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what if we found a way to get lost without fear (lewlie #6)

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Des notes feutrées de soul s'élevaient dans l'habitacle alors que le regard de Lewis suivait les lignes jaunes mouvantes de la route. Elle lui ouvrait la voie jusqu'à Charlie, de retour de Miami. Seuls quelques kilomètres et une vingtaine de minutes les séparaient désormais. Le goût des lèvres de Charlie restait imprimé, comme un arrière-goût, depuis qu'elle avait quitté l'appartement. Elles avaient le goût de jours meilleurs, celui aussi d'un nombre certain de non-dits entre eux. L'ancien militaire quitta brièvement la route des yeux pour s'assurer que Bucky tolérait bien le voyage, depuis le siège passager. Il avait supposé que Charlie voudrait profiter de lui dès qu'elle aurait posé un pied à Boston. Je sais qu'elle t'a manqué, Bucky, murmura Lewis avec un sourire vers la cage de transport du chaton. A moi aussi d'ailleurs, ajouta t-il sur le ton de la confidence - plus pour lui-même, reportant toute son attention sur la route. En temps normal, il aurait évité de s'approcher d'un aéroport ou tout autre endroit trop bruyant pouvant réveiller des souvenirs qui ne demandaient qu'à sortir ; mais il avait proposé à Charlie de venir la chercher malgré tout. Avait-il besoin de s'assurer que les derniers jours passés ensemble n'étaient pas une nouvelle invention de son esprit ? Peut-être.

Bucky sous le bras, Lewis étudiait le panneau d'affichage pour suivre le vol de Charlie. Elle venait d'atterrir. Je rêve... Coleman ? Lewis se retourna pour retrouver un visage familier dans son champ de vision, un ancien camarade de classe qu'il n'avait recroisé que de manière décousue ces dernières années. Ron avisa Bucky contre lui, l'interrogeant du regard avec un mouvement du menton. Je te voyais pas en cat guy, plaisanta t-il avant de lui demander s'il attendait quelqu'un. Salut Ron. Le chat, Bucky, n'est pas le mien, confirma Lewis avec un sourire. Mais oui, il se trouve que j'attends bel et bien quelqu'un. Un air curieux passa sur les traits de Ron : C'est une nana ? Je la connais ? Oh je suis sûr que c'est une de l'école, dit Ron en frappant dans ses mains, comme pris d'un éclair de génie. C'est toujours un plaisir de te recroiser, Ron - vraiment - mais je vais devoir y aller. Peut-être à une prochaine, fais attention à toi en attendant, répondit Lewis en éludant la question avec une tape amicale sur l'épaule de Ron. Si sa question faisait sens, elle rappelait à Lewis une vérité avec laquelle il devait conjuguer. Ron et Charlie ne pouvaient pas se connaître, parce qu'il y avait une décennie entre eux. Dis bonjour à tes soeurs pour moi, Lewis ! lui lança Ron en postant ses mains en porte-voix alors que l'ancien militaire esquissait un geste de la main pour prendre congé. Williams avait très peu changé depuis les années lycée, aussi facétieux que le gamin qu'il avait connu à l'époque ; il était particulier mais il avait bon fond.

Après quelques minutes d'attente, à scruter le flot de voyageurs que les portes automatiques laissaient passer, Lewis reconnut le gabarit de Charlie. Sa valise à la main, elle sembla le chercher du regard pendant quelques minutes pour finalement arrêter son attention sur lui. Lewis lui répondit par un geste de la main alors qu'elle lui souriait de là ou elle était. Bucky ne tenait plus en place alors il m'a accompagné, plaisanta Lewis, ne quittant pas des yeux Charlie qui avançait dans sa direction. Une pointe de déception se logea dans sa poitrine alors qu'elle restait à bonne distance. Peut-être simplement parce que Bucky était encore sous son bras. Lui dont le bronzage superficiel se limitait à certaines zones du visage ainsi que des mains lorsqu'il était déployé ; elle, au contraire, affichait des couleurs harmonieuses. La carnation de sa peau, maintenant proche de celle d'une naïade, avait changé sous l'effet du soleil. Il garda pour lui l'envie que cette vision éveillait, celle de caresser sa peau mordorée. Celle aussi de laisser leurs lèvres se retrouver pour combler le manque que Charlie avait laissé. Je peux t'aider ? demanda doucement Lewis en se saisissant de la anse de sa valise, recouvrant la main de Charlie par sa paume chaude. ça fait du bien de te retrouver, Charlie, ajouta Coleman ; son regard se heurtant à celui, sombre, de Miles.
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Une semaine est passée depuis la dernière fois que Charlie a vu Lewis. Elle a profité de ses vacances avec Ascella pour se sortir de la tête un peu tout ce qu’il s’est passé au cours des dernières semaines, mais surtout pour ne pas penser au fait que sa mère est sortie de prison et qu’elle est quelque part à Boston. Cela lui a fait vraiment du bien de partir un peu de la ville, chose qu’elle ne fait que très très rarement pour cause de manque d’argent, et de profiter du soleil et de la plage. Grâce à son sang Portugais, l’une des rares choses qu’elle aime lui venant de sa mère, elle a bien bronzé et elle a vraiment bonne mine. Elle est reposée, détendue, ou du moins autant qu’elle puisse l’être à l’idée de revenir à Boston et de revoir Lewis. Ils se sont quittés en très bons termes, mais ils n’ont cependant jamais vraiment discuté de ce qui s’est passé entre eux, de ses baisers, ses gestes qu’ils ont l’un envers l’autre et du fait que Charlie été resté avec Lewis plusieurs jours avant de partir en Spring Break. Si cette pause lui a fait du bien, son cerveau est cependant de nouveau complètement en marche et, comme à chaque fois qu’elle est loin de Lewis, elle doute. Elle se demande comment vont se passer les retrouvailles. Est-ce qu’elle devrait rester chez lui ? Est-ce qu’elle devrait l’embrasser à l’aéroport quand il vient la chercher ? Est-ce qu’elle devrait lui avouer à quel point il lui a manqué et elle n’a cessé de penser à lui ? Est-ce qu’elle devrait lui dire qu’elle ne veut pas qu’ils soient juste amis ? Est-ce qu’il est temps d’avoir ce genre de conversation ou alors est ce que le fait qu’ils se soient embrassés plusieurs fois, seulement à l’appartement, ne veut rien dire ? Sa jambe saute nerveusement alors que l’avion atterri et qu’elle devient de plus en plus nerveuse. Ascella a pris un avion plus tôt, car lorsqu’elles ont réservé, il n’y avait plus de place pour qu’elles rentrent ensemble.  Merci Spring Break…

