Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityYou always get me through the day (lewlie #5) - Page 3
-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal


You always get me through the day (lewlie #5)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you


@Lewis Coleman + @Charlie Miles
TW: Mention de violence familial, trauma, crise de panique et drogue.

Charlie sait que si son cerveau n’était pas vidé à cause de sa crise de panique, il déborderait de ‘et si’. Et si Lewis fini par se rendre compte qu’elle n’est pas aussi bien qu’il semble la penser ? Et si il apprend qu’elle déjà été arrêté pour vol dans le passé ? Et si il trouve quelqu’une de plus stable, de son âge et qu’il se rend compte qu’il mérite bien mieux ? Et si, et si, et si… Elle en aurait tellement dans la tête que leur baiser l’aurait sûrement fait flipper bien plus. Son corps et son cœur ont des idées complètement opposées à ce que sa tête lui hurle souvent de faire, et dans un sens, ce n’est peut-être pas si mal que son cerveau soit fatigué ce soir. Parce qu’au lieu de prendre peur, elle apprécie ce qui se passe entre eux et ses lèvres quittent à peine celle du brun qu’elle aimerait l’embrasser à nouveau, se perdre dans leur monde rien qu’à tous les deux. Mais comme poussé par un nouveau courage que Lewis semble lui donner, ou alors c’est peut-être le fait qu’il l’a fait se sentir à l’aise et en sécurité, elle lui avoue avoir peur. Elle a si peur du pouvoir qu’elle lui donne en s’ouvrant ainsi, en baissant ses murs et en le laissant entrer un peu plus. Elle le laisse pénétrer dans une partie de son cœur qu’elle n’a jamais ouverte à personne. Jamais. Mais face à son silence, Lewis ne l’a juge pas, il tente simplement de comprendre ce qu’elle ressent, ce dont elle a peur. “Oui.” Lui et elle, mais aussi avoir ce genre de sentiment pour quelqu’un tout simple. “Toi et moi mais aussi juste… Juste ce genre de relation je suppose. J’ai jamais vraiment eu envie de… Tout ca.” D’être avec quelqu’un, d’embrasser quelqu’un, de passer autant de temps avec cette personne ou même d’apprendre à la connaître un peu plus chaque jour.

L’orage et Bucky les tirent alors un peu de leur bulle et soudain la vie autour d’eux reprend son rôle. Charlie goûte les pâtes, y ajoute le lait et le fromage en poudre avant de servir les deux bols que Lewis a sorti et de venir se poser en face de lui, Bucky grimpant sur ses genoux immédiatement. Elle a tout de suite envie de tendre la main pour prendre celle de Lewis dans la sienne, mais elle se retient, attrapant sa cuillère et prenant une bouchée de pâtes. “Je dois avouer que j’ai plus hâte de goûter les talents culinaires de ta famille, que de te faire découvrir que j’en ai aucun.” Charlie sait cuisiner le minimum, des pâtes, des œufs, deux-trois plats qu’elle a appris mais ça s’arrête souvent là. Elle ne mange pas non plus le plus sainement pour être honnête, elle mange souvent juste ce qu’elle a chez elle, et ce dont elle a envie sur le moment. Alors qu’un nouvel éclair apparaît, sa main trouvant la fourrure de Bucky, elle est surprise de voir que Lewis ne semble pas être dérangé par l’orage et l’écoute lui parler de Marshall, son meilleur ami. Elle hoche doucement la tête et cette fois-ci ne peut pas se retenir de venir poser sa main sur la sienne. Elle sait à quel point Marshall compté pour lui, ou du moins, elle commence à le comprendre. “J’ai jamais vu d’orage autre part que par une fenêtre d’un appartement ou d’une salle de classe. J’ai jamais été campé non plus à vrai dire.” Elle aimerait essayer, un jour. Essayer de nouvelles choses, peut être même avec Lewis à ses côtés, mais elle n’a jamais vraiment commencé, soit par manque de temps ou pas manque de moyens. “Vous alliez souvent camper, Marshall et toi ?” Demande-t-elle avant de venir prendre une bouchée avec la main qu’elle avait sur Bucky pour garder celle de Lewis dans la sienne. Elle aime vraiment l’entendre parler de ses souvenirs. “Il avait l’air de quelqu’un de bien.” Elle serre doucement sa main et lui offre un léger sourire.
code by endlesslove
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you



