuadée qu’elle ne pourrait tout simplement pas. Mais elle ne veut pas penser à cela alors qu’elle s'est blottie contre Lewis, la trace de ses doigts encore présente tel un fantôme sur sa peau qui commence à refroidir. Se rend-il compte que c’est un énorme cap qu’ils viennent de passer ensemble pour elle ? Qu’elle n’a jamais été intime avec qui que ce soit, pas même nu devant quelqu’un ? Réalise-t-il la marque de confiance que cela prouve ? Surement oui. Il la connaît, des fois ça lui fait même peur a quel point il la connaît bien, peut être mieux qu’elle ne se connaît elle-même. Et comme le dit le brun, elle en oublie les moustiques et les bruits présentent à l’extérieur de la tente, elle en oublie que le monde continue de tourner autour d’eux alors qu’ils sont encore dans leur bulle. Lewis lui donne envie de se jeter cœur et âme dans cette relation qu’ils ont forges ensemble, de se perdent encore et encore dans le monde qu’ils se sont créé. Un monde ou elle se sent en sécurité, aimée et apaisée, quelque chose qu’elle n’a jamais autant ressentit dans le passé. Bien sûr avec Milo, Ascella ou Wade elle connaît cette sécurité et se calme, parce qu’ils sont la famille qu’elle a choisi, mais rien n’équivaut à lui. Elle sent son cœur s’accélérer aux paroles qu’il répète en portugais pour lui dire qu’il l’aime et elle ne peut s’empêcher de déposer un léger baiser sur ses lèvres. ”Oui, c’est ça.” Dit-elle en hochant la tête lorsqu’il demande confirmant de ses mots. Elle aussi est sa personne preferée et cela pourrait la faire pleurer à nouveau si elle ne cherche pas à comprendre ses paroles en italien. ”Ça veut dire quoi ?” Demande-t-elle, n’arrivant pas à déchiffrer les paroles du brun.

Un grognement qui échappe ses lèvres, un pyjama enfiler alors que Charlie est à moitié endormie et elle se blottit contre Lewis. Elle est fatiguée, mais c’est une bonne fatigue, celle qui lui dit presque que la nuit va être bonne avant même qu’elle ne soit passée. Il ne faut que quelques secondes pour qu’elle ne sombre alors réellement dans un sommeil lourd, sa respiration calée sur celle de son petit ami.

[...]

À sa grande surprise, Charlie est la première réveillée, la lumière venant se glisser délicieusement dans la tente et sous ses paupières. Elle cligne des yeux doucement avant de laisser son regard tomber sur son homme, son homme, encore endormi, un air apaisé sur le visage. Dort-il lui aussi mieux lorsqu’elle est à ses côtés ? Encore une fois incapable de rester sans le toucher ou l’embrasser, ses lèvres trouvent le chemin de son torse, de son cou et de sa mâchoire. Elle laisse échapper un léger rire au son du grognement de son petit ami alors qu’elle sent le bras de Lewis remonter dans son dos, la faisant frissonner. Elle pourrait s’habituer à le regarder dormir ainsi, a le réveiller, peut être même pouvait-elle trouver d’autres manières plaisante de le réveiller dans le futur… Les lèvres du brun se déposent sur son épaule et elle ne peut retenir le sourire qui s’étend sur ses lèvres. ”Mieux que depuis longtemps. Et mon genou va bien.” Avoue-t-elle en déposant un nouveau baiser sur sa barbe. Tout va bien, à vrai dire. ”Tu es beau quand tu dors. Tu avais l’air si… Paisible. Tu as bien dormi ?” Demande-t-elle cependant en retour, n’étant clairement pas tous les deux des champions du sommeil en règle général. Elle hoche la tête au mot petit-déjeuner avant de prolonger tendrement le baiser de Lewis. Elle regarde Lewis s’asseoir et ne peut s’empêcher de déposer rapidement un baiser dans le dos de son petit ami avant d’attraper un pull et de l’enfiler.

