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what if we found a way to get lost without fear
And it feels like home
Darling, if you don't mind
I'll take your hand tonight
We could just slow down time
Let me adore you
And from the moment I looked in those dark brown eyes
I can't remember life before you
Darling, if you don't mind
I'll take your hand tonight
We could just slow down time
Let me adore you
And from the moment I looked in those dark brown eyes
I can't remember life before you
Ses soeurs le pensaient romantique. Il l'était certainement mais Lewis se savait plutôt engagé, lorsqu'il s'impliquait ; il ne savait ni ne voulait faire les choses à moitié. Un trait de caractère qui l'avait toujours caractérisé, à l'amour comme à la guerre. Voir évoluer Charlie, de la chambre à la salle de bains, pour prendre de quoi passer quelques jours chez lui ne semblait pas déplacé mais aussi naturel que de respirer entre ses lèvres. Chaque moment passé avec elle le faisait attendre le suivant avec une impatience à peine masquée. Oui, comme tu veux, répondit Lewis en hochant doucement la tête, reposant la bombe de peinture sur l'étagère. Il lui rappelait juste qu'il avait du temps pour elle par cette proposition, Charlie en disposait ensuite comme elle voulait. Prête à passer une nouvelle semaine avec moi, tu veux dire ? l'interrogea t-il avec humour, laissant la paume de sa main survoler - sans jamais le toucher - le dos de Charlie qui se retournait pour traverser le salon avec Bucky. Le retour de sa mère en ville était récent, difficile de connaître leur calendrier de leur cohabitation à l'avance. Lewis voulait simplement que Charlie se sente en sécurité, et si son chez lui devenait un chez eux l'espace de quelques semaines, il n'avait rien contre. Le seul risque était qu'il s'y habitue. Vivre seul n'avait rien de naturel pour un militaire qui avait passé la moitié de sa vie à dormir dans des baraquements ou camps remplis de militaires, entouré de ses camarades. Un esprit de famille qui lui manquait.
Le regard de Coleman glissa de la route vers Charlie, brièvement. Le sujet était sérieux ou du moins aurait pu l'être mais chacune de ses histoires appartenait désormais au passé. Les femmes qu'ils avaient fréquenté, que ce soit Elisabeth ou sur des durées plus restreintes, n'avaient rien à voir avec Charlie. Il accueillit, avec un sourire, la main que Charlie posait tendrement sur la sienne. Si tu veux savoir si quelqu'un a déjà compté pour moi, de cette manière... Alors, la réponse est oui. Il y a bien eu quelqu'un mais j'étais jeune. On était jeunes. J'avais 20 ans, j'étais déjà à l'US Army et je passais plusieurs mois par an à l'étranger. ça a duré deux ans, dit Lewis en songeant qu'ils avaient eu de bons moments avec Elisabeth. Mais il n'avait peut-être pas su lui concéder la place qu'elle attendait dans sa vie, focalisé sur l'armée. Avec le recul, il avait compris qu'elle attendait plus que le temps qu'il ne pouvait lui offrir. Plus que l'amour qu'il avait eu pour elle. Leur histoire avait davantage existé à distance qu'en réel, lorsque Lewis revenait à Boston pour les permissions. C'est la seule femme que mes parents aient jamais rencontré, d'ailleurs. Ses doigts se mirent à caresser la peau de Charlie. La première mais pas la dernière, Charlie. Il était trop tôt pour une rencontre entre Charlie et les Coleman mais il voulait la rassurer sur un point : il ne la cacherait aux yeux de personne. Sans compter que ses parents ou sa soeur finiraient bien assez tôt par remarquer qu'il allait bien, vraiment bien dernièrement - les crises mises à part. Et toi ? demanda t-il avec douceur, en tournant la tête pour la regarder un instant avant de suivre de nouveau la route qui les avalait tous les trois. Tu n'as vraiment jamais rencontré quelqu'un susceptible de te donner envie de plus ? De construire quelque chose ? Une peur qui découlait peut-être d'une enfance complexe. Comment pourrait-elle se projeter avec quelqu'un d'autre si ses parents ne lui avaient jamais appris à avoir confiance ? Ses penses s'évadèrent vers Marshall et toutes les confessions qu'il lui faisait volontiers lorsqu'ils étaient loin des campements. Les femmes étaient nombreuses à défiler dans la vie de son meilleur ami mais Lewis avait rapidement compris pourquoi. Marshall tombait facilement amoureux, trop. Il n'aura pourtant pas eu l'occasion de trouver celle qui l'aurait aimé pour ce qu'il était avant de partir.
