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You're all I wanna breathe (Lewlie #12)

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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
tw : stress post-traumatique, décès, guerre

Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday)

La coupure de Charlie était nette, moyennement profonde mais bourgeonnante de morceaux de tissus. Ceux de son legging. Située dans une zone de frottement évidente, au beau milieu du genou de Miles, elle pouvait être gênante pour la marche. Et ça restera rien si on le désinfecte maintenant, répondit Lewis en esquissant un sourire qui masquait à peine la pointe de culpabilité qui l'étreignait. Profitant du trou élargi dans son pantalon fin, Coleman mania le désinfectant avec autant de précaution que son arme de service. D'accord, dit l'ancien de l'US Army, son regard coulissant entre sa petite amie et son genou. Si la forêt représentait la jeunesse somme toute solitaire de Charlie, comment de fois avait-elle dû se relever seule ? Je t'ai déjà dit que tu pouvais aussi avoir un professeur à domicile ? plaisanta t-il en devinant que Miles voulait très certainement lui faire la surprise. Une attention à laquelle Lewis était sensible. J'ai compris, tu es une dure à cuire... et ça me va très bien, ajouta Lewis d'un ton rieur, jaugeant la zone à recouvrir par le pansement avant de l'apposer. Habitué des sentiers beaucoup plus escarpés - et reculés aussi - l'attirail de Coleman était à la hauteur des risques qu'il prenait. Des pansements larges, faits pour des blessures bien plus profondes.

Lew… C’est absolument magnifique ici… Lewis avait passé un bras dans le dos de Charlie, les stabilisant suffisamment sur la terre meuble. Les traits faiblement éclairés de Charlie emplirent son champ de vision alors qu'il tournait la tête dans sa direction. La fatigue semblait ne pas avoir de prise sur Miles ; le sourire radieux qu'elle affichait depuis qu'ils avaient quitté la voiture semblant bien décidé à ne plus quitter ses lèvres. Le bruissement des feuilles et les clapotis de l'eau les cernaient dans un panorama à 360° grisant. Je ne peux pas dire le contraire. Le souffle de Lewis se perdit dans l'air du soir tandis qu'il reportait finalement son attention sur la cascade qui grondait, nourrissant d'écume le sol en contrebas. Lewis avait eu le loisir de contempler bien plus d'étendues désertiques et de chars en mouvement que de cascades. L'herbe refusait de pousser dans les zones de déploiement qui l'avait accueilli. Tant et si bien qu'il se sentait presque privilégié de pouvoir être témoin de l'horizon sauvage que la nature lui offrait, aujourd'hui. Sa main se pressa doucement dans le dos de Charlie alors qu'ils vivaient là un moment de flottement, hors du temps. Loin de tout mais ensemble, dans un écrin qui ne durerait pas plus de 24 heures. On y va ? Le jour commence à baisser et monter une tente est un peu moins un jeu d'enfant lorsqu'il fait nuit, proposa t-il sans pour autant la brusquer. C'était autant son moment à elle que le sien. S'il savait monter, démonter et recharger une arme par tous les temps et le plus rapidement possible, il en était cependant de même pour une simple tente.

Je vais… Bien. Un état d'esprit que venait confirmer le reflet des flammes qui dansaient dans le noir de ses yeux ; éclat rapidement disparu lorsqu'elle appuya sa tête contre son épaule. Tout le mérite te revient, Charlie. Merci d'en avoir eu l'idée, souffla t-il près de ses cheveux. Je reconnais que ça vaut le détour. C'est mille fois mieux qu'une carte d'anniversaire, s'amusa doucement Lewis en contemplant l'immensité silencieuse qui les regardait certainement aussi en retour. Témoin d'un ciel teinté d'étoiles - absentes à cause de la pollution lumineuse qui sévissait en ville, Lewis se sentait ici à sa place. Même pas Milo ? la taquina t-il d'une voix faible mais amusée. En plus de Charlie, ils avaient au moins une certaine appétence pour les sorties au beau milieu de nulle part en commun. Moi non plus, avoua t-il en retrouvant tout son sérieux, la suivant du regard alors qu'elle embrassait son épaule. Il déposa un baiser sur la masse sombre de ses cheveux, une fois sa tête revenue en position initiale. Sur l'épaule qu'il lui offrirait toujours.

Parce que c'est à ça que ça ressemblait, à du dirty talk ? l'interrogea Lewis, un rire menaçant de filtrer à travers ses lèvres. Alors... absolument pas, la taquina l'ancien militaire avant d'ajouter : Je m'imagine assez mauvais dans l'exercice donc je ne tenterai même pas. ça devrait probablement te rassurer. Il leva les deux mains en signe de reddition, répondant autant au vide qui leur faisait face qu'à Charlie. Je dis juste que ça aide à cicatriser et que vu l'état de tes tennis, ça pourrait t'être utile. Sur ce, j'en ai fini avec les crèmes apparemment à double sens. Seul les borborygmes issus du ventre de Charlie troublaient la quiétude relative des lieux. Je m'en occupe, dit Lewis en prenant appui sur sa main pour se relever. La température chuta de quelques degrés dès qu'il s'éloigna du feu pour rallier la tente et ouvrir le compartiment du sac qui renfermait le nécessaire pour leur repas du soir. Si les nuits étaient clémentes à cette période, l'humidité des pluies récentes remontait par la terre. Au programme : boeuf séché, cuirs de fruits, beurre de cacahuète et gâteau made in Mamma Coleman, lança Lewis en déposant les tupperwares, les emballages ainsi que la gourde en évidence. Pour une nuit, il ne s'était pas encombré d'un réchaud nomade. Même avec Marshall, il ne le faisait que rarement. Les repas sommaires faisaient partie intégrante de l'aventure. L'ancien militaire se lava les mains avec un mélange d'eau et de savon biodégradable en stick avant de retrouver sa place près de Charlie. Appuyé sur un coude, Coleman se saisit de l'une des deux fourchettes qu'il avait apporté pour la plonger dans le sachet neuf de beff jerky. Par habitude, il savait que les morceaux avaient tendance à s'agglomérer. Une impression de chaleur enveloppante le prit alors qu'il détaillait Charlie en silence, son sourire avait le don d'illuminer les alentours presque autant que le feu qui crépitait à leurs pieds.

Verdict ? demanda Lewis avec une curiosité certaine lorsque Charlie, arrivée au dessert, porta ses doigts à ses lèvres déjà pleines de crème. Son verdict à lui était qu'il avait une chance inoüie. Celle d'être aussi bien entouré depuis son retour à Boston, celle d'avoir su prendre le taureau par les cornes en appelant le numéro d'urgence réservé aux soldats comme lui, celle surtout d'avoir retrouvé Charlie. Comme il l'avait déjà fait par le passé, le pouce de Lewis vint délicatement cueillir des résidus de crème sur les lèvres de Miles. Je vérifie juste qu'il est aussi bon que dans mes souvenirs, plaisanta Lewis avant de déposer son doigt contre ses lèvres. Et la réponse est oui, dit-il alors que ses traits s'animaient, affichant un large un sourire. Ses lèvres se pressèrent l'une contre l'autre alors qu'il relevait les yeux vers Charlie. Il aurait voulu lui dire qu'ils avaient fait moins de la moitié du parcours aujourd'hui et qu'il leur restait un peu de plus de 17 kilomètres pour demain mais il se contenta de l'observer dans un silence bienheureux. Le regard de Miles, porté au loin, brillait dans l'obscurité. Elle était incroyable sous toutes les coutures, magnifique sous toutes les lumières.
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Un sourire aux lèvres, Charlie fait une sorte de salut militaire a Lewis pour lui faire comprendre qu’elle va l’écouter même si elle n’est pas vraiment inquiète de l’état de son genou et de la plaie qui y repose à présent. Elle a connu pire, bien pire, mais une partie d’elle ne peut s’empêcher de se sentir importante, privilégier que le brun prenne soin d’elle, comme il l’a toujours fait vraiment. Alors sans un mot de plus, elle le laisse prendre soin de son genou, son regard traînant sur le visage concentrer de l’ancien militaire et elle se retient de venir passer ses doigts dans sa barbe pour venir l’embrasser. Pour lui changer les idées et qu’elle ne pense pas à la douleur de sa blessure, Lew tente de la distraire, et il y arrive plutôt bien. ”Je suis pas sûr qu’avec un beau prof à domicile comme toi j’arrive à apprendre quoi que ce soit.” Charlie lui avoue, un sourire en coin. Elle n’ose même pas imaginer à quel point ça serait un échec si elle tentait d’apprendre l’italien avec Lewis parce qu’elle finirait bien trop distraite par l’homme qu’elle aime en train de parler une autre langue. ”Je suis une dure à cuire, tout à fait.” Approuve-t-elle avec un sourire. Elle est une dure à cure qui commence cependant à baisser ses gardes et a laissé entrer Lewis dans sa vie et dans son cœur plus qu’elle ne l’a jamais fait dans le passé.

