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You always get me through the day (lewlie #5)

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When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
TW: Mention de violence familial, trauma, crise de panique et drogue.

Lewis approuve les demandes de Charlie, sans même la questionner. Il lui dit oui, sans aucune hésitation et elle aurait presque envie de le serrer contre lui pour le remercier. Elle aimerait lui faire comprendre un jour à quel point elle lui est reconnaissante pour tout ce qu’il fait pour elle. Alors qu’il part faire des courses, Charlie essaye de détendre alors que l’eau chaude, sûrement trop chaude, atterrit sur son corps endolori. Cela lui fait du bien, ça éloigne un peu les souvenirs, les peurs et les douleurs, mais une partie d’elle sait qu’elle n’arrivera pas à se détendre tant que Lewis n’est pas revenu. Elle a l’oreille tendue, au cas où elle entendrait la porte d’entrée s’ouvrir, au cas où quelqu’un d’autre que Lewis passerait le seuil. Elle sait qu’elle est, encore une fois, ridicule, parce que sa mère n’a aucune idée que Lewis et elle se connaissent ou que l’ancien militaire habite ici. Elle n’a aucune raison de débarquer. Alors elle ferme les yeux, elle essaye de se détendre, massant son cou avant de se laver rapidement. Elle sent comme Lewis et ça en est encore plus rassurant. Doucement, elle se glisse hors de la douche, se sèche avant de prendre ce que le brun à attraper pour elle et de l'enfiler. N'ayant pas de pull, elle prend le premier qui lui passe sous la main reposant sur une chaise et elle y enfouit son nez, ses narines s’emplissant de cette odeur rassurante. Elle ferme les yeux quelques secondes avant de prendre place sur le canapé, venant faire un câlin à Bucky qui se met à ronronner malgré l’endroit inconnu qu’est l’appartement de Lewis pour lui. C’est comme si il sait qu’elle a besoin de cela. Le chaton saute de ses genoux aussitôt que la porte d’entrée s’ouvre sur la silhouette de Lewis et elle ne peut retenir un sourire aux paroles du brun alors que le chat lui répond avec un miaulement en se frottant à ses jambes. Il l’aime autant qu’elle. Charlie lui suit des yeux et finit par le suivre jusqu’à la cuisine alors qu’il lui demande comment elle se sent. Épuisée, affamée, mais un peu mieux. “Okay, je suppose.” Elle lui répond avec un léger sourire pour tenter de le rassurer un peu. “J’suis désolée si j’t’ai fait peur.” Parce que si il tient autant à elle qu’elle ne tient à lui, elle imagine à quel point il a dû avoir peur en la voyant dans cet état.

Timidement, ce qui n’est pas vraiment le style de Charlie en général, elle vérifie que Lewis soit d’accord avec le fait qu’elle porte son pull. Elle l’a pris sans même demander. “Oh j’ai pas besoin de plus cintré.” Dit-elle mais Lewis est déjà en train de s’éloigner vers la chambre et revient vers elle avec un sweat à capuche gris doublé en polaire douce et une paire de chaussettes qui semble être en laine. Elle retire le pull qu’elle porte déjà et enfile celui que Lewis lui ramène avant d’enfiler les bouts de tissu sur ses pieds. “Ca sent comme toi…” Les mots sortent de sa bouche avant qu’elle ne puisse les retenir et elle sent ses joues légèrement rougies, heureusement sûrement à peine perceptible car elles l’étaient déjà à cause de la chaleur de sa douche. Son odeur l’entoure et elle ne veut plus s’en éloigner. Elle le suit à la cuisine et se pose sur une chaise, Bucky venant s’installer sur ses genoux et elle se met à la caresser. Elle a tout ce dont elle a besoin, Lewis et Bucky. Elle laisse échapper un léger rire aux paroles du brun. “Désolée. Je suis sûre que tes vrais plats de pâtes sont meilleurs, c’est juste… Mon plat confort.” Avoue-t-elle, ses yeux restant sur Lewis qui bouge naturellement dans sa cuisine. Il prend soin d’elle, sans même hésiter. Comment a-t-elle pu passer un an à le tenir à bout de bras, à le taquiner autant et des fois même à aller trop loin ? Comment a-t-elle pu faire cela alors qu’il est la définition de la bonté même ? Il n’a pas hésité une seule seconde quand elle l’a appelé. Elle relève le regard vers ses yeux en l’entendant parler de ses cheveux, venant doucement poser une main sur la tresse qui retombe sur son épaule. “Oh merci.” Elle se sent rougir un peu plus à nouveau. Qu’est-ce que Lewis lui fait… ?

Charlie jette un regard à son téléphone, qu’elle n’a pas checker depuis un moment et ses yeux s’arrêtent alors sur la date. C’est aujourd’hui que Lewis devait sortir avec de vieux amis à lui, il l’avait prévenu. Elle fronce les sourcils, une pointe de culpabilité apparaissant dans sa poitrine. A-t-il laissé tomber ses amis pour venir la chercher ? “Lew ?” Elle le regarde se tourner vers elle. “Ce n’est pas ce soir que tu devais voir tes amis ?” Elle connaît la réponse immédiatement en voyant son visage et elle est en colère contre elle-même. Elle n'a aucun droit de lui demander de débarquer alors qu’il a des plans. “Lew…” Elle ne le mérite pas. “T’aurais pas dû venir, t’aurais du rester avec eux. Tu devrais y retourner.” Pourtant au fond d’elle, égoïstement, elle ne veut pas qu’il parte, elle ne veut pas se retrouver seule. Elle veut se blottir contre lui devant un film en mangeant des macaronis aux formages pendant qu’il lui désapprouve son choix de nourriture.
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Il préférait ne pas penser à ce qui aurait pu se passer s'il n'était pas arrivé à temps. Si, malgré sa présence, la crise avait pris le dessus sur la Charlie qu'il connaissait. Okay. Un terme qui prenait souvent plusieurs sens avec Charlie mais c'est le sourire qu'elle lui offrit qui le rassura vraiment. Elle avait repris des couleurs. Sa peau ayant héritée une légère couleur rosée de la douche et ses cheveux laissant quelques marques d'eau résiduelle sur le haut qu'elle portait. Le sien. Même si c'était le cas, ce n'est pas de moi dont tu devrais t'inquiéter, répondit Lewis d'un ton tendre et concerné, hésitant à laisser filtrer le réel fond de sa pensée. Oui, la voir assisse, prostrée et à bout de souffle l'avait remué. Mais si tu veux savoir si je préfèrerais revivre une énième humiliation aux jeux vidéo plutôt que de te savoir mal, la réponse est oui. Bien sûr. Lewis aurait pu répéter mot pour mot ce qu'elle avait suggéré, parce qu'il avait eu peur pour elle. Peur aussi de ce qu'il ressentait quand il la voyait souffrir.