Tributaire de son paquetage pour assurer sa survie en OPEX, Lewis se demandait si Charlie n'en avait pas depuis pris la place. Il s'accrochait à son regard comme à une ligne d'horizon salvatrice dans le désert, guettant le prochain lever de soleil sous la forme de ses lèvres. C'est la même chaleur enveloppante qui se dégageait de leurs mains jointes, un tableau qui n'aurait pas pu être plus parfait. Avait-elle peur de ce qu'elle ne connaissait pas encore ou des attentes que lui pourrait avoir ? Avant Miles, elles avaient été réduites à néant par l'armée, par Elisabeth aussi. Les quelques rares femmes qu'il avait pu fréquenter après elle n'avaient été que de passage, incapables d'envisager vivre avec un militaire. Absent bien plus souvent que présent. Tu as tout le temps, Charlie. On a tout le temps. Vraiment, finit-il par souffler comme seule réponse au bout d'un silence de quelques secondes. Tout le temps d'appendre à être ensemble plutôt que côte à côte comme ç'avait toujours été le cas entre eux. Faisons juste... simple, si tu es d'accord ? murmura t-il avec un sourire rassurant. Dire que tout pourrait être comme avant lui brûlait les lèvres parce que ce n'était pas le cas. Il ne voulait plus qu'elle le repousse au lieu de simplement lui parler. Lewis voulait tout ce qu'elle était prête à lui donner, aujourd'hui et demain - conscient que le temps serait leur seul appui.

Je pourrais te prendre au mot... un jour venu, répondit le convoyeur, amusé. La condition étant que tu n'évoques jamais les macaronis au fromage devant eux, si tu veux avoir la chance de rester au moins pour le déjeuner. Irrésistiblement, l'évocation des Coleman par Charlie avait fait naître un sourire sur les lèvres de Lewis. En même temps qu'une dizaine d'images de Miles entourée des siens, de la terrasse à la chambre qu'il occupait adolescent. Et dans le salon qui avait abrité autant d'anniversaires que tout ceux que Charlie n'avait pas fêté avec ses parents. Ils seraient ravis de te rencontrer, j'en suis certain, dit Coleman en échangeant un regard avec Charlie. Avant même aujourd'hui, Lewis s'était déjà imaginé la présenter un jour à ses parents. Des aspirations qu'il ne pensait pas voir se réaliser jusqu'à présent. L'épisode du restaurant, avec Abigail, avait pourtant bien aiguisé la curiosité déjà présente chez ses soeurs ; notamment Carlie. Ses parents, et surtout ses soeurs, ne demanderaient qu'à la rencontrer s'ils savaient. Que le bonheur de Charlie était un combat qu'il voulait mener en plus des siens. Et toi tu aimes, l'orage ? Ou l'idée d'aller camper un jour ? l'interrogea Lewis, fermant brièvement les yeux alors que le tonnerre grondait dehors. Lui n'avait toujours eu que Marshall comme repère lors de ses randonnées.

Il aurait préféré voir le spectacle qu'être dos à la fenêtre mais le seul dont il avait besoin était celui de Charlie, dans son champ de vision. Le discret bruit de la pluie sur la fenêtre lui rappelait qu'être avec elle suffisait à laver le moindre de ses doutes. La main de Charlie posée sur la sienne lui permit de remonter le fil de ses souvenirs sans s'y perdre pour autant. Qu'il pleuve ou qu'il vente, ça ne nous arrêtait pas. On partait souvent pour un week-end entier, en fonction de nos déploiements respectifs évidemment. Les traits de Lewis se durcirent l'espace d'une seconde avant de se détendre. On y allait dès que possible pour changer d'air entre les ordres de mission, une ou à deux fois à chaque permission environ. Un rythme que Lewis avait intensifié depuis qu'il y allait seul. C'était le cas, répondit l'ancien soldat en caressant l'épiderme de Charlie de son pouce. ça ferait deux ans au mois de mai. Mais face à lui, Charlie était de ce qu'il y avait de plus réelle et Lewis ne voulait plus s'attarder sur ce qu'il avait perdu. Mais sur ce qu'il avait l'impression d'avoir gagné en la regardant.

Et je retire ce que j'ai dit, ça se laisse manger. Mais ça ne doit pas sortir d'ici, plaisanta Lewis en se levant, son assiette et ses couverts dans les mains. Je m'en occupe, dit-il en se penchant pour récupérer le reste avant Charlie. Tu ne t'es pas reposée de la journée. Le souvenir de sa crise restait encore frais, les stigmates invisibles à l'oeil nu.
code by endlesslove
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you


@Lewis Coleman + @Charlie Miles
TW: Mention de violence familial, trauma, crise de panique et drogue.

