I miss you - Feat. Lassa

"J'ai pas eu l'occas encore d'y aller, j'irai voir demain."

Nous étions arrivé dans la résidence seulement ce matin, et c'est vrai que mis à part ma chambre et le réfectoire, j'avais pas trop visiter les lieux. C'était assez grand, et luxueux, j'avais pas vraiment l'habitude de ce genre d'endroit. Les étés précédents, je les avais passer à bosser, mais cette année, j'avais vraiment eu besoin de partir, pour me ressourcer. Et puis, je pouvais pas passer deux mois sans toi, ça aurait été tout simplement horrible, je me serai posé des milliers de questions. Tu me demandais alors si j'étais prêt pour un discours, ça m'intriguais pas mal, et je me demandais ce que tu allais me dire.

"Heu ... Oui bien sur."

« On pourrait s'y rendre tous les deux demain pendant la nuit ou la semaine prochaine, si tu veux! » Sincèrement, j'aurais bien aimé pouvoir passer ces deux mois de vacances en ta compagnie. On aurait tellement pu se prendre une chambre à tous les deux et dormir tous les soirs, les fenêtres ouvertes laissant entendre les vagues de la mer et le vent qui soufflait, dans les bras de l'un et de l'autre. Ça aurait été tellement magique. Mais non, on ne pouvait pas, parce que tu n'étais pas prêt. D'un côté, ça me faisait encore mal, mais je ne pouvais rien y faire, après tout...

Dans l'eau, je pris ta main dans la mienne avant de la poser sur mon coeur, te maintenant dans mes bras. Je te souris tendrement. « Depuis la première seconde où je t'ai vu, je suis amoureux de toi. Bon d'accord, je ne le savais pas parce qu'on ne se connaissait pas, mais ça été le coup de foudre. Tu hantais souvent mes pensées. Et puis cette première nuit qu'on a passé ensemble était tellement merveilleuse, que c'était tout simplement impensable de ne pas penser à toi, jour et nuit. J'ai espéré te revoir. Je t'observais en secret dans les couloirs. Mais ça ne venait pas. J'étais vraiment paniqué, quand je t'ai vu sur ce parking. Stressé comme pas possible. J'ai fais le fier et fort, mais au fond, j'avais tellement peur que tu prennes fuite encore, que tu me détestes. Et ton baiser...putain il était merveilleux. C'est toujours mieux chaque fois que tu m'embrasses. Je peux plus me passer de toi, Luke. Si tu savais comment je t'aime, comment c'est fort ce que je ressens. Si je devais te perdre, je sais pas ce que je ferais... » Je rougis. Heureusement, tu ne pouvais pas me voir rougir.

"On à qu'à dire vendredi soir, vers les 23 heures ?"

Tu me fis alors le plus beau discours qu'on ne m'ait jamais fait, relatant notre histoire, ce qui nous été arrivé depuis le début, m'avouant même m'aimer depuis les premiers regards. C'était tellement touchant que j'en avais le coeur serré et les larmes aux yeux. Un truc de dingue, ça ne m'était jamais arrivé auparavant. Je restais là, sans voix, bouche bé, te regardant dans les yeux me dire ces merveilleuses paroles. Je te pris alors dans les bras, serrant mon corps nu contre le tien et te glissait à l'oreille quelques mots avant de t'embrasser avec passion, encore plus que d'habitude. J'étais vraiment touché, au plus profond de moi par ce que tu venais de m'avouer.

"Wow ... Lassa ... J'sais pas quoi dire vraiment ... Je t'aime tellement tu sais ... J'pourrai pas me passer de toi."

« C'est parfait! J'ai déjà hâte! » Je souris tout en revenant chercher tes lèvres avec les miennes. J'arrivais plus à m'en passer. T'étais ma drogue. Oui, j'étais devenu drogué à toi, alors que je ne prenais jamais quelque chose d'autre qu'un joint. Je te câlinais dans l'eau doucement alors que je te faisais le récit des débuts de notre relation, et comment je me sentais vis à vis de toi. Tu semblais apprécier, même que t'étais bien ému. On était dans les bras l'un de l'autre, lorsque tu me répondis à tout ça. « Ne dis rien...fais juste m'embrasser. » Sur ces paroles, je revins t'embrasser de nouveau par moi-même. Bon, allez, j'en avais marre d'être dans l'eau. Je te regardai en te serrant fortement contre moi tout en marchant pour sortir de l'eau. Personne ne pourrait nous voir, tu n'avais pas à avoir peur... Je te déposai sur le sable, juste un peu plus loin que l'étendue d'eau de la mer et près de nos vêtements. Je me positionnai par dessus toi en te regardant dans les yeux. « C'que tu es beau, Luke... »

"Moi aussi, j'ai hâte mon amour."

J'étais un peu gêné, de sortir nu, comme ça de l'eau. Même un peu angoissé je dois dire. J'avais peur qu'on nous voit tous les deux comme ça, pas parce que j'avais honte d'être avec toi, j'avais juste peur de ce que pourrait penser les gens. Depuis mon enfance, j'avais tendance à vivre à travers leurs regards, leurs dires, et ça me tuait à petit feu. J'avais peur que ça tue notre relation aussi. Parce que bien que je t'aime plus que tout au monde, j'avais pas envie de me montrer dans tes bras. Tu me fis alors allongé sur le sable, d'habitude, je trouvais ça plutôt désagréable, le sable qui colle partout quand on est trempé, mais là, j'aimais juste le contact de ta peau sur la mienne quand tu te mis au dessus de moi. Ton regard me faisais craquer, complètement craquer.

"T'es le mec le plus beau d'Harvard ... Le plus sexy aussi."