Bien alors plus confortable si tu préfères, la taquina Coleman en s'orientant vers la chambre. Pour avoir grandi entouré de quatre soeurs toutes plus frileuses les unes que les autres, les affaires de Lewis - du moins quand il était ado - avait probablement fait le tour de la maison familiale. Les vêtements d'hommes étaient apparemment plus confortables que ceux de ces dames (et les siens, un peu plus au goût du jour que ceux de son père). A la différence près que la vision de Charlie dans une tenue qui était la sienne déclenchait un je ne sais quoi chez Lewis. Lorsque Lewis ne pouvait la tenir dans ses bras, le tissu le faisait à sa place. C'est une bonne ou une mauvaise chose ? demanda Lewis d'un air amusé, mettant en exergue des fines rides d'expression au coin de ses yeux plissés. Leurs deux odeurs s'étaient mélangées lorsqu'il avait récupéré le dernier hoodie qu'elle lui avait emprunté. Un heureux mélange auquel Lewis avait tenté de ne pas prêter attention, hésitant pourtant une seconde avant de l'ajouter dans la machine à laver. Tu sais que c'est typiquement ce que dirait quelqu'un qui n'a pas goûté aux plats italiens ? plaisanta Lewis en songeant que Nonna le verrait d'un mauvais oeil dans un premier temps avant de vouloir faire goûter à Charlie les mille et une saveurs palermitaines. Une vision étouffée dans l'oeuf, un scénario de vacances avec elle sans aucun fondement. Lewis s'interrogeait de plus en plus sur un séjour au creux de la Péninsule pour cet été, imaginant le généreux soleil italien agir sur ses crises d'angoisse. Parce que le risque était là, la seule chose qui le retenait était que ça se sache chez les Coleman. Qu'en plus du soldat ayant perdu son meilleur ami, il soit perçu comme blessé bien au-delà de ses muscles meurtris, de ce qui était réparable. Tant que ça te fait plaisir, dit-il en sortant sel, poivre, beurre et lait pour le début de la recette. J'espère que tu ne changeras pas d'avis après le prochain repas. Un sourire étira ses lèvres. Elle aurait bientôt droit à une version revisitée à la sauce Coleman.

Ce surnom. Personne parmi ses amis ou sa famille ne l'appellait de cette manière. Charlie avait beau l'avoir utilisé à de multiples reprises, depuis un an et demi, l'entendre le prononcer lui faisait plaisir. Oui ? dit-il en se tournant vers elle, son attention partagée entre les ingrédients offerts devant lui et les traits plus détendus de Charlie. Brett et Davis, il lui en avait parlé. Peut-être était-ce une erreur de sa part d'ailleurs. Si, c'était bien aujourd'hui, admit-il simplement avant de poser les ustensiles qu'il avait en main pour ne plus regarder qu'elle. Si un bon mètre les séparait, il espérait que son regard parlerait pour lui. Ce n'était pas avec d'anciens frères d'armes qu'il avait besoin de passer du temps, maintenant. Je sais que tu as les meilleures intentions en me parlant d'eux mais la vérité, c'est tout simplement que je n'aurais pas pu rester là-bas - sagement assis - alors que tu n'allais pas bien. Quel type d'ami aurait-il été ? Quel type d'homme aurait-il été ? Brett et Davis me connaissent depuis 15 ans, il savent que je ne pars pas sans une excellente raison. Ils s'en remettront et moi aussi, on trouvera bien un moment après leur prochain déploiement. Le trio avait pu échanger pendant une petite heure avant que Charlie ne l'appelle. S'ils n'étaient pas rentrés dans les détails de leur OPEX à venir, la fébrilité d'un départ prochain était palpable. Lewis savait en reconnaître les signes. Je n'ai pas besoin d'être ailleurs, Charlie. Je suis bien là où je suis... entre un panier à chat et un fromage qui compte bien plus de calories que ce que je vais perdre en un footing. Il lui fit un léger signe du menton en ajoutant : D'ailleurs, si tu veux manger un plat un minimum décent - pour toi, je veux dire - Je ne dis pas non à un cours particulier. L'habitude de l'armée ou juste un rythme de vie sain, les plats aussi "lourds" ne faisaient pas partie des menus de base de Lewis.
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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
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Charlie se sent mieux, elle se sent en sécurité dès le moment où Lewis passe la porte d’entrée et la ferme à clé derrière lui. Elle est dans son cocon de confort, elle est avec lui. Ce n’est pas très réaliste de penser comme cela, mais lorsqu’elle a Lewis à ses côtés elle a presque l’impression qu’elle pourrait surmonter tout ce que la vie leur jette, tous les deux. Quand il est là, elle a ce sentiment d’être chez elle, elle est apaisée et même dans son propre appartement elle ne se sent pas comme ca. Il y a quelque chose qui rend tout un peu plus simple lorsqu’il est à ses côtés, et si elle ne l’a jamais vraiment apprécié ou accepté jusqu’à maintenant, plus les semaines passent et plus elle se rend compte de l’effet qu’il a sur elle. Elle esquisse un léger sourire à sa remarque sur les jeux vidéo avant qu’il ne disparaisse dans sa chambre pour attraper un pull plus adapté à la taille de Charlie et une paire de chaussettes. Il faut avouer qu’elle est bien plus petite et menue que lui. Il est grand, musclé, bien construit alors qu’elle est petite, menu et pourrait sûrement prendre quelques kilos. Et qui sait, avec la cuisine italienne de Lewis peut être qu’elle finirait par le faire. “Une bonne chose.” Elle affirme avec un léger sourire, les joues un peu empourpré, son estomac gargouillant doucement alors que Lew s’active dans la cuisine pour lui faire des macaronis aux fromages. Elle a demandé et sans poser de questions il l’a fait. “C’est… Réconfortant.” Elle admet dans un souffle, se demandant si elle l’a dit assez fort pour qu’il l’entende. Le plat qu’elle a choisi n’est surement pas le plus sain, ou le meilleur, mais il y a quelques à-propos de pâtes aux fromages qui rend un mauvais jour juste un peu meilleur. Elle ne doute pas un seul instant qu’un vrai plat de pâtes italiennes est sûrement bien meilleur, mais elle n’a jamais vraiment eu l’opportunité de goûter. “C’est quoi ton plat de pâtes italiennes préférés ?” Charlie demande, piquer par la curiosité, son regard posé sur le dos de Lewis qui s’active à mettre les pates dans l’eau. Il est en chaussettes, les cheveux un peu en batailles et elle est assise sur une chaise, un jogging et un sweat trop grand sur le dos. Cette situation à quelque chose de très domestique et si la simple pensée qu’ils soient à l’aise avec cela terrifie une partie d’elle, elle se rend compte à quel point c’est bon.

