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what if we found a way to get lost without fear (lewlie #6)

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Ses soeurs le pensaient romantique. Il l'était certainement mais Lewis se savait plutôt engagé, lorsqu'il s'impliquait ; il ne savait ni ne voulait faire les choses à moitié. Un trait de caractère qui l'avait toujours caractérisé, à l'amour comme à la guerre. Voir évoluer Charlie, de la chambre à la salle de bains, pour prendre de quoi passer quelques jours chez lui ne semblait pas déplacé mais aussi naturel que de respirer entre ses lèvres. Chaque moment passé avec elle le faisait attendre le suivant avec une impatience à peine masquée. Oui, comme tu veux, répondit Lewis en hochant doucement la tête, reposant la bombe de peinture sur l'étagère. Il lui rappelait juste qu'il avait du temps pour elle par cette proposition, Charlie en disposait ensuite comme elle voulait. Prête à passer une nouvelle semaine avec moi, tu veux dire ? l'interrogea t-il avec humour, laissant la paume de sa main survoler - sans jamais le toucher - le dos de Charlie qui se retournait pour traverser le salon avec Bucky. Le retour de sa mère en ville était récent, difficile de connaître leur calendrier de leur cohabitation à l'avance. Lewis voulait simplement que Charlie se sente en sécurité, et si son chez lui devenait un chez eux l'espace de quelques semaines, il n'avait rien contre. Le seul risque était qu'il s'y habitue. Vivre seul n'avait rien de naturel pour un militaire qui avait passé la moitié de sa vie à dormir dans des baraquements ou camps remplis de militaires, entouré de ses camarades. Un esprit de famille qui lui manquait.

Le regard de Coleman glissa de la route vers Charlie, brièvement. Le sujet était sérieux ou du moins aurait pu l'être mais chacune de ses histoires appartenait désormais au passé. Les femmes qu'ils avaient fréquenté, que ce soit Elisabeth ou sur des durées plus restreintes, n'avaient rien à voir avec Charlie. Il accueillit, avec un sourire, la main que Charlie posait tendrement sur la sienne. Si tu veux savoir si quelqu'un a déjà compté pour moi, de cette manière... Alors, la réponse est oui. Il y a bien eu quelqu'un mais j'étais jeune. On était jeunes. J'avais 20 ans, j'étais déjà à l'US Army et je passais plusieurs mois par an à l'étranger. ça a duré deux ans, dit Lewis en songeant qu'ils avaient eu de bons moments avec Elisabeth. Mais il n'avait peut-être pas su lui concéder la place qu'elle attendait dans sa vie, focalisé sur l'armée. Avec le recul, il avait compris qu'elle attendait plus que le temps qu'il ne pouvait lui offrir. Plus que l'amour qu'il avait eu pour elle. Leur histoire avait davantage existé à distance qu'en réel, lorsque Lewis revenait à Boston pour les permissions. C'est la seule femme que mes parents aient jamais rencontré, d'ailleurs. Ses doigts se mirent à caresser la peau de Charlie. La première mais pas la dernière, Charlie. Il était trop tôt pour une rencontre entre Charlie et les Coleman mais il voulait la rassurer sur un point : il ne la cacherait aux yeux de personne. Sans compter que ses parents ou sa soeur finiraient bien assez tôt par remarquer qu'il allait bien, vraiment bien dernièrement - les crises mises à part. Et toi ? demanda t-il avec douceur, en tournant la tête pour la regarder un instant avant de suivre de nouveau la route qui les avalait tous les trois. Tu n'as vraiment jamais rencontré quelqu'un susceptible de te donner envie de plus ? De construire quelque chose ? Une peur qui découlait peut-être d'une enfance complexe. Comment pourrait-elle se projeter avec quelqu'un d'autre si ses parents ne lui avaient jamais appris à avoir confiance ? Ses penses s'évadèrent vers Marshall et toutes les confessions qu'il lui faisait volontiers lorsqu'ils étaient loin des campements. Les femmes étaient nombreuses à défiler dans la vie de son meilleur ami mais Lewis avait rapidement compris pourquoi. Marshall tombait facilement amoureux, trop. Il n'aura pourtant pas eu l'occasion de trouver celle qui l'aurait aimé pour ce qu'il était avant de partir.

Lewis se gara à proximité de son appartement, ils venaient d'arriver. De nouveau, Charlie se chargea de Bucky et lui de son bagage. Il préférait cependant cette sensation à celle ressentie la semaine dernière ; lorsqu'elle avait fait ses valises pour partir loin de Boston. Profitant d'un moment de la journée où Charlie serait au travail, Lewis passerait peut-être bientôt chez les Coleman pour emprunter la sorbetière. ça faisait des lustres qu'il n'avait pas mis la main à la pâte mais c'était un secret de famille qu'il avait envie de partager avec Charlie : des crèmes glacées qui auraient le goût des vacances. Lewis poussa doucement la porte d'entrée du pied pour la refermer, avisant la valise de Charlie qu'il tenait fermement entre ses mains. Charlie ? Miles venait d'ouvrir la cage de transport de Bucky, plus qu'heureux de retrouver sa liberté. Je pourrais te laisser quelques tiroirs pour tes vêtements, si tu le voulais. Plusieurs sont déjà vides de toute façon. ça reste une simple proposition, bien sûr, dit-il avec un sourire, en faisant rouler la valise vers elle. Il comprendrait cependant qu'elle ne lui offre qu'un refus en guise de réponse.

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Charlie a fait des progrès, elle est de plus en plus ouverte avec Lewis parce qu’il la met en confiance et qu’elle a confiance en lui, elle sait qu’il ne la jugera pas, mais elle a cependant encore du mal à accepter de l’aide. Elle a tellement été habitué à devoir se débrouiller toute seule toute sa vie que l’idée que quelqu’un veuille l’aider lui parait déjà invraisemblable. Elle sait pourtant que Lew ne lui offrirait pas si il n’en a pas envie. Si il ne voulait pas lui repeindre son vélo, ou même tout simplement l’accueillir chez elle. L’idée d’être seule chez elle la rend de toute façon anxieuse, alors elle préfère se savoir chez Lew, avec lui, dans un endroit ou elle se sent en sécurité et bizarrement vraiment confortable. Elle hoche doucement la tête et lui adresse un sourire. “Oui, et Bucky aussi. Je crois que ton appart lui plaît.” Et il me plaît à moi aussi, pense-t-elle. L’appartement de Lewis est bien plus confortable et grand que le sien, ou elle a à peine la place pour un lit dans la chambre et un petit canapé dans le salon.