Une fois que les allées sont vides, elle se lève et attrape son sac dans le compartiment et sa petite valise avant de sortir de l’avion. Suivant les signes, elle se dirige vers la sortie et ne met qu’une quinzaine de minutes avant de passer les portes de sortie. Du regard, elle cherche le visage familier qui lui a tend manquer et lorsqu’elle l’aperçoit à quelques mètres elle ne peut s’empêcher de sourire. Ses yeux bleus l’ont déjà trouvé et elle sent son cœur loupé un battement alors que le nœud dans son estomac se resserre. Elle va vers lui et remarque alors qu’il tient la cage de Bucky sous son bras et son sourire s’agrandit un peu plus. Lewis est presque plus gaga avec lui qu’elle ne l’est, c’est pour dire… “Tu sais que t’aurais pu le laisser chez toi.” Elle lui fait remarquer, mais vient passer un doigt dans la cage pour caresser la tête de Bucky. Doucement, elle relève la tête vers Lewis et pendant quelques secondes elle ne sait pas comment réagir, comment lui dire bonjour. C’est ridicule, elle le sait bien, mais elle n’est pas certaine, elle n’a jamais voulu de plus qu’une amitié avec qui que ce soit. Elle jette un coup d’œil à ses lèvres alors que la main chaude de Lewis se pose sur celle qui tient la valise. Elle a l’impression de recevoir un coup de jus et son cœur s’emballer à nouveau alors qu’elle réalise à quel point il lui a manqué. Plus qu’elle ne l’aurait jamais imaginé possible. “Je peux me débrouiller avec la valise, mais merci. Tu…” Tu m’as manqué, elle a envie de dire, mais rien ne sort, alors elle lui offre un sourire gêné, un sourire timide, incertain, comme si elle ne sait plus comment agir avec lui. “Toi aussi.” Elle lui dit avant de descendre son regard sur Bucky qui commence à s’agiter dans sa cage. “On devrait peut être y aller.” Elle désigne Bucky du menton, lui faisant comprendre qu’il ne va sûrement pas encore tenir très longtemps dedans. Elle fait un signe pour avancer, la main de Lewis se détachant de la sienne et la chaleur lui manque immédiatement.
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Le tempérament de Bucky, ces dernières heures, était le reflet de celui moins serein que d'ordinaire de Lewis. Si ses interrogations ne transparaissaient en rien dans ses gestes ni sur les traits de son visage, Lewis se demandait ce qu'il attendait vraiment du retour de Charlie. Ce qu'il voulait, Coleman le savait. C'était elle qu'il voulait, pour bien plus que quelques jours, bien plus aussi que quelques baisers discrets sur le bout des lèvres. Les quatre heures de voyage se devinaient à peine sur la mine lumineuse de Charlie. Lewis avait envie de sentir sa peau gorgée de soleil en la prenant dans ses bras, de l'accueillir auprès de lui. De simplement lui dire qu'elle était rentrée à la maison, dans tous les sens du terme. J'y ai pensé, admit Lewis en lui souriant. Mais je me suis dit que ça te ferait plaisir. Il avait emmené Bucky pour elle, pour que le comité d'accueil soit au complet. A défaut de partir à la rencontre de celles de Charlie, les lèvres de Coleman se pressèrent l'une contre l'autre alors qu'il inspirait. Il en avait envie, le problème n'était pas là. Charlie lui avait dit vouloir y aller doucement, quelles étaient désormais les limites entre eux ? Lewis aurait aimé qu'il n'y en ait plus aucune parce que, d'elle, il voulait tout. Bien plus qu'être un ami à temps plein. Coleman aurait voulu être celui auprès de qui Charlie rentrait le soir, celui à qui elle pourrait tout dire sans jamais plus ressentir le besoin de se cacher.

Pas de problème, comme tu préfères, répondit le convoyeur en retirant lentement sa main, laissant Charlie gérer seule ses bagages. Oui, allons-y. Ascella ne t'accompagnait pas ? l'interrogea Lewis avant d'ouvrir la voie, Bucky toujours contre lui. Son bras de libre frôla invariablement celui de Charlie qui marchait à ses côtés. D'un geste discret mais volontaire, le dos de la main de Lewis rentra en contact avec celui de Miles. Comme retrouvant ses marques, son index s'anima, s'étirant pour caresser la main de Charlie. Lentement. Un contact rompu alors qu'ils se laissaient aspirer vers l'extérieur. Charlie et Lewis rallièrent la voiture en quelques minutes à peine, il s'était garé à proximité. Bienvenue à Boston. Certes, ça ne vaut certainement pas le soleil de Miami... plaisanta t-il en refermant le coffre après y avoir déposé les valises tendues par Miles. Est-ce que tu veux ou est-ce que tu as besoin de passer chez toi... ou est-ce qu'on va directement chez moi ? Le fait qu'elle ait suggéré que Bucky aurait pu rester chez lui était un bon indicateur mais il devait en avoir le coeur net. L'aurait-il encore entre ses murs pendant quelques jours ? Ce n'est qu'après avoir entendu le clic caractéristique du coffre qu'il releva les yeux vers elle. Elle déposait Bucky côté passager et s'apprêtait à s'asseoir.

