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You're all I wanna breathe (Lewlie #12)

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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
tw : stress post-traumatique, décès, guerre

Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday) - 14h

Les nuits qu'il passait sans Charlie manquaient de saveur, de la chaleur si familière qui irradiait de sa peau mordorée à ses doigts cherchant son contact par automatisme. C'était sans elle sur le siège passager, mais le nécessaire pour leur week-end trail déjà dans le coffre, que Lewis avait emprunté l'une des nombreuses routes qu'il pourrait parcourir les yeux fermés : celle du domicile familial. Coleman aurait d'ailleurs pu en dire autant des quelques kilomètres qui séparaient son appartement de celui de Charlie ; il en connaissait le moindre virage. Les rires et les attentions des Coleman l'avaient porté toute la matinée et ce jusqu'au gâteau aux fruits, nappé d'un épaisse couche de crème et orné de 38 bougies. Aujourd'hui, il inscrivait une année supplémentaire au compteur de l'ancien soldat qu'il était, une de plus aussi qui creusait son écart d'âge avec Charlie. Un simple nombre pour lui mais une différence qu'il ne minimisait pas pour autant. Charlie était dans ses pensées au moment d'éteindre ses bougies, dans le souffle qu'il avait regagné grâce à elle.
...

Son poing partit à la rencontre du bois de la porte de Charlie, avec le même entrain sinon plus que d'habitude. Il avait fait un premier pas, conséquent, en prenant la décision d'entamer un suivi pour son TSPT. Il en faisait un second en partageant son activité refuge avec Charlie. S'il ne croisait plus Marshall au détour des photos récentes, il ne demandait qu'à faire davantage de place à Miles. Le sourire de Charlie en déclencha un, irrépressible, chez Lewis alors qu'elle lui ouvrait. Son regard sombre sur lui était la seule écorce dont il avait besoin. Tu m'as manqué la nuit dernière... et bonjour, dit-il en se penchant pour se saisir des lèvres qu'elle lui offrait, son torse se pressant contre elle. C'était en partie à ça qu'il avait pensé ce matin, entouré des siens mais privé d'elle. Au goût de ses lèvres qui épousaient les siennes. Salut Bucky, dit Lewis en pliant ses jambes pour caresser le chaton qui venait à leur rencontre. Je t'enlève juste Charlie le temps d'une journée, une journée et demi. Et promis, elle reviendra vite. L'ancien militaire se releva pour apercevoir le distributeur de croquettes programmable qu'il avait acheté cette semaine, en vue de leur absence. Il avait proposé à Charlie de ne prendre avec elle qu'un petit sac à dos d'appoint pour ses affaires et son matériel à dessin. Tout le reste tenait dans l'imposant sac à dos de randonnée qui ne le quittait jamais lorsqu'il partait en trail. Tente, tapis de sol, gourde, lampe torche, lingettes, couteau-suisse, rations, vêtements de rechange, téléphone satellitaire, duvets, briquet, trousse de premiers secours... La liste était aussi longue que le sac pesait lourd, une charge que Lewis sentait pourtant à peine une fois sur ses épaules. Depuis le nombre d'années qu'il pratiquait, partir à l'assaut des sentiers sauvages avait presque fini par s'inscrire dans son ADN en plus de ses habitudes. Est-ce que... tu as tout ce qu'il te faut ? l'interrogea Lewis alors que Charlie faisait un dernier tour de l'appartement. Changer d'état - quitter le Massachussets dans lequel ils se connaissaient pour le Vermont, dans lequel ils allaient se découvrir - leur prendrait plusieurs heures. 3h16 exactement entre Boston et leur point de chute, Middlebury.

La paume de Lewis survola la cuisse de Charlie avant de doucement s'y poser. Alors qu'il avait eu l'impression de faire du sur-place depuis le décès de Marshall, ces dernières semaines lui avaient prouvé l'inverse. Avant que tu ne dises quoi que ce soit de désobligeant sur mes goûts musicaux... dit Lewis avec un sourire qui se dessinait, autant pour le regard que Charlie posait sur la clé USB branchée sur le tableau de bord que pour ce qu'il allait dire ensuite, Sache que j'ai fait un mix entre tes goûts et les miens. Et il se pourrait aussi que j'ai ajouté des musiques entre deux eaux... celles que l'on s'est envoyées. Lewis accompagna son aveu d'un sourire élargi pour Miles, son pouce dessinant des demi-cercles sur sa cuisse. Sentait-elle son coeur battre jusque dans ses mains ?
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Charlie est excitée, elle a hâte d’aller camper avec Lewis et plus la date a approché plus elle a eu l’impression d’être comme une gamine la veille de Noël. Bien sûr, elle n’a jamais vraiment eu de beaux Noël avec plein de cadeaux, ou une famille aimante, mais elle a vu des films qui l’expliquent parfaitement. Elle est excitée à l’idée de créer un nouveau souvenir avec Lewis, de partager quelque chose avec lui qu’elle n’a jamais partagé avec qui que ce soit. Elle a hâte de découvrir un nouveau côté de son petit ami, une activité qu’il a toujours aimée et qui ne fait que la sentir un peu plus proche de lui. Elle a donc passé la matinée à préparer ses affaires, mettant un pyjama chaud, des paires de chaussettes chaudes, des sous-vêtements, un pull, un tee-shirt et un legging de rechange dans son sac avant de s’habiller. L’été arrive doucement à Boston et il fait relativement chaud la journée mais les soirées peuvent se montrer encore fraîches. Elle enfile donc un legging, une paire de chaussettes hautes, une brassière de sport et enroule un pull autour de sa taille. Elle prépare sa brosse à dents et le minimum de toilettes en glissant un déodorant et une brosse à cheveux dans son sac. Elle vérifie la liste qu’elle s’est faite pour la vingtième fois avant d’aller dans la cuisine pour être sûre que le bol de nourriture de Bucky est bien rempli. Elle l’a déjà laissé seul pour un week-end, mais il y a toujours une partie d’elle qui lui manque.

Elle jette un regard autour d’elle, essayant d’être sûr qu’elle n’a rien oublié avant qu’elle n’entende des coups sur la porte. Un sourire s’étire immédiatement sur ses lèvres et elle vient rapidement ouvrir la porte. “Bonjour Lew. Tu m’as manqué aussi.” Répond-elle avant que les lèvres de son petit ami ne trouvent facilement les siennes et qu’elle se fonde contre lui pendant quelques secondes. Elle le regarde ensuite saluer Bucky, qui se frotte, heureux, contre la jambe de Lewis. “C’est pas la première fois que je le laisse pour deux jours. Ça ira.” Dit-elle pour le rassurer lui mais dans le fond aussi elle. Elle se sent toujours un peu coupable de le laisser seul la nuit alors qu’elle sait que n'importe quel chat le vit parfaitement bien. Elle relève la tête vers Lewis et hoche la tête à sa question. “Je crois oui. J’ai pris ce que tu m’as dit. Vêtements de rechange, pyjama chaud, pull et j’ai des tennis, tu crois que ça ira ?” Demande-t-elle.