Une fois posée dans la voiture, sa main trouve automatiquement celle de Lewis et elle entremêle leurs doigts, ses muscles se détendant immédiatement. Lewis a cet effet sur elle qu’elle n’arrive toujours pas à comprendre et elle se demande alors si il a été comme ca avec quelqu’un d’autre, si il a déjà également été l’ancre d’une autre femme. A-t-il déjà connu ce genre de sentiment, ce genre de relation ? A-t-il déjà été dans la vie de quelqu’un et rendu la vie de cette personne plus facile à vivre, de la manière dont il rend celle de Charlie ? Elle se demande si il a même déjà été fiancé, ou marié. Ils se connaissent, certes, mais jusqu’à il y a quelques semaines ils ne se connaissaient pas si bien. Ils ont encore tant de choses à apprendre l’un sur l’autre. Elle hésite alors quelques secondes avant de prendre son courage pour lui demander. Ses yeux se fixent sur la route alors qu’elle l’écoute parler de cette femme qui a partagé sa vie quand il avait la vingtaine et avec qui il a été en couple pendant deux ans. Deux ans lui parait comme une période longue alors que pourtant, dans une vie ce n’est pas grand-chose. La première mais la dernière. Une promesse qu’il lui fait ? Elle n’en sait rien, mais le fait qu’il la voit comme présentable à sa famille la touche plus qu’elle ne veut l’admettre. Mais qu’allaient-ils penser d’elle, de sa propre famille ou enfance ? Ils n’ont pas besoin de savoir, pas vraiment du moins. Charlie n’est pas surprise quand Lew prend l’occasion de retourner la question et de lui demander si elle a déjà eu quelqu’un avec qui elle a eu envie de s’engager de cette manière. La vérité, c’est qu’elle n’a jamais voulu, et qu’elle n’a jamais été assez en confiance avec qui que se soit pour y penser. Elle a toujours tenu les gens à bout de bras, ne laissant que de rares personnes entrer dans sa vie. Puis il y a eu Lewis, qui défi tout ce qu’elle s’est toujours autorisé à ressentir. Elle secoue alors doucement la tête. “Non, jamais.” Elle sait qu’elle devrait sûrement en dire plus, mais quoi dire ? “J’ai toujours été mieux seule.” Parce que je suis pas assez bien. Pas assez bien pour toi non plus, elle pense sans pour autant le dire à autre voix. Ce n’est qu’une question de temps avant que Lew ne réalise qu’il perd son temps avec elle. Elle le sait.

Charlie suit Lewis jusqu’à son appartement, ou elle retire ses chaussures et ouvre la cage de Bucky pour le laisser sortir. Il sort tout de suite et va se poser sur le canapé, un spot avec sa couverture qu’il semble s’être fait. Elle ne peut s’empêcher de sourire quand elle remarque à quel point lui aussi est à l’aise dans l’appartement de Lewis, comme si c’est chez lui, chez eux. Est-ce que Bucky allait être triste quand elle et lui retournerait vivre dans leur appartement ? Charlie relève la tête vers l’ancien militaire au son de son prénom et elle est surprise par sa proposition. “Oh.” C’est le seul mot qui sort de sa bouche. Avoir une tirroir n’est-il pas un signe de vivre à moitié ici ? Ce n’est pas un pas énorme dans un couple ? Elle ne peut pourtant pas cacher qu’elle a passé plus de temps chez lui ces derniers temps que chez elle. “Je… J’peux juste ouvrir ma valise dans un coin.” Elle dit simplement en aller la poser dans un coin de la chambre. Il n’a pas besoin de voir qu’elle ne possède pas non plus des tonnes d’habits. “Mais merci.” Dit-elle ne revenant dans le salon et se hisser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres.
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Je confirme, répondit Lewis d'un air amusé, son regard se perdant sur le pelage foncé de Bucky qui se promenait dans le salon. Son habitait naturel, celui qu'il connaissait par coeur. Le chat de Charlie avait dû s'accoutumer à un nouvel espace et à de nouveaux visages aussi, sans jamais montrer la moindre crainte. Mis à part avec Lomée peut-être, son caractère volcanique ayant tendance à déborder. Un tempérament contrebalancé par toute l'affection qu'elle portait aux Coleman et qu'ils lui rendaient bien. Sur le papier, c'était un détail mais savoir Bucky aussi à l'aise entre ses murs lui faisait plaisir. S'il avait pu s'habituer au changement, peut-être Charlie le pourrait-elle aussi, petit à petit.

Il aurait pu lui demander ce qui avait changé mais il sentait bien la pudeur naturelle de Charlie derrière ses réponses concises. Peut-être l'évoquerait-elle un jour. Certaines règles, comme celles de leur amitié, étaient faites pour changer. Pour le meilleur. Et aujourd'hui ? souffla t-il seulement, comme pour se raccrocher à une dernière parole de sa part. Peut-être avait-il besoin qu'elle fasse ce pas vers lui, juste celui-ci. Un, deux ou trois mots qui lui indiqueraient qu'elle se projetait un minimum à ses côtés. Comme lui l'avait fait en évoquant une éventuelle présentation à ses parents, même si ça n'arriverait pas demain. Son regard quitta le compteur digital de la voiture pour se poser sur Miles. Leurs mains toujours liées formaient le plus beau des tableaux mais il lisait beaucoup de la solitude de Charlie à travers ses "j’ai jamais voulu ca avant". Certaines barrières étaient encore levées entre eux, il le sentait et Lewis s'évertuerait à les faire s'abaisser une à une si elle le laissait faire. La patience serait alors sa seule arme. A défaut d'évoquer le sujet plus en détail, la peau de Charlie fusionnait avec la sienne à chaque fois qu'il caressait les zones accessibles de sa main. Une sensation à laquelle il s'accrocha jusqu'à temps qu'ils retrouvent les abords de son propre appartement.