Charlie, attends, La main de Lewis s'était saisi du poignet de Miles avant qu'elle ne s'engouffre, à son tour, dans l'habitacle. Je ne sais pas ce que je peux ou ne pas faire, ici et même en règle générale. Jusqu'où pouvait-il aller ? Lewis jouait à un jeu dont il ne connaissait pas les règles, les nouvelles règles. Il savait d'ailleurs qu'ils allaient devoir évoquer le sujet avec Miles, il avait besoin d'y voir plus clair. On devrait parler de ce que tu veux, de ce qu'on veut tous les deux. Je sais que ce n'est pas le moment parce que tu viens tout juste de rentrer mais bientôt, peut-être ? Il reporta son attention sur les prunelles de Charlie alors qu'il faisait un pas vers elle. Réduisant à néant l'espace qui se trouvait entre eux. En attendant, si tu penses que c'est une façon de te dire que j'attends un résumé détaillé de tes vacances pendant le trajet et que tu m'as manqué... C'est fort possible, admit Lewis, lui souriant de toute sa hauteur. Une information dont il ne savait que faire tant qu'il ne l'embrassait pas, pour lui faire comprendre autrement.
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Charlie n’a pas pensé aux retrouvailles avec Lewis avant de se retrouver assise dans un avion plein, seule avec ses pensées. La chanson ‘Glad you’re settling’ se joue dans ses écouteurs et elle se demande si cette chanson définie ce que Lewis pense d’elle. Elle voit bien la manière dont il la regarde, dont il prend soin d’elle. Il est parfait avec elle, toujours là quand elle a besoin et pourtant il y a toujours une partie d’elle qui pense qu’elle n’est pas assez bien pour lui, qu’elle ne le sera sûrement jamais. Alors qu’elle écoute les paroles, elle se demande si c’est que Lewis veut, être avec elle, se poser ensemble, essayé quelque chose de nouveau pour elle. Avant qu’elle ne puisse répondre au millier de questions qui se bousculent dans sa tête, elle se retrouve avec les deux pieds à nouveau sur la terre de Boston. Elle tente de calme son esprit, de ne pas laisser son anxiété prendre le dessus. Les choses se dérouleront comme elles se dérouleront, ça ne sert à rien d’imaginer le pire alors qu’elle ne sait pas comment les choses vont se développer avec Lewis. Elle le remarque rapidement, sa tête dépassant pas mal de monde dans le petit groupe de personnes qui attend devant les portes de sortie et elle ne peut retenir un sourire alors que son cœur loupe un battement dans sa poitrine avant d’accéléré. Le simple fait de la voir là, à quelques mètres, la rend heureuse, et elle ne sait pourtant pas comment agir avec lui. Ils n’ont pas parlé d’eux, de ce qu’ils se passent entre eux. Peut-elle l’embrasser, se blottir contre lui, lui dire à quel point il lui a manqué ? Lorsqu’elle s’approche, elle ne fait pourtant rien de tout cela. Elle vient simplement caresser Bucky à travers sa cage.

Quelques minutes à peine, une certaine distance entre eux, ils se mettent en route vers la sortie de l’aéroport et la voiture de Lewis. “Non, elle avait un vol avant. C’était plein donc j’ai pas pu prendre le même qu’elle.” Charlie explique doucement. Avoir Ascella aurait définitivement aidé à calmer son anxiété à l'idée de retrouver Lewis, mais au moins, elle n’a pas fait de crise d’angoisse, elle a réussi à se gérer seule, assez pour rester plus ou moins calme. La main de Lewis se frôle à la sienne, plusieurs fois et à chaque fois c’est comme si elle reçoit une décharge d’électricité et l’envie de s’arrêter pour venir l’embrasser est de plus en plus forte. Elle n’a jamais ressenti une envie aussi forte d’être avec quelqu’un. Mais Lewis n’est pas n’importe qui. Elle laisse Lewis mettre sa valise dans le coffre et le remercie tout bas. “J’devrais sûrement faire des lessives et récupérer des vêtements propres.” Elle dit car l’option logique serait qu’elle retourne chez elle pour des vêtements propres, mais elle n’a aucune envie de se séparer déjà de l’ancien militaire.

Charlie s’apprête à monter dans la voiture quand elle sent la main de Lewis lui attraper le poignet pour l’arrêter dans son geste. Se poigne est douce, chaude et familière, si familière. Encore une fois, il lui montre à quel point il sait comment si prendre avec elle, comment trouver les mots parfaits pour éviter qu’elle ne panique mais tout en lui faisant comprendre qu’ils devraient avoir une conversation. Il ne la force pas, mais il met les choses sur le tapis, choses qu’elle n’aurait sûrement jamais pu faire. Doucement, elle hoche la tête. Ça la rend nerveuse, mais il faut se rendre à l’évidence qu’ils allaient devoir finir par parler, de ce qu’ils sont, ce qu’ils veulent etre. Elle lui a manqué… Elle ouvre la bouche pour lui répondre qu’il lui a manqué aussi terriblement, mais ca ne va pas sortir. “On peut en parler chez toi ?” Elle formule cela comme une question avant de grimper dans la voiture. Elle a besoin de savoir où ils s’en tiennent, une bonne fois pour toutes.