Une fois installé dans la voiture, Charlie entrouvre un peu la fenêtre, juste pour laisser l'air frais rafraîchir un peu la voiture de Lewis. Alors que la main du brun vient de se poser sur sa cuisse, sa main vient immédiatement se poser sur la sienne, entremêlant leurs doigts. Elle l’observe quelques secondes, il a l’air d’aller bien, et elle se demande comment elle peut être aussi chanceuse. Charlie laisse échapper un rire léger sur sa remarque à propos de ses goûts musicaux et il lui explique avoir fait un mix de leur deux goûts ce qui fait doucement fondre son cœur. Bien sûr qu’il a pensé à elle, il pense toujours à elle. “Tu sais, un an de plus, tes goûts musicaux vont sûrement pas s’arranger avec l’âge.” Charlie lui annonce avec un sourire moqueur au coin des lèvres. En réalité, elle n’a jamais rien eu contre les gouts de Lewis, ils sont simplement un peu différents des siens. “D’ailleurs…” Elle se penche vers lui et vient déposer ses lèvres sa joue puis dans son cou avant de murmure un peu plus bas. “Bon anniversaire.” Elle lui offre son plus beau sourire, elle a le cœur léger, et elle se sent… Heureuse.
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Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday) - 14h18

Désensibilisation, retraitement de l'information... thérapie. Des termes jusqu'alors nébuleux, inconnus de l'ancien soldat mais qu'il avait découvert lors de sa première séance de suivi. Les torts de l'armée se lisaient dans son stress post-traumatique, le dévouement de Coleman un peu trop ancré sous sa peau et jamais traité. Jusqu'au mois dernier. Lewis savait qu'il s'engageait pour un combat contre lequel il était la seule arme et qui risquerait de durer aussi longtemps qu'une OPEX traditionnelle. Son pays n'en ressortirait pas vainqueur mais lui, oui. C'est tout ce que je voulais entendre... murmura Lewis dans un sourire, son regard oscillant entre les pupilles et les lèvres mouvantes de Charlie. Et c'est tout ce qu'il voulait retrouver, songea t-il en épousant les lèvres de Charlie avec les siennes. Elle était le seul visage familier qui lui avait manqué ce midi. Son t-shirt léger entra en contact avec la matière synthétique de la brassière de Charlie tandis que sa main se posait sur le bas de son dos, rencontrant un pan de peau que Charlie ne découvrait jamais. Ses jambes joliment dessinées par son legging frôlaient celles de Lewis. Un rien la sublimait. Tu sembles... différente comme ça mais loin de moi l'idée de me plaindre. ça te va bien, admit-il en la cajolant du regard. Si je peux me permettre une remarque, je pense juste qu'il faudra que tu mettes un T-shirt en arrivant. Notamment pour éviter les branches, au cas où tu glisserais aussi, sans compter les piqûres... ça peut venir vite en forêt et ça protégerait tes côtes un minimum, dit-il en caressant doucement son bras. Charlie ne partageait pas encore ses réflexes alors autant prendre toutes les précautions nécessaires.

A demain, Bucky, annonça Lewis après une ultime caresse entre les deux oreilles du chat. Il se releva pour faire face à Charlie, son regard s'égarant un instant sur son ventre plat. De là où il était, les cicatrices de Charlie - invisibles - semblaient se fondre dans la couleur de sa peau. Tu aurais été plus à l'aise avec des baskets mais ça devrait aller, le sentier ne semble pas si escarpé... Est-ce que tu voulais prendre de quoi dessiner une fois sur place ? répondit Coleman en la sondant du regard. Aucun paysage ne se ressemblait, une constante qui était d'autant plus vraie lorsqu'ils changeaient d'Etat. Ils avaient déjà effectué plusieurs randonnées dans le Vermont, avec Marshall. Des sentiers difficiles d'accès et des trails de longue durée, pour le côté challengeant qu'ils appréciaient autant l'un que l'autre. Une présence qu'il ne trouvait désormais plus que dans ses souvenirs, dans chaque bruissement de feuilles prises au vent dans les hauteurs des villes mais pas seulement... Lewis ajusta sa casquettes aux couleurs de l'US Army sous le regard de Charlie avant de prendre la direction de la voiture.

Je pourrais en dire autant de ton sens de l'humour, rétorqua Lewis avec un regard fugace et amusé vers le siège passager. Comme un nouvel argument imparable, les lèvres de Charlie entrèrent en contact avec sa peau en demande. La chaleur de ses baisers se répandit sur sa joue avant de se propager jusque dans son cou. Concentré sur la route qui les attendait, Lewis se retint de fermer les yeux pour sentir chaque parcelle de leurs peaux qui fusionnaient. Charlie ne l'embrassait que rarement dans le cou. Merci, souffla Lewis en jetant un oeil dans le rétroviseur intérieur avant de tourner la tête dans sa direction. Leurs doigts déjà enlacés lui facilitèrent la tâche alors qu'il portait le dos de la main de Charlie pour l'étreindre de ses lèvres. Ils longèrent bientôt Mystic Avenue, les enseignes et paysages locaux défilant à travers la vitre. Tu avais déjeuné ce midi ? l'interrogea Lewis au bout d'une dizaine de minutes, soudain pris d'un doute à la vue des franchises de restauration implantées dans la zone qu'ils traversaient. Parce que si tu as besoin, on peut faire un arrêt... Et parce que sinon, j'avais un petit quelque chose pour toi dans le sac. Coleman avait pris le nécessaire pour leur repas du soir, boeuf séché, cuirs de fruits et beurre de cacahuète notamment mais il avait aussi et surtout gardé une part de gâteau pour Charlie. L'étendue du Mystic River s'éloignait dans les rétroviseurs tandis que Lewis laissait Salem Street sur sa gauche. Est-ce que tu te souviens, de l'endroit le plus éloigné de Boston où tu es déjà allée ? demanda l'ancien militaire en détachant son regard de la route pour détailler Charlie. Comme elle ne lui avait pas permis de s'épanouir, son enfance difficile ne lui avait certainement pas non plus apporté son lot de voyages. Sans surprise, Lewis se mit à imaginer le soleil italien rebondir sur le visage souriant de Charlie. Une vision qu'il aurait envie de voir se réaliser, un jour.
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Charlie n’y connaît pas grand-chose lorsqu’il s’agit de la nature, montagnes ou même de la mer à vrai dire. Elle n’est jamais vraiment beaucoup sortie de Boston, elle a peine appris à nager durant son enfance et ne s’aventure jamais dans des endroits ou elle n’a pas pied. Elle préfère d’ailleurs toujours rester sur la terre ferme plutôt que dans n’importe quel endroit rempli d’eau qui serait plus grand qu’une baignoire. Bien sûr, elle est allée à Miami avec Ascella et elle à visiter quelques endroits proches de Boston mais elle n’a définitivement jamais vraiment voyager, elle n’a d’ailleurs même pas de passeport. Alors l’idée de découvrir quelque chose de nouveau, avec en prime Lewis à ses côtés, lui fait vraiment envie. Elle a enfilé les vêtements les plus sportifs qu’elle a trouvés juste avant que son petit ami ne débarque, habillé d’un pantalon clairement fait pour la marche et d’un tee-shirt près du corps. Elle se demande soudain à quoi il ressemblait dans son uniforme militaire et elle ne doute pas un seul instant qu’il doit être beau, vraiment très beau. Elle vient l’embrasser rapidement alors que les mains de Lewis se posent sur son bas de dos, le contact de sa peau contre la sienne la faisant frissonner. Charlie rougit un peu au compliment du brun et baisse le regard sur sa tenue. “Merci. Et j’ai un tee-shirt dans mon sac pour aujourd’hui et un propre pour demain. J’ai aussi un pull au cas où il ferait frais.” Explique-t-elle en désignant le pull accroché autour de sa taille.

