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you're all I wanna breathe
Let this night invade my lungsm
You're all I wanna breathe
Right beside the lake, I burn for you
You burn for me
You're all I wanna breathe
Right beside the lake, I burn for you
You burn for me
Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday)
La coupure de Charlie était nette, moyennement profonde mais bourgeonnante de morceaux de tissus. Ceux de son legging. Située dans une zone de frottement évidente, au beau milieu du genou de Miles, elle pouvait être gênante pour la marche. Et ça restera rien si on le désinfecte maintenant, répondit Lewis en esquissant un sourire qui masquait à peine la pointe de culpabilité qui l'étreignait. Profitant du trou élargi dans son pantalon fin, Coleman mania le désinfectant avec autant de précaution que son arme de service. D'accord, dit l'ancien de l'US Army, son regard coulissant entre sa petite amie et son genou. Si la forêt représentait la jeunesse somme toute solitaire de Charlie, comment de fois avait-elle dû se relever seule ? Je t'ai déjà dit que tu pouvais aussi avoir un professeur à domicile ? plaisanta t-il en devinant que Miles voulait très certainement lui faire la surprise. Une attention à laquelle Lewis était sensible. J'ai compris, tu es une dure à cuire... et ça me va très bien, ajouta Lewis d'un ton rieur, jaugeant la zone à recouvrir par le pansement avant de l'apposer. Habitué des sentiers beaucoup plus escarpés - et reculés aussi - l'attirail de Coleman était à la hauteur des risques qu'il prenait. Des pansements larges, faits pour des blessures bien plus profondes.
Lew… C’est absolument magnifique ici… Lewis avait passé un bras dans le dos de Charlie, les stabilisant suffisamment sur la terre meuble. Les traits faiblement éclairés de Charlie emplirent son champ de vision alors qu'il tournait la tête dans sa direction. La fatigue semblait ne pas avoir de prise sur Miles ; le sourire radieux qu'elle affichait depuis qu'ils avaient quitté la voiture semblant bien décidé à ne plus quitter ses lèvres. Le bruissement des feuilles et les clapotis de l'eau les cernaient dans un panorama à 360° grisant. Je ne peux pas dire le contraire. Le souffle de Lewis se perdit dans l'air du soir tandis qu'il reportait finalement son attention sur la cascade qui grondait, nourrissant d'écume le sol en contrebas. Lewis avait eu le loisir de contempler bien plus d'étendues désertiques et de chars en mouvement que de cascades. L'herbe refusait de pousser dans les zones de déploiement qui l'avait accueilli. Tant et si bien qu'il se sentait presque privilégié de pouvoir être témoin de l'horizon sauvage que la nature lui offrait, aujourd'hui. Sa main se pressa doucement dans le dos de Charlie alors qu'ils vivaient là un moment de flottement, hors du temps. Loin de tout mais ensemble, dans un écrin qui ne durerait pas plus de 24 heures. On y va ? Le jour commence à baisser et monter une tente est un peu moins un jeu d'enfant lorsqu'il fait nuit, proposa t-il sans pour autant la brusquer. C'était autant son moment à elle que le sien. S'il savait monter, démonter et recharger une arme par tous les temps et le plus rapidement possible, il en était cependant de même pour une simple tente.
Je vais… Bien. Un état d'esprit que venait confirmer le reflet des flammes qui dansaient dans le noir de ses yeux ; éclat rapidement disparu lorsqu'elle appuya sa tête contre son épaule. Tout le mérite te revient, Charlie. Merci d'en avoir eu l'idée, souffla t-il près de ses cheveux. Je reconnais que ça vaut le détour. C'est mille fois mieux qu'une carte d'anniversaire, s'amusa doucement Lewis en contemplant l'immensité silencieuse qui les regardait certainement aussi en retour. Témoin d'un ciel teinté d'étoiles - absentes à cause de la pollution lumineuse qui sévissait en ville, Lewis se sentait ici à sa place. Même pas Milo ? la taquina t-il d'une voix faible mais amusée. En plus de Charlie, ils avaient au moins une certaine appétence pour les sorties au beau milieu de nulle part en commun. Moi non plus, avoua t-il en retrouvant tout son sérieux, la suivant du regard alors qu'elle embrassait son épaule. Il déposa un baiser sur la masse sombre de ses cheveux, une fois sa tête revenue en position initiale. Sur l'épaule qu'il lui offrirait toujours.