Les premières minutes du voyage sont silencieuses alors qu’elle cherche par où commencer, par quoi lui dire sur ses vacances. Ça lui a fait du bien, vraiment du bien, elle ne le nie pas, mais tout ce qu’elle arrive à penser en ce moment c’est qu’elle est de nouveau avec Lewis. “J’veux pas etre amis.” Elle lâche alors sans prévenir et elle se mord aussitôt la langue. “Merde, c’est pas… C’est pas ce que j’voulais dire.” Elle prend une respiration. “Enfin si, c'est c'que j'voulais dire, mais pas comme ca. J’veux pas être que amis, j’crois. Parce que j’voulais t’embrasser, à l’aéroport, quand j’t’ai vu mais j’savais pas si j’pouvais. Puis c’est bizarre parce que j’ai jamais voulu ca avant…” Elle débite tout tellement rapidement qu’elle doit prendre une grande respiration. Relax Charlie.
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La vie avait repris son cours sur ces sept derniers jours et Lewis avait fini par s'habituer à la vue de Bucky qui s'étirait dans le salon, à la sensation du chaton qui se frottait contre ses jambes dans la cuisine. Charlie lui manquait très certainement. C'est d'ailleurs lui qui attira en premier l'attention de Miles tandis qu'elle se rapprochait d'eux, suivie de près par le cliquetis des roulettes de sa valise. Au fond, peut-être était-ce la raison pour laquelle Lewis l'avait emmené. Dans le doute, ne sachant lequel d'eux deux Charlie aurait envie et besoin de revoir en premier. La pointe de déception dans la voix de Miles était plus que perceptible alors qu'elle évoquait Ascella et leurs vols de retour asynchrones. Ses amis dans l'armée ne manquaient pas, même si leur nombre avait diminué au fil du temps, jusqu'à descendre en flèche ces deux dernières années. Ascella etait-elle, pour Charlie, l'ami que le Marshall avait été pour lui ? D'une présence rare et précieuse. Que Charlie soit entourée de constantes dans sa vie, le convoyeur ne demandait que ça. Un rôle que lui souhaitait incarner, bien au-delà de leur amitié. Celle-ci n'avait pas disparue, elle s'était seulement transformée au fil des semaines ; jusqu'à ce qu'il la regarde différemment, qu'il lui sourit différemment, qu'il pense à elle différemment.

Bien, on a notre premier arrêt alors, répondit Lewis avec un sourire en refermant le coffre, y laissant à l'intérieur une semaine de souvenirs ensoleillés entre Charlie et sa meilleure amie. Alors qu'il évoquait la suite à demi-mot, les lèvres entrouvertes de Charlie ne lui répondirent que par le silence. Suffisamment pour que les interrogations qui gonflaient son torse reviennent un instant à la charge, plus lourdes qu'au départ de Charlie. Avant qu'elle ne lui envoie des signaux légèrement contradictoires. Evidemment, Charlie, s'entendit-il répondre en la regardant s'installer sur le siège juste à-côté du sien. Après une semaine d'absence, elle avait probablement bien d'autres choses en tête. De son côté, Charlie y avait pris de plus en plus de place. Ce qu'ils pourraient être resterait donc suspendu aux lèvres de Charlie en attendant.

J’veux pas etre amis. Interdit mais toujours concentré sur la route, Charlie poursuivit avant même qu'il ne puisse intervenir. Etait-ce les douleurs résiduelles du Sahel ou toute autre chose qui le lançait dans le thorax ? Le regard droit, Lewis expira lentement sans rien répondre d'autre que : Je pense qu'on va devoir faire un arrêt supplémentaire avant d'aller chez toi. Ils étaient loin d'être arrivés à destination. Pourtant, avec un regard dans le rétroviseur, Lewis s'engagea sur la droite pour rejoindre une zone résidentielle et stationner le véhicule sur une place libre. Si on doit en parler maintenant - j'aimerais au moins le faire de la bonne manière. Et pas entre deux feux rouges. Certaines choses méritaient que l'on s'y attarde, trop importantes pour être amenées de cette façon. Je n'ai pas non plus envie d'être seulement un ami pour toi. Ce n'est pas, ou plus en tout cas, comme ça que j'envisage les choses. Mais avant la dernière minute écoulée, il n'avait aucune idée de ce que Charlie voulait, elle. Et Charlie, dit-il en s'ancrant à son regard, déjà posé sur lui, depuis le fauteuil passager. La prochaine fois que tu as envie de m'embrasser, ne te gêne surtout pas. Il n'y a aucune règle en la matière... Lewis continuait de s'approcher, la cage de Bucky l'entravant juste assez pour que ses lèvres s'arrêtent à proximité de celles de Miles. Pas pour toi, du moins. Une réponse soufflée contre l'épiderme de Charlie. Et ça m'embêterait de devoir demander l'autorisation à chaque fois que j'ai envie de faire ça. Le pouce de Lewis suivit tendrement la courbe de la joue bronzée de Charlie alors que le reste de sa main se glissait entre ses cheveux détachés, lui permettant d'approcher encore un peu plus ses lèvres rosées. La libération du poids de leurs silences et de leurs non-dits, le simple plaisir qu'il avait à la retrouver, l'envie d'elle aussi circulaient de ses poumons vers ceux de Charlie. De ses lèvres aux siennes, par un baiser bien plus appuyé que la somme de tous les précédents.
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Ils vont faire un arrêt chez Charlie qu’elle puisse prendre des vêtements propres et aussi un peu plus approprié aux températures de Boston, peut être rester quelques heures le temps de faire une machine. Ou alors peut-elle faire une machine chez Lewis ? Non, elle n’allait pas laver son linge chez lui, elle a déjà bien assez abusé de sa gentillesse en restant chez lui plusieurs jours avant de partir pour Spring Break. Mais une semaine loin de lui et elle n’a pas du tout envie de penser à l’idée de devoir de nouveau être séparé de lui. Elle a envie de se blottir dans son canapé avec Bucky, dans son appartement bien plus grand et confortable que le sien, et de l’écouter parler de sa semaine, de sa famille, de tout et n’importe quoi à vrai dire. Elle a juste envie d’être avec lui, de sentir sa présence auprès d’elle. Alors elle lui dit à demi-mot qu’ils pourront discuter une fois chez lui. Ils allaient pouvoir prendre le temps de se dire ce qu’ils veulent et à vrai dire Charlie ne sait pas comment lui dire. Elle sait ce qu’elle ressent, elle ne peut plus se le cacher, même si elle le voulait, mais elle n’est pas encore au point de pouvoir le formuler. Elle n’arrive même pas à lui avouer qu’il lui a manqué… Comment est-elle censée lui dire qu’elle a envie de pouvoir l’embrasser quand elle le veut, de marcher dans la rue sa main dans la sienne, de se blottir dans ses bras, de s’endormir à ses côtés et d’aller dîner avec lui ? Est-ce que lui aussi il veut la même chose ? Veut-il être ça pour elle ?