Charlie fait également une caresse à Bucky, ne pouvant s’empêcher de venir le serrer rapidement dans ses bras et déposer un baiser sur le dessus de sa tête avant de se tourner vers Lewis alors qu’il mentionne le matériel de dessin. “Oh mince, oui !” Elle se dirige vers sa table basse, là ou elle avait déjà préparé son notebook et ses crayons avant de venir les glisser dans son sac. Elle avait failli oublier une partie de ce qu’elle a prévu d’emmener tellement elle a hâte de cette aventure. Elle refait rapidement un calcul mental de tout ce qu’elle a mis dans son sac avant de suivre Lewis dehors et vers sa voiture. Elle glisse son sac à l’arrière et vient s’installer côté passé à ses côtés.

Automatiquement, alors que la main de son petit ami vient se poser sur sa cuisse, Charlie vient entremêler leurs doigts. Elle qui n’a jamais été la personne la plus tactile et à présent incapable de se passer du contact physique avec l’homme qu’elle aime, que cela soit simplement un doigt noué à l’un des siens, sa main avec la sienne, elle a juste besoin de le sentir auprès d’elle. Elle ne peut cependant s’empêcher de venir se moquer un peu de lui et de ses goûts musicaux, retrouvant un peu de leur dynamique taquine qu’ils ont toujours eu ensemble. Elle vient doucement lui frapper le torse de sa main libre. “Eh ! Mon sens d’humour est parfait.” Répond-elle mais elle ne peut s’empêcher de sourire parce que Lewis la rend heureuse et qu’elle aime leurs taquineries habituelles. Doucement, Charlie vient alors déposer un baiser sur la joue de Lewis puis dans son cou avant de lui souhaiter un bon anniversaire. Elle lui offrira son cadeau ce soir, quand ils auront planté la tenter et qu’ils seront peut-être autour d’un feu. Charlie relève le regard vers le profil (parfait) de l’ancien militaire. “J’ai mangé une assiette de pâte il y a une petite demi-heure. Je me suis dit que ça me donnerait des forces, mais tu sais bien que j’ai tout le temps faim.” Elle laisse échapper un léger rire. Elle n’a peut-être pas grandi avec grand-chose, et manque encore un peu de sous pour vraiment manger et sortir autant qu’elle le voudrait, mais elle a tout le temps faim. Elle retourne son regard vers la route alors que Lewis la questionne sur les endroits qu’elle a visités. “Je suis jamais trop sortie du Massachussetts à vrai dire. J’ai fait Miami pour Spring Break avec Scella mais ça s’arrête là je crois. Je suis jamais sortie du pays non plus, j’ai même pas de passeport.” Elle adorerait pouvoir laisser son travail et avoir assez d’argent pour partir voyage quelques mois, mais elle sait qu’elle ne sera malheureusement probablement jamais dans cette situation-là. “Je te retourne pas la question parce que je suis certaine que tu as presque tout fait.” Dit-elle avec un léger rire. “Tu as un endroit préféré ? Ici et dans le monde ?” Demande-t-elle en posant son attention à nouveau sur le visage de son petit ami.
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Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday) - 14h26

Que ce soit ses parents ou ses soeurs, les Coleman l'interrogeaient d'un regard silencieux mais curieux dès qu'il évoquait Charlie, cherchant dans les paroles de Lewis le moindre indice concernant une amie devenue bien plus. Ils ne l'avaient pas connu avec d'autres femmes depuis Elisabeth et le sourire épanoui qu'il affichait dès que sa petite amie devenait un sujet de conversation en était un de suffisant et de révélateur, d'indice. Peut-être avaient-ils même compris la place qu'elle prendrait dans sa vie bien avant qu'il n'en soit conscient. Pour le moment, Lewis profitait de leur proximité retrouvée, de ce second départ qui leur ressemblait bien plus que le premier, de toutes les portes qu'elle acceptait désormais de laisser ouvertes pour lui. Un regard dans le rétroviseur intérieur, alors qu'il changeait de voie, lui confirma que la sacoche de Charlie tenait bon sur la banquette arrière. Le carnet de dessin que Charlie avait failli laisser comme compagnon involontaire à Bucky créait un coin artificiel en bas du sac. Outch, répondit Lewis, amusé, alors que la main de Miles rencontrait son torse dans un geste énergique. Sa peau était presque devenue plus épaisse au fil des combats, le geste de Charlie était pour lui l'équivalent d'une caresse un peu plus appuyée. D'ailleurs... Il me semble que l'on a deux anniversaires à fêter aujourd'hui et pas seulement le mien. Bon anniversaire, Charlie, souffla Lewis en accordant un regard tendre à Charlie, sa main libre partant à la conquête des doigts posés sur sa cuisse. Un bon anniversaire qui prenait des allures de merci non dits. Dans chaque caresse légère qu'il dispensait sur ses phalanges, Lewis la remerciait d'avoir fait un pas vers lui, un mois plus tôt, et de continuer à en faire depuis. Je regrette déjà ma question mais quelles pâtes ? laissa t-il filtrer d'un ton faussement suspicieux, ses gênes italiens s'arcboutant soudainement. Je t'ai gardé un part du gâteau de ce midi, une tarte aux fruits avec crème pâtissière selon la recette traditionnelle italienne... ajouta Lewis avec un sourire, songeant que sa mère avait encore dû cumuler les heures dans la cuisine pour préparer sa venue. La pâte sablée était tellement fondante qu'il la sentait encore se déliter contre son palais. Il était trop tôt pour envisager des présentations entre Charlie et sa famille mais le sentiment qu'il aurait aimé l'avoir à ses côtés l'avait étreint ce matin.