L’endroit dans lequel ils s’arrêtent pour camper est absolument magnifique et Charlie en presque les mots. Ses yeux se posent sur la cascade qui crépit doucement à quelques mètres d’eux et l’eau qui reflète les couleurs du soleil qui commence doucement à se coucher à l’horizon. Elle sait qu’elle a sûrement l’air d’une gamine, qu’elle est surprise comme une enfant a Disneyland, mais c’est dans des moments comme celui qu’elle ce rappel que la vie en vaux la peine. Et encore plus avec Lewis a ses cotes. Elle est ébahie dans la beauté de la nature, et elle aurait presque pu se mettre à pleurer devant un tel spectacle. Perdue dans tout cela elle sent la main de son petit ami se poser dans le bas de son dos et a cet instant présent tout est absolument parfait. Elle voudrait venir se blottir contre lui, mais il ne reste pas longtemps assis à côté d’elle, s’activant pour aller monter la tente. Sans mot, elle hoche la tête, se redresse à son tour et vient aider Lewis qui lui dit quoi faire. Après tout, elle n’a jamais monté de tente auparavant.

”Merci d’avoir accepté d’aller camper avec moi. Je crois que c’est seulement notre première fois.” Charlie sait que cela a toujours été son truc avec Marshall, et le fait que Lewis est accepte de lui faire découvrir cette partie de lui, lui fait vraiment chaud au cœur. D’autant plus qu’elle est presque certaine qu’elle va vouloir qu’ils se le refassent. Certes ils n’ont pas encore passé la nuit, mais jusque-là, tout est parfait. Et puis la vérité, c’est qu’au final elle est contente de ne jamais avoir été campé, qu’elle puisse faire cette expérience avec son petit ami et personne d’autre. ”Non, je crois que Milo aime bien aller camper seul.” Sans doute pour avoir son moment pour lui, loin de la ville. Elle sent alors les lèvres de Lewis se poser sur le dessus de sa tête lorsque les sienne rencontre son épaule recouverte de son tee-shirt. Elle ne sait pas pourquoi, mais lui embrasser l’épaule est devenu une habitude. Peut-être parce que c’est l’endroit auquel elle peut accéder sans soucis.

Charlie laisse échapper un rire à la réponse de Lewis et secoue la tête. Il est vrai qu’elle ne l’imagine pas trop se lancer dans du dirty talk juste comme ça et surtout au milieu de la nature. ”Je crois que ça me rassure oui.” Et puis, il n’en aura sûrement jamais besoin pour qu’elle soit attirée par lui. ”Tu pourras en mettre sur ma plaie tout à l'heure si tu veux. Je crois pas avoir d’ampoule par contre, je regarderais.” Elle lui offre un sourire avant qu’il ne lui parle de nourriture et comme si son estomac voulait répondre à sa place, il se met à gronder plutôt fort. Sans un mot, Charlie observe Lewis bouger autour du feu, cherchant leur repas du soir dans son sac et elle ne peut s'empêcher de remarquer à quel point il a l’air d'être dans son élément. Elle le trouve encore plus beau, les flammes éclairant sa peau pale et la teintant de couleur orangée. ”Hmm, miam ! Merci.” Elle vient déposer un baiser au coin de ses lèvres avant de se mettre à manger avec lui. Elle doit bien avouer que le meilleur moment du repas est sans aucun doute le bout de gâteau qui est clairement fait maison et venant tout droit d’une famille italienne. ”Okay, tu diras merci à ta mama Coleman parce que c’est genre le meilleur gâteau que j’ai jamais mangé.” Avoue-t-elle avec un sourire et en fermant les yeux. Elle sent alors le pouce de Lewis venir trouver le coin de sa bouche et elle rouvre les yeux, trouvant les siens alors qu’il se lèche de pouce couvert de gâteau. Pourquoi fait-il des choses toujours aussi… sexy. Elle rougit légèrement avant de laisser échapper un léger rire. ”Je me doute que le reste de ton repas d’anniversaire en famille devait être tout aussi bon ?” D’un côté, elle aurait aimé être là, mais de l’autre elle sait qu’elle n’est pas encore prête a rencontrer toute la fratrie Coleman et les parents.

Une fois sa part de gâteau fini, Charlie se redresse pour aller attraper son sac. ”En parlant d’anniversaire… J’ai quelque chose pour toi.” Elle attrape une enveloppe et hésite quelques secondes avant de lui donner. À l’intérieur, se trouve une petite carte qu’elle lui a dessinée avec un dessin de Bucky à l’avant et un dessin du style carton d’eux deux à l’intérieur. Elle y a également écrit “You’re my cup of tea” avec un sketch d’une tasse de thé. C’est une sorte de blague parce que Charlie ne boit pas de café, mais du thé. Mais le plus important se trouve à l’intérieur où elle a fait un bracelet et un double de ses clés d’appartement. ”Je sais que c’est pas grand-chose, mais… Je voulais faire quelque chose.”
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Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday)

Tu sous-entends que j'aurais affaire à une élève dissipée ? l'interrogea Lewis d'un ton amusé, le visage partiellement masqué par sa casquette. Malgré le jour qui déclinait, ses doigts s'affairaient à recouvrir - avec précaution - la blessure de Charlie d'un pansement bien trop dimensionné pour son genou. Sous réserve qu'il soit changé dans les heures à venir, il ferait l'affaire jusqu'au lendemain. Les chaussures de Lewis, bien que taillées pour la randonnée, s'enfonçaient dans le sol détrempé. A l'image du bleu de ses yeux qui se déversait dans le regard brun de Charlie tandis qu'il esquissait un geste pour se relever. Dure à cuire, courageuse, droite... Charlie était beaucoup de qualificatifs à la fois.

[...]

Mais peut-être pas la dernière ? Si, bien sûr, tu te sens encore d'attaque pour de prochaines fois, souffla l'ancien militaire avec un regard coulant vers Charlie. Il avait pris l'habitude d'arpenter les hauteurs seul depuis deux ans mais la présence de Charlie ne faisait que donner davantage de relief au décor. Lewis ne s'empêcherait pas pour autant de se lancer dans des trails plus complexes et bien plus longs de temps à autre, parce qu'il en avait besoin. Parce que ça lui ressemblait aussi. Il opina du chef lorsqu'elle évoqua Milo du bout des lèvres. ca a ses avantages, c'est vrai, reconnut Lewis. Notamment celui de se retrouver face à soi-même pendant le laps de temps choisi, un moment de sursis plus que nécessaire à Lewis ces dernières années. En forêt, il se rapprochait autant du souvenir de Marshall que de lui-même. Je ne pourrais pas en mettre tant que ta coupure saigne. Il y a un bon moment pour l'appliquer, précisa Lewis avec un demi-sourire. Il avait vu bien plus d'entailles dans une seule vie que bon nombre de civils. Des blessures qui, contrairement à celles de Miles, n'avaient rien d'un accident mais tout d'une atteinte volontaire à l'intégrité physique des soldats déployés. D'accord, ajouta Coleman sans insister. Par expérience, Lewis savait que des chaussures humides étaient un terrain certain pour les ampoules. Encore plus lorsqu'elles étaient associées à des kilomètres de marche hors de sentiers bétonnés. Un prix bien mince à payer pour s'offrir une carte postale en temps réel, vivante.

