(marley) t'es à la fois le calme et la confusion de mon coeur

C'était beaucoup plus compliqué que ce que j'avais pensé. C'était facile de dire que j'comptais lui faire tourner la tête en étant loin de Boston, de prétendre que j'avais confiance en moi. C'était sûrement son on verra qui m'avait fait flippé après lui avoir dit ''j'espère que j'te décevrai pas.'' Si par message je lui avait montré que j'allais tout faire pour rétablir cette confiance, c'était plus complexe à le mettre en place. Là maintenant, je me prenais une fois de plus la tête en ne sachant pas sur quel pied danser avec lui. Je m'arrêtais un instant pour admirer le paysage qu'il y avait autour de nous, on était carrément tombé sur le gros lot. Le calme m'apaisait, le bruit des cigales en fond sonore et une chute d'eau plus loin.. c'était les seuls bruits qu'on entendait. Premier plan, installer cette tente. À force d'observer Marcus et de le connaître un peu, j'essayais de cacher ce sourire qui menaçait de se foutre sur mon visage. Le simple fait de dire le mot tente, ça devait lui procurer une crise d'urticaire. Anyway, c'était déjà un bon début qu'on s'entende sur l'emplacement de notre cabane. « En plus elle sert de coupe-chaleur, demain on va se réveiller au frais. Ce n'est pas merveilleux cette invention? C'est fabuleux. Marcus m'aidait à me débarrasser des sacs que je traînais, tout en sortant la tente de l'étuis pour me donner un coup de main. « T'es sûr que le réseau fonctionne pas ici ? J'pourrais te montrer une vidéo youtube pour que tu saches un peu comment t'y prendre. » disais-je en riant légèrement. C'était plus fort que moi, s'était écrit sur son visage qu'il ne savait pas comment faire. « D'abord faut installer une toile de sol.. on peut la mettre ici. J'te montre comment placer les arceaux ? C'est pas compliqué.. regarde. » disais-je en prenant ce qu'il me fallait, dont la tente que je mettais par-dessus la toile. Puis, je m'occupais de lui montrer visuellement comment assembler les arceaux ensemble. « Tu vas devenir pro là-dedans. » Fallait juste qu'il soit patient.

Non, je n'avais jamais fait de camping de ma vie. Aller à la montagne, en pleine nature tout ça, oui d'accord. Mais j'avais malgré tout toujours tout fait pour avoir un logement, le préférence luxueux, à proximité. Comme un chalet par exemple. Là, autant dire que je pouvais toujours le chercher le chalet. Agenouillé, je cherchais à comprendre comment on faisait pour monter la tente, sous le regard moqueur à peine dissimulé de Brin. Je tournais mon visage vers le sien en entendant sa vanne, lèvres légèrement entrouvertes sous la surprise. « Je rêve ou tu te fous de moi ? » demandai-je en plissant les yeux sans pour autant me prendre réellement au sérieux. Bon élève j'écoutais attentivement ses consignes, essayant de reproduire ce qu'elle faisait avec les arceaux. « Génial, j'avais justement prévu de refaire ça prochainement » répondis-je avec ironie. Mais bon au moins, je me coucherai moins con ce soir. J'essayais de me concentrer sur ses putains d'arceaux mais je galérais un peu à tous les emboiter comme il faut. Et comme la patience et moi ça faisait deux, je commençai à souffler. « T'aurais pas pu prendre ces tentes qui sont déjà montées et qu'il faut juste déplier là ? » Probablement bien plus rapide.