Tu n'étais jamais partie avec Ascella avant ? l'interrogea doucement Lewis avant d'ajouter, avec Milo, non plus ? Ils avaient peut-être manqué d'atomes crochus lorsqu'ils s'étaient rencontrés lors de l'un de ses trails mais Lewis avait pleinement conscience de l'importance qu'il revêtait pour Charlie. Il avait été là pour elle avant même que Charlie et lui ne se rencontrent. Même sans avoir besoin de sortir du pays... il y a déjà de beaux panoramas dans les états environnants, avança Coleman. Peut-être pour un second trail... ou un prochain week-end ensemble ? Lewis était un homme d'extérieur. Voyager pour le plaisir et pour l'armée sont deux choses différentes mais c'est vrai que j'ai eu la chance de... partir assez souvent, répondit Coleman tandis que la Wright's Tower prenait de l'ampleur et du relief à travers sa vitre. Il n'avait jamais tenu le compte des sols qu'il avait foulé avec l'uniforme de l'US Army, le souvenir des visages des locaux se mélangeant avec les paysages. Si je devais choisir, je dirais que les rues de Palerme me donnent l'impression d'être à la maison. Même si la première est ici, à Boston... J'aimerais retourner en Italie - peut-être cet été, au moins pour quelques jours. Lewis n'avait pas été chez ses grands-parents depuis son retour du Sahel mais plus les jours défilaient et plus il ressentait le besoin de se reconnecter avec cette partie de lui-même. Un retour aux sources dont il s'était jusqu'à présent privé à cause de son TSPT. Son autre endroit préféré résidait dans tout ce qu'il lisait dans les yeux sombres de Charlie.

L'imposant Hilton Boston/Woburn succéda à l'étendue bleue du Sheepfold Dog Park. Si la circulation était encore dense, les véhicules se raréfieraient à mesure qu'ils s'éloigneraient de la ville. Leurs pas résonneraient bientôt dans l'immensité de la forêt pour ne s'arrêter qu'à la tombée du jour. En acceptant de l'accompagner pour un trail le jour même de son anniversaire, Charlie lui faisait un cadeau d'une valeur incommensurable.
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Charlie a toujours aimé la manière dont Lewis et elle se chamaillent, elle a toujours trouvé que c’est quelque chose qui faisait que leur amitié avait été unique et probablement ce qu’il les a amené aujourd’hui à être ensemble et elle aime que cette partie de leur relation n'ait pas disparue. Si elle a passé des semaines, des mois même à tenté de ne pas s’attacher, à des fois même être limite trop dure avec Lewis, cela n’a en rien évité ce qui aujourd’hui lui semble évident. Tout ce qu’elle avait fait pour ne pas que Lewis s’attache à elle ou qu’elle s’attache à lui avait lamentablement échoué et au final, il est clairement la meilleure chose qui lui est arrivée. Il apporte quelque chose qu’elle n’a jamais eu auparavant dans sa vie, une sorte de calme et d’apaisement qui lui fait du bien et qui lui donne plus l’impression de vivre que de survivre. Il est un rayon de soleil dans le noir. Elle ne peut cependant s’empêcher de le chercher, d’essayer de le faire sourire en se moquant de ses goûts musicaux par exemple, ce qui lui vaut une remarque sur son humour qui l’entraîne à doucement frapper le torse de Lewis. Elle lève les yeux au ciel à son ‘outch’ parce qu’elle sait parfaitement qu’elle ne lui a pas fait mal. Ils ne célèbrent pas seulement l’anniversaire de Lewis aujourd’hui et il faut quelques secondes à Charlie pour comprendre que le brun à ses côtés référent au fait qu’ils sont ensemble depuis un mois. Ça me semble sûrement rien pour beaucoup de monde, mais ça représente déjà beaucoup pour Charlie. “Un mois.” Murmure-t-elle plus pour elle que lui avant de venir déposer un baiser sur son épaule. “Tu sais déjà quel genre de pâtes.” Répond-elle en relevant les yeux vers Lewis qui grimace à cette mention ce qui l’a fait doucement rire. “J’avais pas mon petit ami formidable pour me faire de vrais pâtes italiennes alors j’ai dû faire avec les moyens du bord.” Elle lui explique avant qu’il ne mentionne une part de gâteau qui lui donne déjà l’eau à la bouche. Si il y a bien un truc auquel Charlie ne sait pas dire non c’est la nourriture. Elle ignore si cela vient du fait qu’elle n’a jamais eu des tonnes en grandissant ou simplement qu’elle aime manger, mais elle est toujours partante pour gouter et manger quoi que ce soit. “T’es en train de me redonner faim.” Elle laisse échapper un léger rire.

“J’ai fait quelques week-end avec Ascella et Milo, mais je suis jamais vraiment allé loin.” Charlie explique en haussant les épaules. “J’ai jamais vraiment eu les moyens à vrai dire. J’aimerais bien voyager, mais je ne peux pas vraiment me le permettre. Puis j'ai Bucky.” Ajoute-t-elle comme si cela lui donnait une autre excuse que l’argent pour partir en voyage. Elle lui retourne la question, venant retirer ses chaussures et glisser l’un de ses pieds sous elle pour se tourner un peu plus vers le brun. Elle l’écoute parler de l’armée, sûrement ce qui l’a amené à voyager le plus même si les circonstances sont loin d’être parfaites. Elle remarque la manière dont ses yeux se mettent à pétiller lorsqu’il parle de l’Italie, de ce pays qui semble avoir une si grande place dans son cœur et qui semble lui manquer. “Tu devrais vraiment y retourner cet été alors. Tu m’en parles souvent et je vois bien la manière dont tes yeux réagissent quand tu en parles.” Elle sourit et hésite quelques secondes avant de dire quelque chose en italien. Elle a commencé à apprendre quelques trucs lorsqu’ils se sont remis ensemble, juste pour Lewis. “Sei la mia… persona preferita.” Dit-elle cherchant les mots pour essayer de ne pas faire d’erreur. “C’est correct ?”