Lewis retint un sourire alors qu'elle proposait d'ouvrir sa valise dans un coin. Rien, dit-il en réponse au regard interrogateur, ne parvenant plus à masquer son sourire. Vivre avec 5 femmes donnent certaines références... un peu particulières. Lui n'avait jamais été très TV mais il avait dû conjuguer avec certaines soirées films chez les Coleman. On ne laisse pas bébé dans un coin ? Dirty dancing ? dit-il avec un mouvement de tête, les lèvres pincées par un sourire irrépressible. L'expression de Charlie avait réveillé certains souvenirs de famille chez l'ancien militaire. Elle n'avait pas besoin de se faire petite, de limiter la place qu'elle prenait chez lui. Son appartement était grand, bien assez pour eux deux. C'était... juste une proposition encore une fois. Bien évidemment, fais comme tu préfères. Il ajouta, juste avant de la regarder s'éloigner pour passer la porte de sa chambre : Prends toute la place que tu veux. Son appartement n'était qu'un prolongement de Lewis, Charlie avait déjà sa place ailleurs : entre des murs invisibles, dans sa tête et dans sa cage thoracique. Là, derrière le sternum, dans un coeur qui battait un peu plus vite en sa présence.

Irrésistiblement attiré par leurs contours, Lewis regardait les lèvres de Charlie par intermittence. Mais avec plaisir, murmura Lewis contre les lèvres de Miles, fraîchement séparées des siennes. Il glissa l'un de ses bras dans le dos de Charlie, rapprochant encore un peu plus son parfum naturel de ses narines. Il hésitait à lui demander si le voyage l'avait fatiguée mais son air frais répondait pour elle. Sans compter que le vol Boston-Miami ne durait que 4 heures, grand maximum. Maintenant que Bucky a retrouvé sa liberté et que tu as rangé ta valise - dans un coin - peut-être bien que je vais avoir droit au résumé de tes vacances ? la taquina Lewis, baissant la tête vers elle pour réduire leur différence de taille. Ils avaient pris quelques nouvelles l'un de l'autre pendant cette semaine mais rien ne valait la sensation de la tenir contre lui. Avec elle à ses côtés, il se sentait complet.
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Et aujourd'hui ? Aujourd’hui l’idée d’être aussi attaché à Lewis, de lui donner tant de pouvoir sur elle, sur ce qu’il peut lui faire la terrifie mais elle a assez confiance en lui pour avoir envie d’essayer. Pour la première fois de sa vie, Charlie a des sentiments qui vont plus loin que de l’amitié et même si elle ne sait pas comment agir la plupart du temps, Lewis la connaît assez pour savoir quoi dire pour apaiser un peu ses questions et ses inquiétudes. Être avec lui a toujours été simple, mais être avec lui est une étape supérieure à laquelle elle a envie de se tester. Elle ne sait pas quelle sont les conventions, comment elle est censée agir différemment, mais elle est prête a laissé Lewis la guider. Peut-être qu’être avec lui veut simplement dire qu’elle peut laisser ses envies prendre le dessus, qu’elle peut lui prendre la main, ou venir déposer ses lèvres sur les siennes quand bon lui semble. Peut être qu’elle peut venir chez lui quand elle besoin de passer du temps avec lui, même si elle se connaît assez pour savoir qu’elle allait avoir besoin de temps pour se sentir assez sur d’elle pour faire cela. “Aujourd’hui, y a toi…” Elle lui répond, posant son regard sur lui, comme si ses paroles expliquent absolument tout ce qu’elle ressent. Elle allait vraiment devoir devenir bien meilleure à s’exprimer si elle voulait que les choses fonctionnent avec Lewis, parce que si il est extrêmement patient avec elle, il ne le sera pas toujours. Si elle veut une chance qu’il reste, alors qu’elle n’y croit pas vraiment, elle doit apprendre à s’ouvrir plus, à accepter son aide et surtout qu’il a sans doute envie de passer du temps avec elle aussi.

La référence à Dirty Dancing fait froncer les sourcils à Charlie alors qu’elle s’était perdue dans ses pensées. Elle n’a pas le temps de répondre, ou de lui demander de quoi il parle, qu’il lui dit qu’elle peut s’étaler autant qu’elle veut. Si il y a bien une chose à laquelle la brunette est pourtant douée, c’est à prendre le moins de place possible, un reste de son passé, d’avoir dû vivre avec des parents qui auraient préféré qu’elle ne soit jamais née. Elle a toujours été douée pour se faire le plus petit possible et se suffire avec un petit coin d’appartement, mais elle sait bien qu’elle n’est pas obligée de le faire avec Lewis. Elle lui adresse un léger sourire, un merci tout bas avant de venir déposer un baiser rapide sur ses lèvres. Il passe alors son bras autour d’elle et par instinct elle vient passer les siennes autour de son cou, une de ses mains venant doucement caresser sa barbe, un geste dont elle ne peut visiblement plus se passer. Comment est-ce que les choses sont si faciles avec Lewis, quand il est juste là alors qu’elle se perd dans sa tête quand ils ne sont pas ensemble ? “Oh oui, mes vacances. C’était vraiment cool. On a pas mal marché, pour visiter parce qu’on a jamais été à Miami. Mais y avait beaucoup de monde aussi. On n'a pas trop trop fait la fête. On a surtout profité de la piscine et de la plage, à vrai dire. Et j’ai mangé sûrement trop de nachos pour une vie entière.” Elle laisse échapper un léger rire, gardant son regard dans celui de Lewis qui l’écoute, visiblement passionné. “J’me suis dis que… Ça aurait été cool si t’avais là aussi.” C’est le meilleur moyen qu’elle trouve de lui dire qu’il lui a manqué, beaucoup manqué.