Dommage pour lui, il pouvait se fier qu'à mes instructions. J'allais faire au mieux pour lui expliquer, même si j'crois pas que ça allait battre une vidéo sur youtube. Hm, faudrait peut-être que je lui demande à ce que je sois rémunéré tiens. Le temps c'est de l'argent, tout le monde le sait. Le voir galérer, faire la gueule, forcément que ça me faisait rire. J'adoptais un air plus sérieux lorsqu'il réagissait à ma vanne. « Tu rêves, j'oserais jamais remettre en question tes compétences.. en terme de survie dans la nature. » J'étais sa bonne étoile, il pouvait pas le nier. Je le poussais légèrement avec ma main alors qu'il me regardait avec ses yeux plissés, j'essayais de dédramatiser cette situation. Valait mieux utiliser le sarcasme pour détendre cette atmosphère qui nous échappait. Tout en lui expliquant verbalement, je lui montrais comment emboiter les arceaux ensemble. « Qu'est-ce qui te déranges tant dans ça? Hormis le ''manque de confort'' » demandais-je, mimant les guillemets avec mes doigts. J'attendais qu'il termine pour prendre ses arceaux et les mettre au miens mais.. non, un vrai jeu d'enfant pour lui. « Non, elles sont moins efficaces que les vraies. Et normalement, ça prend cinq minutes monter ça. » J'insistais bien sur le mot normalement. Marcus finissait par y arriver et j'applaudissais, histoire de lui montrer ma fierté. « La prochaine étape est relativement facile, faut mettre un coin de l'arceau dans un oeillet de la tente et faut stabiliser avec les attaches que tu vois là. » disais-je en me relevant et je commençais la démonstration. J'appliquais mot pour mot ce que je lui avais dit, alors que ça commençait à ressembler à quelque chose. « Tu veux tenter de placer l'autre embout ou c'est trop complexe pour toi? » demandais-je, tout est une question d'orgueil chez lui.

Je souriais malgré moi lorsqu'elle me poussait entre deux taquineries, essayant tant bien que mal de me concentrer sur le montage de la tente. Même si je n'étais clairement pas le plus patient pour ce genre de choses au moins, ça avait le mérite de détendre un peu l'atmosphère. L'espace d'un instant, j'avais l'impression de retrouver cette complicité naturelle qu'il y avait entre nous, loin de tout les éléments extérieurs qui avaient pu nous parasiter ces dernières semaines. Malgré tout il y avait toujours cette barrière invisible, cette confiance que j'avais du mal à lui accorder à nouveau, pour pouvoir me lâcher totalement. « Rien ? C'est le manque de confort qui me saoule. A quoi bon faire ça quand on peut avoir un hôtel même au beau milieu de rien ? » Quand on avait de l'argent, on pouvait tout trouver et tout avoir. Sauf quand on ne réfléchissait pas comme moi aujourd'hui et qu'on avait pas de réseau. Agacé par ce travail méticuleux, je ne pouvais m'empêcher de rêver de ces tentes qu'on lance et qui n'ont plus qu'à être fixées au sol. Mais piqué par sa remarque je m'évertuais à finir, parvenant enfin à monter les arceaux. Elle se mit à applaudir et c'est moi cette fois qui la poussait légèrement, sourire en coin aux lèvres. Je continuai le montage à l'aide de ses explications, quand elle me lançai une énième pique. « Fais gaffe à toi sinon je te mets à l'eau » lançai-je en haussant les sourcils, tout en reproduisant ses gestes. Ca y est, j'avais enfin compris la logique du truc. Si bien qu'au bout de quelques minutes on finissait de fixer la dernière sardine dans le sol. Me redressant, j'examinai notre oeuvre. La tente était minuscule, clairement et je commençai à comprendre à quel point nous allions devoir nous serrer pour rentrer à deux là dedans... Préférant ne pas y penser pour l'instant, je me détournais et retirai mon t-shirt, ayant décidément bien trop chaud.