Charlie se rend alors compte de la date et de l’heure. Elle se rappelle que c’est la soirée que Lewis lui avait dit devoir passer avec deux de ses amis de l’armée, des amis qu’il ne voit pas souvent. Il ne s’est pas étendu sur le sujet, mais alors qu’elle réalise qu’elle a fait foirer ses plans, une pointe de culpabilité et de colère apparaît. Bien sûr qu’il les a laissé tomber pour toi, parce que c’est un mec en or. Un mec que tu ne mérites pas, une voix retentit dans sa tête. Lewis a laissé ses amis pour elle, sans même poser de questions. Il a suffi qu’elle lui dise qu’elle avait besoin qu’il vienne et il l’a fait. Elle l’écoute, se mordant la lèvre inférieure et cachant ses mains dans les mains du sweat. Elle ne le mérite vraiment pas, cet homme bon, généreux, sensible, calme, qui fait passer le bonheur des autres avant le sien, cet homme au cœur plus gros que n’importe qui. Il ne reverra sûrement pas ses amies avant des mois, mais il n’a pas hésité à les laisser en plan pour elle. Elle qui n’est rien. Elle n’arrive pas à se faire à cette idée. Elle l’observe quelques secondes, ayant l’impression que son cœur va exploser dans sa poitrine à cause de la reconnaissant et de l’amour qu’elle a pour cet homme qui se tient à quelques pas d’elle. “J’peux finir si tu veux. Ou te montrer comme je les aime.” Dit-elle en désignant du doigt la casserole. Doucement, elle pose Bucky sur la chaise à côté et se relève pour venir s’approcher de Lewis. Elle vient se placer en face de lui, dépose ses mains sur ses avant-bras avant de se hisser sur la pointe des pieds pour déposer ses lèvres sur sa joue, un peu trop proches de ses lèvres, plus proches que la dernière fois. Leurs corps se touchent, ses mains s’agrippant doucement à ses bras et si elle aurait sûrement se reculer, elle n’y arrive pas. Elle reste là, sur la pointe des pieds, son visage à quelques centimètres de celui de Lewis, plus proches qu’elle ne l’a jamais été. Ses yeux vacillent vers ses lèvres. Ce n’est pas la première fois qu’elle se trouve à les observer, à se demander le goût qu’elles ont, comment elles bougeraient contre les siennes, mais c’est la première fois qu’elle a envie de l’embrasser, vraiment envie de l’embrasser. Elle ignore si c'est à cause des émotions de la fin de journée, mais elle est presque certaine que ça ne fait que renforcer son envie. “T'es un des meilleurs hommes que je connaisse, Lew...” Elle murmure doucement, ses yeux trouvant les siens, ses yeux bleus azur, océan qui fait chavirer son coeur. Son cœur s’accélère dans sa poitrine. Juste quelques centimètres…
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La proximité de son odeur ne la dérangeait pas. Une réponse qui - pour un raison qu'il s'expliquait très bien - lui mettait du baume au coeur, gonflant l'intérieur de son thorax alors que Charlie tirait par moment sur les manches un peu trop longues de son pull. C'est toujours bon à savoir, répondit Lewis avec un sourire naissant, hochant légèrement la tête pendant qu'il intégrait l'information. Même s'il faisait le double de sa carrure et qu'il approchait des 40 ans, Nonna ne se serait pas privé de lui taper sur les doigts si elle s'était trouvée derrière lui. Les ingrédients qui n'attendaient que Coleman pour connaître leur heure de gloire n'auraient certainement rien eu de noble à ses yeux, bien loin de la culture italienne. Les lasagne verdi alla bolognese sans hésiter, c'est un classique indémodable, lui répondit Lewis sans prendre le temps de la réflexion. Celles qu'il avait d'ailleurs ramenées du domicile familial la dernière fois qu'il était allé chez Charlie. C'est pour cette raison que ma mère en prépare - assez régulièrement d'ailleurs - lorsqu'elle sait que je viens à la maison, précisa le convoyeur. Il avait hésité avant d'ajouter cette précision, parce qu'elle était le reflet d'un monde entier entre la famille Coleman et celle de Miles. Lewis avait eu la chance de grandir avec des parents qui s'étaient souciés de lui et qui s'en faisait encore aujourd'hui. Derrière ses silences, il savait que sa mère avait craint chacun de ses départs en opération, autant sinon davantage consciente que lui que Lewis pouvait ne jamais revenir. Et tomber pour son pays, à l'autre bout du globe. Une menace qui s'était éloignée lorsque Lewis avait quitté les rangs de l'US Army, le goût des regrets imprégné dans son palais. En pleine préparation des macaroni, Lewis aurait pu s'étendre sur les arancines, spécialité sicilienne qui arrivait en second choix, ou sur les glaces de chez Brioscià, parfaites pour terminer un repas et presque aussi bonnes que celles de sa grand-mère. La brioche comme seconde peau en plus.

La vérité était qu'il enviait Brett et Davis. De l'adrénaline qui grimpait en flèche alors que les Lockheed C-5 décollaient pour acheminer le matériel nécessaire à l'opération, de cette sensation grisante qui naissait lorsqu'on posait un pied sous un soleil au zénith et un air chargé en sable, dans un pays où seul le langage des armes régnait. Les armes et la justice. Un devoir que Lewis avait rempli aux côtés de Marshall et de bien d'autres compagnons de bataille et d'insomnie, pendant près de 20 ans. Sans l'armée comme repère, il en voyait désormais un nouveau ; à chaque fois qu'il posait les yeux sur Charlie. Teach me Master, plaisanta Lewis en relevant le coin de ses lèvres dans un sourire, la regardant se mouvoir jusqu'à lui. Prêt à laisser l'ustensile qu'il tenait, changer de main, il abaissa pourtant son bras à l'approche de Charlie - le déposant sur le plan de travail. Elle était déjà près de lui, trop pour que sa concentration n'en soit pas ébranlée. Même les yeux fermés, Coleman aurait pu deviner l'emplacement exact des mains de Charlie sur ses avant-bras. Hormis sa famille, on ne le touchait que rarement avec cette tendresse. Un soupir silencieux s'échappa d'entre ses lèvres lorsque celles de Charlie s'écrasèrent contre sa joue, pour y laisser un cercle de feu. Après ce qu'ils avaient vécu aujourd'hui, Lewis ne connaissait pas l'état de ses propres défenses. Résister à l'envie de la prendre dans ses bras lui demandait des trésors de patience qu'il n'avait presque plus et détailler les traits de Charlie, d'aussi près, en était presque douloureux. Même cernés de rouge, ses yeux sombres étaient magnifiques. Un soupçon de raison, sûrement le dernier d'ailleurs, poussa Lewis à s'éloigner de l'image de ses lèvres. Il avança légèrement son visage pour venir caresser la joue de Charlie de la sienne. Aussi doucement que possible avec sa barbe fournie. Les poumons de Lewis se gorgeaient du parfum que distillait les cheveux encore mouillés de Miles. Avec elle, il voulait tout. Il voulait trop. Il voulait surtout plus que tout ce qu'il pouvait avoir.