“Oh attends, bouge pas.” Se rappelant soudain de quelque chose, Charlie se sépare de lui et se faufile à nouveau dans la chambre. Elle ouvre la poche avant de sa valise et en tire une petite peluche d’un ‘Lovebird’ qu’elle lui a acheté. Elle revient au salon et vient s’asseoir dans le canapé près de Lewis qui a pris place, sa jambe venant contre la sienne. “C’est un ‘lovebird’. Vu que tu m’as dit que tu aimais les oiseaux, j’me suis dit…” Elle s’arrête, l’entrain qu’elle a eu pendant quelques secondes s’évaporant alors qu’elle fronce les sourcils. Lewis a trente-sept ans… Il n’a pas besoin d’une peluche. Quelle idiote “Désolée, c’est nul. C’est juste que quand je l’ai vu j’ai pensé à toi et… C’est ridicule.” Elle murmure le dernier mot pour elle-même. Elle qui passait son temps à taquiner Lewis avant, s'en vraiment se rendre compte qu'elle pouvait des fois ne pas être super sympa avec lui, voilà maintenant qu'elle lui montre se coté si vulnérable d'elle. Ce côté qu'elle n'a commencé à lui montrer qu'il y a quelques mois alors qu'elle s'est toujours cachée derrière son sarcasme, ses taquineries et sa fausse confidence.
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Aujourd’hui, y a toi… La réponse, simple, était belle tant elle ressemblait à Charlie. Tant elle leur ressemblait à tous les deux. La seule main libre de l'ancien miliaire se décala légèrement sur le volant alors que le torse de Lewis s'affaissait au rythme de sa respiration. Ils étaient là les quelques mots que Coleman avaient attendu sans même le savoir, ceux qu'il espérait entendre de sa part. Il était là aussi le regard qu'il avait eu envie de la voir poser sur lui ces dernières semaines. Sa seconde main se referma encore un peu plus sur celle de Charlie tandis qu'il la quittait des yeux à contrecœur pour suivre la route et la ramener à la maison. Le compte à rebours avait cependant commencé. Alors qu'ils venaient à peine de se retrouver, Lewis savait que viendrait le moment d'évoquer avec elle la seule enveloppe qu'il avait relevée dans son courrier. Vierge de tout timbre, blanche avec le prénom de Charlie inscrit au stylo bille sur le recto, même pas fermée juste repliée. Coleman en venait à espérer s'être trompé sur l'identité présumée de l'expéditeur, vraiment.

Le convoyeur s'amusa des traits de Charlie qui s'éveillaient dès qu'elle évoquait ses vacances. En plus d'un parfait bronzage, elle semblait avant tout avoir profité de Miami et d'Ascella. C'était tout ce dont elle avait besoin en ce moment. Coleman inclina la tête en sentant les bras de Charlie se refermer derrière sa nuque. Ou tenter de le faire vu leur différence de taille. L'une des mains de Charlie quitta l'arrière de son cou pour se poser sur le bas de son visage souriant. La caresse de ses doigts tout contre sa barbe lui paraissait encore irréelle, l'avait-il rêvée trop fort ? On évitera d'en prendre cette semaine, dans ce cas, plaisanta Lewis avant d'ajouter, Vous avez pu voir tout ce que vouliez sur place ? Mis à part voir des dauphins... ? Sans compter ses trails et l'Italie - qu'il considérait comme son deuxième pays - Lewis cumulait davantage de visites à l'étranger que sur ses propres terres. Depuis deux ans, il avait désormais tout le temps de se pencher sur la question. De découvrir d'autres horizons, un jour, avec Charlie. L'essentiel, c'est que tu aies pu en profiter. C'était le but. Et penser à autre chose que les questions laissées en suspend avec l'apparition aussi soudaine qu'inattendue de sa mère à Boston. Tu as le bronzage facile, dit-il doucement en caressant la peau colorée de sa joue. ça te va bien. Une histoire de génétique peut-être, songea t-il sans penser plus longtemps aux parents de Charlie. Ils ne lui avaient jamais rien apporté de bon et pourtant, Lewis leur devait la présence de Charlie à ses côtés, dans le creux de ses bras. Est-ce une façon de me dire que tu serais prête à me supporter aussi pendant des vacances, Charlie ? demanda t-il avec un large sourire. Même s'il avait légèrement changé son organisation depuis qu'ils cohabitaient, Lewis se levait souvent tôt. Que ce soit pour le travail ou pour une séance de sport, ses grasses matinées étaient rares mais pas impossibles s'il être accompagné. Rien ne nous empêche de partir un week-end si l'envie nous prend, ou un peu plus longtemps selon le temps que l'on aura. ça pourrait se faire, peut-être même avant cet été. L'idée de quitter Boston l'espace de 48 heures ou plus, avec Charlie, était vraiment tentante.

Intrigué, Lewis regardait Charlie traverser le salon en sens inverse pour venir le rejoindre sur le canapé. Elle tenait contre elle une peluche colorée que Coleman reconnut avant même que Charlie ne se lance dans des explications. C'est tout sauf ridicule. C'est... adorable, dit-il doucement en cherchant son regard, posant la paume de sa main sur sa jambe. Tu n'étais pas obligée. Non, elle ne l'était pas mais son geste voulait dire beaucoup. Elle avait pensé à lui. Elle s'était souvenu, pour les oiseaux. Et le lovebird se sent mieux maintenant que tu es rentrée. Je peux ? dit-il en tendant la main pour qu'elle y dépose l'oiseau en peluche. Bien plus que quelques centaines de grammes de tissus et de couleurs, elle représentait tout ce qu'ils étaient. De plus en plus inséparables. Merci beaucoup, souffla t-il en glissant délicatement une main sous le menton de Charlie pour sonder son regard. A cet instant, il aurait voulu qu'elle puisse lire toute l'étendue de sa gratitude et de ses sentiments dans le sien. J'annonce de suite la couleur, je vais le mettre dans la chambre, plaisanta Lewis avant que son regard ne se braque sur les lèvres de Charlie et qu'il ne succombe à l'envie de les reconquérir encore. L'ancien militaire se leva pour rallier sa chambre et mettre la peluche en bonne place, à la vue de tous ses occupants une fois le soir venu. Il récupéra, du bout des doigts, l'enveloppe qu'il avait déposée sur le chevet qui était du côté de Charlie. Un contenu qui lui appartenait mais dont il aurait aimé ne pas être le messager. Charlie, tout à l'heure, je t'ai dit être passé relever le courrier chez toi cette semaine. Et tu avais raison, il n'y avait rien. Il inspira, le regard de Charlie se perdant déjà sur l'enveloppe immaculée qu'il lui tendait. Sauf cette lettre à ton nom. Il avait soudain retrouvé tout son sérieux, conscient qu'elle tenait peut-être entre ses mains des nouvelles de sa mère. Et quelles étaient les chances qu'elles soient bonnes ?