Charlie a prévu d’attendre qu’ils soient posés, qu’elle soit douchée et dans des habits confortable (sûrement ceux de Lewis) et chaud, mais elle ne contrôle visiblement pas ses muscles correctement. Le silence qui s’installe entre eux alors que Lewis conduit la rend nerveuse et sans qu’elle puisse le retenir, elle se met à balbutier. Ses paroles sont rapides, pas du tout claire et elle fronce les sourcils, frustrée avec elle-même. Elle sait qu’elle n’est pas douée avec les mots, qu’elle a du mal à exprimer ses pensées, ça a toujours été comme ça, mais elle ne s’attendait pas à tout lâcher comme elle venait de le faire. Elle s’apprête à paniquer quand Lewis propose un arrêt supplémentaire, sa jambe se remettant à bouger de haut en bas alors qu’il s’engage dans un quartier résidentiel. Il s’arrête et se tourne vers elle alors qu’elle garde son regard fixé sur ses mains agrippées à la cage de Bucky qui est à moitié endormi. Je n'ai pas non plus envie d'être seulement un ami pour toi. Les mots résonnent dans sa tête, la surprenante un peu alors qu’elle aurait sûrement s’en douter. Elle connaît assez Lewis pour savoir qu’il n’est pas le genre d’homme qui embrasse quelqu’un sans qu’il y ait une signification. C’est un homme trop bien pour faire ça, trop bien pour elle. Elle relève la tête vers lui, son cœur tambourinant contre ses cotes, trouvant le regard du brun alors qu’il se rapproche. Il n’y a pas de règles, elle aurait pu l’embrasser, elle peut l’embrasser quand elle en a envie. Elle sent le souffle de Lewis contre son visage et avant qu’elle ne puisse répondre quoi que ce soit il dépose ses lèvres sur les siennes. Doucement, elle laisse échapper un souffle qu’elle ne s’était même pas rendu compte retenir et elle ferme les yeux. Elle fond contre Lewis, sa main venant trouver le creux de son cou et venant gratter sa barbe du bout des doigts. Elle est essoufflée lorsqu’elle se recule, mais laisse son front contre le sien. “J’t’avais dit que j’étais pas douée pour ca…” Murmure-t-elle avant de rouvrir les yeux pour chercher ceux azur face à elle. “J’ai jamais… Voulu ça avant. Avec qui que ce soit.” Elle lui avoue, continuant de caresser sa barbe. “J’sais même pas c’qu’on est censé faire. On fait quoi ? On est quoi ?” Y a-t-il des règles quand on veut être avec quelqu’un ? Comment peut-elle le présenter à ses amis un jour ? Cela veut-il dire qu’elle doit rencontrer sa famille ? Est-ce qu’ils doivent se voir un certain nombre de fois par semaine ? Doivent-ils être intime ? Au bout de combien de temps ? Combien de fois par semaine ? Les questions se bousculent dans sa tête. “J’crois que j'veux plus m'passer de… Ça.” Ajoute-t-elle doucement avant de déposer ses lèvres sur les siennes en un baiser rapide.
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Une sorte de paix intérieure, comme le calme avant la tempête, le "en position" soufflé dans son oreillette de militaire alors qu'il mettait un genou dans la terre volatile - l'oeil dans le viseur - c'était ce que Charlie lui faisait ressentir. Un apaisement qui avait déserté les murs de son appartement en même temps qu'elle et qu'il n'avait retrouvé nulle part ailleurs : ni au travail, ni en passant un moment avec Jude et Lomée dans le courant de la semaine, ni en laissant ses jambes courir à un rythme soutenu sur le bitume. Ces sept derniers jours, elle avait été avec lui sans vraiment l'être. Les pupilles de Charlie se muèrent en un océan sombre alors que Lewis rejoignait le rivage, les lèvres de Miles. Doucement - ses paupières se fermant, il se laissait aller à la sensation nouvelle des mains de Charlie posées sur lui, de la chaleur qui remontait le long de son cou à sa barbe qu'elle caressait avec d'infinies précautions. Ce qu'elle ne pouvait pas dire, Lewis le ressentait lorsqu'elle se rapprochait de lui. Un sentiment auquel l'ancien soldat avait envie de s'habituer, plus que jamais.