Le trajet en voiture est parsemé de conversation entre eux, de moment de silence confortable et de Charlie ou Lewis qui fredonne sur les chansons qui passent en fond. Elle n’a jamais autant apprécié un long voyage en voiture qu’avec le brun à ses côtés. Lorsqu’il se gare dans un parking elle regarde un peu autour et sourit doucement. “C’est déjà beau.” Dit-elle avant d’attraper un tee-shirt dans son sac pour l’enfiler avant d’aider Lewis à tout sortir de la voiture. “Ton sac est énorme… Tu aurais dû me dire pour que je porte plus.” Lewis est celui qui porte la tente, les sacs des couchages, la nourriture, les tapis de sol et elle se sent un peu coupable d’avoir un sac aussi léger et petit. Certes il a sûrement plus l’habitude qu’elle, mais quand même.
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Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday)

Un mois, la paraphrasait-il avant d'accueillir, avec un sourire naissant, le baiser qu'elle déposa sur son épaule. Même en se perdant dans la contemplation des lignes continues qui bordaient la route, c'était à elle qu'il pensait. C'est ce que je disais, je n'aurais jamais dû poser la question... la taquina Lewis, les doigts de sa main posée sur le volant s'agitant pour se détendre. Petit ami, un rôle que Lewis était plus heureux, fier de tenir. Le sourire de Coleman s'élargit, comme à chaque fois qu'elle utilisait ce terme. Le mot en lui-même importait bien moins que l'intention qu'elle y mettait. Mi dispiace per lei, nonna... mais ça sonnerait presque comme un argument... valable, j'imagine ? plaisanta l'ancien militaire. L'armée avait fait du maniement des armes sa spécialité, il était presque amusant de penser que la réalité le rattrapait en cuisine, alors qu'il devait conjuguer avec des instruments plus petits. Il y a un pain de glace, assez petit pour ne pas prendre toute la place dans le sac et assez gros pour te permettre de la manger en dessert ce soir, précisa Lewis en dépassant un autre véhicule. Le tupperware ne contenait qu'une part, celle de Charlie.

Le dépaysement était à portée de voiture et l'avion n'était qu'une option parmi d'autres. Lewis avait pris goût à l'aventure auprès des Coleman mais il l'avait entretenu à l'armée, avec Marshall aussi. Une flamme qui, loin de s'éteindre, perdurait aujourd'hui avec et auprès de Charlie. L'ancien militaire aimait y voir là un passage de flambeau invisible. C'est souvent plus simple de voyager à plusieurs, c'est vrai. Ceci dit, Bucky pourrait peut-être t'accompagner pour des voyages de courte durée ? l'interrogea Lewis. J'y pense mais rien n'est encore fait. Je me reposerai vraiment la question d'ici quelques semaines, répondit-il à Charlie sans évoquer les interrogations que soulevait son envol possible vers la Péninsule. Les quelques fois où il s'était autorisé à se projeter en vacances à Palerme, Charlie faisait invariablement partie du décor. C'était avec elle qu'il avait envie de partager le vol, elle aussi qu'il imaginait - pour une fois - en robe légère pour supporter la chaleur italienne, une remarque de sa part qu'il semblait déjà entendre alors qu'elle comparait les - justement - incomparables crèmes glacées italiennes avec les siennes, elle de nouveau dont la silhouette endormie se découpait dans le soleil du matin alors que ses jambes seraient enroulées autour de draps Frette - une marque que sa grand-mère affectionnait tant. C'est même plus que correct, souffla Lewis, surpris, en tournant son regard vers elle, sa main enserrant la sienne. Pour reprendre certains termes utilisés plus tôt, ma formidable petite amie aurait-elle fait des recherches sur la langue italienne en plus d'apprendre le piano, après le travail ? s'enquit-il, ses yeux rieurs refaisant leur apparition. L'entendre utiliser sa seconde langue lui faisait l'effet d'un baume au coeur. Lewis n'avait peut-être pas en tête l'équivalent en portugais mais le message lui semblait trop important pour le déguiser avec d'autres syllabes, d'autres sonorités. Mon autre endroit préféré est ici, ou ailleurs, peu m'importe du moment que tu m'accompagnes, avoua t-il après une lente expiration. Et ça, c'est correct ? s'amusa t-il à ajouter à voix basse en échangeant un regard avec Charlie depuis le siège passager.

[...]

Bienvenue à Middlebury, Vermont, dit Lewis d'un ton enjoué alors que leur voiture dépassait un panneau de signalisation qui pointait vers la boucle qu'ils allaient suivre. Lewis avait volontairement choisi un trail accessible, un parcours de 29 kilomètres avec un faible dénivelé positif. Comme bien souvent, le parking était désert - seuls les randonneurs venant de loin s'aventuraient en voiture. Moteur éteint, Lewis retrouva une position debout qui lui avait fait défaut pendant le trajet ; il pouvait enfin étendre son 1.83 mètre hors de la voiture. Les bruits en provenance de Middlebury semblaient étouffés par la seule présence des arbres qui marquaient l'entrée du trail. Et j'espère que tu penseras exactement la même chose dans 5, 10, 15, 20 kilomètres... plaisanta Lewis en faisant passer le sac du fond du coffre vers ses épaules massives. Il s'approcha de Charlie, sa casquette masquant à peine l'un des plus beaux paysages qu'il ait été amené à voir. Elle et la nature environnante, le tableau était parfait. C'est presque léger en comparaison au paquetage de l'armée, Charlie, répondit-il, sentant ses muscles se tendre à l'idée d'être bientôt sollicités. Si son corps n'était plus une arme au combat, il en restait une en pleine forêt. J'ai crû comprendre que tu bronzais avec une facilité déconcertante mais j'ai tout de même de la crème solaire dans le sac, si besoin, dit Lewis avec un regard vers le ciel dégagé. Sa peau à lui avait tellement pris le soleil en l'espace de 18 ans de service qu'il ne jugeait pas nécessaire de la protéger. Prête ? Tu as tout pris ? l'interrogea Lewis alors qu'ils s'apprêtaient à laisser la voiture derrière eux pour ne la retrouver que le lendemain. Il noua ses doigts à ceux de Charlie alors qu'ils étaient côte à côte, comme l'équipe qu'ils étaient devenus dans la vie. Lewis se pencha vers Charlie, le poids du sac pesant dans son dos, pour capturer ses lèvres l'espace d'un instant. Il ne sentait que sa peau contre la sienne et la brise qui s'écrasait doucement sur eux.

