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always get me through the day
When you're gone
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you
The pieces of my heart are missin' you
When you're gone
The face I came to know is missin', too
When you're gone
The words I need to hear
To always get me through the day
And make it okay
I miss you
@Lewis Coleman + @Charlie Miles
TW: Mention de violence familial, trauma, crise de panique et drogue.
TW: Mention de violence familial, trauma, crise de panique et drogue.
Charlie a le nez plongé sur son téléphone, souriant comme une idiote à l’un des SMS que Lewis lui a envoyer quelques minutes plus tôt. Cela fait deux jours qu’ils ne sont pas vus, à cause de leurs emplois du temps respectif, et elle doit bien avouer que malgré cela, elle n’arrive pas à se le sortir de sa tête. Elle repense à la nuit, la meilleure depuis des années, qu’ils ont passé endormi l’un contre l’autre, le corps chaud et confortable de l’ancien militaire pressé contre le sien. Elle ferme les yeux et revoit ses yeux azur posés sur elle, un regard attentif et aimant. Elle ressent le bout de son doigt sur ses joues, celui qui avait caressé sa peau si tendrement. Lorsqu’elle est loin de lui elle ne peut s’empêcher de douter, de se demander si il tenait vraiment à elle de la manière dont tout semblait le dire lorsqu’ils sont ensemble. Lorsqu’il n’est pas là elle doute, son cerveau se remplissant de voix et de pensées toutes plus fortes les unes que les autres, mais lorsqu’il est là, lorsqu’il la touche, c’est comme si toutes ses pensées s’envolent pour laisser place à un calme qu’elle n’a jamais vraiment ressentit. Il est comme une drogue qu’elle a envie de goûter encore et encore. Ça la terrifie toujours autant de se rendre compte de la place immense que le brun a pris dans sa vie, mais elle ne sait pas non plus comment faire sans lui à présent. Elle se sent plutôt bien aujourd’hui et c’est lorsqu’elle relève la tête que tout s’effondre. Elle n’est plus qu’à une rue de chez elle quand ses yeux se posent sur une silhouette familière. Son corps est soudain parsemé de frisson, son sourire disparaît et elle à l’impression qu’elle va être malade.
Figée à quelques mètres de l’immeuble de son appartement se tient sa mère. Lucia Miles. Ses traits sont tirés pour la fatigue, comme ils l’ont toujours été, malgré le fait qu’elle n’est plus aussi frêle que dans les souvenirs de Charlie. Cela fait cinq ans que Charlie n’a pas vu sa mère, que celle-ci n’est pas venue pour lui réclamer de l’argent, ou un logement pour quelques semaines. Aux dernières nouvelles, Lucia Miles était en prison pour avoir traîné avec les mauvaises personnes et avoir été impliquée dans des affaires louches. Que fait elle donc ici ? Que veut-elle cette fois-ci ? Charlie sent déjà son cœur accélérer dans sa poitrine. Elle ne veut pas la voir, elle ne veut rien à voir avec elle. Ses mains deviennent moites alors qu’elle commence à paniquer, sa respiration devenant plus courte. Respire, respire, ca va aller, elle se répète. Retrouvant un peu de son courage, elle fait demi-tour vers Quincy Market, à quelques rues de chez elle. Elle attrape son téléphone et d’une main tremblante, elle cherche le numéro de Lewis, le premier de la liste de ses appels récent et presse le bouton. Elle tente de calmer sa voix, parce qu’elle sait qu’elle est sur le point d’avoir une crise de panique. Il répond à peine, sa voix paraissant si lointaine, qu’elle se sent déjà un peu plus claire. “Lew… Tu… Tu peux venir me chercher, à Quincy Market. S’il te plait…” Le s’il te plaît sort un peu plus implorant qu’elle ne le voulait, mais elle a besoin de lui. Elle a besoin qu’il soit là pour lui dire que tout ira bien, pour la serrer dans ses bras, pour la rassurer. Elle a besoin de s’éloigner de son appartement et surtout de sa génitrice qui se trouve devant. Comment peut-elle trouver une solution pour que sa mère ne puisse plus s’approcher d’elle ? Personne n’a jamais su l’extension de tout ce qu’elle lui a fait. Elle entend à peine les paroles de Lewis avant de se laisser tomber sur le trottoir, ramenant ses genoux contre elle et y posant son front pour se concentrer sur sa respiration. Elle trace des lignes sur sa main, comment elle l’avait fait avec Lewis. Tout va bien, tout va bien, tout va bien, elle se répète en boucle, n’entendant pas les bruits de pas de l’ancien militaire.
Figée à quelques mètres de l’immeuble de son appartement se tient sa mère. Lucia Miles. Ses traits sont tirés pour la fatigue, comme ils l’ont toujours été, malgré le fait qu’elle n’est plus aussi frêle que dans les souvenirs de Charlie. Cela fait cinq ans que Charlie n’a pas vu sa mère, que celle-ci n’est pas venue pour lui réclamer de l’argent, ou un logement pour quelques semaines. Aux dernières nouvelles, Lucia Miles était en prison pour avoir traîné avec les mauvaises personnes et avoir été impliquée dans des affaires louches. Que fait elle donc ici ? Que veut-elle cette fois-ci ? Charlie sent déjà son cœur accélérer dans sa poitrine. Elle ne veut pas la voir, elle ne veut rien à voir avec elle. Ses mains deviennent moites alors qu’elle commence à paniquer, sa respiration devenant plus courte. Respire, respire, ca va aller, elle se répète. Retrouvant un peu de son courage, elle fait demi-tour vers Quincy Market, à quelques rues de chez elle. Elle attrape son téléphone et d’une main tremblante, elle cherche le numéro de Lewis, le premier de la liste de ses appels récent et presse le bouton. Elle tente de calmer sa voix, parce qu’elle sait qu’elle est sur le point d’avoir une crise de panique. Il répond à peine, sa voix paraissant si lointaine, qu’elle se sent déjà un peu plus claire. “Lew… Tu… Tu peux venir me chercher, à Quincy Market. S’il te plait…” Le s’il te plaît sort un peu plus implorant qu’elle ne le voulait, mais elle a besoin de lui. Elle a besoin qu’il soit là pour lui dire que tout ira bien, pour la serrer dans ses bras, pour la rassurer. Elle a besoin de s’éloigner de son appartement et surtout de sa génitrice qui se trouve devant. Comment peut-elle trouver une solution pour que sa mère ne puisse plus s’approcher d’elle ? Personne n’a jamais su l’extension de tout ce qu’elle lui a fait. Elle entend à peine les paroles de Lewis avant de se laisser tomber sur le trottoir, ramenant ses genoux contre elle et y posant son front pour se concentrer sur sa respiration. Elle trace des lignes sur sa main, comment elle l’avait fait avec Lewis. Tout va bien, tout va bien, tout va bien, elle se répète en boucle, n’entendant pas les bruits de pas de l’ancien militaire.
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