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C’est assez rare de voir Charlie parler beaucoup. Elle a toujours plutôt été du genre silencieuse et préfère ne pas trop en dire plutôt que de s’étaler sur un sujet. Ça prend du temps avant qu’elle devienne cette personne qui peut se montrer bavarde et enjouée. Elle l’est avec Milo, avec Ascella et doucement, elle commence à l’être avec Lewis. Plus le temps passe et plus elle se sent en confiance en sa présence. Lorsqu’il la regarde elle a l’impression d’être spéciale, unique et de pouvoir être elle-même complètement et ça fait du bien. L’ancien militaire est comme une bouffée d’air frais, comme le premier souffle pris après être resté trop longtemps sous l’eau. C’est quelque chose de nouveau pour Charlie, mais quelque de vraiment bon. Quand il lui demande de parler de ses vacances elle commence à lui raconter ses journées, lui parlant des plages qu’elles ont fait, et des endroits qu’elles ont visités tout en lui montrant des photos. Elle a également pris quelques selfies même si ce n’est pas quelque chose qu’elle fait souvent, elle préfère toujours quand il y a quelqu’un sur la photo avec elle, elle ne voit pas l’intérêt de poser seule, peut être à part pour celle qu’elle a envoyé à Lew durant son Spring Break. “Oui, on a visité pas mal d’endroits. J’avais pas pris de vacance comme ça depuis longtemps.” Bien trop longtemps à vrai dire. Elle rêve un jour de quitter les US, de voyager ailleurs mais elle sait déjà que si elle peut changer d’états c’est un début. Elle rougit légèrement aux compliments de Lewis. “La seule chose bien que je tiens de mes parents je suppose.” Avec une mère portugaise et un père brésilien, elle a tendance à bronzé très rapidement. Un sourire en coin, Charlie relève le regard vers Lewis avant de répondre. “Hmm, bonne question. Tout compte fait je vais peut-être y réfléchir, parce que je sais pas si j’arriverais à te supporter h24.” Elle ne le pense pas bien sur, l’idée de partir en vacances avec Lewis est, bien au contraire, très attrayante, mais elle a envie de l’embêter un peu, comme elle le faisait avant. Elle ne veut pas perdre cette partie d’eux, juste ajouté la partie couple à ce qu’ils avaient déjà. “On peut se faire un week-end à camper, mais par contre j’ai pas du tout d’affaire de camping.”

Se rappelant soudain qu’elle a ramené un souvenir pour Lewis, Charlie se relève et va rapidement dans la chambre. Une fois posée de nouveau dans le canapé elle est cependant prise de doute sur son achat. Lew est un adulte, pas un gamin qui collectionne des peluches et elle se sent soudain un peu idiote, baissant le regard sur ses genoux. Mais évidemment, Lewis étant Lewis, il pousse les doutes de la brunette en quelques secondes et ouvre la main pour qu’elle y dépose le petit oiseau couleur arc-en-ciel. Elle sent la main de Lewis venir se glisser sous son menton pour lui relève la tête et lorsque leurs regards se trouvent si facilement, son cœur s’emballe dans sa poitrine. Comment arrive-t-il encore à lui faire un tel effet ? Est-ce que ça allait disparaître un jour ? Charlie espère vraiment que non. Fait-elle le même effet à Lew, lorsqu’elle glisse sa main dans ses cheveux ou dans sa barbe ? “J’voulais juste te ramener quelque chose.” Et puis le nom de l’oiseau n’est pas non plus un hasard, mais ca elle n’est pas tout à fait prête à l’avouer. “Tu es pas peu trop vieux pour dormir avec une peluche ?” Demande-t-elle alors, laissant échapper un léger rire, alors que pourtant de savoir qu’il veut la garder dans la chambre, proche de lui, la touche beaucoup.

Charlie le regarde s’échapper vers la chambre et lorsqu’il revient, Lewis lui tend une enveloppe. Elle fronce les sourcils et prend l’enveloppe pour poser le regard dessus. Il ne faut qu’une seconde pour qu’elle reconnaisse l’écriture tremblante noire sur le papier blanc. Sa mère. Le corps de Charlie se tend aussitôt, et elle se relève pour aller mettre la lettre directement dans la poubelle la plus proche. “Je veux pas lire ca.” Pendant l’espace d’un instant, Charlie aurait aimé que Lewis ne lui montre pas la lettre, qu’il la jette avant qu’elle ne rentre. Lucia a gâché le moment, leur moment, comme à la gâchée tellement de chose dans la vie de Charlie. Ne te renferme pas, Charlie, ce n’est pas la faute de Lew, se dit-elle avant de revenir se poser près de lui. Changer de sujet, c’est ça qu’elle doit faire. “Tu as fait quoi cette semaine toi ?” Demande-t-elle pour parler de tout sauf du sujet tabou.
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La voir aussi heureuse et animée le fit sourire. Charlie déroulait ses vacances au rythme des photos qui défilaient sur son téléphone. Lewis percevait sans mal tout le soulagement dans sa voix, celui d'avoir pu respirer à des milliers de kilomètres de Boston. Même s'ils avaient été loin l'un de l'autre pendant une semaine, quitter Boston l'avait aussi éloignée des souvenirs qu'elle avait dans le Massachusetts. De mauvais. Charlie deviendrait la guide tout indiquée s'ils devaient un jour s'aventurer vers la côte ouest. Bien, s'il n'y a que ça, on peut toujours prendre deux chambres séparées... ça fera passer les 24 heures à... Lewis fit mine de réfléchir sans la quitter des yeux. Il voulait multiplier les heures passées avec elle et non l'inverse. 16 heures ? Je te laisse réfléchir, répondit Lewis, ses lèvres se retroussant en un sourire. Tu ne pourras pas dire que je ne propose par d'alternative, murmura t-il tout près d'elle, l'air chaud s'échappant de ses lèvres se dispersant sur la peau du cou de Charlie. Imperceptiblement, Coleman se raidit lorsqu'elle évoqua le fait d'aller camper. En voici une autre, d'alternative. Celle d'avancer et d'oublier les tracés connus et arpentés maintes fois avec Marshall. Charlie lui offrait peut-être la possibilité d'un nouveau départ, une façon de progresser dans un deuil qu'il savait inachevé. Comme un... shirt, un T-shirt et des baskets ? demanda Lewis, mi-intrigué, mi-amusé. Evoluer dans un environnement hostile avait toujours été dans les gênes du soldat mais pour Charlie, l'idéal serait un lieu facile d'accès qui présenterait plus d'avantages que de difficultés. Ils ne se lanceraient pas à l'assaut d'un trail, niveau expert, pour la première randonnée de Charlie. L'adrénaline qu'il ressentait d'ordinaire sur les trails épineux, qu'il parcourait en solitaire, serait remplacée par un autre sentiment : le plaisir d'avoir Charlie à ses côtés pour vivre un coucher de soleil en plein air.