Compte sur moi, je lui dirais, répondit-il, les bras croisés autour de ses jambes. Un compliment remonté au chef qui ne ferait qu'exacerber la curiosité de sa mère concernant Charlie. Et je sais déjà, par avance, ce qu'elle me répondra. Qu'elle aimerait avoir la chance de l'entendre, sans que j'en sois l'intermédiaire, ajouta Coleman, contemplant les flammes qui s'élevaient devant eux. Comme un écouteur mal réglé, le crépitement du feu lui parvenait atténué d'une oreille ; le rappel discret que sa vie avait pris un autre tournant en 2022. Il ne voulait pas faire de la rencontre entre sa famille et Charlie d'un sujet. Mais je sais qu'on a tout le temps pour ça. ça se fera naturellement, d'accord ? dit-il avant de tendrement caresser la commissure des lèvres de Charlie pour en prélever de la crème récalcitrante. Gnocchi alla romana en guise de plat principal et du chianti que je n'ai pas pris comme j'avais la route après. Oui, le reste était aussi bon et oui, je serais certainement reparti avec des restes s'il n'y avait pas eu le trajet, ironisa Lewis. C'était bien la première fois que Lewis coupait sa journée d'anniversaire en deux, elle était d'ordinaire réservée à la famille et aux amis. Mais sa vie incluait désormais Charlie, pleinement.

L'ancien militaire se redressa alors qu'elle s'éloignait de la lumière des flammes, revenant bientôt avec une enveloppe d'un blanc perçant dans la semi obscurité. Le souvenir de la dernière et jusqu'à présent unique lettre de Charlie fit naître un sourire sur les lèvres de Coleman. Ce n'était pas nécessaire, Charlie... Mais merci, dit-il, frôlant les doigts de Miles en récupérant l'enveloppe. L'avoir à ses côtés lors d'une randonnée était déjà un cadeau inespéré. Lewis l'ouvrit pour faire progressivement glisser le papier d'une carte entre ses doigts, révélant des visages et traits familiers réhaussés de couleurs vives. Lewis ne se lassait pas d'admirer son coup de crayon, elle avait cette facilité déconcertante à dessiner avec justesse ce qui l'entourait. Le rythme cardiaque de l'ancien militaire s'accéléra alors qu'il accueillait dans le creux de sa main, un bracelet et une clé. Il resta interdit quelques secondes à la vue d'une marque de confiance évidente ; Charlie lui avait donné un double des clés de chez elle. Je retire ce que j'ai dit tout à l'heure, la vue ne vaut aucune carte sauf celle-ci. J'adore le jeu de mot. Il échangea un regard avec Charlie. Elle ne cessait de le surprendre, de décupler les raisons qui avaient fait de lui un homme amoureux. Elle est vraiment superbe, Charlie. Et le bracelet aussi, dit-il en le passant à son poignet. Les perles noires et grises qui le composaient reflétaient la lueur rougeâtre des flammes. Ce n'est pas pas grand chose, au contraire... Tu es sûre pour la clé ? Certaine de pouvoir gérer un et - je cite, un beau prof à domicile qui pourrait arriver à toute heure de la journée ? Ils avaient perdu tellement de temps à essayer de se comprendre, perdu tant de précieuses semaines pendant leur séparation. Etait-ce trop et trop tôt ? Je ne sais pas ce que j'ai pu faire pour le mériter mais ça me touche énormément, sache le. S'il n'irait très probablement pas plus souvent chez Charlie qu'à l'heure actuelle, son geste était hautement symbolique. Depuis qu'ils étaient de nouveau ensemble, elle ouvrait en double les portes qu'elle avait toujours pris soin de laisser fermées. Lewis se rapprocha d'elle, son souffle régulier rebondissant sur sa joue aux couleurs changeantes. Charlie. Sa voix était faible, bien pâle reflet du sentiment qui enflammait sa cage thoracique et se répandait dans chaque recoin de son système. Son regard balaya les lèvres de Miles et remonta une ligne invisible jusqu'à son front. Par des baisers, il y avait déjà déposé tellement d'amour sans le formuler pour autant. Epousant la courbure parfaite de son menton, la main droite de Lewis y élut domicile. Il ne pouvait désormais plus garder ce qui était évident pour lui seul. L'ancien soldat se fondit dans le regard d'un bronze intense de Charlie avant de lui offrir ses lèvres entrouvertes dans un baiser intensément lent. Il laissa sa langue parler pour lui, caressant celle de Miles avec douceur. Charlie portait en elle bien plus qu'un passé difficile, Lewis y lisait un futur à deux. C'était à travers ses lèvres qu'il respirait le mieux. Et au cas où ça ne serait pas assez clair... souffla Lewis avec un sourire naissant, la respiration plus poussive alors qu'il se détachait d'elle pour poser son front contre le sien. J'aime le fait que tu me surprennes sans cesse. J'aime le fait de te découvrir encore à chaque fois que je pense justement te connaître. J'aime le fait de m'endormir et de me réveiller avec toi dans mes bras. Je vois et j'aime chaque trésor de patience et d'effort que tu déploies depuis un mois... Le soupir de Lewis se dessinait dans la nuit noire alors qu'il caressait les cheveux de Charlie, les yeux brillants. Je t'aime, Charlie.
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Charlie laisse échapper un léger rire à la remarque de son petit ami. Elle est sûre et certaine que si Lewis se mettait à lui donner des cours d’italien, elle serait bien trop distraite par l’homme à ses côtés pour arriver à réellement se concentrer sur sa leçon de langue. Elle a d’ailleurs un point faible pour le brun qui parle une autre langue, mais elle ne va pas lui dire cela. À la place de répondre, elle vient déposer ses lèvres sur les siennes, exprimant ses sentiments et ses pensées à travers ce baiser rapide.

[...]

”J'espère bien que ça ne sera pas la dernière fois oui.” Charlie lui avoue avec un sourire tendre. Elle n’a pas encore passé la nuit sous tente, elle ne sait pas encore si elle va aimer cela, mais en tout cas elle est définitivement partante pour d’autres randonnées avec lui, surtout avec des vues de ce genre à la fin de la marche. Elle n’arrive pas à croire qu’elle soit ici, avec lui, et devant une si belle vue. Elle arrive encore moins à croire en la chance qu’elle à le pouvoir partager ce moment avec Lewis à ses côtés. Elle qui a toujours pensé qu’elle finirait seule, la voilà à faire des nouveaux souvenirs avec un homme qu’elle aime plus qu’elle n’a jamais aimé qui que ce soit. Et puis le fait de partager l’amour de la nature avec lui rend la chose encore plus spéciale, elle se sent extrêmement chanceuse. ”On verra quand ça aura arrêté de saigner alors, tout à l'heure.” Charlie hoche la tête avant de manger tout en discutant avec Lewis. L’air commençant à se rafraîchir, elle attrape un pull pour l’enfiler rapidement alors que le brun à ses côtés sort le bout de gâteau qu’il a gardé venant de sa mère. Autant dire que Charlie n’a jamais mangé de gâteau aussi bon et aussi crémeux et elle laisse presque échapper un son de plaisir. Si elle a toujours été gourmande, elle se demande ce qu’il va se passer lorsqu’elle rencontrera la famille Coleman. Elle allait sûrement être nourrie comme elle ne l’a jamais été, ce qui, en soit, est déjà le cas avec Lewis. ”Un jour je lui dirai en direct, sans passer par toi.” Parce que même si elle n’est pas encore à ce stade la, elle sait qu’elle veut rencontrer la famille de Lewis. Elle sait à quel point ses sœurs et ses parents sont importants pour lui mais c’est aussi ce qui lui fait un peu peur. Si sa famille ne l’aime pas, que se passerait-il ? ”Promis.” Ajoute-t-elle avec un sourire en finissant doucement la part de gâteau. Elle écoute Lewis lui parler de son regard d’anniversaire et elle remarque la manière dont ses yeux pétillent. Des fois, elle aimerait avoir le même regard en parlant de sa famille, mais elle n’a pas cette chance. ”Ça a l’air vraiment délicieux. Tes parents devaient être contents que tu passes ton anniversaire avec eux. Tu le fais tous les ans ?” Pour sa part, elle passe en général son anniversaire avec Ascella ou avec Milo.