Collée contre lui, comme enfin arrivée à destination, Charlie ne bougeait plus. Le ballet de leurs respirations était calme. Proches de l'oreille de Miles, sa joue toujours contre celle de Charlie ; les lèvres du convoyeur s'ouvrirent comme une fleur. Et tu es l'une des femmes les plus courageuses que je connaisse, Charlie. Un murmure chuchoté sur le ton du secret, une révélation de ce qu'il pensait d'elle au fin fond de ses tripes. Lewis avait côtoyé de nombreuses femmes, volontaires et battantes, à l'armée. La différence était que Charlie devait se battre avec ses propres armes et que la volonté dont elle faisait preuve ne faisait que l'aimer plus.
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@Lewis Coleman + @Charlie Miles
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Enveloppée dans l’odeur de Lewis, elle se détend, se sentant en sécurité, prête à affronter le monde avec lui à ses côtés. Lewis et elle n’ont rien en commun. Il a deux parents et des sœurs aimantes alors qu’elle n’a même pas un parent qui se soucie d’elle. Il est stable dans sa vie, elle galère à finir les fins de mois. Il est calme et posé, elle est souvent submergée par ses pensées, ses souvenirs et ses paniques. Il a sûrement des tonnes d’amis et n’a jamais eu de soucis à s’en faire, alors qu’elle compte les siens sur les doigts de la main et a du mal à s’attacher, à laisser quelqu’un rentrer dans son monde. Tout, absolument tout aurait voulu qu’ils ne deviennent jamais amis, et pourtant ils sont attirés l’un vers l’autre, comme deux aimants qui se complètement parfaitement. Rien ne fais vraiment de sens entre eux, elle n’aurait jamais pu imaginer qu’ils en soient là, elle portant ses habits et traînant dans sa cuisine comme une scène domestique. Ce genre de scène qu’elle ne sait jamais autorisée à imaginer… jusqu’à Lewis. Lewis défit toutes les règles qu’elle s’est toujours forcée à suivre, mais c’est tellement facile d’être avec lui. Il a ce don pour la faire se sentir bien, l’apaisée et lui faire accepter un peu plus chaque jour qui elle est et ce qu’elle a vécu. “Elle était vraiment bonne la dernière fois.” Charlie approuve en hochant la tête alors qu’il mentionne les lasagnes de sa mère. Personne n’a jamais cuisiné pour elle, pas vraiment du moins. Elle avait grandi en mangeant des repas à mettre aux micro-ondes, des repas froid et alors des pâtes, qu’elle avait d’ailleurs appris à cuisiner seule dès l’âge de ses cinq ans. Elle avait dû grandir trop vite, apprendre à se débrouiller et à être indépendant si jeune qu’elle a encore des fois du mal à demander de l’aide et même plus à en demander. “Elle te connaît par cœur.” Charlie lui fait remarquer avec un léger sourire, en imaginant Lewis et sa mère ensemble. C’est sûrement grâce à elle et son père qu’il est devenu un homme aussi formidable et si elle les rencontre un jour elle se promet de leur dit à quel point leur fils est parfait.

Ce qui se passe ensuite, Charlie n’est pas sûr de comment ils en sont arrivés là. Elle se relève de la chaise et se glisse vers Lewis alors qu’il se tourne vers elle. Elle aurait sûrement pu, et simplement aller attrape le lait dans le frigo et lui montrer comment elle aime faire ses macaronis aux fromages, mais au lieu de ça, son corps se retrouvent devant celui de l’ancien militaire. Ses mains trouvent ses avant-bras, sa peau chaude et familiers sous ses paumes, alors qu’elle se hisse sur le point de pieds pour déposer un baiser sur sa joue. Elle est si proche qu’elle peut apercevoir les taches de poils roux et blancs dans la barbe de Lewis et cela lui donne envie de venir y passer ses doigts. Elle qui a si longtemps eu du mal avec l’idée de se faire toucher, d’être aussi proche de quelqu’un, voilà que c’est elle qui recherche cette proximité avec Lewis. Elle a besoin de le toucher, comme si passer trop de temps sans être proche de lui aller la faire dépérir petit à petit. Son corps entier demande cette proximité avec le brun et elle profite du fait que son cerveau soit trop fatigué, vidé par sa crise d’angoisse, qu’elle se laisse faire. Peut-être que se laissé guider par autre chose que son anxiété n’est pas si mal au final. Lewis glisse alors sa joue contre celle de Charlie, ne laissant plus aucune distance entre leurs deux corps et elle laisse échapper un léger soupir de soulagement, se détendant complètement contre lui. Leurs respirations sont lentes et en parfaites synchronisations. Ils sont faits pour être ensemble. Lewis ressent il les mêmes choses pour elle que ce qu’elle ressent pour lui ? Plus le temps passe et plus Charlie se dit qu’il y a peut-être une possibilité que ce soit le cas. Et tu es l'une des femmes les plus courageuses que je connaisse, Charlie, souffle Lewis dans son oreille et le cœur de la brunette semble louper un battement. Doucement, elle rouvre les yeux et se recule un peu pour laisser ses yeux trouver les siens. Elle n’a jamais non plus été douée avec les mots, elle n’est pas une grande bavarde, mais elle essaye. “Lew ?” Dit-elle doucement. Une seconde d’hésitation, un regard rapide vers ses lèvres encore une fois, et elle prend son courage. Elle a besoin de savoir. “Est-ce que… Est-ce que j’imagine ce qui s’passe ? Entre toi et moi…” Demande-t-elle, regrettant presque immédiatement ses mots. Et si il lui rit au nez ? Et si il ne ressent que de l’amitié, ou un sentiment de protection parce qu’il l’a voit comme une petite sœur ? Et si elle s’imagine complètement ce qu’elle croit voir dans ses yeux quand elle surprend ses regards ? Elle n’a jamais été douée pour lire les gens, même si elle est devenue plutôt douée pour lire en Lewis comme un livre ouvert. Elle a peur de sa réaction, de sa réponse alors que les pâtes sont à présent sûrement trop cuite dans la casserole derrière Lew. Elle s'accroche à lui un peu plus. Ne pars pas, pas maintenant, s'il te plait, pense-t-elle.
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Coleman avait hérité des yeux bleu de sa mère. A l'image de ses sœurs, elle savait lire entre des lignes qu'il ne percevait pas toujours. La seule différence notable étant que sa mère respectait sa vie privée là où ses sœurs pensaient parfois avoir voix au chapitre. Inconscientes qu'il n'avait pas de place pour quelqu'un dans sa vie, Lewis considérait celle-ci comme déjà occupée. La dévotion de sa mère pour les siens était aussi exemplaire qu'infinie, de sa façon de lui tendre encore des plats à réchauffer lorsqu'il quittait la maison à l'abnégation dont elle avait fait preuve, bercée par toutes les craintes que Lewis la savait nourrir. Laissant son fils partir au front année après année, OPEX après OPEX. Malgré le décalage horaire et les nouvelles concises, Lewis retrouvait beaucoup de son bon coeur au détour des messages qu'ils s'échangeaient sur ces périodes. Je reconnais qu'elle me connaît étonnamment bien, plaisanta Lewis, un léger rire suivant sa réponse. Même éloigné du domicile familial, le lien entre les Coleman tenait dans chacune des visios qu'ils avaient pu partager. Lorsque, de son côté, Lewis faisait bonne figure malgré la fatigue qui creusait des rides déjà existantes. Etre sur le terrain demandait une vigilance constante. Celle-là même qui lui était si utile à l'époque était devenue un problème, une fois rentré à Boston. Puisqu'elle n'était plus attachée à des missions extérieures, elle prenait le droit de se déployer au coin d'une rue ou de l'oreiller - lorsqu'il espérait juste bénéficier de quelques heures de sommeil. Elle s'était ramifiée autour du souvenir de sa dernière mission, attachée aussi aux traits de Marshall.