Moyennement dépaysant, le début du sentier - bétonné - se dessinait entre les bordures en bois qui jalonnaient la route de part et d'autre. Charlie s'était calée sur l'allure de l'ancien militaire. Dans son bon pas, Lewis devinait les années qu'elle avait passé à marcher et prendre le vélo plutôt que le bus. S'il vérifiait, par moment, la bonne place du sac sur son dos ; Lewis ne manquait pas une occasion de saisir les doigts de Charlie au vol. Avec toute la tendresse des mots qu'il taisait mais voulait lui dire depuis longtemps. Le béton fit bientôt place à de l'herbe dense agrémentée de fleurs sauvages jaunes. C'est d'un calme, ça fait du bien... souffla Lewis, dans un double sens certain. Les voitures avaient disparu et les bruits susceptibles de réveiller son TSPT aussi. La chaleur du bras de Charlie contre le sien lui donnait une raison supplémentaire de se sentir dans son élément. Et comme pour être certain que ce privilège n'ait pas été donné à un autre, Lewis déposa le sac de randonnée à ses pieds et ouvrit l'une des poches du dessus pour se saisir de son téléphone. Pensant retenir le sourire de Charlie sur son écran, c'est le sien qu'il captura sur sa carte mémoire alors que les lèvres de Miles se posaient sur sa joue.
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Un mois. Un mois que Charlie et Lewis se sont retrouvé, qu'ils partagent à nouveau la même vie et leur relation. Et pour la première fois de sa vie, elle a vraiment l’impression d’être heureuse. Bien sûr, il y a des gens avec qui elle a trouvé ce réconfort, ce soulagement au cours des dernières années, mais jamais personne ne lui a fait se sentir de la manière dont elle se sent avec Lewis. Quand il est à ses côtés elle a presque l’impression de pouvoir absolument tout surmonter, elle a l’impression de sentir voulu, aimer même si dans le fond elle ne comprend pas toujours réellement comment cela est possible, mais elle ne le repoussera plus jamais. Si cette histoire devait se finir un jour, cela ne viendrait pas d’elle. Elle laisse échapper un rire a la remarque que Lewis lui fait sur les pâtes qu’elle a manger ce midi avant de lui adresser un sourire. Elle préférait bien largement les pâtes faites maison de Lewis, avec leurs bons goûts bien italiens, mais malheureusement lorsqu’elle se fait des pâtes seule elle s’en tient à celle commercial qu’elle trouve durant ses courses et elles font l’affaire. "Ben oui, c’est un argument valable. Si tu voulais que je mange de vraies pâtes italiennes il aurait fallu que tu viennes me les faire." À vrai dire, c’est l’une de ces choses préfères chez Lewis, le fait qu’il sache cuisiner et qu’il est d’ailleurs bien meilleur qu’elle, même si ce n’est pas difficile. "J’ai déjà hâte de goûter le dessert de ce soir. Pas sûr que je tienne jusque-là, mais je vais essayer." Dit-elle avec un sourire aux lèvres avant de reporter son regard sur la route pendant quelques minutes.

Alors que Lewis questionne Charlie sur ses voyages passés, elle ne peut s’empêcher plutôt de penser à ceux qu’elle pourrait peut-être un jour faire dans le futur. Il y a tellement d’endroits qui la font rêver et même si elle ne le dit pas vraiment, l’Italie en est l’un d’eux. Elle adore regarder des documentaires sur le voyage et l’Europe a l’air vraiment magnifique. "Je suis pas certaine que Bucky aime beaucoup le voyage, mais il pourrait toujours rester chez Ascella ou Milo, en général ça ne les dérange pas. Je pense que tu devrais vraiment. Profite d’y aller avec ta famille et de pouvoir passer du temps avec ta nonna." Si elle avait eu une famille aimante et encore en vie, Charlie aurait sûrement fait tout son possible pour passer le plus de temps possible avec eux, mais malheureusement c’est loin d’être le cas. Au lieu de cela, elle a des grands-parents qu’elle n’a jamais connus, un père qui a fait une overdose et une mère qui se trouve je-ne-sais-ou dans le pays en ce moment même. Ne voulant cependant pas penser à eux, elle secoue la tête et se concentre sur Lewis. Elle cherche d’ailleurs ses mots pour lui dire qu’il est sa personne préféré  en italien et le brun semble rapidement impressionner. "Peut être bien un peu."Répondd-elle en confirmant qu’elle a commencé à apprendre l’italien juste pour Lewis. Elle se sent cependant rougir aux prochains mots de Lewis, tant que tu m’accompagnes. À vrai dire, elle pourrait être heureuse n’importe aussi tant qu’elle a Lewis et Bucky a ses cotes. "Je trouve ça plutôt correct aussi." Repond-elle avec un sourire.

----

Une fois arrivée sur le parking de départ de randonnée, Charlie sort de la voiture et s’étire rapidement avant de faire glisser son sac, clairement bien plus léger que celui du brun a ses cotes, sur son dos. Elle se permet de lui faire remarquer qu’elle aurait pu porter plus, elle n’est pas faible après tout, mais elle n’est pas surprise quand Lewis lui dit qu’il s’en occupe. Elle lève les yeux au ciel quand il lui dit que ce n’est rien face à ce qu’il a pu porter dans l’armée et elle ne s’empêcher de venir se moquer un peu de lui. "Pas besoin de faire l’homme fort, tu m’as déjà séduite." Dit-elle avec un léger rire avant de le laisser fermer le coffre. "Je suis prête, et pas besoin de crème solaire pour moi, mais merci d’y avoir pensé."

Rapidement, Charlie se cale sur le rythme de Lewis à ses côtés alors qu’ils s’engouffrent sur le chemin qu’il semble connaître parfaitement. Le début pave fait doucement place à une nature abondante et si Charlie se sent déjà apaisée grâce à Lewis, c’est un apaisement diffèrent qui prend place lorsqu’ils retrouvent en plein milieu de la nature, juste tous les deux. Alors que Lewis s’arrête pour sortir quelque chose de son sac, elle en profite pour fermer les yeux, lever le visage vers le soleil et prendre une grande respiration. "J’aime cette odeur de nature, ça quelque chose de… Vraiment plaisant." Avoue-t-elle alors qu’elle vient se mettre son Lewis pour embrasser sa joue quand elle remarque qu’il a sorti son téléphone pour prendre une photo. Elle en profite aussi pour boire légèrement avant qu’ils ne se remettent en route.