Charlie n’a jamais tenu à quelqu’un comme elle tient à Lewis, elle n’a jamais ressenti ce genre de sentiments qui lui ont donné envie de baissé sa garde un peu, de tenter quelque chose de beau. Jusqu’à présent, elle n’a jamais eu quelqu’un qui en valait le coup dans sa vie, elle n’a même jamais voulu se lancer dans ce type d’expérience. Mais Lewis change tout, il défie toutes les règles qu’elle a toujours eues et tout ce qu’elle s’est promis de ne jamais ressentir. Elle a beau avoir essayé de se dire que ce n’était rien, qu’elle finirait par oublier, plus elle a tenté de s’éloigner et plus elle a eu envie de se rapprocher, de s’accrocher. On a tout le temps, Lewis lui souffle et le cœur de la brunette loupe un battement dans sa cage thoracique. Bordel ce qu’il lui fait… À elle, à sa tête, à son corps et à son cœur. Elle serre sa main dans la sienne, un accord silencieux entre eux. Ils vont se trouver un rythme, se débrouiller pour trouver ce qui marchent entre eux et si ça lui fait un peu peur, c’est aussi excitant. “Oui, simple. J’peux faire simple.” Dit-elle comme pour se convaincre elle-même aussi.

Charlie ne cesse d’imaginer les repas de famille de Coleman. Elle s’imagine quelque chose de bruyant, un peu chaotique, mais quelque chose rempli de tout l’amour qu’elle n’a jamais eu. Elle se demande si Lewis a déjà présenté des femmes à sa famille, elle se demande tout simplement si il a déjà eu quelqu’un. Surement. Après tout, il a dix ans de plus d’expérience de vie qu’elle et une enfance et adolescence bien plus saine. Elle laisse échapper un léger rire lorsque Lewis lui dit de ne jamais mentionne le plat devant eux à ses parents, de vrais Italiens et elle hoche la tête. “Promis, j’entraînerai ce secret dans ma tombe.” Elle lui dit avec un léger sourire avant de venir prendre sa main par-dessus la table. Ce besoin de contact constant avec Lewis, chose qu’elle n’arrive toujours pas complètement à comprendre quand elle y pense. Elle s’imagine alors à table avec tous les Coleman et elle doit bien avouer que cette idée est un peu… Trop. Pour le moment du moins. Lewis a-t-il déjà eu envie de la ramener dans sa famille, en tant qu’amie ? Et maintenant qu’ils sont… Que sont-ils à vrai dire ? Elle fronce les sourcils et sort de ses pensées à un nouveau coup de tonnerre. “J’ai jamais vraiment aimé ça non. Mais par contre j’aimerais bien aller camper, un jour. Je crois.” Elle lui avoue avant de prendre une bouchée et de se perdre dans ses pensées quelques secondes. “Quand j’étais petite, mon voisin m’avait offert une peluche ours, et il m’avait raconté cette histoire que dès qu’il y avait de l’orage, il me protégerait. Je l’ai encore.” Dit-elle avec un léger sourire un peu triste en pensant à Monsieur Erikson, le vieux voisin qui avait fait tellement plus pour elle que ses propres parents.

Le regard de Charlie se posant sur le visage de Lewis, elle l’écoute parler de Marshall. Elle ne connaît pas les détails, elle n’a jamais vraiment demandé, mais elle sait qu’ils étaient meilleurs amis et elle devine que quelque chose lui est arrivé. Des fois elle aimerait savoir ce qui s’est passé, mais elle n’aime pas le trait de douleur dans le visage de Lewis lorsqu’il y pense. “Est-ce que tu aimerais retourner dans des endroits que vous aviez faits ensemble ? Te rappeler des souvenirs. Où est-ce que tu préfères faire des nouveaux endroits ?” Demande-t-elle, serrant doucement sa main. Si elle avait perdu des gens, et qu’elle souffre d’une enfance et adolescence loin de belles, Lewis aussi a ses démons. Il a les années vécues dans les armées, les gens qu’il a lui aussi perdus, les souvenirs douloureux. Elle laisse échapper un sourire alors qu’il approuve finalement des macaronis aux fromages et avant qu’elle ait pu bouger pour débarrasser son bol, Lewis l’a déjà pris de sa main. “J’peux aider.” Elle rétorque, n’ayant toujours pas l’habitude que l’on fasse les choses pour elle et encore moins qu’on prenne soin d’elle. Il prend soin d’elle, naturellement et ça lui réchauffe le cœur.
code by endlesslove
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you



La douceur affichée du regard de Charlie offrait un contraste saisissant avec ce qu'il y avait vu, plus tôt. L'idée qu'un membre de sa famille puisse être à l'origine des plus fortes de ses crises le déboussolait, l'irritait. Lewis savait néanmoins que l'histoire ne se réécrivait pas, ni les jeunes années de Charlie, ni la disparition de Marshall. J’peux faire simple. Lewis la surplombait désormais, de toute sa hauteur. Tête penchée pour se rapprocher d'elle, il opinait doucement du chef en laissant un nouveau sourire prendre racine sur ses lèvres. Signe que son rythme serait celui de Charlie.