C’est d’ailleurs en parlant d’anniversaire que Charlie finit par se relever pour aller fouiller dans son sac et en sortir une enveloppe simple. Elle n’est pas allée dans quelque chose de très cher, ou de fou, mais elle avait envie de lui faire au moins un petit quelque chose. Un peu nerveuse, elle le regarde ouvrir l’enveloppe et alors qu’il ne dit rien pendant de longues minutes, elle se demande si elle est peut être allée trop loin. Est-ce que lui offrir un double des clés de chez elle est un pas de trop, ou trop rapide ? Lewis en est-il la ? Trouve-t-il que le bracelet est enfantin ? Peut-être qu’elle aurait dû simplement lui offrir un tee-shirt, ou quelque chose de plus simple. Mais lorsque son petit ami prend la parole, c’est tout le contraire qu’il exprime, faisant rougir la peau de ses joues. ”Tu es sûr que ça te plaît ? Je veux dire je sais que le bracelet peut paraître un peu enfantin…” Mais elle l’a fait elle-même, comme une nouvelle preuve de cet amour pour lui. Elle laisse échapper un léger rire et hoche la tête. Elle n’a jamais été aussi sûre d’elle à vrai dire. ”J’ai jamais été aussi sûre que toutes les décisions que je prends te concernant, celle-ci incluse. Et puis… Je dois avouer que l'idée d’avoir un beau prof de langue qui se pointe chez moi quand il veut me plaît bien.” Avoue-t-elle doucement. Ses joues se teintent encore plus de rouges lorsqu’elle se rend compte à quel point Lewis est touché par son cadeau.

La manière dont Lewis prononce son prénom réveille en Charlie des frissons qui parcourent son corps entier avant qu’il ne vienne chercher ses lèvres dans un baiser passionné. Un baiser qui suffit à faire disparaître le reste du monde autour d’eux pendant quelques minutes alors que tout son corps réagit aux lèvres du brun sur les siennes, ses mains venant se poser contre son torse. Et les mots qui suivent finissent à lui perdre complètement pied, ses yeux se remplissant de larmes, sans qu’elle ne les laisse couler alors que les mots de Lewis résonnent encore et encore dans sa tête ”Je t’aime, Charlie”. Il l’aime… Il l’aime et elle a l’impression que son cœur va exploser, et même si elle sait, elle sent que c’est la vérité, elle ne peut s'empêcher de lui demander dans un murmure : ”Tu m’aimes ?” Elle vient doucement déposer ses lèvres sur les siennes à son tour. Elle l’aime tellement elle aussi. ”Et je t’avais dit que je ferais mieux pour toi, pour nous.” Ajoute-t-elle émue.
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Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday)

S'il avait cumulé, avec Marshall, les kilomètres en randonnée sauvage autant que lorsqu'ils étaient envoyés en mission ensemble, Lewis gardait une idée un peu plus extrême dans un coin de son esprit. Une idée qu'il n'avait pas eu le temps de partager avec son meilleur ami, une envie qu'il nourrissait seul. Un lâcher prise total. Et s'il venait à être réveillé par la lumière du soleil en parfaite lévitation, avec de la roche à portée de bras et le vide de l'autre côté d'un campement de fortune ? Il aurait presque le monde comme paysage s'il sautait le pas, dormant suspendu à flanc de falaise. Lewis ne put réprimer un sourire. Ce week-end avec Charlie était comme la bougie manquante de ce midi. A elle seule, Miles était tout ce qu'il aurait pu demander sans jamais oser le formuler. On pourrait choisir la prochaine destination ensemble ? suggéra Lewis, avant d'ajouter d'un ton amusé : Si tu ne changes pas d'avis d'ici à ce que l'on retrouve la voiture. Ils avaient parcouru un peu moins de la moitié de la boucle. Leur progression avait été plus lente que prévue parce qu'avec Charlie, il prenait le temps. De respirer, de l'avoir à ses côtés sans l'effet d'intermittence de la semaine, de la regarder se fondre dans le paysage avec une aisance naturelle. Le regard de Lewis dévia vers son pansement parsemé de tâches rosées par endroits, d'un rouge plus soutenu à d'autres. Le temps que Lewis ouvre le tupperware contenant la seule part de gâteau qu'il avait ramené, un pull avait élu domicile sur les épaules nues de Charlie. Tu n'as pas à me le promettre, répondit simplement Coleman en contemplant les flammes qui dansaient sur les traits de sa petite amie. Il savait que lorsque ce jour arriverait, Charlie serait accueillie à bras ouverts par les siens. Parce que les Coleman étaient les premiers témoins de tout le bien qu'elle lui faisait. Les anniversaires se font toujours en famille, c'est même bien plus qu'une tradition. C'est... On ne connaît pas d'autres moyens de le fêter qu'on étant ensemble, entre nous. D'ordinaire, je passe une plus grande partie de la journée chez mes parents. Le soir ou le lendemain est plus souvent réservé aux amis, ça dépend des années. Le bruit continu du crépitement du feu remplaça tous les mots qu'ils n'échangèrent pas dans les minutes qui suivirent. Le silence relatif était un son que Coleman avait presque oublié. C'est différent cette année, souffla Lewis, comme une évidence, en caressant le bras de Charlie pour finalement recouvrir l'une de ses mains de la sienne. A vrai dire, tout l'était depuis qu'elle partageait sa vie.