J’voulais juste te ramener quelque chose. Même s'il était reconnaissant, touché par son geste, Lewis n'avait besoin que d'une chose : d'elle, sans artifice aucun autour. Qui a parlé de dormir avec une peluche ? s'amusa Lewis avant de préciser, Je l'ai posé sur l'une des étagères de la commode. Histoire qu'il surveille l'appartement en mon absence... et Bucky, tant qu'il sera là, se sentira moins seul. Posé en bonne place dans sa chambre, la peluche offerte par Miles donnait de la vie, des couleurs aux lieux. Lewis avait toujours vu le côté pratique de son appartement, sans prendre le temps de vraiment y établir ses quartiers. Avant 2023 en tout cas. Et je rectifie. Je pensais que c'était du bronzage mais après une semaine de vacances, tu as surtout la même couleur de joue que le lovebird, se moqua Lewis avec un sourire, son regard jonglant entre les contours de sa bouche et les pupilles amusées de Charlie. Se rendre coup pour coup, ils avaient toujours fonctionné de cette manière. Le lovebird lui ferait aussi penser à Charlie lorsqu'elle reprendrait le chemin de son appartement. Une échéance inconnue, qui ne dépendait pas véritablement d'eux mais de Mme Miles.

Il n'y aurait pas eu de moment parfait pour que Charlie prenne connaissance du contenu de la lettre. Lewis aurait, certes, pu la laisser dans le casier dédié à son courrier, dans le hall. Mais si l'expéditeur était celui qu'il suspectait, Lewis avait songé que peut-être... Charlie n'aurait pas souhaité l'ouvrir seule. Coleman avait été là lors de certaines crises de Charlie et elle devait pouvoir continuer à compter sur lui, à n'importe quel moment. Le rejet de Charlie fut immédiat alors qu'elle traversait le salon pour laisser l'envelopper passer de ses mains à la poubelle. Comme si elle cherchait à éloigner des souvenirs qui la rongeait encore. D'accord. Les yeux de Lewis s'attardaient encore sur la poubelle tandis que Charlie reprenait sa place. Comme si rien n'était. Et pourtant, dans sa façon de l'interroger soudain, dans celle qu'elle avait de le regarder aussi, quelque chose avait changé. Lui en voulait-elle à cet instant ? De son histoire, de son passé ; Lewis n'en connaissait que des bribes. Bien trop peu pour avoir une idée précise de ce qu'elle avait vécu, subi. Il attendit quelques secondes avant de répondre à Charlie, d'accepter de changer de sujet. La décision de lire la lettre lui revenait pleinement mais pourquoi, lorsqu'il était question d'elle ou de ce qui gravitait autour d'elle, Charlie éludait automatiquement le sujet ? Pourquoi s'agissait-il toujours des mêmes portes que Lewis ne parvenait pas à passer ? Savoir qu'elle allait bien malgré tout était plus important que son programme sur la semaine écoulée. Mis à part faire un job vraiment passionnant de 5h45 à 13h, tous les jours, tu veux dire ? répondit Lewis tentant d'injecter un semblant de légèreté dans l'atmosphère qui était devenue lourde. Salomée est venue à la maison et j'ai passé une soirée avec Jude aussi. Le reste du temps, Lewis enchaînait les heures de travail, celles passées à faire du sport et d'autres, à penser à Charlie. La dernière fois qu'il avait vu sa soeur et Jude, Charlie et lui n'étaient que des amis. Je suis désolé, finit-il par dire en croisant le regard de Charlie. Désolé d'avoir été celui qui avait rappelé sa mère à ses bons souvenirs. Désolé de lui annoncer à son retour de vacances. Désolé aussi de ne pas pouvoir faire plus pour elle.
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Charlie et Lewis retrouvent doucement leurs vieilles habitudes, ils se cherchent et le fait qu’ils soient à présent également ensemble rend la chose un peu différente, mais encore plus agréable. Avant Charlie se demandait si des fois Lew répondait avec des piques parce qu’elle l’ennuyait, aujourd’hui elle a plus l’impression qu’il la taquine parce qu’il l’a toujours bien aimé. C’est leur manière de se montrer qu’ils tiennent l’un à l’autre dans un sens, qu’ils s’apprécient plus qu’elle ne l’aurait pensé possible à vrai dire. Charlie a un sourire en coin aux paroles de Lew mais elle ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. Bien sûr qu’elle ne le pense pas et que l’idée de passer 24 heures du 24 avec Lewis pendant des vacances est, au contraire, une idée qui lui plaît beaucoup. “16 heures, hmm. Ça peut se faire. Je pense que je pourrais survivre.” Rétorque-t-elle sur un ton taquin alors qu’en réalité elle dort bien mieux quand Lewis est à ses côtés, elle s’en est rendu compte avant de partir en vacances. Il l’apaise, lui donne l’impression d’être en sécurité comme elle ne s’est jamais senti avec personne d’autre. Elle mentionne alors l’idée d’aller camper, juste un weekend mais elle se sent coupable de le mentionner car elle sent Lew se tendre automatiquement. Elle sait que c’est un sujet sensible, qu’il a toujours fait cela avec Marshall et personne d’autre. Elle s’apprête à s’excuser, à lui dire qu’ils ne sont pas obligés quand Lew reprend la parole. Elle secoue la tête avec un léger rire. “Je pensais plutôt à un sac de couchage, ou un tapis. T’as besoin d’un tapis pour camper ? Ou d’un matelas ?” Elle n’y connaît rien, absolument rien, mais elle Lewis a l’habitude. “Mais on n'est pas obligé, on peut faire autre chose.” Elle ne veut pas pousser le brun, pas si il n’est pas prêt à faire ça avec elle. Il respecte ses limites et elle respecte les siennes.