Sur le moment, il ne trouva rien à répondre. Lewis était-il prêt à l'emmener un jour camper avec elle ? Il ne le savait pas encore. Tout était trop frais, les pas de Marshall comme encore imprimés dans l'herbe qu'ils avaient foulé tant de fois ensemble lors de leurs trails. Mais si la présence de Charlie l'apaisait ici, pourquoi serait-ce différent une fois là-bas ? Tout ce qu'il avait tenté de conserver privé, comme ses crises, Charlie le découvrait petit à petit. C'était adorable de sa part, répondit Lewis, plus attendri qu'amusé par l'once d'humanité dont avait fait preuve le voisin de Charlie. A défaut de l'avoir ici avec toi, je suis là moi... la seule différence est que je ne rentre pas dans une armoire, glissa Lewis avec des yeux rieurs, le bruit de l'orage se répercutant sur les murs de l'appartement. Est-ce que tu l'as revu depuis ? l'interrogea t-il, accroché à l'idée que certaines personnes - même les plus éloignées de la cellule familiale - étaient parvenues à rendre l'enfance de Charlie un peu plus douce.

Il en avait vu des camarades tomber. Lewis savait des familles brisées, désunies par la guerre que lui et d'autres menaient. Jusqu'à la fois de trop, jusqu'à l'erreur humaine qui l'avait fait remettre en cause tout son monde. Basé sur l'armée. Les souvenirs sont encore là, Charlie. Et que je le veuille ou non, certains plus que d'autres, dit Lewis à voix basse, en songeant que malheureusement, ce n'était pas les bons qui remontaient à la surface. De 18 ans d'amitié, son inconscient choisissait toujours les derniers instants de vie de Marshall en guise de réveil pour l'ancien militaire. Bien pire qu'une douche froide, l'impression d'offrir une nouvelle fois son thorax au métal froid des balles. Honnêtement, je pense qu'il n'y a pas un trail de la région que nous n'avons pas fait, lui et moi. J'y retourne régulièrement, encore aujourd'hui, avoua t-il d'un air nostalgique. Je vois juste les choses différemment. Mais maintenant que tu en parles, je préférerai découvrir de nouveaux endroits. Coleman sentait la main de Charlie bouger au-dessus de la sienne. Peut-être arriverait-il à dormir un peu mieux, un peu plus aussi, avec Charlie à ses côtés pendant la nuit prochaine. S'il y avait un endroit dans lequel tu voudrais aller, un seul... Ce serait lequel ? demanda Lewis en se penchant sur la table, éloigner son assiette terminée et se concentrant sur Charlie. Il ne s'agissait pas d'une invitation immédiate, Coleman était seulement curieux. De ce que Charlie pourrait lui apprendre sur elle, tout ce qu'elle avait passé sous silence.

Tu pourrais, c'est vrai, dit Lewis, amusé, en reprenant les termes de Charlie alors qu'il débarrassait son assiette aussi. La dérobant aux mains ouvertes de Charlie. Comme de mèche avec l'ancien militaire, Bucky choisit la parfaite fenêtre de tir pour se rappeler aux bons souvenirs de Miles, s'enroulant autour de sa jambe et levant son museau vers elle. Sentait-il qu'elle partait bientôt à quelques milliers de kilomètres d'eux ? Le regard de Lewis quitta le tableau, d'un complicité évidente, que Bucky et Charlie offrait pour faire la vaisselle. Le bruit de l'eau qui s'écoulait du robinet se noyait avec ceux qui provenaient de l'extérieur. Ses mains humides finirent de sécher au contact du torchon blanc, suspendu près du plan de travail. Lewis fut surpris de trouver Charlie aussi près de lui, dans son dos, alors qu'il se retournait. Il ne l'avait pas entendu s'approcher. Adossé au meuble de la cuisine, Lewis tendit ses deux paumes ouvertes et offertes à Charlie. Elle était libre de laisser leurs doigts se nouer une nouvelle fois. Dis-moi, dit-il, leurs mains se retrouvant comme elles étaient destinées à le faire. Tu as d'autres souvenirs de ton enfance, comme celui de tout à l'heure ? De bons souvenirs... Sa voix était lointaine, il craignait de marcher sur des oeufs en évoquant son passé mais il avait envie de savoir.

code by endlesslove
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you


@Lewis Coleman + @Charlie Miles
TW: Mention de violence familial, trauma, crise de panique et drogue.