On dit souvent que les voyages permettent d'en apprendre un peu plus sur autrui et sur soi-même. J'avais réussi à le titiller, posant une question fâcheuse pour qu'il me parle franchement. Ça ouais j'avais compris que ça le saoulait, il était loin d'être dans son élément. Je pouvais comprendre que ça le faisait chier, lui qui était habitué à vivre dans des endroits luxueux et qui avait besoin de dépenser son argent pour avoir un service impeccable. Si le manque de confort était un problème chez lui, la case de l'hygiène était probablement au-dessus. Ça allait être fantastique de l'entendre se plaindre pendant les prochaines heures, je me réjouissais déjà de ce moment. « Tu devras te contenter de ça, pis la seule personne à qui tu peux t'en prendre c'est toi. Critique une autre fois mon hôtel et j'te kick out de la tente. » Est-ce que je le menaçais? Non c'était plutôt une mise en garde. Un sourire provocateur s'étirait sur mes lèvres, histoire qu'il comprenne bien que je possédais l'unique pouvoir ici. Je le félicitais et il me poussait, je manquais de tomber sur mes fesses. « Hé ! C'était un compliment. » Sincère en plus, de vrais encouragements pour l'effort fourni. Je pouvais pas m'empêcher de lancer une autre pique, j'étais capable de finaliser le restant toute seule. Je haussais les sourcils à mon tour face à cette menace, genre il allait vraiment faire ça ? Parce que si oui, j'allais me venger et ainsi de suite, y aurait des un partout. Je me contentais de lui tirer la langue avec insolence avant qu'on se concentre pour achever l'installation en quelques minutes. Une fois terminé, je prenais les sacs pour les mettre dans la tente et je préparais tranquillement  l'intérieur pour ce soir. Je ressortais, tombant nez à nez avec Marcus qui était maintenant torse nu devant moi. « Tu m'fais un striptease pour me remercier de t'héberger? Fallait pas. » disais-je en me marrant, alors que je me redressais. La luminosité du soleil baissait un peu mais la chaleur était toujours aussi intense. Je m'éloignais de Marcus pour m'approcher de la rivière où on arrivait encore à voir le fond. Je me baissais légèrement pour toucher l'eau et analyser la température.            

Brinley me faisait clairement comprendre qu'à cet instant c'était elle la patronne avec sa tente de luxe. Et vu que je m'étais mis tout seul dans cette situation en vrai, j'avais pas grand chose à dire. Je me pinçai les lèvres entre elles devant son sourire machiavélique, prenant sur moi pour ne pas riposter. « D'accord d'accord ! » répondis-je en levant les mains en signe de reddition. J'allais me contenter de la tente pour ce soir, vu que c'était ça ou... rien ? On finissait justement par arriver au bout de son montage. Pendant que Brin installait je ne sais quoi à l'intérieur, je me débarrassais de mon t-shirt, en sueur. « Il n'y a pas une douche intégrée dans ta tente par hasard ? » plaisantais-je, jouant un peu avec le feu. En réalité, je rêvais vraiment d'une bonne douche là. Et de vêtements propres. « Tu m'fais un striptease pour me remercier de t'héberger? Fallait pas. » dit-elle en réapparaissant à l'extérieur. J'haussais les sourcils, piqué par la provocation malgré moi. « Je vais me tenir, je voudrais pas te faire tomber dans les pommes devant tant de perfection » répondis-je sur le même ton. Je la suivais du regard alors qu'elle s'éloignait pour aller au bord de l'eau, se penchant pour y plonger sa main. Evidemment, la tentation était bien trop grande pour que je puisse y résister. Je me rapprochais d'elle l'air de rien et quand je fus assez près, d'un mouvement vif, je la poussais dans l'eau en éclatant de rire.