Parce que c'est à ça que ça ressemblait, à du dirty talk ? l'interrogea Lewis, un rire menaçant de filtrer à travers ses lèvres. Alors... absolument pas, la taquina l'ancien militaire avant d'ajouter : Je m'imagine assez mauvais dans l'exercice donc je ne tenterai même pas. ça devrait probablement te rassurer. Il leva les deux mains en signe de reddition, répondant autant au vide qui leur faisait face qu'à Charlie. Je dis juste que ça aide à cicatriser et que vu l'état de tes tennis, ça pourrait t'être utile. Sur ce, j'en ai fini avec les crèmes apparemment à double sens. Seul les borborygmes issus du ventre de Charlie troublaient la quiétude relative des lieux. Je m'en occupe, dit Lewis en prenant appui sur sa main pour se relever. La température chuta de quelques degrés dès qu'il s'éloigna du feu pour rallier la tente et ouvrir le compartiment du sac qui renfermait le nécessaire pour leur repas du soir. Si les nuits étaient clémentes à cette période, l'humidité des pluies récentes remontait par la terre. Au programme : boeuf séché, cuirs de fruits, beurre de cacahuète et gâteau made in Mamma Coleman, lança Lewis en déposant les tupperwares, les emballages ainsi que la gourde en évidence. Pour une nuit, il ne s'était pas encombré d'un réchaud nomade. Même avec Marshall, il ne le faisait que rarement. Les repas sommaires faisaient partie intégrante de l'aventure. L'ancien militaire se lava les mains avec un mélange d'eau et de savon biodégradable en stick avant de retrouver sa place près de Charlie. Appuyé sur un coude, Coleman se saisit de l'une des deux fourchettes qu'il avait apporté pour la plonger dans le sachet neuf de beff jerky. Par habitude, il savait que les morceaux avaient tendance à s'agglomérer. Une impression de chaleur enveloppante le prit alors qu'il détaillait Charlie en silence, son sourire avait le don d'illuminer les alentours presque autant que le feu qui crépitait à leurs pieds.
Verdict ? demanda Lewis avec une curiosité certaine lorsque Charlie, arrivée au dessert, porta ses doigts à ses lèvres déjà pleines de crème. Son verdict à lui était qu'il avait une chance inoüie. Celle d'être aussi bien entouré depuis son retour à Boston, celle d'avoir su prendre le taureau par les cornes en appelant le numéro d'urgence réservé aux soldats comme lui, celle surtout d'avoir retrouvé Charlie. Comme il l'avait déjà fait par le passé, le pouce de Lewis vint délicatement cueillir des résidus de crème sur les lèvres de Miles. Je vérifie juste qu'il est aussi bon que dans mes souvenirs, plaisanta Lewis avant de déposer son doigt contre ses lèvres. Et la réponse est oui, dit-il alors que ses traits s'animaient, affichant un large un sourire. Ses lèvres se pressèrent l'une contre l'autre alors qu'il relevait les yeux vers Charlie. Il aurait voulu lui dire qu'ils avaient fait moins de la moitié du parcours aujourd'hui et qu'il leur restait un peu de plus de 17 kilomètres pour demain mais il se contenta de l'observer dans un silence bienheureux. Le regard de Miles, porté au loin, brillait dans l'obscurité. Elle était incroyable sous toutes les coutures, magnifique sous toutes les lumières.
La coupure de Charlie était nette, moyennement profonde mais bourgeonnante de morceaux de tissus. Ceux de son legging. Située dans une zone de frottement évidente, au beau milieu du genou de Miles, elle pouvait être gênante pour la marche. Et ça restera rien si on le désinfecte maintenant, répondit Lewis en esquissant un sourire qui masquait à peine la pointe de culpabilité qui l'étreignait. Profitant du trou élargi dans son pantalon fin, Coleman mania le désinfectant avec autant de précaution que son arme de service. D'accord, dit l'ancien de l'US Army, son regard coulissant entre sa petite amie et son genou. Si la forêt représentait la jeunesse somme toute solitaire de Charlie, comment de fois avait-elle dû se relever seule ? Je t'ai déjà dit que tu pouvais aussi avoir un professeur à domicile ? plaisanta t-il en devinant que Miles voulait très certainement lui faire la surprise. Une attention à laquelle Lewis était sensible. J'ai compris, tu es une dure à cuire... et ça me va très bien, ajouta Lewis d'un ton rieur, jaugeant la zone à recouvrir par le pansement avant de l'apposer. Habitué des sentiers beaucoup plus escarpés - et reculés aussi - l'attirail de Coleman était à la hauteur des risques qu'il prenait. Des pansements larges, faits pour des blessures bien plus profondes.
Lew… C’est absolument magnifique ici… Lewis avait passé un bras dans le dos de Charlie, les stabilisant suffisamment sur la terre meuble. Les traits faiblement éclairés de Charlie emplirent son champ de vision alors qu'il tournait la tête dans sa direction. La fatigue semblait ne pas avoir de prise sur Miles ; le sourire radieux qu'elle affichait depuis qu'ils avaient quitté la voiture semblant bien décidé à ne plus quitter ses lèvres. Le bruissement des feuilles et les clapotis de l'eau les cernaient dans un panorama à 360° grisant. Je ne peux pas dire le contraire. Le souffle de Lewis se perdit dans l'air du soir tandis qu'il reportait finalement son attention sur la cascade qui grondait, nourrissant d'écume le sol en contrebas. Lewis avait eu le loisir de contempler bien plus d'étendues désertiques et de chars en mouvement que de cascades. L'herbe refusait de pousser dans les zones de déploiement qui l'avait accueilli. Tant et si bien qu'il se sentait presque privilégié de pouvoir être témoin de l'horizon sauvage que la nature lui offrait, aujourd'hui. Sa main se pressa doucement dans le dos de Charlie alors qu'ils vivaient là un moment de flottement, hors du temps. Loin de tout mais ensemble, dans un écrin qui ne durerait pas plus de 24 heures. On y va ? Le jour commence à baisser et monter une tente est un peu moins un jeu d'enfant lorsqu'il fait nuit, proposa t-il sans pour autant la brusquer. C'était autant son moment à elle que le sien. S'il savait monter, démonter et recharger une arme par tous les temps et le plus rapidement possible, il en était cependant de même pour une simple tente.