Cela fait un moment que Charlie n’a pas pensé à Monsieur Eriskon, ce monsieur qui a vécu dans la maison d’à côté pendant de longues années et qui a surement été l’une des raisons pour laquelle Charlie s’est battue pendant tant d’années. Il avait toujours été gentil avec elle, lui donnant de temps en temps des friandises à travers leurs petits jardins et lui offrant des cadeaux pour son anniversaire. Cadeaux qui malheureusement, pour la plupart, avaient fini jetés ou détruit par ses parents. Elle avait beaucoup aimé cet homme qui avait fait de son enfance des moments un peu plus simples et heureux. “Non, jamais depuis que j’ai fini dans le système.” Elle aurait aimé le revoir, il devait sûrement avoir près de quatre-vingts ans aujourd’hui et elle se demandait de temps en temps ce qu’il devenait, mais elle n’a jamais eu le courage de le chercher. Un jour peut être elle se dit. “Il ne savait pas ce qu’il se passait à la maison, mais il était toujours tellement gentil.” Il est sûrement la personne qui lui a fait garder un peu d’espoir en l’humanité.

Bien sûr que les souvenirs sont encore là, Charlie ne pense pas le contraire quand elle lui demande, elle formule simplement ces pensées ce qui la frustre un peu. Elle aurait aimé connaître Marshall, même juste le rencontré une fois, pour pouvoir lui demander comment ca avait été de voir Lewis au sein de l’armée, mais surtout pour le remercier d’avoir été là, pour le protéger. Parce que si Marshall n’a pas eu cette chance, Charlie est certaine que c’est en grande partie grâce à lui qu’elle a pu connaître Lewis, qu’elle est là aujourd’hui, à avoir pu goûter ses lèvres. Elle se sent chanceuse que Lewis soit revenu en un seul morceau, et qu’elle ressente ce qu’elle ressent pour lui. “Pourquoi n’essayes-tu pas de trouver de nouveaux endroits ? Peut-être un peu plus loin de la ville.” Elle l’observe alors qu’il lui demande à son tour où elle aimerait aller. Elle hausse les épaules. “J’sais pas, je connais pas vraiment les environs. Mais peut être qu’on pourrait trouver un nouvel endroit. Ensemble ?” Elle lui demande, un ton un peu hésitant. L’idée qu’ils découvrent un nouveau trail ensemble, qu’ils forment un tel souvenir lui réchauffent le cœur et elle se promet de regarder ce qu’il pourrait faire sans que cela ne soit douloureux pour Lewis.

Charlie fronce les sourcils alors qu’il se refuse à vouloir de l’aide pour la vaisselle, et comme si il a décidé d’être complice, Bucky vient se frotter contre ses jambes. Elle le caresse avant de relever le regard vers Lewis, les muscles de son dos bougeant au rythme de ses mains qui font la vaisselle. Elle se sent attirée vers lui et alors qu’elle le voit s’essuyer les mains, elle vient se rapprocher de lui. Elle l’observe s’adosser au comptoir et lorsqu’ils lèvent les mains pour l’inviter à se rapprocher elle n’a aucune hésitation. Elle glisse ses mains dans les siennes, les paumes chaudes de Lewis la faisant doucement sourire. Ils sont à nouveau si proches l’un de l’autre, et Charlie peut sentir le souffle chaud de Lewis sur son visage alors qu’elle jette un coup d’œil à ses lèvres. Elle a envie de l’embrasser, encore. Elle fronce les sourcils à la question de Lewis, plus pour réfléchir qu’autre chose et reste silencieuse un petit moment. Son enfance n’a vraiment pas connu des tonnes de bons moments, mais elle s’est accrochée à ceux-ci. “Quelques-uns. Pas des tonnes.” Le chat avec lequel elle jouait en douce dans son jardin de temps en temps quand ses parents étaient trop défoncés ou ivres pour s’en rendre compte. Le policier qui l’avait sortie de l’enfer qu’elle connaissait chez ses parents. “Le policier qui m’a sorti de chez mes parents. Il était grand, brun avec une barbe, un peu comme toi. Il avait ce regard si… Calme et doux.” Sa main vient inconsciemment caresser l’avant-bras de Lewis, son regard perdu sur leurs mains. “Quand j’ai été mis dans le système, il voulait que j’aille vivre avec lui mais ça n’a pas fonctionné.” Elle ignore encore la raison, mais elle sait qu’il avait ses propres problèmes chez lui.
code by endlesslove
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you