J'aurais plutôt tendance à penser le contraire, souffla t-il, un sourire naissant sur ses lèvres. Le fait qu'ils soient tous les deux assis permettait de gommer leur différence de taille, le front de Charlie prenant appui sur le sien tout en douceur. Un geste presque symbolique, bâtissant des remparts autour d'eux et non plus, entre eux. C'est à ces moments qu'ils devraient tous deux penser lorsque les premiers jugements arriveront, parce que Lewis était conscient que ce n'était pas si ça arrivait mais quand. Le torse de Lewis s'abaissa progressivement alors qu'il se reculait et retrouvait une respiration plus lente, les yeux de Charlie restant cependant sa seule ligne d'horizon. Bucky devrait attendre encore un peu avant qu'il ne rallume le moteur. J’ai jamais… Voulu ça avant. Il lui offrit le sourire le plus transparent possible, Lewis était plus qu'heureux d'être cet homme là. On fait et on est ce qu'on veut. Tout simplement, répondit-il, sensible aux mouvements de ses doigts dans sa barbe. Encore une fois, je sais qu'on est très différents et que certains se plairont à nous le rappeler dans les jours ou les semaines à venir. Mais ce qui se passe est entre toi et moi, pas entre toi, moi et tout Boston. Il sourit avant d'ajouter en penchant la tête, amusé : Voire tout Palerme si j'inclue mes grands-parents. Charlie lui avait dit vouloir prendre son temps, un choix qu'il respectait. Il se doutait que se lancer dans une relation, pour la première fois, devait être effrayant. Lewis savait ce qu'il ressentait, espérant qu'ils tiendraient tous les deux bon face aux assauts possibles venus de l'extérieur. Lui en serait capable. Et si on nous interroge, on peut juste dire qu'on est... ensemble ? Une suggestion faite après un court questionnement intérieur, Lewis craignait que le terme de "couple" ne soit un peu trop pour Charlie. Pour lui, les deux mots étaient équivalents, plein de sens. Décidemment, Coleman avait le sourire encore plus facile avec elle. Personne ne te demande de te priver, ça tombe bien... la taquina t-il dans un murmure, ses épaules se détendant encore davantage sous l'effet des lèvres de Charlie sur les siennes. De tous les types d'abordages qu'il avait dû traverser, c'était sans conteste le plus agréable. La seule mission pour laquelle il resignerait sans hésiter.

Bucky va finir par m'en vouloir s'il ne sort pas d'ici assez vite, on y va ? demanda Lewis avec humour, en haussant les sourcils. Coleman mit le contact et quitta la place pour rallier l'avenue qu'ils auraient dû suivre jusqu'au bout, tout à l'heure. Quelque chose avait changé entre eux, aujourd'hui mais aussi bien avant. Une main déjà posée sur le volant, la seconde vint alunir sur le dos de la main de Charlie posée sur sa cuisse - une liberté heureusement permise par la boîte automatique. Il l'enserra délicatement avant que ses doigts ne glissent naturellement entre ceux de Miles. Lewis avait eu de nombreuses terres d'accueil au fil de ses OPEX mais pas une ne valait celle-ci. Le convoyeur laissa le champ libre à sa passagère pour dérouler le fil de ses vacances pendant le reste du trajet. Environ douze minutes plus tard, il se gara dans l'allée familière qui abritait l'appartement de Charlie. Dis-moi en quoi je peux t'aider, lui demanda t-il, en détachant sa ceinture. Il pouvait gérer les valises, la laisser ensuite les vider chez elle et les remplir de nouveau avec des affaires qu'elle emmènerait chez lui. Elle pouvait aussi faire ses lessives à la maison, ça ne le gênait pas. Charlie descendit de la voiture avec Bucky dans les bras tandis que Lewis ouvrait le coffre pour sortir ses valises. Et je suis passé une fois cette semaine, il n'y avait pas de courrier, précisa t-il en détaillant les nombreuses pierres qui peuplaient l'édifice. Le regard de Lewis glissa jusqu'à Charlie. Se demandait-elle s'il y avait un risque pour que sa mère soit encore dans les environs ? Si tu veux que je passe le premier pour vérifier... commença t-il à proposer.
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Comme à chaque fois, le corps de Charlie réagit immédiatement au contact de Lewis, alors qu’il glisse sa main à la base de ses cheveux et que ses lèvres trouvent naturellement celle de la brunette. Elle se détend contre lui, ses yeux se fermant automatiquement alors que pendant quelques secondes toutes les questions et inquiétudes disparaissent de son esprit. Elle ignore comment il arrive à faire ça, comment il arrive à l’apaiser aussi facilement. Elle veut pouvoir faire ça quand elle en a envie, elle a envie de pouvoir le toucher, être avec lui, l’embrasser, se perdre dans leur monde sans cesse. Ça la terrifie toujours autant dans le fond, mais n’est pas plus dur d’essayer de dénier ce qu’elle ressent, ce qu’ils ressentent, tous les deux, plutôt que juste se laisser une chance d’apprendre à se connaître de cette manière. Tout va si vite que la tête de Charlie tourne légèrement quand il y pense, mais pourtant it feels right. Il y a quelques mois encore ils étaient simplement amis, ils ne connaissaient rien de vraiment profond l’un de l’autre et puis tout c’est enchaîner, ils se sont rapprochés, se sont connectés comme deux aimants inséparables et elle refuse de revenir en arrière. Elle ne peut pas.

Reprenant doucement la parole, Charlie lui avoue alors qu’elle n’est pas douée pour ca, qu’elle ne sait pas y faire parce qu’elle n’a jamais eu de relation avant. Ce n’est pas son premier baiser, mais c’est sa première fois à vouloir être avec quelqu’un tout le temps, à vouloir sentir sa présence, à vouloir plus que de l’amitié. Elle tente de trouver les mots pour lui expliquer, mais tout sort maladroitement. Lewis sait s’exprimer si bien qu’elle se sent frustrée lorsqu’elle lui dit des choses qui font à peine sens. L’ancien militaire ne lui en tient pas compte, il ne se moque pas, il ne lui fait pas remarquer, il trouve simplement les mots exacts, comme à chaque fois. Elle hausse cependant doucement les épaules avant de murmure juste pour lui. “J’me fiche de c’que Boston pense.” Charlie sait que les gens vont juger leur différence d’âge, leur passé, et leur… Couple, mais si il y a bien une chose pour laquelle elle est douée, c’est de ne pas se soucier de ce que pensent les gens. Elle se soucie de ce que pense ses proches, ou même la famille de Lewis. Et si sa famille n’approuve pas, est ce que Lewis la laisserait partir ? Ensemble, ce mot résonne un peu dans sa tête et elle hoche doucement. “Ensemble, comme… En couple ?” Elle demande, l’idée d’être en couple lui faisant un peu moins peur qu’il y a quelques semaines, surtout à l’idée que ce soit avec lui. Doucement, elle dépose un léger baiser sur ses lèvres avant de sourire un peu. “Comment tu fais ? Pour toujours trouver les mots, pour toujours dire exactement ce qu’il faut… ?”