Les contours de la cuisine s'estompèrent et soudain, elle avait son attention pleine. Comme c'était le cas depuis plusieurs semaines déjà. Et peut-être même depuis le départ. Sous ses doigts et sous sa joue ; la peau de Charlie roulait au ralenti tout contre la sienne, à l'image de l'eau qui glissait sur son épiderme un peu plus tôt. Lewis aurait dû ne pas aimer autant ça et pourtant, il respirait deux fois plus, deux fois mieux lorsqu'il la sentait contre lui. Lui livrer le fond de sa pensée ressemblait à une mise à nu à laquelle il n'était pas habitué, plus coutumier du fait de mettre son gilet pare-balles que de le retirer. Lew ? Charlie l'interrogeait, se détachant légèrement de lui. Les pupilles de Lewis se déplacèrent de ses lèvres entrouvertes à ses yeux bruns sans qu'il ne produise aucun son. Seuls ses sourcils se soulevèrent légèrement, signe qu'il l'écoutait. Non, souffla Lewis. Absolument pas. Sa pomme d'Adam effectua un aller-retour, le temps que sa voix soit prête à suivre les directives de sa tête. Combien de temps avait-il retenu ce qu'il s'apprêtait à dire ? Tu m'as demandé, tout à l'heure, si tu m'avais fait peur et je n'aurais pas dû prendre un chemin détourné pour te répondre. Les mots lui manquaient au moment où il en avait le plus besoin. Quoiqu'il dirait, leurs 10 ans d'écart seraient toujours là. Tout comme leurs angoisses respectives. Parce que la réponse est oui. Le regard du militaire se fondit dans celui de Charlie. J'ai peur à chaque fois que je te vois souffrir. Leurs lèvres étaient si proches qu'il pouvait sentir le souffle de Miles se mêler de nouveau au sien. Il aurait voulu lui dire qu'il tenait à elle mais les mots n'auraient pu su porter l'importance du sentiment qui s'était niché sous ses cicatrices. Et égoïstement, j'ai aussi peur à chaque fois je te sens t'éloigner, Charlie. Sa main droite remonta le long du bras de Miles, permettant à ses doigts de s'emparer avec délicatesse d'une mèche de cheveux qui s'était échappé de sa natte pour la remettre en place derrière son oreille. Cherchant le contact, il déposa bientôt ses empreintes sur la joue de Charlie en laissant sa main se poser. Son pouce y dessinait des arcs de cercle tendres alors qu'il hésitait encore entre la raison et l'envie qui le tiraillait. Celle de lui faire comprendre à quel point elle comptait par un geste qui serait un aller sans retour. Les lèvres rosées de Charlie n'étaient plus qu'à quelques centimètres des siennes et s'il s'attardait encore à réfléchir, il savait qu'il n'oserait pas. Qu'il n'oserait peut-être jamais. Tu m'en voudrais si je te disais que j'avais envie de t'embrasser ? murmura Lewis, la peau de sa bouche frôlant déjà celle de Miles. Il ne pensait plus au temps de cuisson des pâtes, ni à Bucky qui devait les détailler depuis la chaise. Il ne pensait plus non plus à ses 27 ans et à ses 37, à lui. Il ne pensait plus au Sahel. Il ne voyait plus qu'elle. Sa main droite cajolant toujours sa joue, il était désormais incapable de la laisser repartir. Les derniers doutes de Lewis s'envolèrent alors qu'il découvrait la douceur des lèvres de Charlie qui dansaient contre les siennes. Comme la réponse qu'il n'espérait plus et qui lui disait : je t'ai attendu.

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Ca réchauffe le coeur de Charlie à chaque fois qu’elle écoute Lewis parler de sa famille. Pendant longtemps elle s’est demandé ce que cela faisait d’avoir une famille aimante, un frère ou une sœur et petite elle s’était même crée sa propre famille dans sa tête. Mais elle a fini par accepter que sa famille à elle serait celle qu’elle choisirait, sa famille à elle, Ascella et Milo. Elle aurait pu être jalouse de l’enfance qu’a eue Lewis, et peut-être qu’elle est un petit peu, mais ce n’est rien comparé au soulagement que cela lui procure de savoir qu’il a des gens qui l’aiment comme il le mérite. Elle s’aime à imaginer mama et papa Coleman, ou même encore Lewis avec ses sœurs. Il n’a jamais parlé de neveux et de nièces, du moins pas qu’elle s’en souvienne, mais elle l’imagine aussi comme un oncle fun, celui avec qui les gamins veulent sûrement tous jouer. Elle ne peut retenir le léger sourire qui se trace sur ses lèvres quand elle aperçoit cette lueur d’amour et d’admiration qu’il dans les yeux quand ils parlent d’eux. Et si son enfance terrible à elle lui a permis de rencontrer Lewis il y a un an, si ce qui a fait qu’elle était au même endroit que lui ce jour là, alors elle ne le changerait pour rien au monde. Lewis est l’une des choses les plus formidables qu’il lui soit arrivé.