Le système ? l'interrogea t-il du bout des lèvres. Un terme qui pouvait faire écho au système de placement d'enfants dans le pays. Charlie n'était jamais rentrée dans les détails. De son passif, Lewis savait seulement qu'elle n'avait pas hérité de vrais parents. Dignes de lui offrir l'enfance heureuse qu'elle aurait mérité, que tout enfant méritait. Coleman aurait aimé qu'elle puisse se souvenir de ses jeunes années avec une nostalgie saine, comme c'était le cas pour lui. Qu'elle puisse découvrir ce qu'était le bonheur de grandir avec un entourage qui nous ressemblait bien au-delà des liens du sang seuls. Etait-elle déjà retournée près de son ancienne maison ? Les interrogations de Lewis avaient beau être multiples, il se conditionnait à prendre le temps avec elle. Coleman sourit à la mention du voisin de Miles ; parce que cette gentillesse, ces attentions, Charlie en était plus que digne à ses yeux.

La quasi-totalité des trails à deux heures à la ronde portait les empreintes de Marshall et Lewis. Leurs paumes de main sur les troncs des arbres hauts, la marque de leurs chaussures de randonnée dans la terre meuble, la trace des piquets de leur tente aussi. La vérité était qu'il n'avait pas eu le courage assumé de chercher d'autres tracés à parcourir, s'attachant à ceux qu'il connaissait si bien. Et à tous les souvenirs qui y étaient rattachés. Son esprit se plaisait à lui rappeler le dernier jour du reste de sa vie plutôt qu'à le porter vers de nouvelles possibilités. Comme Charlie tentait de le faire, en ce moment même. Je devrais, tu as raison, répondit Lewis avec un mince sourire, se perdant un instant dans la contemplation de leurs mains liées. Même si ça voudrait dire dépasser les près de trois heures de route pour y aller, ajouta t-il, son trail le plus éloigné était à Great Barrington. Le dernier dans sa longue liste d'expéditions et celui lors duquel il avait campé avec Milo. Même si près de Milo serait plus juste. L'idée me plaît, Charlie, dit Lewis en resserrant ses doigts autour des siens. Faire un pas vers Charlie, hors des sentiers battus, l'éloignait aussi de Marshall. Un changement qu'il savait nécessaire, pour le mieux. Le poids des souvenirs l'avait déjà submergé à plusieurs reprises et continuait de le faire, il ne voulait pas risquer de voir s'échapper de nombreux lendemains avec Charlie.

Quelques-uns, admit Miles, près de lui. Lewis les espérait pourtant déraisonnablement nombreux, bien plus qu'épisodiques, les éclats de vie dans l'enfance que Charlie avait dû subir. Plutôt que vivre. Il remerciait intérieurement chaque personne susceptible de lui avoir rendu le quotidien un peu moins compliqué. D'un regard tendre, Lewis l'invitait à continuer. Est-ce que tu sais... pour quelle raison ça n'a pas fonctionné ? demanda Coleman dans un souffle, loin de vouloir rouvrir des plaies qui étaient peut-être encore ouvertes. L'idée que Charlie ait pu, un jour, se voir offrir un adolescence aimante et, qu'à peine ouverte, cette porte se soit refermée lui faisait mal pour elle. Avait-elle eu des nouvelles de cet officier depuis qu'il avait bousculé son monde ? Mais ça me fait plaisir. De te faire penser à quelqu'un qui était là pour toi, ou en tout cas, qui ne demandait qu'à l'être, dit-il en se laissant aller à l'épiderme de Charlie qui caressait le sien, sur son avant-bras. Depuis sa fine tresse, le regard de Lewis remonta jusqu'au visage fatigué mais souriant de Charlie. Ce policier était la preuve que Charlie avait compté dans d'autres vies que celles de ses parents, à commencer par la sienne. Son souffle rebondit sur la joue de Charlie alors qu'il expirait, pleinement conscient de leur proximité. Et de son besoin de la savoir auprès de lui.
code by endlesslove
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you


@Lewis Coleman + @Charlie Miles
TW: Mention de violence familial, trauma, crise de panique et drogue.