Hey... dit Lewis en croisant le regard presque inquiet de Miles. Evidemment qu'il me plaît, répondit-il en touchant les perles du bout des doigts, faisant légèrement tourner le bracelet autour de son poignet. Il lui plaisait parce qu'il était imprégné de toute la spontanéité de Charlie. Il lui plaisait parce que c'est à lui qu'elle avait pensé en le réalisant. Mentalement, Lewis fit marche arrière pour revenir dans sa chambre, à Boston. Il revoyait les couleurs éclatantes du lovebird qu'elle lui avait offert en rentrant de Miami. Il n'avait pas besoin de grands gestes de sa part quand tout ce qu'elle faisait était d'être sincère, dans la moindre de ses attentions. Il est de toi et il est parfait, reconnut-il en se penchant vers elle, déposant la clé sur sa cuisse pour prendre les deux mains de Charlie dans les siennes. Sans compter, qu'a contrario du lovebird - que j'adore, je peux le garder sur moi. Merci. Tête inclinée, il répondit au regard rassuré de Charlie par un sourire chargé de gratitude et de tendresse. Est-ce que Bucky est d'accord avec ça ? souligna Coleman avec humour, reprenant la clé dans une main. Il y a plus d'un an, sa rencontre avec Charlie avait tenu du hasard le plus pur. Avec le recul, Lewis se rendait cependant compte qu'il s'était plus agi d'un rendez-vous avant l'heure. Il tenait bien plus qu'une clé dans le creux de sa main, c'était l'incarnation de toute la confiance que Charlie mettait en lui. En eux. Un constat qui suffit à accélérer son rythme cardiaque, faisant fleurir des mots si longtemps pensés mais toujours tus sur ses lèvres. Sa relation avec Miles était plus qu'une force, elle le rendait meilleur. En cet instant, elle était le seul point de vue dont il avait besoin, le seul panorama qui lui importait et ses lèvres la seule perspective possible. Alors que la main de Lewis remontait pour soutenir son menton, les mains de Charlie atterrissaient en sécurité sur son T-shirt. Lewis n'avait pas froid mais leurs peaux qui se confondaient et le ballet cadencé de leurs deux langues l'électrisait. Tu m’aimes ? Lewis expira contre ses lèvres, ses yeux retrouvant les siens alors qu'il s'éloignait. Ses lèvres s'entrouvrirent de nouveau tandis que les pupilles de Charlie reflétaient les flammes qui dansaient... L'avait-il fait pleurer ? Evidemment. Comment aurait-il pu en être autrement ? Charlie était son seul tatouage invisible, mais aussi le plus ancré en lui. La main de Lewis glissa dans les cheveux bruns de Charlie. Il était prêt à accueillir toutes les larmes qu'elle aurait à verser, les plus amères comme les plus belles. Il espérait qu'elle était en train de vivre le second alors qu'elle posait sur lui un regard humide, la digue de ses émotions menaçant de céder. Leurs lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois, laissant Lewis avec un léger goût de sel sur les siennes. Du sel et un amour immense. Je sais. Charlie avait autant changé en un mois qu'en un an et elle l'avait fait pour lui.

Je reviens, j'en ai juste pour une minute, dit Lewis en se dirigeant vers la tente pour aller récupérer son imperméable dans le sac ouvert. De retour, il se rassit et entrouvrit ses jambes et ses bras, invitant Charlie à se mettre au chaud contre lui. A se reposer sur le roc qu'il était. Le pull de Charlie était relativement fin et le feu commençait à manquer de souffle - la taille des flammes réduite de moitié. Lewis déposa son manteau partiellement doublé sur Charlie, le vêtement la recouvrant du bas du menton jusqu'à ses jambes repliées. Le dos offert à l'air du soir de son côté, Lewis referma ses bras autour d'elle. Apaisés l'un comme l'autre, ils profitèrent de la quiétude des lieux et de l'absence de pollution lumineuse pour détailler les étoiles. Boston ne lui avait jamais paru aussi loin. Un battement d'aile fit sursauter Charlie avant même qu'il ne parvienne aux oreilles du militaire. Vu le bruit, ça doit être une chauve-souris. Rien d'autre. Une réponse rassurante que Lewis avait soufflé dans le creux de son cou. Le feu est presque éteint. On devrait penser à aller refaire ton pansement et, occasionnellement, à aller dormir. Les dernières flammes, malmenés par le léger vent du soir, menaçaient de mourir bientôt. Est-ce que tu veux... aller te changer en premier ? demanda t-il. Hésitante, Charlie finit par rallumer la lampe frontale qu'il lui avait confié plus tôt, dessinant des stries lumineuses sur le terrain herbeux. Il attendrait ici pendant qu'elle prenait ses marques dans la tente, se déshabille puis se rhabille pour la nuit... Le temps qu'elle prenne du temps pour elle. Le souvenir de la peau de son ventre glissant contre ses paumes chaudes, sur le canapé de chez elle, s'imposa à lui alors que le feu s'éteignait définitivement. A l'inverse de la fumée blanche qui s'échappait désormais des cendres, cette image de Miles le brûlait encore.
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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
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L'idée qu’il y ait une prochaine fois est, pour le moment du moins, loin de déplaire à Charlie. L'idée de partir en randonnée pour un week-end puisse devenir une chose qu’ils font ensemble est même plutôt plaisante. Bien sûr elle n’a pas encore vécu sa première nuit sous la tente et elle laissera Lewis partir tout seul si c’est qu’il a envie ou besoin, mais elle n’est pas contre le fait de faire cela plus souvent avec lui, surtout maintenant que l'été est là. Elle est peut-être plus lente et a clairement bien moins d'expérience que son petit ami, mais il n’a pas l’air de s’en plaindre. À en observer son visage et son sourire, il a même l’air plutôt heureux qu’elle soit là avec lui, au milieu de la nature avec personne autour d’eux. ”On verra comment la nuit sous tente se passe, mais pour le moment je suis carrément partante pour la prochaine fois.” Elle lui avoue avec un immense sourire sur les lèvres. Comment a-t-elle presque pu mettre fin à cette relation qui la rend aujourd’hui plus heureuse qu’elle ne l’a jamais été ? Avec Lewis à ses côtés, elle se sent légère, heureuse, apaisée et elle n’arrive même plus à laisser ce sourire tomber de ses lèvres. Est-ce que c’est la manière qu’a l’univers de lui laisser une chance après tout ce qu’elle a vécu en étant gamine ? Elle l’ignore bien, mais elle ne laissera jamais cela disparaître de sa vie. Surtout pas quand l’homme à ses côtés à une famille clairement excellente cuisinière et qu’elle en a, encore une fois la preuve, en mangeant la part de gâteau d’anniversaire que Lewis a gardé pour elle. Elle se promet, et a lui aussi à vrai dire, un jour de rencontrer tous les Coleman. ”Je sais, mais je veux te le promettre.” Dit-elle simplement en haussant les épaules. Elle n’est peut-être pas encore prête à faire face à tout le clan Coleman, mais elle le sera un jour. Elle finit alors le gâteau en écoutant Lewis lui parler de la tradition de ses anniversaires. Cela doit être quelque chose formidable d’avoir une famille assez aimante pour célébrer un anniversaire. Le premier vrai anniversaire qu’elle a eu était avec Milo, lorsqu’elle a vécu chez lui quelque temps, et depuis il prend soin de lui offrir quelque chose et de lui souhaiter chaque année. Tout comme le fait Ascella aussi. ”Ça a l’air vraiment formidable Lew.” Charlie lui offre un sourire et frissonne a la main de Lewis contre son bras.

Charlie ne croule peut-être pas sous l’or et l’argent, mais il était simplement hors de question qu’elle passe le premier anniversaire avec Lewis sans lui offrir quelque chose. Elle a toujours personnellement beaucoup aimé les cadeaux faits mains alors elle s’est tente pour celui de son petit ami. Elle est nerveuse en lui tendant l’enveloppe, mais comme elle aurait dû s'y attendre, la réaction de Lewis est parfaite. Elle sent ses joues rougir aux mots du brun avant de laisser échapper un léger rire à ses mots. ”Je vais pas te mentir, mais des fois je crois que Bucky t’aime plus toi que moi.” Elle relève les yeux pour se perdre dans de ceux couleurs océan de Lewis. ”Mais je mise ça sur le fait que tu lui as acheté une litière cinq étoiles et que tu lui donnes des friandises dînent des plus grands chefs cuisinier.” La vérité c’est que Bucky aime simplement recevoir doublement de l’amour mais dans le fond il sera toujours attaché à Charlie comme à personne d’autre. ”Donc oui, Bucky est plus que d’accord.” Elle confirme. Et comme si Lewis ne l’a pas déjà assez ému avec ses mots, il le fait avec ce qu’il lui dit ensuite. Il m’aime ? Il m’aime, Charlie pense. Il l’aime, il le dit à voix haute, juste pour elle, dans ce décor absolument parfait et magique et pourtant elle ne peut s'empêcher de lui demander confirmation alors que ses yeux s’humidifient. Elle n’a jamais autant pleuré d'émotion ou de bonheur que depuis qu’elle est avec Lewis. Elle qui a toujours pris soin de rester fermée au reste du monde, de ne pas montrer ses émotions, voilà qu’elle se retrouve émue à chaque fois que cet homme fait ou dit quelque chose qu’elle n’arrive pas à croire. Évidemment, répond-il simplement et Charlie laisse échapper un léger rire avant de se fondre complètement dans le baiser. Elle ferme les yeux, ses lèvres se mouvant parfaitement contre celle de Lewis. Elle aussi l’aime, tellement… Elle ne pourrait clairement plus vivre sans lui à ses côtés, elle n’en a aucune envie.