Un petit quart d’heure plus tard, Lewis et Charlie (et Bucky) sont de retour devant l’immeuble familier qui est chez elle. Elle n’est pas aussi heureuse qu’elle l’aurait pensé d’être de retour, à vrai dire, elle n’a même pas vraiment envie d’être chez elle. Ces derniers temps, elle se sent mieux nulle part ailleurs. Elle sort de la voiture et va vers le coffre pour y attraper sa valise alors que Lewis lui demande en quoi il peut aider. “J’ai pas besoin d’…” Elle s’arrête, se rendant compte que c’est sa réponse habituelle, celle qu’elle donne toujours quand on lui demande si elle a besoin d’aide. Mais elle n’est plus seule, elle n’a plus besoin de se débrouiller seule. “Tu peux prendre la valise ? S’il te plaît.” Demande-t-elle alors, faisant un pas vers lui. Charlie avance alors vers l’immeuble si familier et le visage de sa mère lui revient en tête, ses muscles se tendant automatiquement et Lewis semble le remarquer. “Ca va, juste… Reste avec moi ?” Elle vient doucement prendre sa main dans celle qu’elle a libre.

Une fois dans son appartement, Charlie déposé Bucky, le laissant sortir quelques minutes avant de prendre sa valise. “Je ferai une lessive plus tard, je vais juste chercher des affaires propres, j’en ai pas pour longtemps.” Elle va jusqu’à sa salle de bain et vide le contenu dans sa valise, qui comprend surtout des short, tee-shirt et maillots de bain, dans la machine. Elle reviendra un autre jour pour la lancer et s’en occuper, se dit-elle en allant dans sa chambre. Elle sort des vêtements plus appropriés pour un printemps à Boston et les met dans sa valise. Elle ne possède de toute façon pas des millions d’habits, elle n’a pas les moyens que ses placards débordent.
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J’me fiche de c’que Boston pense. Une phrase que Lewis, sentant monter un sourire irrépressible, ne demandait qu'à croire les yeux fermés. Ils devraient faire de leurs sentiments de solides fondations, leur propre forteresse, s'ils voulaient affronter un monde extérieur qui était loin d'être tendre. Des regards et des remarques que Lewis laissait déjà glisser depuis des années. Enfant de l'état du Massachusetts, il avait mis chacune des fibres de son être au service de son pays pendant 18 ans mais il était pourtant passé à travers le filet des jugements. Depuis qu'il était devenu le soldat qui avait quitté les rangs. Coleman aurait été incapable de croiser son propre reflet au détour d'un miroir s'il avait continué d'officier auprès de ceux avaient laissé périr Marshall pour les mauvaises raisons. Soldat ou simple civil, l'intégrité était sa seule composante, son unique vérité. Et la seconde se dévoilait sous ses yeux ; à chaque sourire que Charlie lui destinait, chaque porte entrouverte qu'elle le laissait finalement pousser.

Il n'avait pas peur de s'engager avec elle, pour eux. Ensemble, comme en couple, confirma t-il doucement en souriant, avec un léger mouvement de la tête. Lewis lut l'aval dans les pupilles de Charlie avant même qu'elle ne se penche vers lui. Son regard était droit, ses traits sereins, alors que leurs lèvres se superposaient de nouveau. C'est donc là, en bord de route mais les yeux dans les yeux avec Miles, que les perspectives se multipliaient. Les vacances de cet été pourraient prendre une toute autre direction si Charlie l'accompagnait en Italie et même si la rencontre ne se ferait pas demain, Lewis savait d'ores et déjà qu'elle ferait l'unanimité chez les Coleman. Parce que c'était Charlie. Et parce qu'aucune femme n'avait passé le seuil de la maison familiale depuis Elisabeth. Intimement, il espérait aussi qu'elle serait la dernière. Comment tu fais ? Pour toujours trouver les mots[...] Le sourire de Lewis s'élargit encore, jusqu'à tutoyer ses yeux rieurs. Un simple coup de chance, j'imagine, souffla t-il en caressant du bout des doigts une mèche de cheveux de Charlie. Lewis avait au moins deux explications supplémentaires : des sentiments désormais greffés dans le seul organe qu'il ne contrôlait pas et un année pleine d'amitié. Il commençait à la connaître et plus il creusait, plus ce qu'il lisait sous la couverture lui plaisait. Il n'y avait pas un chapitre qu'il ne voulait pas vivre avec elle.