Le petit-déjeuner n’a rien de bien fancy, mais le café fait le plus grand bien a Charlie qui sourit a Lewis. Elle n’aurait jamais pensé aimer camper autant, ou alors peut-être pense-t-elle cela à cause de ce qu’il s’est passé la veille au soir ? Elle l’ignore, mais elle serait prête à recommencer. Écoutant le bruit des oiseaux, elle mange en silence avant de se tourner vers Lewis. ”Combien de kilomètres aujourd’hui ?” Elle prend une gorgée de son café, pensant déjà qu’une partie d’elle a envie de revenir l’embrasser et de retourner dans la tente. ”Tu crois qu’il va faire chaud ?” Quand est-ce que Charlie est-elle devenue aussi bavarde ? Ou même depuis quand pose-t-elle autant de question ? Une autre preuve inconsciente de confiance.
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Dans le pénombre de la tente, ses gestes habituellement vifs d'anciens soldats tournaient à présent au ralenti - se calquant presque sur le son lointain de la cascade. Par le passé, ses OPEX se succédaient et se ressemblaient en de nombreux points mais il y avait des moments qui méritaient que l'on s'y attarde. Qu'on les vive plutôt que de simplement les traverser et cette nuit avec Charlie était de ceux-ci. A dire vrai, tous les moments avec elle en étaient. Excepté le fait qu'il te manque encore quelques termes d'italien, tu veux dire ? souffla Lewis avec amusement, les cheveux de Charlie glissant avec facilité contre sa paume caressante. La seconde suivante, ses traits redevinrent soudain sérieux, ses pupilles déviant du regard humide de Charlie vers la montagne de ses lèvres. La température fusionnée de leurs deux corps était parfaite. ça signifie que j'ai besoin de toi, Charlie, admit-il sans détour. Un aveu murmuré contre les lèvres de sa petite amie, un sourire naissant sur celles de Lewis. Coleman avait toujours été celui auquel on se raccrochait, soldat comme homme. L'incarnation même de la force américaine lorsqu'il était déployé, une image qui lui collait encore à la peau lorsqu'il rentrait au pays. Mais c'était pourtant dans leurs faiblesses respectives qu'ils s'étaient trouvés, qu'ils s'étaient construits avec Charlie. Les murs qui n'existaient presque plus entre eux s'élevaient désormais autour d'eux deux.

[...]

Encore somnolent et suivant un chemin qu'il espérait un jour connaître par cœur, la peau de Charlie contre ses lèvres fut la première saveur qu'il goûta. Un simple contact qui suffit à ranimer complètement son bas ventre, déjà naturellement en éveil chaque matin. Un baiser suivi d'un deuxième un peu plus à droite sur son épaule, juste avant que son pouce n'élise domicile sur l'une de ses joues fraîches pour y dessiner des quarts de cercle. ça fait plaisir à entendre, Charlie... pour les deux, répondit Lewis avec un sourire, creusant les fines ridules présentes au coin de ses yeux. Tournant légèrement la tête pour laisser tout le loisir à Charlie d'embrasser sa barbe, elle creusa subrepticement le dos alors qu'il laissait reposer sa main chaude juste sous ses omoplates. Son T-shirt aurait presque pu lui sembler en trop. Seulement quand je dors, vraiment ? l'interrogea Lewis. Son ton enjoué contrebalançait avec son regard faussement interrogateur. Et pour ce qui est la nuit, je crois que je vais avoir la même réponse que toi. Que ce soit l'effet du grand air ou, au contraire, de la moiteur de leurs corps enlacés la veille... Sa nuit avait été bien plus calme que d'habitude. Coleman se redressa sur ses deux coudes pour laisser leurs lèvres se rapprocher et danser de nouveau ensemble. Charlie était de cette beauté naturelle qui capturait spontanément la lumière, un léger voile vert - couleur de la tente - se superposait à ses traits souriants. L'ancien militaire emmena une partie du duvet avec lui alors qu'il s'essayait. Ses bras entourèrent ses deux jambes pliées tandis qu'il offrait son dos musclé au regard et aux lèvres gourmandes de Charlie.