Les heures passent doucement, alors que Charlie suit le rythme de Lewis, avançant d’un bon pas. L’arrivée vers l’endroit pour camper se fait un peu plus pentue et c’est en glissant sur une pierre que le genou de Charlie vient heurter une pierre une peu coupante. Elle laisse échapper un léger juron et une grimace avant de se laisser glisser pour s’asseoir. C’est alors qu’elle remarque son genou légèrement entailler qui saigne. "Merde…" Dit-elle doucement avant de relever le visage vers Lewis qui ne semble pas avoir remarqué qu’elle s’est arrêtée. "Lew !" Appelle-t-elle un peu plus fort avant de venir essayer d’essuyer son genou. "Je crois que j’ai besoin d’un pansement."
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Samedi 1er juin 2024 (Lewis's 38th birthday)

De faire l'homme fort ? la taquina Lewis en haussant les sourcils sous sa casquette, les lèvres de Charlie pour seul horizon. Comme un premier rempart face à l'ennemi, son corps avait été bâti pour l'armée, pour endurer. Une condition physique qu'il entretenait aujourd'hui plus pour lui que pour sa nouvelle activité professionnelle. Parce qu'il aimait courir par tous les temps et sur tous les sols. Parce qu'il déchargeait certaines de ses frustrations aussi contre le sac suspendu de la salle de boxe, lors de ses sessions partagées avec Mella'. Je pense que je ne vais conserver que la seconde partie de cette phrase... oui, je vais faire ça, dit-il avec un sourire, opinant du chef tout en refermant le coffre de la voiture. Pas de crème, c'est noté. Le regard de Lewis se perdit un instant sur la peau du cou de Charlie ; offerte à la lumière du soleil de l'après-midi, elle était naturellement plus foncée que la sienne. Une différence encore plus flagrante à chaque fois que la main de Lewis se posait sur l'épiderme de Charlie, comme une couverture bien plus claire.

Les contours du sentier semblèrent aussi familiers que nouveaux à Lewis. Les trails avaient bon nombre de points communs mais les différences principales résidaient dans la météo, le relief et la flore environnante. Les pins Weymouth qui tutoyaient le ciel dégagé remplaçaient ici les arbres plantés artificiellement en coeur de ville. Un parterre d'onagres bisannuelles se dessina bientôt au bout du chemin. Le terrain était plat et si différent des paysages, plus montagneux et donc nettement moins accueillants, qu'il avait connu lorsqu'il partait avec Marshall. Ils ne profitaient souvent de panoramas qu'au prix d'heures de marche, d'un dénivelé conséquent et des muscles poussés à bout. C'est très certainement les pins... répondit Lewis en détaillant Charlie avant de suivre du regard le tronc du pin odorant qui s'élevait près d'eux. Garni, son feuillage d'un vert tendre les recouvrait partiellement de son ombre. S'il n'était pas un spécialiste, Lewis avait pris l'habitude de se renseigner sur la faune et la flore des zones dans lesquelles il mettait les pieds. Par curiosité, par anticipation, par instinct de survie peut-être. En forêt, tout pouvait devenir du matériel utile. Il attendit que Charlie repositionne la gourde dans le filet de son sac avant de repartir.

Une cascade. Il l'entendit, la devina avant même de la voir. Il la savait là, se cachant presque au détour d'une étendue meuble qui semblait n'en plus finir. Lewis percevait le clapotis régulier de l'eau, un bruit prenant le pas sur tout ceux dont regorgeait pourtant la forêt. Chaque tintement minéral qu'il entendait d'encore loin était l'exact opposé de son TSPT, un appel au calme. Lew ! Le ton presque impérieux de Charlie le fit se retourner, son regard glissant de ses pupilles alertes à son genou écorché. Comment avait-il pu la laisser derrière ? songea t-il alors qu'il faisait marche arrière pour parcourir les mètres qui les séparaient à bonne allure. Charlie... Tu as glissé ? lui demanda t-il avec sérieux et inquiétude, avisant la terre devenue boue au pied du rocher sur lequel elle s'était assisse. Le poids de Lewis étant plus important, ses chaussures de randonnée s'y enfonçaient assez facilement tandis qu'il lâchait l'une des brides de son sac pour chercher la trousse de premier secours. Attends, dit-il en portant doucement sa main à la sienne pour l'écarter. En essayant de nettoyer son genou avec sa main, Charlie risquerait de stimuler l'hémorragie. Heureusement, de faible ampleur. Je m'excuse par avance pour ton pantalon mais ce sera plus simple, dit-il en se baissant pour agrandir encore l'accroc créé dans son legging. Concentré et précis, Lewis prit soin de ne pas effleurer sa blessure de ses mains. Il devinait de la fougère grimpante sous la couche de boue qui recouvrait le sol, Charlie avait dû glisser dessus. Je ne t'ai pas demandé,... ça fait longtemps, pour l'italien ? ajouta Lewis en détournant l'attention de Charlie, le désinfectant en main. Il le pulvérisa à plusieurs reprises, de sorte à évacuer les résidus de tissus, à assainir la plaie. Je sais que ça pique, il fallait bien que je trouve quelque chose pour ne pas t'y faire penser, ajouta Coleman sans la quitter des yeux. Il se sentait responsable de la grimace qu'elle affichait. S'il avait été plus près d'elle... Je vais devoir tamponner avant de mettre le moindre pansement. Il attendit un signe de tête de Charlie avant de laisser une compresse stérile épouser les recoins de sa blessure superficielle et de retirer les contours autocollants d'un large pansement. Ceux avec lesquels Lewis partait en randonnée étaient conçus pour des blessures profondes, doublés de plusieurs couches et de contours étanches sur les côtés.

Son pansement se teintait d'une légère coloration rosée à mesure qu'ils poursuivaient leur chemin, la main de Charlie solidement ancrée dans la sienne. Ils allaient au rythme que sa jambe lui imposait. Il faudra certainement changer ton pansement ce soir ou demain matin, dit Lewis alors qu'ils laissaient la cascade derrière eux pour rallier leur point de chute pour la nuit. L'arrêt pour Charlie avait été l'occasion pour l'ancien militaire de sortir sa lampe frontale, le soleil disparaissant derrière la cime des arbres alors que la fraîcheur du soir gagnait du terrain. Je vais te sortir le tapis de sol, ce sera un minium confortable pour que tu puisses étendre ta jambe. Pendant ce temps, je pourrais monter notre hôtel 5 étoiles, pour la nuit, dit Lewis avec un sourire, alors qu'il s'activait déjà à l'extraire du sac posé à même le sol. Charlie déposa sa sacoche à ses pieds, voyant peut-être dans la pénombre qui s'installait matière à dessiner. Lewis en avait vécu des milliers des couchers de soleil en extérieur mais pas un seul n'avait la saveur de celui-ci. Il laissa Charlie s'appuyer sur son bras pour s'asseoir sur le tapis et sortit du sac une seconde lampe, pour elle cette fois-ci.