Charlie n’a encore jamais parlé de cette période de sa vie à Lewis, de ces trois ans où elle avait été baladée de famille d’accueil en famille d’accueil. Juste une autre partie de son histoire qu’elle aurait préférée oublier, tiré un trait dessus. Les premières semaines, elle avait eu l’espoir de trouver une bonne famille, la vérité en a été complètement différente. Elle n’est pas sûre qu’il y a vraiment grand-chose à dire sur ces années, à par le fait qu’elle avait simplement tenté de survivre une famille après l’autre et il avait fallu seulement quelques semaines pour comprendre que personne n’allait vouloir d’une gamine de quinze ans qui avait des parents junkies. Elle hausse alors simplement les épaules, sa voix neutre, presque vide. “Ouais, après l’overdose de David. Ma mère a été envoyée en cure et moi dans le système.” Elle avait connu des familles qui faisant cela que pour l’argent, d’autres qui la négligeait complètement, d’autres violente, mais après ses propres parents cela ne pouvait pas vraiment être pire.

Charlie écoute Lewis lui parler de Marshal, son corps positionner contre celui de Lewis adossé au comptoir de la cuisine. Elle est si confortable avec lui, elle se demande à quel moment elle l’est devenu mais ça a quelque chose de vraiment agréable. Elle s’ouvre doucement à lui et lui fait de même et il n’y a pas de jugement, pas de déception, juste de la patience et de la compréhension. Lewis parle de Marshall avec tellement d’amour et d’admiration, mais aussi avec ce trait de douleur, de manque. Elle n’ose pas imaginer ce que c’est de perdre son meilleur ami, son frère alors elle serre doucement sa main. Elle propose même qu’ils se fassent de nouveaux souvenirs, lui et elle, pour qu’elle découvre quelque chose qu’elle n’a jamais fait et que lui puisse en avoir de moins douloureux. “Peut-être qu’on pourra en rediscuter après Spring Break ?” Et elle ne lui en voudrait pas si il change d’avis, parce qu’après tout, c’est quelque chose qu’il a toujours partagé avec son meilleur ami et qu’il n’a peut-être pas envie de partager avec qui que ce soit d’autre.

Lewis lui demande alors curieusement si elle a d’autres souvenirs d’enfance heureuse et il lui faut un moment pour y penser. Ce n’est pas qu’elle n’en a pas, c’est qu’elle n’en a pas des tonnes. Parents qui ne voulaient pas d’elle, camarades de classe qui se moquaient d’elle parce que ce n’était pas rare qu’elle porte de vieux vêtements, ou qu’elle s’endorme en classe. Mais il y avait quand même eu Monsieur Erikson, et le policier qui s’était occupé d’elle après l’overdose de son père. Il y avait eu ces quelques rares personnes qui lui avaient donné l’espoir et l’envie de se battre. Elle secoue la tête en répondant au brun. “Pas vraiment. Je crois qu’il n’avait pas les moyens ou la possibilité. Je suis pas sûr.” Peut être que les choses auraient été différentes si il avait pu la prendre chez lui, mais cela ne valait pas la peine de se perdre dans des ‘peut être’ ou des ‘et si’. “Il a pris de mes nouvelles, plusieurs fois. Mais j’crois qu’il a jamais vraiment su.” Elle n’avait jamais parlé à Steve, le policier, de ses expériences dans les familles d’accueil, elle avait préféré lui dire que ça allait pour ne pas qu’il se sente plus coupable de ne pas pouvoir l’aider qu’il le semblait déjà. Elle hausse à nouveau les épaules. “Ça a plus vraiment d’importance tout ca. J’ai pris mon indépendance à dix-huit ans et je me suis débrouillée.” À vrai dire, elle s’est toujours débrouillée. Charlie a été celle qui a nettoyé le vomi de ses parents, leur petite maison miteuse, celle qui a même donné de l’argent à sa mère après sa deuxième cure alors qu’elle galérait elle-même à s’en sortir. Elle a toujours dû se débrouiller, être mature, et prendre soin des gens autour d’elle. Avec Lewis, elle n’a pas à faire ca. Il est là pour elle, et même si elle a du mal à s’y faire, si elle s’attend à ce que les choses changent, ça lui allège un peu le cœur, ça lui fait du bien. Timidement, elle vient déposer un baiser rapide sur ses lèvres, un baiser trop rapide à son goût, avant de se blottir contre son torse et de fermer les yeux. Si elle n'arrive pas à trouver les mots pour lui faire comprendre, elle peut au moins lui montrer comme ca.
code by endlesslove
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
always get me through the day