Je vais… Bien. Un état d'esprit que venait confirmer le reflet des flammes qui dansaient dans le noir de ses yeux ; éclat rapidement disparu lorsqu'elle appuya sa tête contre son épaule. Tout le mérite te revient, Charlie. Merci d'en avoir eu l'idée, souffla t-il près de ses cheveux. Je reconnais que ça vaut le détour. C'est mille fois mieux qu'une carte d'anniversaire, s'amusa doucement Lewis en contemplant l'immensité silencieuse qui les regardait certainement aussi en retour. Témoin d'un ciel teinté d'étoiles - absentes à cause de la pollution lumineuse qui sévissait en ville, Lewis se sentait ici à sa place. Même pas Milo ? la taquina t-il d'une voix faible mais amusée. En plus de Charlie, ils avaient au moins une certaine appétence pour les sorties au beau milieu de nulle part en commun. Moi non plus, avoua t-il en retrouvant tout son sérieux, la suivant du regard alors qu'elle embrassait son épaule. Il déposa un baiser sur la masse sombre de ses cheveux, une fois sa tête revenue en position initiale. Sur l'épaule qu'il lui offrirait toujours.
Parce que c'est à ça que ça ressemblait, à du dirty talk ? l'interrogea Lewis, un rire menaçant de filtrer à travers ses lèvres. Alors... absolument pas, la taquina l'ancien militaire avant d'ajouter : Je m'imagine assez mauvais dans l'exercice donc je ne tenterai même pas. ça devrait probablement te rassurer. Il leva les deux mains en signe de reddition, répondant autant au vide qui leur faisait face qu'à Charlie. Je dis juste que ça aide à cicatriser et que vu l'état de tes tennis, ça pourrait t'être utile. Sur ce, j'en ai fini avec les crèmes apparemment à double sens. Seul les borborygmes issus du ventre de Charlie troublaient la quiétude relative des lieux. Je m'en occupe, dit Lewis en prenant appui sur sa main pour se relever. La température chuta de quelques degrés dès qu'il s'éloigna du feu pour rallier la tente et ouvrir le compartiment du sac qui renfermait le nécessaire pour leur repas du soir. Si les nuits étaient clémentes à cette période, l'humidité des pluies récentes remontait par la terre. Au programme : boeuf séché, cuirs de fruits, beurre de cacahuète et gâteau made in Mamma Coleman, lança Lewis en déposant les tupperwares, les emballages ainsi que la gourde en évidence. Pour une nuit, il ne s'était pas encombré d'un réchaud nomade. Même avec Marshall, il ne le faisait que rarement. Les repas sommaires faisaient partie intégrante de l'aventure. L'ancien militaire se lava les mains avec un mélange d'eau et de savon biodégradable en stick avant de retrouver sa place près de Charlie. Appuyé sur un coude, Coleman se saisit de l'une des deux fourchettes qu'il avait apporté pour la plonger dans le sachet neuf de beff jerky. Par habitude, il savait que les morceaux avaient tendance à s'agglomérer. Une impression de chaleur enveloppante le prit alors qu'il détaillait Charlie en silence, son sourire avait le don d'illuminer les alentours presque autant que le feu qui crépitait à leurs pieds.
Verdict ? demanda Lewis avec une curiosité certaine lorsque Charlie, arrivée au dessert, porta ses doigts à ses lèvres déjà pleines de crème. Son verdict à lui était qu'il avait une chance inoüie. Celle d'être aussi bien entouré depuis son retour à Boston, celle d'avoir su prendre le taureau par les cornes en appelant le numéro d'urgence réservé aux soldats comme lui, celle surtout d'avoir retrouvé Charlie. Comme il l'avait déjà fait par le passé, le pouce de Lewis vint délicatement cueillir des résidus de crème sur les lèvres de Miles. Je vérifie juste qu'il est aussi bon que dans mes souvenirs, plaisanta Lewis avant de déposer son doigt contre ses lèvres. Et la réponse est oui, dit-il alors que ses traits s'animaient, affichant un large un sourire. Ses lèvres se pressèrent l'une contre l'autre alors qu'il relevait les yeux vers Charlie. Il aurait voulu lui dire qu'ils avaient fait moins de la moitié du parcours aujourd'hui et qu'il leur restait un peu de plus de 17 kilomètres pour demain mais il se contenta de l'observer dans un silence bienheureux. Le regard de Miles, porté au loin, brillait dans l'obscurité. Elle était incroyable sous toutes les coutures, magnifique sous toutes les lumières.
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