Bucky déposé sur la chaise à côté de celle ou elle était assise quelques minutes plus tot, elle se laisse guider par son cœur et ses émotions. Elle qui calcule toujours tout, qui ne laisse jamais rien au hasard, qui se refuse à laisser entrer les gens dans sa vie, voilà qu’elle ouvre un peu plus la porte pour Lewis. C’est comme si cerveau est off, comme si sa crise d’angoisse n’a laissé place qu’à ce qu’elle ressent dans tout le reste de son corps. Peaux chaudes qui se touchent. Cœurs qui s’emballent. Respirations qui se synchronisent. Mots murmurés avec une légèrement hésitation, une légère peur de rejet. Charlie ne veut pas penser à ce que cela ferai à leur amitié si elle a lu tout cela complètement de travers. Et si il est simplement aussi gentil et attentif et aimant avec tous ses amis ? Et si elle s’est fait des idées à cause de ce qu’elle ressent pour lui. Si cela fait des semaines qu’elle se rend compte qu’elle tient de plus en plus à lui, qu’elle ne peut plus se passer de présence, elle a besoin de savoir ce qu’il en est. Se fait-elle des idées, des faux espoirs ou alors lui aussi a-t-il envie de ce quelque chose de plus ? Tous les amis ne sont pas aussi tactiles, pas vrais ? Alors elle lui demande, pris d’un élan de courage, elle vocalise ce qu’elle veut savoir. Lorsque Lewis lui répond qu’elle ne se fait pas des idées, qu’il y a quelque chose entre eux, elle laisse échapper un souffle qu’elle retenait sans s’en rendre compte. La main de Lewis vient replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille, s’arrêtant sur sa joue et, tendrement, elle y dépose sa main sur la sienne, appuyant sa joue contre sa paume. Il a peur quand elle s’éloigne, mais elle ne veut pas s’éloigner, jamais. “J’veux aller nulle part.” Charlie lui avoue.

Tu m'en voudrais si je te disais que j'avais envie de t'embrasser ? Charlie n’arrive même pas à répondre ou à secouer la tête. Elle qui n’a jamais ressenti rien de plus qu’un amour amicale, là voilà embarqué dans une aventure à laquelle elle ne s’attendait pas. Lewis est comme un baume au cœur, une drogue dont elle ne peut plus se passer, et si il y a bien une drogue dans laquelle elle ne s’en voudrait pas de tomber, c’est sûrement celle-ci. Au fond d’elle, elle a envie de connaître ça, de savoir ce que ça fait d’être la meilleure amie et le premier choix de quelqu’un, elle n'a jamais été un premier choix. Elle a envie de connaître de ses regards emplis d’amour, d’admiration, mais elle est terrifiée au pouvoir que cela lui donne aussi. Il a le pouvoir de la briser, sûrement plus qu’elle ne l’a jamais été. Elle ignore qui d'eux deux brise les derniers centimètres qui séparent leurs lèvres, peut-être qu’ils l’ont fait en même temps, mais elle se fond immédiatement contre lui. Ils n’y plus qu’eux. Plus que lui et elle. Le reste du monde, les problèmes, tout disparaît alors qu’elle ferme les yeux, ses lèvres bougeant timidement contre les siennes. C’est un baiser soft, presque timide, mais tant attendu. Doucement, elle brise le contact, laissant son front contre celui de Lewis, le souffle court alors qu’elle réalise ce qu’il vient de se passer. Leur baiser est mille fois mieux qu’elle ne se l’était imaginé. “Je… J’ai peur, Lew. C’que j’ressens…” Charlie avoue, cherchant des mots qui ne viennent pas pour lui faire comprendre. Est-elle réellement prête à tenter quelque chose avec lui, à subir le jugement des gens parce qu’il a dix ans de plus qu’elle ? Elle veut être avec lui, elle veut pouvoir l’embrasser quand bon lui semble, venir chez lui et simplement se blottir contre lui. Elle veut pouvoir lui prendre la main, avoir des conversations sur sa famille, ou Bucky, ou les jeux vidéo. Elle veut se disputer (pas vraiment, mais elle sait que c’est aussi la réalité des choses) et l’entendre se moquer d’elle ou elle se moquer de lui. Elle veut tout cela, mais ça la terrifie. Elle ne sera jamais assez bien pour lui à ses yeux non plus.
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Suivre une stratégie ou des directives que d'autres décidaient pour lui avait été son quotidien pendant deux décennies. Un fil rouge qu'il n'avait qu'à suivre ; Lewis s'était alors mis en danger pour une cause plus grande que sa vie seule. Mais avec Charlie, la marche à suivre ne lui avait pas été donnée. La liste de ce qu'il était en droit de ressentir avec et pour elle, non plus. A cet instant, rien ne semblait plus naturel pourtant que leurs mains qui se superposaient dans un nouveau corps à coeur. L'épiderme de Charlie offert sous ses doigts, il en avait rêvé. Presque autant de fois que les cauchemars qui se présentaient encore à sa porte, une fois le soleil disparu. Etre avec elle, même s'il s'agissait d'une construction de l'esprit, était la meilleure partie de ses nuits. J’veux aller nulle part. Elle était là, l'impulsion qui lui avait manqué à chaque fois qu'elle s'était approchée les fois précédentes. A chaque fois que ses lèvres s'étaient accrochées à sa joue, bien assez près de ses lèvres pour qu'il s'imagine l'embrasser. Et si l'occasion ne se présentait plus ? Le contour des lèvres de Charlie dessinait la plus belle des oasis alors que Coleman se rapprochait jusqu'à se fondre avec les siennes. Il s'accrochait à ses soupirs comme s'ils étaient les siens. Là où leurs deux peaux se rencontraient, ils ne faisaient plus qu'un - éloignant leurs angoisses pendant quelques secondes encore. Un baiser qui faisait table rase d'un an d'amitié mais qui proclamait haut et fort qu'il tenait à elle bien au-delà de limites raisonnables. Au-delà aussi de ce qu'il avait pu laisser entrevoir.

Cette proximité entre eux était nouvelle, sécuritaire. La voir s'éloigner laissait sa bouche déjà douloureuse de son absence alors que Lewis prenait une nouvelle inspiration. A défaut, ses pupilles rattrapèrent celles de Charlie dans un besoin irrépressible. Je suis désolé. Je me rends compte que le timing est... Lewis marqua un court temps d'arrêt avec de poursuivre, les paupières mi-closes au contact du front de Charlie contre le sien : disons compliqué. Ce qu'il ressentait pour elle, à l'instant présent, ne l'était pourtant pas. Compliqué. Que de nouvelles angoisses viennent se greffer à celles que Charlie connaissait déjà, et qu'elle devait combattre, était la dernière chose qu'il voulait. Il se refusait à en être la cause. Lewis savait que le timing n'aurait pas pu être plus mal choisi : la mère de Charlie venait de refaire surface, apportant son lot de questions sans réponses. Et j'aimerais pouvoir te rassurer autant que possible. S'il savait seulement ce qui lui faisait réellement peur, par quel chemin commencer. Aimantée à la peau de Charlie, sa main n'avait jusqu'alors pas quitté la joue de Miles. Ses bras se retrouvèrent bientôt le long de son corps pour que ses doigts puissent se lier à ceux de Charlie. Ainsi, il lui renouvelait une promesse muette qui était celle d'être à ses côtés. Est-ce que... tu veux me parler ce qui te fait aussi peur ? osa t-il demander dans un souffle. Il en demandait peut-être trop, se souvenant de la manière dont elle l'avait repoussé la fois précédente. Elle qui parlait peu avec les mots mais davantage avec les gestes. S'ils s'engageaient dans cette voie ensemble, Lewis s'attendait à être la cible de remarque sur leur différence d'âge. Un écart qui, même s'il était conséquent, ne faisait pas le poids face à ses sentiments. Il n'avait pas choisi que Charlie ait 10 ans de moins. Pas plus qu'il ne choisirait l'étiquette qu'on lui collerait s'ils devaient exister hors des murs de leurs appartements. Coleman avait passé sa vie à prendre des risques au nom de son pays, reculerait il alors qu'il s'agissait d'en prendre un pour elle ? Certainement pas.