When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you



Cure, overdose, système. Trois mots de trop dans le récit d'une adolescence, celle de Charlie en l'occurrence. La famille Coleman avait toujours été un terrain fertile sur lequel ses enfants avaient pu grandir sereinement. Chacun y avait trouvé sa place, même Salomée qui côtoyait sa famille depuis des années et qui était devenue la cinquième soeur que Lewis n'avait jamais eu. ça fait beaucoup à gérer quand on est aussi jeune, Charlie. Beaucoup trop, dit Lewis en regrettant de ne pouvoir trouver de mots plus justes. Charlie n'avait pas été portée par sa propre famille, certainement jamais valorisée non plus. Il n'y avait pourtant pas un seul univers dans lequel Lewis aurait pu douter, lui, de la valeur de Miles. Elle avait dû faire face avec les moyens du bord, ceux à disposition d'une ado en pleine construction. La volonté, admirable, qu'il voyait en elle se lisait jusque dans l'étincelle de son regard sombre.

Là, le bas du dos appuyé sur le bois ferme de la cuisine, Lewis laissait la porte ouverte à ses souvenirs. Le nombre de trails qu'ils avaient pu réaliser, ensemble avec Marshall, était inquantifiable. Se comptant presque plutôt en nombre de levers de soleil en pleine nature. Sur les sentiers, c'était leurs propres traces que Marshall et Lewis suivaient : vers une liberté de mouvement qu'ils n'avaient plus lorsqu'ils étaient déployés. Lorsque leur libre-arbitre reposait dans les mains de gradés. Tu me donnerais presque une raison supplémentaire d'attendre ton retour avec impatience, admit Lewis avec amusement, haussant légèrement les sourcils. Presque, répéta t-il de nouveau, la taquinant, avec un mouvement de tête. De bons prétextes pour attendre le retour de Charlie, Coleman n'en manquait pas. Charlie était une raison à elle seule. Non seulement, la réponse est oui ; mais je pense aussi que le Spring Break te fera du bien. C'est une bonne chose que tu partes un peu avec Ascella, dit-il en lui souriant. Lewis n'avait pas encore eu le plaisir de rencontrer sa meilleure amie mais jusqu'à aujourd'hui, ils avaient vécu leur vie en parallèle sans qu'elles n'interfèrent jamais. Milo était le premier d'une liste que Lewis aimerait voir s'allonger. Coleman espérait qu'elle profiterait de ses vacances autant qu'elle lui manquerait, beaucoup.

Tu n'as jamais cherché à le revoir ? Je veux dire : tu n'en aurais pas l'envie aujourd'hui ? Une ébauche de figure paternelle, même lointaine. L'officier qu'elle évoquait avait tenu à prendre de ses nouvelles, savoir comment elle avançait dans la vie ; ce qui semblait toujours plus que les intentions de sa mère. Si tu y penses maintenant, c'est peut-être justement que ça en a encore pour toi... de l'importance. Ses doigts ondulaient sur la paume de main de Charlie. Se débrouiller, Lewis la voyait faire au quotidien. Refusant qu'il s'attarde chez elle pour lui offrir une épaule et une soupe alors qu'elle était souffrante, refusant tout dialogue avec lui lorsqu'il sortait de son déjeuner avec Abigail, refusant pour le moment d'utiliser les bombes de peinture que Lewis avait ramené de chez parents. Mais dans le flot de refus, il y avait aussi les rares fois où elle l'avait laissé s'approcher. Et au croisement de leur chemin de croix respectif, ils s'étaient trouvés. Tandis que les lèvres de Charlie s'approchaient des siennes, le souffle de Lewis se bloqua dans sa gorge. Un nouveau baiser qui, loin d'apaiser ce qu'il ressentait, ne faisait que l'attiser. Coleman expira alors que Charlie plaçait ses bras autour de sa taille pour l'enlacer. Les bras de Lewis se refermèrent dans le dos de Miles, ses yeux explorant chaque subtilité du visage serein de Charlie. Un silence reposé s'installa entre eux, un moment d'apaisement entre les tempêtes provoquées par leurs crises d'angoisse. Il répondit au lâcher-prise de Charlie, entre ses bras, en pressant ses lèvres contre son front et joignit sa fatigue à celle de Miles en fermant les yeux à son tour. La journée a été longue, on devrait essayer d'aller dormir, murmura t-il.

THE END
code by endlesslove
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)