Charlie observe Lewis se relever, ses yeux se perdant sur son dos, regardant ses muscles bouger au rythme de ses pas alors qu’il se baisse vers la tente pour y attraper quelque chose. Comment a-t-elle fait pour être aussi chanceuse d’avoir rencontré cet homme et de partager sa vie avec lui aujourd’hui ? Elle l’ignore et elle ne le sera sûrement jamais à vrai dire. Lewis revient près d’elle et se glisse derrière elle, venant l'attirer son lui et sans un mot, elle vient se blottir contre son torse chaud. Elle ferme les yeux et laisse échapper une hmm de plaisir. Elle qui pensait ne pas pouvoir se sentir mieux, voilà qu’il lui prouve le contraire. C’est soudain comme si une bulle se forme autour d’eux, comme si le reste du monde n'existe plus. Il n’y a qu’eux, qu’elle blottit dans les bras de l’homme qu’elle aime, celui qui rend chaque jour un peu plus facile et beau. Ses mains trouvent automatiquement celle du brun et elle vient entrelacer leurs doigts. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’un bruit provenant des arbres la fait sursauter légèrement. Juste une chauve-souris Lewis murmure contre son cou et son souffle chaud la fait frissonner des pieds à la tête. ”Oui, on devrait peut être.” Charlie répond à la proposition de Lewis de bouger dans la tente même si elle est bien trop confortable entre ses bras et qu’elle n’a pas réellement envie de bouger. ”D’accord. J’en ai pas pour longtemps.” À contre-cœur, elle se lève et se dirige vers la tente. Elle ne referme pas complètement, ayant assez confiance en Lewis avant de fouiller dans son sac pour en sortir son pyjama chaud. Elle se déshabille et enfile un tee-shirt de Lew, qu’elle lui a piqué pour dormir sans lui dire, ainsi que son bas pyjama un peu ample. Elle pourra le relever sans soucis pour changer le pansement.

Quelques minutes plus tard, Charlie sort de la tente, ayant enfilé un pull par-dessus juste le temps que Lewis se change à son tour. ”Tu peux aller te changer si tu veux. Juste une question, pour aller faire pipi, je suis censé aller… Dans la nature ?” Elle se sent un peu bête de poser la question, mais lorsque Lewis approuve et lui désigne un petit coin pas loin derrière les arbres, elle hoche la tête. Elle attrape le rouleau de papier toilette et s'éloigne un peu pour aller trouver un coin plus éloigné. Elle tente de ne pas sursauter à chaque bruit autour d’elle, après tout, ils sont en pleine nature, ce n’est sûrement que des oiseaux ou des petits animaux. Elle revient ensuite vers la tente, mais reste dehors, attendant le feu vert de Lewis pour être sûr qu’il est changé. ”Ça te fait pas peur tous ces bruits ?” Demande-t-elle depuis l'extérieur de la tente, en se désinfectant les mains et regardant autour d’elle. Il lui a dit qu’il n’y a pas d’ours, se rassure-t-elle.
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C'est véritablement ce que va motiver ton choix pour de prochaines fois... Une nuit sous une tente, à dormir, plutôt que les 29 kilomètres à pied ? s'amusa Lewis, ses yeux se plissant pour distinguer sa chevelure brune dans la nuit qui les enveloppait de plus en plus. Ils avaient choisi la bonne période pour une première incursion - concernant Charlie du moins. La saison réduisait l'amplitude thermique et seul, un semblant d'humidité, semblait vouloir persister à leur tenir compagnie cette nuit. D'accord, dit l'ancien militaire en accueillant la promesse de Charlie d'un regard tendre. Ce serment lui était-il réellement destiné ou le prenait-elle vis à vis d'elle-même ? Miles était devenu un visage plus que familier, il savait qu'elle avait bien plus que sa place chez les Coleman. Lorsque le moment serait venu, lorsqu'ils seraient tous les deux prêts. Les Coleman ne demandaient qu'à la découvrir, mettre plus qu'un simple prénom sur celle qui lui avait redonné des couleurs. ça l'est, souffla t-il avec un regard convergeant vers elle. Et si les retrouvailles familiales avaient toujours cette saveur particulière, elles avaient gagné en intensité ces deux dernières années. Parce que même s'ils ne l'évoquaient pas toujours ouvertement, Marshall n'était plus à leurs côtés mais lui avait encore la chance de sentir les bras des siens autour de lui. Il espérait que Charlie pourrait l'accompagner l'année prochaine et peut-être même avant. L'idée d'un Noël ensemble ou de quelques jours en Italie, cet été, l'avait déjà effleuré. Comme les doigts de l'ancien militaire effleuraient maintenant le bras de Charlie, s'y arrimant avec douceur pour en suivre lentement les contours. La voir aussi enthousiaste à l'évocation des siens donnait une autre dimension aux lendemains qu'il envisageait avec elle.

Un message et, avec le recul, peut-être des restes d'un tiramisu maison. C'était ce qu'ils avaient partagé ensemble pour ses 37 ans - l'année dernière. Les kilomètres qu'ils avaient parcouru aujourd'hui illustraient parfaitement le chemin qu'ils avaient fait l'un vers l'autre, sur tous les hier qui jalonnaient leur amitié. Je pense que ce serait l'explication la plus logique, répondit-il avec un sourire. Il te cherchait, lorsque tu étais à Miami, précisa t-il en évoquant là un passé qui remontait, partiellement assombri par la rupture qui avait suivi. Je l'ai vu, plus d'une fois, près de la porte. Il était juste assis à t'attendre. Ils avaient partagé ensemble le fait que Charlie leur manque ; Bucky se lovant sur ses genoux alors que Lewis passait sa main sur ses longs poils noirs. Crois-moi, les préférences de Bucky restent inchangées et que j'ai aujourd'hui une carte de fidélité chez PetSmart n'y change rien, la taquina Coleman. Là où Charlie était, Bucky suivait. Il avait été son refuge bien avant lui.

Sentir Charlie contre lui est comme retrouver le rayonnement si singulier du soleil italien, généreux malgré la nuit qui avait désormais pris pleine possession des lieux. Leurs doigts entremêlés ne se quittèrent que lorsque Charlie se leva pour prendre la direction de leur tente, ses pas produisant des sons étouffés à chaque fois qu'elle avançait. Le bruit du zip de la tente se mêlait à ceux de la nuit, distants mais bien là. Comme lorsqu'il partait en OPEX, Lewis était aujourd'hui sur un territoire qui n'était pas le sien. La différence était cependant conséquente : il laissait désormais son arme de service au travail plutôt que de dormir avec. C'est l'un des ajustements à faire dans le cadre de trail ou de rando... oui, concéda Lewis. Il y a une zone plutôt adaptée, un peu plus haut, l'informa Coleman avec un geste de la main vers un plateau herbeux entouré de bosquets. Lewis en profita pour rallier l'intérieur de la tente et se changer à la faveur de la lumière de la lampe frontale.