Comme pour les avertir qu'ils avaient trop longtemps laissé de côté ce qui les entourait, Bucky se fraya un chemin entre leurs jambes. Pris d'un doute et ne pouvant compter sur son audition partielle pour le renseigner, Lewis vérifia l'état de la casserole dans laquelle flottaient les pâtes. Le niveau d'eau, toujours bouillante, avait dangereusement diminué, si bien que Lewis s'empressa de décaler la casserole de la plaque de cuisson. Il ne savait que trop ce que l'odeur de brûlé pourrait déclencher chez lui, emplissant ses narines en prenant le fumet du plus grand point de crispation de sa vie. 2022, dans les collines. Il hésitait encore entre s'en vouloir ou remercier Bucky pour son intervention. Tu es toujours sûre pour ton idée de macaroni ? plaisanta t-il en caressant le dos de l'une des mains de Charlie avec son pouce avant de vérifier l'étendue des dégâts. Charlie se rapprochait du plan de travail pour rattraper le coup lorsqu'un craquement se fit entendre, un rayon lumineux fugace faisant danser les ombres de meubles de la cuisine. Un sourire naissant, Coleman ouvrit les meubles hauts de la cuisine avant de dresser la table sous un son et lumière de Dame Nature. Sous sa tente et à la merci de la pluie ou à l'intérieur de son appartement, l'orage était un spectacle dont il ne parvenait pas à se lasser. Il comprenait maintenant pour quelle raison Bucky était venu se réfugier près d'eux.
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Visiblement, cette journée est l’une des pires, mais aussi l’une des meilleures de sa vie. Charlie ne s’était pas attendu à voir sa mère se tenir devant son immeuble, sortie de prison et cherchant clairement à reprendre contact et elle s’était encore moins attendue à ce que les choses tournent ainsi avec Lewis. Si elle commence tout juste, doucement, à accepter qu’elle ressente des choses bien plus fortes pour Lewis qu’elle ne l’ai jamais imaginé possible, elle ne s’attendait pas à ce qu’il ressente des choses similaires. Charlie s’attendait presque à ce qu’il se moque d’elle et qu’il lui dise qu’il ne pourrait jamais être avec quelqu’un comme elle, quelqu’un d’aussi abîmée qu’elle l’est. Dans le fond, Charlie s’en veut de lui avoir fait peur, de l’avoir fait s’inquiéter, et surtout de lui avoir fait croire qu’elle peut s’éloigner de lui aussi facilement. Mais il n’y a lui en tient pas rigueur, au contraire, il trouve des mots réconfortants, ses mains trouvant les siennes avant qu’il n’en pose une sur sa joue, y traçant des cercles lents. La vérité c’est que Charlie ne veut pas s’éloigner de Lewis, jamais, elle refuse de s’imaginer une vie sans lui dedans. Un peu hésitante, pas vraiment douée pour exprimer ses sentiments, Charlie lui avoue qu’elle ne va nulle part, la simple idée de savoir qu’il puisse penser qu’elle pourrait avancer sans lui faisant un pincement au cœur. Il est indispensable à sa vie. Comme pour le confirmer, leurs lèvres viennent se rencontrer tendrement et le monde autour d’eux n’existe plus. Elle ne pense plus à sa mère, à ses crises d’angoisse, à ce que lui a traversé au milieu du désert il y a quelques années. Elle ne pense à plus rien d’autre qu’à lui et ses lèvres sur les siennes. Leurs souffles chauds se mêlent, la main enroulée autour de celle de Lewis lui donne une légèrement pression alors que l’autre vient se poser sur son torse ou elle peut sentir les battements de cœur. Tout est calme dans la tête de Charlie comme si pour quelques secondes Lewis a fait taire tous les bruits qui peuvent s’y trouver. Il a cet effet sur elle, ce pouvoir de faire taire tout le reste et de rendre sa vie un peu plus simple, un peu facile à vivre.

Charlie finit par séparer ses lèvres de celle de Lewis, même si tout son corps lui donne envie de revenir l’embrasser une nouvelle fois. Le goût de ses lèvres manquant déjà aux siennes. Elle se surprend elle-même avec les mots qui sortent de sa bouche, comme une confession à demi-mots. Il faut croire que son cerveau ne réfléchit plus, ou alors que Lewis la met tellement en confiance qu’elle arrive à lui avouer ce genre de chose. Elle est consciente qu’elle a du chemin à faire pour s’ouvrir aux autres, mais avec l’ancien militaire tout est un peu plus simple. Tu veux me parler ce qui te fait aussi peur ? Lewis lui demande, le ton prudent et elle ne peut pas lui en vouloir de croire qu’elle pourrait se renfermer comme une huître, comme elle l’avait fait il y a quelques semaines. Tout, elle a envie de lui répondre. Elle a peur que de le laisser entrer, de lui donner cette chance lui donne tant de ‘pouvoir’ sur elle qui pourrait lui faire mal, vraiment mal. Elle a peur qu’il ne finisse par trouver quelqu’un de bien mieux, qui le mérite totalement. Elle a peur qu’il ne finisse pas rendre compte qu’elle est ennuyeuse, qu’elle n’en vaut pas la peine. Elle a aussi un peu peur de ce que les gens pourraient dire sur eux, mais surtout sur lui, d’être avec une femme de dix ans de moins. Elle refuse que les gens jugent Lewis alors qu’ils ne savent rien de lui. Mais elle ne peut pas lui dire tout cela, elle ne peut pas parce que si elle le fait, c’est une raison pour lui de partir aussi. “Je…” Elle ouvre la bouche et la referme. Elle ne sait pas trouver les mots et doucement elle resserre sa main sur la sienne. “Parce que c’est nouveau pour moi. Tout ça…” Elle a eu des flirts, mais elle n’a jamais eu ce genre de sentiments, jamais été aussi proche ou attaché à quelqu’un de cette manière. Elle ne sait même pas à quoi un couple devrait ressembler, elle n’en a jamais eu l’exemple non plus en grandissant. Elle est frustrée avec elle-même et ne se rend pas compte qu’elle fronce les sourcils. Pourtant elle serait prête à essayer pour lui, avec lui. “J’sais que ça n'a pas de sens… Désolée.” Elle s’excuse encore, pour quelque chose qu’elle ne devrait pas.