Il était sensible à ses marques de confiance qui redoublaient. Bien sûr, je m'en occupe. Lewis avait attendu le feu vert de Charlie avant de sortir les valises, les faisant rouler sous le ciel couvert de Boston. Le convoyeur avait consulté la météo de Miami dans le courant de la semaine, il y avait facilement 20 degrés d'écart entre les deux villes. Je n'irai nulle part. Une réponse qui n'était pas seulement valable pour cette fois mais aussi pour toutes ses craintes futures ; elle pouvait conjuguer avec lui. Comme elle l'avait toujours fait. La main de Charlie glissant dans la sienne, il effleura son épiderme de son pouce pour y dessiner des cercles. L'appartement avait beau lui être familier, il avait l'impression que des années lumière s'étaient écoulées depuis sa dernière visite. Rien n'avait changé dans le décor, sauf eux. Lewis suivit des yeux un Bucky plus qu'excité à l'idée de retrouver un environnement connu dans lequel se dégourdir les pattes. Ne t'inquiète pas pour ça, on a le temps, dit Coleman tandis que Charlie quittait le salon pour disparaître derrière une porte qui lui était encore inconnue. Celle de sa chambre. Il s'assit sur le canapé quelques instants pour jouer avec Bucky avant de se relever. Les bombes rouges, prises dans le garage de ses parents, trônaient toujours en bonne place. Avait-elle récupéré son vélo depuis ? Il y avait peu de chance comme Charlie avait passé ses derniers jours avec lui, avant de quitter Boston. La porte entrebâillée de la salle de bains laissait entrevoir des pièces colorées - certainement des maillots de bain - emmêlées à d'autres, plus sombres à travers le hublot de la machine à laver. Une image mentale de Miles en maillot s'imposa à lui alors que la version, en chair et en os, revenait dans le salon. Est-ce que... tu veux que je les emmène ou tu préfères les garder ? dit-il en prenant en main une bombe de peinture. Si tu as envie de redonner des couleurs à ton vélo, je peux m'en occuper cette semaine. ça ne me gêne absolument pas, Charlie. Le sourire qu'il affichait venait d'ailleurs le souligner - même si le fait de voir Miles avec une valise pleine pour venir chez lui y était aussi pour beaucoup. A défaut de pouvoir la déposer en voiture pendant la semaine, il pouvait au moins faire ça pour elle. Si les clés du vélo étaient encore à la boutique, ils pouvaient même y faire rapide crochet maintenant, avant de rentrer.

Lewis étant du matin et Charlie de journée, ils risquaient de se croiser plus que de réellement avoir du temps ensemble cette semaine. Chaque heure passée avec elle restait, quand même, une heure de gagnée.
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Ensemble, comme en couple, Lewis confirme avec un sourire aux lèvres alors que le cœur de Charlie fait un bon dans sa poitrine. Tout ça est tellement nouveau pour elle, de vouloir être en couple, de vouloir aimé quelqu’un de cette manière et si le mot simplement lui fait un peu peur, elle hoche doucement la tête. C’est Lewis, elle le connaît et leur relation allait rester la même, simplement avec quelques bénéfices en plus. Elle peut toujours se moquer de lui, le chercher comme elle l’a toujours fait, mais elle peut à présent également l’embrasser, prendre sa main et se blottir contre lui sans se demander si ça dépasse la limite de leur amitié. Une fois en couple il n’y a plus vraiment de limite, pas vraie ? Charlie ne sait pas vraiment ce que sont les standards d’une relation, elle n’en a jamais voulu et surtout jamais eu. Le plus loin qu’elle a fait c’est de flirter un peu, d’embrasser peut-être, mais elle n’a jamais rien vécu de plus. Lewis défie toutes les règles et tout ce qu’elle se croyait possible de ressentir. En plus de ça, il trouve toujours les mots parfaits pour apaiser ses pensées, et pour lui faire comprendre qu’il ne la forcera jamais à rien. Il n’a sûrement aucune idée d’à quel point cela a de l’importance pour elle. La vérité cependant c’est qu’il commence à la connaître, vraiment la connaître.

Une fois garée devant chez elle, Charlie laisse Lewis l’aider avec sa valise alors qu’ils montent jusqu’à son petit appartement. Rapidement, elle ouvre la cage de Bucky pour lui laisser se dégourdir les jambes alors que toutes ses affaires sont encore chez Lewis et elle file rapidement vers la salle de bain et la chambre. Ce n’est pas la première fois qu’elle se dit qu’elle devrait sûrement se racheter quelques fringues, remplacer certains qu’elle a depuis tellement d’années que cela commence vraiment à se voir, mais elle n’a jamais vraiment le budget. Rapidement, elle vide le tout dans la machine qu’elle lancera dans la semaine, elle passera venir la faire un matin ou Lewis est au travail et elle la remplit avec des vêtements de saisons. Un jean, quelques tee-shirts, des sous-vêtements, un jogging et deux pulls. Elle regarde quelques secondes son placard à présent à quatre-vingt-dix pour cent vides. Ses fringues tiennent dans deux petites valises à mains, pas plus. Elle attrape un pot de crème sur sa table basse avant de revenir vers le salon. Elle remarque le regard de Lewis sur les bombes de peinture rouges alors qu’il lui offre de s’en occuper pour elle. Bien sûr qu’il propose de s’en occuper, parce que c’est comme ça qu’est Lewis, beaucoup trop gentil. Charlie secoue doucement la tête. “T’en fait pas, je m’en occuperai. Je dois encore aller le récupérer de toute façon.” Elle a toujours du mal à accepter de l’aide ainsi que les cadeaux que lui donne Lewis, bien qu’elle sache que si il lui propose c’est que ça ne le dérange vraiment pas. “Je suis prête, je pense qu’on peut y aller.” Elle jette un regard autour d’elle pour être sur qu’elle n’oublie rien d’important et vient remettre Bucky dans sa cage de transport.

Une fois à nouveau installée dans la voiture, Charlie observe Lewis à ses côtés, ses traits apaisés et serein. Est-ce qu’il a déjà amené une femme chez lui dans le passé ? Est-ce qu’il a déjà eu de sérieuses petites amies qu’il a présenté à sa famille. Charlie ignore pourquoi mais soudain elle est bombardé par toutes ses questions. Lewis a trente-sept ans, il est beau, intelligent, gentil, elle n’a aucun doute qu’il a sûrement déjà partagé sa vie avec quelqu’un et qu’il passerait sûrement sa vie avec quelqu’un d’autre quand il en aurait marre d’elle. Cette pensée lui serre le cœur alors qu’elle vient doucement poser sa main sur celle de libre de Lewis et vient entremêler leurs doigts. “Est-ce que tu as déjà… Eu quelqu’un ? Dans ta vie.” Elle demande alors presque timidement, son regard se posant sur la route en fasse d’elle. Ce n’est peut-être pas la meilleure conversation à avoir…
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