Torse nu, ses doigts restaient enroulés autour de son t-shirt en coton alors que la voix de Charlie s'élevait depuis l'extérieur. Il avait connu le bruit des bombes et l'odeur de la poussière, les réveils nocturnes pour prendre son quart... Alors non, la nature n'avait rien d'effrayant. Maintenant que tu le dis, je suis pratiquement certain d'avoir entendu un moustique ou deux, plaisanta Lewis avant de lui dire qu'elle pouvait rentrer. Elle ouvrit la tente alors que le bas de son T-shirt , à lui, se positionnait sur ses abdominaux pour les recouvrir dans un parfait timing... Vraiment parfait ? Le métal froid de la chaîne qui ne quittait jamais son cou lui rappelait le monde qui le séparait encore de Charlie. Celles de ses mains délicates, à peine chaudes, qui courraient sur sa peau brûlante. Il aimait Charlie sous toutes ses formes, y compris celles qu'ils ne connaissaient pas encore mais qu'il savait dissimulées derrière son pull. Je vois que mon pull rouge n'était pas le seul à avoir mystérieusement disparu... Mon t-shirt aussi, souffla Lewis en reconnaissant la couleur du sien. Il glissa un pan de tissu du T-shirt de Charlie entre deux doigts avant de le laisser s'échapper, croisant le regard brillant de Miles. On devrait changer ton pansement... Je peux ? dit Lewis en survolant son bas de pyjama du regard, s'arrêtant sur l'espace qu'il savait recouvrir sa blessure. Ses gestes se découpaient dans la lumière crûe de la lampe portative alors qu'il pinçait le bas de son pantalon pour le remonter doucement au-dessus du genou. La proximité de ses doigts avec la peau de Charlie, confinée dans le peu d'espace de la tente, était plus prégnante que jamais. Il échangea un regard avec Charlie avant de décoller avec précaution les rebords de son pansement, non sans guetter la moindre de ses réactions. Pour la deuxième fois en quelques heures à peine, Lewis pulvérisa du désinfectant sur la large coupure de Charlie - elle ne saignait plus. Par habitude, de l'armée et du rôle de grand frère en charge de gérer plus d'un bobo lorsqu'il était enfant, Lewis recouvrit la plaie d'un nouveau pansement. Son index glissa silencieusement, lentement  sur les contours autocollants. Un genou toujours à terre, Lewis souffla alors que le pantalon reprenait place entre ses doigts. Il étira le tissu le long de sa jambe - en sens inverse - pendant ce qui semblait être de longues secondes, trop pour un simple rabat. Il l'avait senti, cette chair de poule qui hérissait la peau de Charlie alors qu'il la rhabillait. A mon tour d'aller à la rencontre des bruits de la nuit, dit-il du bout des lèvres, sur le point de sortir de la tente. Il avait surtout besoin de prendre l'air.
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Charlie hausse les épaules, un sourire toujours coincé sur les lèvres, celui-ci n’étant d’ailleurs pas prêt à les quitter. Elle ne sait pas si c’est la nuit de sommeil qui définira si elle sera un jour prête à refaire un week-end camping avec Lewis, mais elle est plutôt certaine que c’est le cas. Elle a toujours aimé marcher, et marcher ici, en pleine nature et juste encore plus magique et thérapeutique qu’elle a toujours pense, ou alors c’est peut-être la présence de Lewis. ”Eh une bonne nuit de sommeil est importante. Ça peut faire toute la différence.” Elle sait parfaitement qu’il le comprend d’ailleurs aussi bien qu’elle, ils sont tous les deux sujets aux insomnies et aux cauchemars alors une bonne nuit de sommeil est quelque chose d’apprécier et de priser. Elle est cependant certaine qu’elle aura envie de revivre cette expérience avec Lewis, tout comme elle aura un jour envie, ou plutôt elle se sentira prête pour rencontrer sa famille. Si il avait eu une petite famille ça peut être été plus simple, mais le fait qu’il ait quatre sœurs est plutôt intimidant. Cela fait au minimum six personnes à rencontrer en même temps et Charlie n’est pas la meilleure lorsqu’il s’agit de se retrouver au milieu de trop de monde. Elle a hâte dans un sens de rencontrer les personnes qui comptent le plus dans la famille de son petit ami, elle a attend d’entendre des histoires sur son enfance et son passe, mais elle se dit que peut-être ne pas les rencontrer tous en même temps serait plus facile. Alors elle l’écoute simplement parler de son anniversaire en famille pour le moment et elle ne peut s’empêcher de sourire en voyant le sourire qui s’affiche sur son visage et l’amour qu’elle peut lire sur son visage à chaque fois qu’il mentionne le reste des Coleman. Peut-être qu’elle serait à celui de l’année prochaine, peut-être qu’elle serait à tous les futurs anniversaires avec la famille Coleman. L’idée l’a fait doucement sourire.

En parlant de famille et surtout en lui offrant son cadeau d’anniversaire, Charlie et Lewis en viennent a parler de Bucky. Cette boule de poils qui s’est fait un nid dans la vie de la brune et qu’elle a refuser d’abandonner. ”Je suis jamais vraiment partie depuis que je l’ai trouvée. Je sais pas si c’était plus dur pour lui ou pour moi. Je me suis senti coupable même si je sais qu’il était bien avec toi.” Charlie avait trouvé Bucky dans une poubelle, dans une ruelle près de chez elle et elle avait refusé de le laisser là ou de l’abandonner. Il était minuscule, visiblement sans famille, comme elle, et elle s’est promis de faire de son mieux. Elle lui a donné un bain et l’a emmené chez le vétérinaire pour être sûr qu’il aille bien, et depuis… Elle ne l’a jamais laisse. ”Je sais que ça sonne sûrement un peu stupide, mais… Je crois qu’on était destiné à se trouver. Il était seul.” Comme moi, pense-t-elle, mais elle n’a pas besoin de le dire pour qu’elle voie sur les traits de Lewis qu’il a compris ce qu’elle veut dire.

Une fois changer dans un bas de pyjama chaud, un tee-shirt qu’elle a pique a Lewis (sans vraiment lui dire) et un pull à capuche, Charlie se faufile hors de la tente pour trouver un endroit ou aller aux toilettes. Elle suit les instructions de son petit ami avant de s’éloigner un peu, essayant de rester calme malgré les bruits clairement proches d’animaux. Ce n’est pas qu’elle a vraiment peur, c’est juste qu’elle n’y est pas vraiment habituée. Rapidement, elle se redirige vers la tente ou Lewis se trouve avant de s’arrêter devant pour se désinfecter les mains et attendre qu’il ait fini de se changer. ”Eh! T’as pas le droit de te moquer, c’est la première fois que je dors en montagne.” Elle a déjà dormi dehors, en ville, mais ça, c’est une histoire différente à laquelle elle n’a pas envie de penser ce soir. Elle ne veut pas gâcher ce week-end jusqu'à présent parfait avec de tels souvenirs. Prenant la remarque de Lewis comme une preuve qu’il a fini de se changer elle vient se faufiler dans la tente alors qu’elle aperçoit un bout de peau du torse de Lewis et elle ne peut s’empêcher de laisser ses yeux y traîner quelques secondes. Malgré les quelques années sans être dans l’armée, Lewis est clairement toujours bien musclé, ses abdos finement apparaissant à travers sa peau pale. Charlie lui adresse un léger sourire alors qu’il remarque finalement son tee-shirt reposant contre sa peau mate et sous son pull. Elle a pris l’habitude de piquer des habits a Lewis, qui en réalité en possède plus qu’elle, et elle aime s’y sentir dedans comme à la maison. ”J’aime bien…” Répond-elle doucement, y enfouissant son nez dedans pour y respirer l’odeur de son petit ami encore présente dessus.