Par les sardines qu'il planta en biais, les deux sacs de couchage que Lewis jumela ensemble sous une tente solidement arrimée, par les pierres et les branches sans feuilles qu'il avait ramassé à proximité ; Coleman permettait à leur campement de prendre vie. Comment tu te sens ? demanda Lewis en levant la tête vers Charlie qui venait le rejoindre près du feu de camp qu'il s'apprêtait à allumer. La flamme jaillit à temps pour illuminer le visage de Miles. J'aurais dû être avec toi, tout à l'heure. A vouloir aller trop vite, je suis... passé à côté du plus important, murmura t-il en déposant un bras sur ses épaules pour la réchauffer. J'ai un produit magique - en plus du gâteau de ce midi - dans le sac, dit Lewis en avisant les tennis trempées de Charlie. Est-ce que tu savais, qu'en crème, la vaseline est idéale pour prévenir les ampoules ? Moi non plus avant de faire des randonnées, plaisanta t-il dans le cou de Charlie. Mais si jamais, sache qu'elle est là. A moins que ce ne soit de lui dont il parlait ? Ses derniers mots moururent sur ses lèvres alors qu'il caressait la nuque de Charlie d'un mouvement lent et tendre, accompagné dans son geste par le doux crépitement du feu.
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Un sourire aux lèvres, Charlie ne peut s’empêcher de chercher un peu Lewis, de cette manière facile qu’elle a de lui lancer des petits piques alors qu’il répond de la même façon. Bien sûr qu’elle sait que Lewis est fort, il suffit de le regarder pour comprendre qu’il fait clairement du sport et qu’il vit une vie plutôt active. Elle se demande des fois si il était encore plus muscle lors de ces années dans l’armee, mais en réalité elle s’en fiche bien parce que cela ne change absolument rien à ce qu’elle ressent pour lui. À vrai dire, il pourrait même perdre du muscle et prendre du ventre qu’elle l’aimerait toujours autant. Elle décide de ne pas continuer de l’embêter alors qu’ils se mettent en route pour leur randonne de la journée. Pour la première fois depuis longtemps, ou même la première fois tout simple, Charlie se sent vraiment calme. Son cerveau ne se pose pas des millions des questions et elle regarde son petit ami bouger avec aise devant elle comme si il connaissait le chemin par cœur, ce qui est très probablement le cas. Pendant leur légère pose selfie, elle en profite même pour venir faire les yeux et emplir ses poumons d’air frais. Ici il n’y a pas de pollution, pas de bruits de voiture ou des gens presses. Juste elle et Lewis, les oiseaux et quelques autres animaux sur lesquels elle n’arrive pas tout à fait à mettre le doigt.

Les heures défilent doucement alors que Charlie continue de suivre Lewis qui ouvre la marche quelques mètres devant elle. Bien sur qu’il a un meilleur rythme qu’elle, il a bien plus l’habutude qu’elle de se retrouver dans ce genre de milieu et elle essaye de ne se pas s’arrêter trop souvent pour regarder autour d’elle, les yeux remplis d’emmerveilleument. C’est d’ailleurs en regardant en l’air qu’elle a fini par glisse sur une pierre et que son genou est venu heurter le sol un peu trop fort. Ce n’est rien comparer aux douleurs et aux blessures qu’elle a pu connaître dans le passé, mais elle appel quand même Lewis pour être sûr qu’il ne continue pas sans elle. "Ouais, j’ai glissé sur une pierre. C’est rien, mais j’ai juste besoin d’un pansement." Cependant, connaissant Lew, elle aurait dû se douter qu’il n’abandonnerait pas aussi facilement alors qu’il s’agenouille devant elle pour sortir la trousse de secours. Il agrandit le trou de son legging et elle se ficherait bien de cela si elle avait l’argent pour en acheter un nouveau, mais elle préfère ne rien dire. Le brun lui pose alors une question sur l’apprentissage de son italien et cela la surprend. "Depuis qu’on s’est remis ensemble." Répond-elle avant de laisser échapper une légèrement grimace en sentant le désinfectant se poser sur sa plaie. Bien joue Lewis Coleman. "Oui vas-y, c’est juste égratignure de toute façon." Dit-elle en voyant le léger regard inquiet et coupable de son petit ami. Elle avait connu bien pire, et d’ici quelques minutes elle aurait sûrement déjà oublier.

Une fois arrivee a leur endroit de campement, Charlie ne peut s’empêcher de sortir son portable, qui est en mode avion, juste pour prendre une photo de la cascade à quelques mètres d’eux. L’endroit est absolument magnifique et si elle ne le voyait pas avec ses propres ses yeux elle aurait sûrement cru rêver. Bien sûr, elle sait que de tels endroits existent, elle a vu assez de documentaires, mais de le voir en vrai est une chose complètement différente. "Lew… C’est absolument magnifique ici…" Dit-elle, le ton émerveillé, ne répondant même pas a la remarque du brun qu’elle devra sûrement changer son pansement à un moment donné. À vrai dire, elle entend à peine ce qu’il lui dit alors qu’il l’aide à s’asseoir sur le tapis de sol et qu’il sort la tente de son sac. Elle est tellement perdue dans la beauté de la cascade au milieu du couche de soleil qu’elle ne pense même pas a proposer son aide à Lewis. Ce n’est que plus tard, et elle ignore vraiment combien de temps plus tard, qu’elle réalise qu’il a monté la tente, installer les sacs de couchages et commencer un feu. Doucement, elle se relève et vient le rejoindre, un sourire éternel sur les lèvres. "Je vais… Bien. Vraiment bien." Avoue-t-elle sincèrement en venant déposer sa tête contre l’épaule de Lewis. "Merci de m’avoir emmené avec toi. J’arrive pas à croire que j’ai vécu si longtemps sans… Ça." Ajoute-t-elle en désignant le paysage qui s’offre devant eux. "Mais en même temps je crois que j’aurais pas voulu partager tout cela avec qui que ce soit d’autre." Elle embrasse son épaule, un geste qu’elle a commence à faire bien souvent.

Charlie entend alors la culpabilité de Lewis dans sa voix et elle secoue immédiatement la tête. "Soit pas ridicule, je suis maladroite et je regardais pas ou j’allais. Puis c’est une juste un petit bobo de rien du tout. J’ai connu bien pire." Elle lui adresse un sourire rassurant alors qu’elle l’écoute reprendre la parole. Elle ne peut retenir un léger rire en entendant Lewis lui parler de vaseline. "Si tu cherches à faire du sexy talk, faut clairement changer ta tactique." Charlie lui explique sur un ton moqueur avant que son ventre ne se mette a gargouiller. "Par contre je crois que le mot gâteau, c’est le mot magique." Elle lui offre un énorme sourire.
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