Charlie offre alors la petite peluche qu’elle a ramener des vacances à Lewis qui le prend avec un sourire et même si elle se sent idiote pendant un moment pour avoir ramené un cadeau si enfantin, encore une fois il dit les bonnes choses pour la rassurer. Elle lui adresse un sourire, les joues rougis et elle met ses mains sur ses joues lorsqu’il lui fait remarquer. “C’est ta faute. C’est l’effet que tu me fais.” Dit-elle avant de pouvoir arrêter les mots qui sortent de sa bouche. Parce que… Damn il lui fait beaucoup d’effet. “Et puis, je suis certain que quand je trouve ce qui te fera rougir ça se verra encore plus sur toi.” Lewis n’est sûrement pas du genre à bronzer, surtout avec sa peau couverte de taches de rousseur à certains endroits, mais elle ne le changerait pour rien au monde. Il est parfait, exactement comme il est.

En quelques minutes, Charlie perd son sourire lorsque l’ancien militaire lui présente une lettre. Elle ne veut rien à voir à faire avec sa mère, et le simple fait de voir son écriture sur un bout de papier la fait se tendre instantanément. Elle ne veut pas gâcher les moments qu’elle passe avec Lew, surtout pas avec elle. Immédiatement, elle se lève et jette la lettre à la poubelle sans même y donner un second regard. Elle revient se poser près de Lewis, tentant de se vider la tête, et lui demande comment s’est passé sa semaine. Elle a besoin de changer de sujet, de penser à autre chose qu’à la femme qui lui a donné la vie, et rien d’autre. Inconsciemment, son doigt vient s’accrocher à celui de Lewis alors qu’elle l’écoute en lui faisant face. “C’est cool.” Répond-elle en lui offrant un léger sourire forcée. Elle fronce les sourcils lorsque le brun s’excuse et même si elle sait pourquoi il le fait, parce qu’elle commence à le connaître plutôt bien, elle refuse qu’il se sente coupable pour quelque chose qui n’est absolument pas sa faute. “Pour quoi ?” Demande-t-elle, se rapprochant un peu de lui. Elle ne veut pas que Lucia vienne se mettre entre eux, jamais. Elle ne laissera pas cette femme gâcher quelque chose de bon dans sa vie, elle lui a déjà assez pourri la vie. “J’ai juste… J’ai pas envie de penser à elle, j’veux juste… Profiter d’être avec toi.” Elle lui avoue, brisant doucement la distance entre eux pour venir déposer ses lèvres sur celle de Lewis. Sa bouffée d’air frais, son ancre, sa bouée de sauvetage.
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A l'armée, leur amitié avait toujours surpris tant ils étaient différents. Et pourtant, dans le tempérament agréablement taquin de Charlie, c'est une infime part de Marshall qu'il retrouvait aujourd'hui. Je vais prendre ça pour un oui, dit Lewis avec un sourire qui s'étirait, inconsciemment déjà prêt à l'idée que ses lèvres deviennent son coucher à soleil à lui lors d'une sortie à deux. Deux ans que Lewis n'avait pas eu de compagnie lors de ses trails et qu'il n'en avait cherché aucune autre que celle de la nature, du temps qui s'échappait différemment aussi hors de Boston. La forêt ne lui renvoyait plus que ses propres respirations et des souvenirs par centaine. L'absence, Lewis s'y était accommodé depuis que le craquement familier des branches sur son passage avait remplacé le ton enjoué de son meilleur ami à ses côtés. Ses yeux rieurs s'animèrent lorsqu'il répondit à Charlie : Pour commencer... Non, je n'ai pas besoin de tapis pour camper. Je prends une bâche simple, à mettre sous la tente, pour éviter les ruissèlements. Et pas de matelas non plus. Sa pomme d'Adam effectua un aller-retour alors qu'il poursuivait : J'ai déjà un sac de couchage - qui commence à avoir vécu mais qui peut encore servir - et je pourrais tout à fait en emprunter un second chez mes parents. C'était l'un des avantages à avoir grandi au sein d'une famille nombreuses, les Coleman étaient plus qu'équipés. Lewis devait cependant se préparer à répondre à quelques questions de la part de sa famille dès qu'il en ferait la demande. Devrait-il y voir une porte ouverte pour commencer à évoquer Charlie ? Aborder différemment celle qu'ils connaissaient de nom seulement, comme l'une de ses amies. J'ai tout le matériel qu'il faut, sinon plus, luit dit-il en souriant. On verra le moment venu, d'accord ? souffla Lewis. Il aurait préféré lui souffler qu'il était prêt à tourner cette page mais il n'en était pas encore sûr à 100%. Sa guérison aurait sans doute été plus rapide sans les souvenirs que balayaient le TSPT à intervalles réguliers.

C’est l’effet que tu me fais. Lewis s'était approché aussi près d'elle que possible, seul l'espace d'une fine feuille de papier les séparait. Vraiment ? s'amusa t-il en haussant légèrement les sourcils, son regard caressant ses joues joliment dessinées. Le fait qu'elle lui ait avoué sans détour, la coloration de ses joues ou les mains de Charlie qui entouraient son visage... Qu'aimait-il le plus entre les trois ? Parce que j'ai les yeux et la peau clairs ? Détrompe toi, Charlie ; je bronze plutôt bien en fait, répondit Lewis, amusé. De nombreuses photos pouvaient d'ailleurs l'attester, toutes prises sur le vif à son retour d'OPEX. L'effet des rayons du soleil sur sa peau n'était que la partie visible de l'iceberg puisqu'à chaque déploiement, son paquetage s'alourdissait d'images de territoires en guerre.

L'index de Lewis se saisit de celui de Charlie. Depuis qu'elle avait vu l'enveloppe, elle n'était plus à tout fait la même ; son ton enjoué de vacancière s'effaçant derrière une réserve qu'il ne lui connaissait que trop. Tu sais pourquoi... Lewis laissa passer le temps d'une lente expiration. Je n'aurais peut-être pas dû ramener la lettre à l'appartement. S'il avait pensé que Charlie aurait voulu l'ouvrir dans un environnement safe, peut-être près de lui, Coleman s'était visiblement trompé. D'accord, répéta Lewis pour la deuxième fois en quelques minutes à peine. A l'instant, il ne pensait à personne d'autre qu'à Charlie. A son envie de voir les doutes de Miles fondre contre les lèvres qu'il lui offrirait à chaque fois qu'elle en aurait besoin.  Les deux mains de l'ancien militaire se posèrent sur les joues de Charlie, glissant lentement vers sa nuque et emportant des cheveux bruns dans son sillage à mesure qu'il l'embrassait. Et s'ils étaient loin de ce stade aux yeux de Charlie, Lewis ne pouvait ignorer l'envie qui parcourait ses veines à chaque fois qu'elle s'approchait.