S'il savait à quel point c'était jouissif de le voir rendre les armes, d'être docile devant mon autorité. Pour une fois qu'il devait faire profil bas mouahaha. Puis j'avais tellement pas envie de me prendre la tête avec lui et j'crois qu'il était dans la même optique, c'était pas le bon timing puisque nous étions en mode survie. « Il n'y a pas une douche intégrée dans ta tente par hasard ? » Mais bien sûr, y'a même un sauna de compris. Il a cru que je me trimballais avec le sac magique d'Hermione Granger ? Si seulement c'était possible, ça ferait de lui l'homme le plus heureux du monde et moi la femme parfaite qui comble tous ses besoins. Je décelais quand même une pointe de sarcasme et une pique dans sa phrase. « S'il y en avais une, tu m'y inviterais ? demandais-je sur un ton joueur. C'est lui qui avait amené le sujet, je faisais que rebondir sur ses propos. Sinon je matais ses abdos de dieu, j'avais une très jolie vue là. J'étais convaincue que c'était un moyen de me provoquer, j'avais l'impression qu'il était inaccessible depuis qu'il m'avait fait comprendre qu'il allait pas me facilité la tâche. Il est tellement beau putain, avec ou sans t-shirt de toute façon. « Si je tombe dans les pommes je compte sur toi pour me faire du bouche à bouche. » Ça me rappelait notre premier vrai échange dans la limousine cette histoire de perfection, sauf qu'on pouvait pu ignorer qu'il y avait beaucoup d'ambiguïté entre nous. Et pas que, c'était bien plus que de l'attirance. J'étais piquée depuis des mois, tout comme j'étais terrifiée par tout ça. Une fois satisfaite de la température de l'eau, je me redressais légèrement prête à me retourner lorsque je sentis ses mains dans mon dos et sans me laisser une chance, je fis un plongeon dans l'eau. J'arquais un sourcil, indignée. « Tu vas prendre cher. » Le voilà prévenu. Je sortais de l'eau, en le poursuivant telle une gamine. Il se marrait tellement que je finissais par le rattraper, limite on était en train de se battre. On va dire que je tentais d'avoir le dessus en essayant de le guider vers la rivière. « Faut assumer ses actes von Habsburg. disais-je en entourant mes bras autour de son cou, rapprochant mes lèvres des siennes.. avant de reculer et de m'éloigner, jouant clairement avec ses nerfs. Sans hésiter, je retirais mon short complètement mouillé laissant apparaître mon string. J'avais même pas eu le temps d'enfiler mon maillot. « Viens te baigner avec moi. » disais-je en lui lançant le vêtement dans sa direction.          

« S'il y en avait une, tu m'y inviterais ? » « Pour me laver le dos ? » Tel un match de tennis on se répondait du tac au tac, allant toujours plus loin dans la provocation. Je n'allais pas mentir, j'adorais ça. Et si je mettais un point d'honneur à garder mes principes et à ne pas céder à ses sous entendus, je commençai clairement à avoir du mal. Brin n'y allait pas par quatre chemin, me faisait clairement du rentre dedans. Et Brinley étant Brinley,.. bien sûr que ça me perturbait. En une phrase, voilà qu'elle avait réussi à me mettre des images d'elle et moi sous la douche... La soirée allait être longue. Elle me provoquait, me voyant torse nu et je le voyais là, ce regard envieux qu'elle posait sur moi, qui aurait fait tourner la tête de n'importe quel mec. Y compris la mienne. « Si je tombe dans les pommes je compte sur toi pour me faire du bouche à bouche. » Je ne pouvais m'empêcher de sourire en détournant le regard, riant même légèrement en secouant la tête. Irrécupérable. Puis voilà qu'elle me tendait une perche énorme en se penchant au bord de l'eau. Il fallait pas faire ce genre de choses avec moi. Ni une ni deux, je la poussais dans l'eau où elle atterrissait dans un "plouf" mémorable. Eclatant de rire, je me régalais de son visage outré. « Ca remet les idées en place ? » demandai-je, clairement provocateur alors qu'elle me menaçait en sortant de l'eau. Elle me courrait après et je fuyais, trop occupé à rire pour être vraiment efficace. On se bagarrait comme des gamins quand elle arriva à ma hauteur, jeu dangereux quand l'attraction entre nous était clairement palpable. On était proches, trop proches, et trop hilares. D'un coup elle enroulait ses bras autour de ma nuque, son visage se rapprochant du mien... avant de se reculer. Je restais béat l'espace d'une seconde avant de me reprendre, réalisant à quel point elle avait du pouvoir sur moi. Une légère moue sur le visage quand je la voyais retirer son short, dévoilant ses fesses galbées. J'attrapais son short par réflexe, me faisant éclabousser au passage. J'hésitais, mais pas longtemps. « T'as pas peur que j'te coule ? » lançai-je tout en retirant mon short à mon tour, l'abandonnant dans l'herbe. Puis je plongeais dans l'eau pour la rejoindre. Après les kilomètres qu'on venait de s'enfiler, ça faisait clairement du bien.