Lewis se gara à proximité de son appartement, ils venaient d'arriver. De nouveau, Charlie se chargea de Bucky et lui de son bagage. Il préférait cependant cette sensation à celle ressentie la semaine dernière ; lorsqu'elle avait fait ses valises pour partir loin de Boston. Profitant d'un moment de la journée où Charlie serait au travail, Lewis passerait peut-être bientôt chez les Coleman pour emprunter la sorbetière. ça faisait des lustres qu'il n'avait pas mis la main à la pâte mais c'était un secret de famille qu'il avait envie de partager avec Charlie : des crèmes glacées qui auraient le goût des vacances. Lewis poussa doucement la porte d'entrée du pied pour la refermer, avisant la valise de Charlie qu'il tenait fermement entre ses mains. Charlie ? Miles venait d'ouvrir la cage de transport de Bucky, plus qu'heureux de retrouver sa liberté. Je pourrais te laisser quelques tiroirs pour tes vêtements, si tu le voulais. Plusieurs sont déjà vides de toute façon. ça reste une simple proposition, bien sûr, dit-il avec un sourire, en faisant rouler la valise vers elle. Il comprendrait cependant qu'elle ne lui offre qu'un refus en guise de réponse.
Le regard de Coleman glissa de la route vers Charlie, brièvement. Le sujet était sérieux ou du moins aurait pu l'être mais chacune de ses histoires appartenait désormais au passé. Les femmes qu'ils avaient fréquenté, que ce soit Elisabeth ou sur des durées plus restreintes, n'avaient rien à voir avec Charlie. Il accueillit, avec un sourire, la main que Charlie posait tendrement sur la sienne. Si tu veux savoir si quelqu'un a déjà compté pour moi, de cette manière... Alors, la réponse est oui. Il y a bien eu quelqu'un mais j'étais jeune. On était jeunes. J'avais 20 ans, j'étais déjà à l'US Army et je passais plusieurs mois par an à l'étranger. ça a duré deux ans, dit Lewis en songeant qu'ils avaient eu de bons moments avec Elisabeth. Mais il n'avait peut-être pas su lui concéder la place qu'elle attendait dans sa vie, focalisé sur l'armée. Avec le recul, il avait compris qu'elle attendait plus que le temps qu'il ne pouvait lui offrir. Plus que l'amour qu'il avait eu pour elle. Leur histoire avait davantage existé à distance qu'en réel, lorsque Lewis revenait à Boston pour les permissions. C'est la seule femme que mes parents aient jamais rencontré, d'ailleurs. Ses doigts se mirent à caresser la peau de Charlie. La première mais pas la dernière, Charlie. Il était trop tôt pour une rencontre entre Charlie et les Coleman mais il voulait la rassurer sur un point : il ne la cacherait aux yeux de personne. Sans compter que ses parents ou sa soeur finiraient bien assez tôt par remarquer qu'il allait bien, vraiment bien dernièrement - les crises mises à part. Et toi ? demanda t-il avec douceur, en tournant la tête pour la regarder un instant avant de suivre de nouveau la route qui les avalait tous les trois. Tu n'as vraiment jamais rencontré quelqu'un susceptible de te donner envie de plus ? De construire quelque chose ? Une peur qui découlait peut-être d'une enfance complexe. Comment pourrait-elle se projeter avec quelqu'un d'autre si ses parents ne lui avaient jamais appris à avoir confiance ? Ses penses s'évadèrent vers Marshall et toutes les confessions qu'il lui faisait volontiers lorsqu'ils étaient loin des campements. Les femmes étaient nombreuses à défiler dans la vie de son meilleur ami mais Lewis avait rapidement compris pourquoi. Marshall tombait facilement amoureux, trop. Il n'aura pourtant pas eu l'occasion de trouver celle qui l'aurait aimé pour ce qu'il était avant de partir.
Lewis se gara à proximité de son appartement, ils venaient d'arriver. De nouveau, Charlie se chargea de Bucky et lui de son bagage. Il préférait cependant cette sensation à celle ressentie la semaine dernière ; lorsqu'elle avait fait ses valises pour partir loin de Boston. Profitant d'un moment de la journée où Charlie serait au travail, Lewis passerait peut-être bientôt chez les Coleman pour emprunter la sorbetière. ça faisait des lustres qu'il n'avait pas mis la main à la pâte mais c'était un secret de famille qu'il avait envie de partager avec Charlie : des crèmes glacées qui auraient le goût des vacances. Lewis poussa doucement la porte d'entrée du pied pour la refermer, avisant la valise de Charlie qu'il tenait fermement entre ses mains. Charlie ? Miles venait d'ouvrir la cage de transport de Bucky, plus qu'heureux de retrouver sa liberté. Je pourrais te laisser quelques tiroirs pour tes vêtements, si tu le voulais. Plusieurs sont déjà vides de toute façon. ça reste une simple proposition, bien sûr, dit-il avec un sourire, en faisant rouler la valise vers elle. Il comprendrait cependant qu'elle ne lui offre qu'un refus en guise de réponse.
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