Lewis agita la serviette blanche contre ses cheveux encore humides, ils étaient beaucoup plus longs maintenant que l'armée était derrière lui. Le miroir de la salle de bains lui renvoyait le reflet de son T-shirt blanc, de son pantalon de pyjama et de son propre sourire - Charlie devait déjà l'attendre dans la chambre. Coleman traversa le salon, toute lumière éteinte et se laissa guider par le filet de lumière visible sous le pas de sa porte. Il eut un agréable pincement au coeur au moment de la pousser, apercevant Charlie assise sur le lit avec un cadre photo reconnaissable entre ses mains. Elle ne devait pas l'avoir entendu. Le corps massif de Lewis se déporta pour s'appuyer contre le montant de la porte, ses bras se croisant contre son torse. Cette scène illustrait parfaitement la rencontre de son passé et de son futur. La photo date de 2015, expliqua Lewis en pesant ses mots, assez doucement pour ne pas lui faire peur. On rentrait d'Afghanistan après avoir vécu ce que l'on pensait être l'OPEX la plus compliquée qu'on ait jamais connue. Ils avaient perdu des camarades sur place mais eux, étaient rentrés entiers. Et quelque part, même si Lewis connaissait et acceptait les risques, il s'était dit que ce serait ainsi pour toujours. Je ne sais pas si tu l'aurais apprécie mais lui, c'est certain, ajouta Lewis en contournant le lit pour venir s'asseoir à côté de Charlie.
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Charlie n’y connaît absolument rien en camping, elle ne sait même pas ce qu’il lui faudrait pour avoir tout dans son sac, mais l’idée de faire quelque chose de nouveau avec Lewis lui donne vraiment envie. Elle sait qu’il n’est peut-être pas encore prêt à aller camper sans Marshall, avec elle, mais dès qu’il le sera elle a envie d’être là pour créer de nouveaux souvenirs avec lui. Elle fronce les sourcils lorsqu’il lui admet ne pas avoir besoin d’un tapis ou d’un matelas mais simplement d’une bâche pour éviter l’humidité. “Mais c’est pas… Inconfortable sans matelas ?” Demande-t-elle curieusement. Lui est peut être habitué à ne pas avoir de confort, à dormir à même le sol avec l’armée mais Charlie n’a jamais connu cela. Certes elle n’a jamais eu le matelas denier prix et grand confort mais elle a toujours eu quelque chose pour dormir dessus. Elle hoche simplement la tête lorsque Lewis lui dit que sa famille pourrait toujours leur prêter des affaires si besoin. “Oui. On verra plus tard, quand tu auras envie.” Quand tu seras prêt elle a envie de dire, mais elle ne veut pas mettre Lewis mal à l’aise. Il est tellement plus ouvert qu’elle ne l’est, qu’elle n’ose jamais trop lui demander.

Les joues rougies, le cœur battant dans la poitrine, Charlie offre un sourire timide à Lewis. Elle n’est pas sûr qu’elle comprendra un jour l’effet qu’il a sur elle, c’est à la fois la chose la plus surprenante, la chose la plus agréable et pourtant aussi la chose la plus effrayante. Un simple geste, un simple mot et il lui retourne l’estomac et lui donne envie de lui donner sa personne tout entière. “Vraiment.” Confirme-t-elle en hochant doucement la tête et fermer les yeux quelques secondes alors que les pouces de Lewis caressent ses joues tendrement. Elle pourrait littéralement fondre contre lui à cet instant... “Tu bronzes ? T’es sûr ? C’est pas plutôt que tu te transformes en écrevisse ?” Rétorque-t-elle avec à un sourire en coin, un sourire taquin, comme l’ancienne Charlie, celle qui avait s'était ouverte pour laissé place à quelque chose de plus entre eux.

La soirée est parfaite, jusqu’à ce que ses yeux tombent sur cette écriture qu’elle ne connaît que trop bien. Lucia. La simple pensée de sa mère la tend immédiatement et elle tente de ne pas se renfermer comme elle l’aurait fait auparavant, elle ne veux plus continuer à faire ça à Lewis, il ne le mérite pas. Elle tente un changement de sujet, mais l’ancien militaire n’est visiblement pas décidé à suivre cette idée. Elle sent veux immédiatement de le faire se sentir coupable et elle vient doucement prendre son doigt dans le sien en secouant la tête. “Non, c’est pas… Tu as bien fait. J’veux juste pas lire ça, c’est tout. J’me fiche de ce qu’elle veut.” Mais s’en fiche-t-elle vraiment ? Pas sûr. Ne voulant pas gâcher la soirée avec Lewis, elle vient alors doucement déposer ses lèvres sur les siennes. C’est de ca qu’elle veut plus.

Quelques heures plus tard, Charlie est, encore une fois, dans le lit de Lewis, de son côté, ou plutôt du côté ou Lew ne dort pas. Elle attrape la photo postée sur sa table de nuit, une photo de lui et Marshall. Elle aurait le connaître, lui demander comment était Lewis dans l’armée, comment il était en dehors, avant. Elle est curieuse de le connaître plus, d’en apprendre plus sur son passé, mais elle n’ose pas réellement demander parce qu’elle sait que cela voudrait dire qu’elle aussi doit partager plus de choses de son passé et elle n’est pas sûr d’être prête à ca. Elle n’entend pas Lewis revenir, plongée dans ses pensées et sursaute légèrement lorsque sa voix s’élève depuis la porte de la chambre. Elle sourit avant de reposer la photo à sa place. “J’suis sûr que j’l’aurais bien aimé aussi.” Et je l’aurais sûrement remercié de t’avoir gardé en vie pour que tu puisses faire partie de ma vie, pense-t-elle sans le dire à haute voix. Doucement elle tend la main vers lui pour qu’il vienne s’installer auprès d’elle. Elle serre sa main dans la sienne et dépose un baiser sur son épaule, y posant sa tête. “J’lui aurais demandé plein de trucs embarrassant sur toi, comme ça j’aurais pu t’embêter encore plus.” Avoue-t-elle en relevant la tête pour observer son visage légèrement rougi par l’eau chaude sa douche qui fait ressortir encore plus ses yeux. Son océan.
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