« Pour me laver le dos ? » Ouais c'est ça, il pouvait bien se foutre de moi deux secondes. En vrai, fallait pas parler de ça. C'était pas du tout chaste d'avoir ce genre de pensée mais avec lui, j'étais incapable de pas me diriger sur cette voie. Pis on parlait de Marcus, j'étais pas insensible à lui ni à sa présence. J'avais beaucoup de difficulté à chasser le scénario de la douche de ma tête, scénario qui s'était déjà produit quand il était venu visiter mon appart. Je me contentais de lui faire un finger en guise de réponse. Probablement que c'était dû d'ailleurs à ça pour que je me retrouve à l'eau, il n'avait pas apprécié mon fuck ? Qu'est-ce qu'il est susceptible. En plus il me narguait à mort, il tenait pas à sa vie c'est sûr. À mon tour de me jouer de lui, de le manipuler gentiment en jouant avec cette proximité pour le rendre fou. Fou de moooi. C'était sadique ce que je faisais, avoir tellement envie de l'embrasser mais le laisser mariner pour lui rendre le monnaie de sa pièce. J'aurais pu lui offrir le meilleur baiser ever mais le pauvre.. il avait perdu cette chance au moment où il m'avait poussé dans cette rivière. Sinon l'eau était bonne, au point où je décidais d'y retourner pour me rafraîchir. Je souriais en le regardant retirer son short, malgré l'hésitation sur son visage face à mon invitation de me rejoindre. On va dire que je lui laissais pas vraiment le choix, y'avait que nous. Personne d'autre, il n'avait aucune excuse. « Wouaaah, attention il te reste qu'un bout de vêtement sur toi. » Non désolée, même après cette mini bagarre entre nous j'avais toujours pas les idées en place. « À ta place je m'inquiéterais plus sur ce que je pourrais te faire. » Marcus plongeait, je tournais légèrement ma tête pour éviter d'avoir des éclaboussures sur mon visage. « Tu comptes me couler comment ? J'suis sûre que t'es incapable de le faire, donc non j'ai pas peur. » demandais-je en nageant vers lui, tout en gardant une distance sécuritaire pour observer tout ses moindres faits et gestes. J'allais pas me faire avoir deux fois, je l'avais à l'oeil lui et ses intentions démoniaques contre moi.    

L'eau fraîche me faisait un bien fou. Emergeant à la surface je faisais quelques brasses, appréciant la sensation de mes muscles qui se dénouaient lentement de l'effort fourni. Mais je revenais vite à Brinley, ne cessant jamais ce petit jeu qu'il y avait entre nous où l'un essayait toujours de prendre le dessus sur l'autre. « Ouuh j'ai peur » lui répondis-je, moqueur. Sachant très bien que ça allait la faire partir au quart de tour. Mais voilà qu'elle me provoquait à nouveau, ne prenant apparemment pas mes propos au sérieux. « Tu crois ça ? » répondis-je calmement, avant de bondir d'un coup vers elle comme un gamin. Je riais en entendant ses cris, attrapant ses hanches en arrivant à sa hauteur alors qu'elle s'agrippait à moi comme une moule à son rocher pour essayer de ne pas finir sous l'eau. On se débattait ainsi un moment, finissant finalement par se couler tous les deux. Quelques minutes plus tard je finissais par sortir de l'eau, le souffle court. « Tu devrais sortir tant qu'il fait encore un peu jour » dis-je en m'allongeant dans l'herbe pour essayer de sécher, fermant les yeux quelques secondes.