Charlie sursaute légèrement en sentant Bucky se mêler dans leurs jambes. Elle était tellement perdue dans son monde avec lui qu’elle en a oublié la présence de son bébé félin. Tout d’un coup c’est comme si tout reprend place autour d’eux, l’appartement de l’ancien militaire, la cuisine, les pâtes (sûrement bien trop cuite) sur le feu. Elle regarde Lewis pousser la casserole et s’éloigne un peu de lui à contrecœur. Charlie attrape une cuillère et vient prendre une pâte, souffle dessus et la met en bouche. Elle hausse les épaules avant de se tourner vers le brun. “Un peu trop cuit, mais toujours mangeable je dirais.” Elle vient égoutter les pâtes avant de les remettre dans la casserole et d’y verser un peu de lait et la poudre de fromage. “Tu m'jugera pas sur mes goûts culinaire. C’est vraiment juste… Un plat de confort.” À vrai dire, à ce point, elle n’est même pas sûr qu’elle a besoin de son plat confort, elle a tellement mieux avec Lewis. Elle sert deux bols de macaronis et vient s’installer en face lui, son regard se posant sur son visage. Son beau si visage si serein malgré les grondements qui retentissent à l’extérieur dont elle n'est elle-même pas fan. “Tu aimes l’orage ? J’aurais pensé… Enfin peu importe.” Elle aurait pensé que les grondements lui rappelaient de mauvais souvenirs.
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Charlie n'avait pas grandi entourée de bonnes intentions comme Lewis mais ils avaient tout deux traversé le deuil, pour des raisons différentes. Loin dans son esprit, le souvenir des funérailles de Marshall persistait encore, du terrible pliage du drapeau à la mélodie du taps qui lui avait retourné l'estomac. En tenue militaire, le menton haut ; il avait masqué sa tempête intérieure alors que les traits des parents de Marshall étaient déformés par le chagrin. Ils avaient perdu un fils alors que Lewis avait dit aurevoir à un frère. Une perte qui lui avait donné toutes les raisons de se recentrer sur lui-même, laissant Charlie prendre par mégarde une place qu'il ne pensait pas vacante à ses côtés. Pour la première fois depuis le décès de Marshall, Lewis s'était autorisé à ressentir. Un monde les séparaient mais c'était peut-être justement dans leurs différences qu'ils s'étaient trouvés. A 20 ans, Elisabeth était pour lui la seule façon de concevoir l'avenir. Il pensait le lire à travers ses yeux à chaque fois qu'il revenait de permission. C'était il y a 17 ans et aujourd'hui, sa peau contre celle de Charlie lui rappelait toutes les raisons pour lesquelles il avait eu tord de le penser. S'il pouvait seulement respirer ses angoisses pour l'aider, Lewis s'investirait de cette mission sans hésiter. Avec elle, Lewis voyait une façon de réécrire l'histoire. La sienne, la leur.

Brûlantes du contact avec celles de Charlie, ses lèvres poussaient un appel silencieux pour les retrouver de nouveau. Elles étaient le parfait port d'attache pour les siennes, l'ancre d'un désir qu'il avait trop longtemps refoulé. Les lèvres du convoyeur s'entrouvrirent alors que Charlie esquissait un ébauche de réponse, cherchant des mots que Lewis n'avait pas non plus. Son regard survolait les traits fins de Charlie, à défaut de l'embrasser ; il pouvait espérer que ce moment se reproduirait bientôt. Au contraire... ça a l'air d'en avoir pour toi, lui dit-il sans quitter sa main. Et à partir de maintenant, les interrogations de Charlie devenaient les siennes. Est-ce que... par nouveau, tu penses à toi et moi ou à autre chose ? demanda t-il doucement pour être certain de comprendre, de cerner ses craintes. Elle pouvait tout lui dire. Pas une seule fois Lewis n'avait été dans le jugement la concernant, il ne commencerait pas maintenant que le chemin semblait s'éclaircir entre eux deux. Parce qu'ils n'avaient jamais eu à aborder le sujet, ni elle, ni lui ne s'étaient étendus sur leur passif. Elisabeth faisait partie de son passé, il n'était plus le même homme qu'à l'époque et ses sentiments pour Charlie auraient pu être bien différents s'il n'avait pas souffert avant.

Bucky entre ses jambes lui rappelait la raison pour laquelle ils en étaient là. Indirectement, la résurgence de la mère de Charlie les avait rapprochés. En l'espace de quelques heures, ils avaient trouvé une organisation palliative qui ne déplaisait pas à Lewis. Elle était . Il sourit en la détaillant - par le pull qui l'habillait, Charlie portait son parfum. Et par la rougeur résiduelle qui recouvrait ses lèvres, elle portait la preuve imprimée de toute son affection. Ils n'auraient pas pu être plus proches que maintenant. J'aurais presque espéré t'entendre dire l'inverse... répondit Lewis d'un air amusé avant d'ajouter : Je plaisante. Il laissait le soin à Charlie de récupérer ce qu'il l'était dans la casserole, l'odeur du cheddar bientôt portée jusqu'à la table qu'il dressait. Il pourrait doucement mais sûrement s'y habituer, à cette vision de Charlie dans le salon. A partager l'espace avec elle, Lewis se sentait aussi davantage chez lui. Tu m'jugeras pas... La main de l'ancien militaire glissa sur la nappe, jusqu'à lentement et brièvement recouvrir le dos de la main de Charlie. Je ne jugerai pas... tant que je n'aurais pas goûté, répondit Lewis avec un sourire naissant, la retirant pour pouvoir se saisir de ses couverts. Je devrais même te remercier d'élargir mon champs des possibles culinairement parlant... L'avoir près de lui avait le mérite d'éloigner temporairement tout ce qui les attendait dehors, sous forme de jugement et d'incompréhension. Il en avait eu l'exemple parfait avec Milo. Ceux qui prendront le temps de gratter la surface comprendront qu'il avait toutes les meilleures intentions concernant Charlie. C'est différent. Mais je vois ce que tu veux dire, répondit Lewis en laissant sa fourchette s'éloigner de ses lèvres. Son stress post-traumatique, un rappel qui le ramenait un an et demi en arrière. A Marshall. Le regard contenu de Charlie se posait sur lui alors que les lumières dansantes se mouvaient sur son visage. Il aimait ce qu'il voyait. Oui. On partait souvent en randonnée avec Marshall - le temps d'un week-end, juste nous deux. On a essuyé plus d'un orage en pratiquement 20 ans de trails mais ça ne nous a jamais fait peur. Pas plus que je ne le crains, seul, aujourd'hui. Dans le regard de Charlie, il pouvait lire toutes les interrogations qu'elle taisait. Le tonnerre n'est pas toujours une partie de plaisir mais ça ne déclenche pas de crise, finit il par expliciter. Comme c'était, par contre, le cas avec les feux d'artifice qui éclataient en rafale. Son handicap ne l'empêchait pas de profiter des bons souvenirs qu'il gardait encore. Le bruit n'est pas le même, admit-il en baissant le regard vers la table. Le même qu'une arme.
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