Lewis déplaça le tapis de sol, présent sous les duvets, pour l'établir comme un campement de fortune à l'extérieur. Sous ses chaussures, le sol herbeux était aussi vert tendre qu'humide et les quelques perles d'eau qui ruisselaient sur la tente indiquaient qu'il avait dû pleuvoir pendant la nuit. Terrassé par la fatigue accumulée sur ces derniers mois, Lewis avait été complètement insensible au bruit des gouttes qui s'y étaient écrasées. Dire qu'ils avaient quitté Boston la veille et qu'ils se réveillaient aujourd'hui avec le chant des oiseaux... Plus que jamais, c'est le calme intérieur qui enveloppait Lewis. Etant donné qu'il nous reste un peu plus de la moitié, je dirais qu'on doit être à une quinzaine de kilomètres du parking, dit Lewis en quittant la tartine de beurre de cacahuètes qui prenait vie entre ses mains pour la regarder. Le sourire de Charlie se perdait dans son café noir. Il secoua doucement la tête en mordant dans son toast et ne quitta le paysage des yeux que pour lui répondre. En randonnée, beau et chaud était deux perspectives différentes. Tant qu'il ne pleut pas, je pars du principe que c'est un temps parfait pour une randonnée. Même s'ils avaient essuyé plus d'une averse avec Marshall, les chemins et les pierres n'en devenaient que plus glissantes et plus dangereuses, par extension. Pas une seule fois, la météo n'avait découragé le duo mais Marshall n'était pas Charlie. Et Lewis n'était plus non plus le Lewis de l'époque. Il a plu cette nuit, ça aura eu le mérite de rafraîchir l'air. Mais pour répondre à ta question... Non, je ne pense pas qu'il fasse chaud aujourd'hui. Pieds ramenés vers lui, Charlie déjeunait à côté de Lewis. Le parfum de son T-shirt se mêlait avec aisance à celui de Charlie et à celle des conifères qui les entouraient. Avalant une gorgée de café avant de reposer son mug, Lewis glissa une main contre le cou de sa petite amie pour lentement balayer ses cheveux sur le côté. A moins que tu ne parles pas de la journée... Mais plutôt de ce soir. Le souffle de Lewis se perdit sur l'épiderme de Charlie, sur ses poils transparents qui se hérissaient au passage de ses lèvres le long de son cou. Veux-tu te préparer la première ? J'en profiterai pour ranger le déjeuner et défaire la tente. Signe qu'il lui laissait tout le temps pour penser à elle ce matin, lui se chargeait de la logistique.

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Let this night invade my lungsm
You're all I wanna breathe
Right beside the lake, I burn for you
You burn for me


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Ça signifie que j'ai besoin de toi, Charlie lui répond Lewis dans un murmure alors que le cœur de Charlie accélère dans sa poitrine. Les simples mots auraient suffi à lui donner envie de faire un deuxième round avec lui, mais elle se contente de venir l’embrasser, ses lèvres bougeant parfaitement contre celle de l’ancien militaire. ”J’ai besoin de toi aussi...” Dit-elle à son tour. Comment pourrait-elle s’imaginer une vie sans lui à présent ? Comment pourrait-elle vivre sans cette sensation de bonheur et de satisfaction qu’il lui apporte juste en été là, a cote d’elle ? Elle ne peut plus, c’est la réponse simple. Elle ne se voit plus sans lui, sans ses yeux bleus sur elle, ce sourire qui fait chavirer son cœur ou qui lui donne envie de passer sa vie perdue dans leur monde à eux deux. C’est d’ailleurs avec un léger sourire aux lèvres qu’elle s’endort ce soir-là, un sourire qui refuse de s’effacer alors que les battements de cœur de Lewis résonnent contre son oreille plaquée contre son torse.