Charlie s’assoit en face de Lewis et hoche la tête comme simple réponse à sa demande pour changer son pansement. Elle n’y pensait plus vraiment à vrai dire, mais elle le laisse faire. Comme elle s’y attend, Lewis est doux, tendre meme, et il relève doucement son bas de pyjama jusqu’à exposer son genou. Alors qu’il semble concentrer, Charlie se perd dans l’observation des traits du brun en face d’elle et son cœur en loupe un battement quand elle se dit, une fois de plus a quel point elle a de la chance. Lewis est tendre, calme, il l’apaise, mais surtout, il la fait sentir aimer. Pour la première fois de sa vie Charlie s’imagine un futur heureux, un futur diffèrent de ce qu’elle a toujours vu pour elle. Elle s’imagine a pouvoir embrasser cet homme tous les jours, à pouvoir le regarder comme elle le fait maintenant, a mémoriser chaque trait de son visage, de ses épaules, ses bras, son torse, ses jambes… À mémoriser chaque geste qu’il a pour elle et la manière dont il la regarde avec tant d’amour dans ses yeux. Des fois quand elle réalise elle se sent un peu surpasser, elle a du mal à y croire, mais pourtant c’est bien là, dans ses pupilles couleurs océans qu’elle aime tant. Doucement, sans pouvoir s’en empêcher, ne remarquant même pas que Lewis est en train de remettre un pansement, elle vient caresser sa joue barbue. Comment est-elle devenue aussi chanceuse d’avoir quelqu’un qui l’aime ainsi à ses côtés ? Alors qu’il est sur le point de sortir de la tente, elle lui attrape doucement le bras et se met à genoux pour venir déposer ses lèvres contre les siennes. À travers ce baiser, elle espère qu’il comprend à quel point elle l’aime et tout ce qu’il signifie pour elle, qu’elle le remercie pour tout ce qu’il fait pour elle. Sa deuxième main vient tendrement se poser contre son torse, juste au-dessus de cœur, alors que leurs langues jouent doucement ensemble. Soudain, elle a trop chaud avec ce pull, mais elle ne veux pas non plus le laisser partir, même pour cinq minutes.
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Evidemment qu'il se sentait bien à la maison, je suis un pet sitter incroyable, plaisanta Lewis avant d'ajouter, Et il était avec quelqu'un qui attendait ton retour au moins autant que lui. Lewis avait eu beau prendre son service chaque matin, parcourir les rues de la ville sous la pluie pour un footing ou retrouver Jude autour d'un verre ; Charlie avait toujours été là. Dans un coin de son esprit qui n'en était plus un avec le temps, elle y occupait de plus en plus d'espace. Une forme d'intuition identique à celle qu'il avait ressenti en s'engageant à l'armée, celle qu'il n'avait pas envie de prendre d'autre direction que celle qui menait à Charlie. Non, ce n'est pas stupide, dit l'ancien militaire en la détaillant. Bucky et Charlie avaient uni leurs solitudes et ce, pour le mieux. Tout ce qui permettrait à Milles d'aller aujourd'hui mieux était un point sur lequel Lewis devait s'attarder. Mais ne te sens pas coupable de partir lorsque tu en as besoin ou envie. Tu as donné une maison à Bucky, un foyer. Ce n'est pas rien, dit-il en caressant les doigts de Charlie. Lewis la revoyait évoquer ses parents au détour de l'une de ses crises mais la femme qui se tenait assise près de lui n'avait rien en commun avec le père alcoolique qu'elle avait dépeint et encore moins avec sa mère. Rien si ce n'est la force de faire mieux qu'eux.

Je ne me moque pas... vraiment, dit Lewis, un sourire naissant animant ses lèvres. Il avait de nombreuses habitudes lorsqu'il partait en trail, des années de pratique aussi. Sous couvert des bruits lointain de lutte et d'explosion - lors de passes les plus difficiles en OPEX - il avait vécu un nombre inquantifiable de couchers de soleil en extérieur. Autant de jours et nuits qu'il avait données à l'armée. Alors qu'elle passait une première jambe dans la tente, Lewis sentit son regard curieux courir sur la jonction entre le bas de son T-shirt et le début de son propre pantalon de pyjama. Là où ses abdominaux étaient encore à découvert une poignée de secondes plus tôt. Pour information, tu as l'original juste ici, souffla Coleman en délaissant le bout de tissu qu'il tenait entre ses mains pour limiter encore plus l'espace entre eux. A défaut de ses mains sur son épiderme, c'était son odeur qu'elle portait contre sa peau. Une simple odeur sur un t-shirt en coton. Et l'entendre dire qu'elle se sentait bien, portée par des effluves qui tenaient tout de lui, avait ce quelque de sensuel qu'il s'empêcha de retenir.

Le contact de la main de Charlie tout contre sa barbe le fit suspendre son geste un instant. Elle ne l'aidait pas à garder les deux pieds sur Terre. Si chacune des attentions de Charlie les rapprochaient tous les deux, elle éloignait Lewis de la promesse qu'il s'était faite la concernant ; celle de lui laisser tout le temps dont elle avait besoin. Celle de ne pas la brusquer même si propre désir menaçait de déborder. Lewis redescendit doucement la jambe de pantalon de Charlie, bercé par les caresses de Miles sur sa joue. Il ne pensait plus à son pansement nouvellement changé mais simplement à s'aérer, retrouver l'air du soir pour étouffer ce qu'il peinait de plus en plus à contenir. Son envie d'elle. Il avait réfréné ses sentiments pendant des mois avant de reconnaître l'évidence et il faisait de même depuis des semaines avec son élan naturel qui le menait vers elle. Vers tout ce qu'elle représentait. C'est entre les lèvres de Miles qu'il retrouva de l'air, la tente restant désespérément fermée alors qu'elle pressait sa bouche contre la sienne. D'instinct, la main de Lewis se fraya un passage entre ses cheveux bruns avec une lenteur cruelle, pour lui. Et c'est contre la main qu'elle avait posé sur son T-shirt, se superposant à son coeur, que son rythme cardiaque s'accéléra. Alors qu'il s'apprêtait à sortir dehors, elle l'avait retenu... et Charlie continuait de le faire, il le sentait. Si Lewis avait marqué la moindre résistance, le poids de sa petite-amie - appuyée contre lui - n'aurait pas suffi à les faire doucement basculer sur l'étendue duveteuse de leurs sacs de couchage. Mais toute résistance l'avait abandonné alors que le dos de Lewis rencontrait leur lit de fortune, Charlie sur lui. Sa chaîne tinta doucement lorsque ses deux mains entourèrent son visage, réchauffant de ses paumes brûlantes la nuque et les joues de Charlie. Sentait-elle dans chacun de ses baisers qu'il avait encore plus à donner que ce qu'elle avait déjà reçu de sa part ? Tout son corps tendait vers elle. Lewis chercha à nouveau ses lèvres comme l'on chercherait l'air après un plongeon bien trop long. Celles de Lewis rencontrèrent enfin celles de Miles avec fièvre et envie, un empressement inscrit jusque dans leur respiration saccadée. Ses mains délaissèrent ses joues pour se poser sur ses hanches. Sous son pull et sous son T-shirt. L'épiderme de Charlie réagit par un long frisson à la chaleur de ses mains qui remontaient le long de son dos, soulevant les deux couches de tissus qui les séparaient. Les paumes de Lewis ralentirent avant de s'ancrer dans le milieu du dos de Charlie, laissant ses pouces dessiner des caresses appuyées sur sa peau découverte. La dernière fois, ses pouces avaient rencontré la résistance de son soutien-gorge mais pas aujourd'hui, pas maintenant. Gonflées et dans l'expectative de sentir celles de Miles contre les siennes, les lèvres de Lewis s'entrouvrirent dans le vide. D'avoir partiellement remonté ses deux hauts, le T-shirt bien trop large qu'elle portait laissait désormais l'une de ses clavicules apparentes. Et pas un seul moment, alors qu'il y déposait l'empreinte de ses lèvres, il ne quitta les pupilles sombres de Charlie.
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you're all I wanna breathe

Let this night invade my lungsm
You're all I wanna breathe
Right beside the lake, I burn for you
You burn for me


@Lewis Coleman + @Charlie Miles
tw : stress post-traumatique, décès, guerre

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