[...]

C’est avec grande surprise que Charlie est la première réveille ce matin. Les rayons de soleil illuminent doucement la tente et le visage encore endormi du beau brun a ses cotes. Si elle ne dort pas toujours bien, elle a quand même tendance à avoir un meilleur sommeil de Lewis et il est rare qu’elle dorme moins que lui, ou qu’elle ai l’opportunité de l’observer encore perdu dans les bras de Morphée. Elle en profite donc pour laisser son regard tracer ses traits détendus et il ne faut pas longtemps que ses lèvres ne se posent sur son torse, son cou et sa barbe, chaque endroit de sa peau l’appelant comme si elle ne l’avait pas touché depuis des semaines, comme un besoin impérieux . Évidemment, les lèvres fines de Charlie sur la peau de Lewis finissent par le réveiller et elle lui avoue avoir passé l’une des meilleures nuits qu’elle a eues depuis longtemps. Elle dort déjà d’ordinaire mieux avec Lewis a ses cotes, mais sous une tente, c’est encore visiblement mieux. Ou alors serait-ce à cause de ce qu’ils ont partagé la veille ? Elle n’en est pas certaine. Charlie laisse alors échapper un léger rire aux paroles de Lewis et secoue la tête. ”Non, tu es beau tout le temps.” avoue-t-elle parce qu’elle pourrait passer des heures a le regarder, a admiré ses traits encore endormis, ses lèvres si douces, et ses yeux couleurs azures. Visiblement lui aussi a bien dormi et alors qu’un sourire en coin, un peu coquin se glisse sur les lèvres de Charlie, elle reprend la parole. ”Faut croire que je t’ai fatiguée hier soir alors ?” Un ton légèrement teaseur dans la voix alors que Lewis se redresse pour attraper ses vêtements et Charlie ne peut s’empêcher de venir déposer ses lèvres dans son dos faisant frissonner son petit ami. Elle aime l’effet qu’elle lui fait et les réactions qu’elle arrive a décrocher de lui.

Après avoir enfilé un pull et avoir laissé Lewis installe un tapis de sol dehors pour leur petit-déjeuner, Charlie se glisse hors de la tente et s’étire un peu. Elle se pose aux côtés du brun et prend une tasse de café avant de le questionner sur le temps qu’il leur reste à marcher et les températures prévues pour la journée. Un temps parfait pour la randonnée Lewis lui répond et elle hoche la tête, avalant une gorgée de café. Elle l’écoute avant de lever un sourcil à sa remarque sur la température et elle sourit à nouveau en coin. ”Si on remet ça, ce n’est pas sûr qu’on arrive à la voiture aujourd’hui...” Avoue-t-elle même si l’idée de se retrouver à nouveau contre lui, ses doigts explorant sa peau lui donne envie et la fait frissonner. Lewis a toujours été irrésistible à ses yeux, mais quand l’est-il devenu autant, au point où elle se demande ce que ça ferait de le sentir presser contre elle, en elle. Elle sort de ses pensées aux paroles du brun et le regarde quelques secondes avant de répondre. ”Tu sais qu’au point ou en est, j’ai plus vraiment besoin que tu tournes le dos. Ou alors serais-tu incapable de me résister ?” Dit-elle sur un ton joueur. Après tout, il l’a vu nue il y a moins de vingt-quatre heures. Mais sans rien ajouter, elle va se glisser dans la tente pour aller enfiler son legging, maintenant déchirer au genou, un tee-shirt et remettre le pull par-dessus.

”Je crois qu’il va falloir que je m’achète un nouveau legging.” Avoue Charlie en ressortant de la tente alors que Lewis a rangé toutes les affaires de petit-déjeuner. Elle attrape ses affaires pour les remettre dans son sac et commence à plier son sac de couchage. ”Je te laisse te changer et après je peux t’aider pour la tente si tu veux.” Dit-elle avant de s’éloigner un peu pour aller se brosser les dents a quelques mètres.
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