KOACE ✱ Tu es mon ami, mon ennemi, mon amant, mon bonheur, mon crève coeur, mon destin, je t'aime, je te déteste!

Koace Հ Tu es mon ami, mon ennemi, mon amant, mon bonheur, mon crève coeur, mon destin, je t'aime, je te déteste!

Il déprimait. Il avait ce regard vide qui montrait sa plus grande faiblesse. Sa soeur. Et dire, que dans ce putain d'attentat tu aurais du y être. Tu aurais dû y passé toi aussi mais c'est Melody qui t'avait obligé a allez voir ta mère. Elle était vraiment exceptionnelle. Konrad a de la chance de pouvoir dire que c'était sa soeur. « Konrad, il y a des choses face auxquels nous sommes impuissants et cette chose en faisait partie... » Tu prenais une grande respiration, l'image de Melody était en face de tes yeux et quelques larmes roulèrent sur tes joues. « Si elle ne m'avait pas forcé a allé voir ma mère, je ne serais pas là aujourd'hui... » Elle te manquait. Beaucoup même mais jamais tu n'en avais parlé à Konrad. Il souffrait bien trop à cause de ça pour que tu en rajoutes une couche. Il parlait par la suite de la photo que tu venais de sortir. C'est vrai qu'il était heureux à cette époque. « Mais, il n'est pas trop tard pour le redevenir. Laisse-moi t'aider... » Tu essuyais tes larmes, ta voix était sincère. Tu voulais vraiment que Konrad redevienne ce mec que tu as rencontré, ce mec qui avait cette putain de joie de vivre qui te faisait espérer. Ce mec qui t'a fait craquer dès le premier regard et s'il y a bien une chose que Melody savait c'était que le charme de son grand-frère ne t'était pas insensible. Tu repensais brièvement à la fois où elle t'avait griller en train de reluquer son beau brun de frère, vous aviez eu un de ces fous rires. Tu secouais légèrement la tête, avant de revenir à Konrad et son problème. Il ne pouvait pas bouger du lit. « Je peux peut-être t'aider moi. Après tout une petite ballade ne te fera pas de mal. » Tu le regardais avec une petite idée derrière la tête. Il fallait que tu fasses sortir Konrad grâce à ce fauteuil roulant. Tu ne comptais pas le kidnappé mais juste lui faire prendre l'air, il en avait vraiment besoin.

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† Koace †

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Je voulais plus souffrir, j'avais trop mal, je fermais les yeux, je pensais à eux, à elle, je faisais travailler ma mémoire, bam des brides de souvenirs d'eux, ils étaient là, ils me torturaient l'esprit, j'avais trop mal et que Grace parle de sa famille, tout était revenu, c'était pas sa faute, c'était moi qui restait toujours fixé sur le passé. J'aurais pu lui dire de pas aller en cours... j'aurais pu mais j'étais trop con pour m'occuper de moi avant elle. elle me montrait maintenant l'image de Melody et moi, elle avait été prise cette photo il y a deux ans, une aprem à la fête forraine, Grace, moi et ma sœur, une aprem que j'oublierais jamais, j'étais heureux à cette époque, même avec toute cette vie de merde mais c'était avant, avant qu'elle ne m'abandonne. Jamais je pourrais l'être de nouveau, ma sœur n'est plus là. elle avait lâcher quelques larmes, elle aussi était proche de ma sœur, une de ses meilleures amies, enfin j'me suis jamais occupé de leur relation mais pour moi c'était de ce genre. Grace voulait m'aider, je le voulais aussi mais je pouvais pas bouger de ce lit, j'avais besoin de respirer un autre air. Elle avait une idée et scrutait le fauteuil roulant J'susi jamais aller dans ce genre de truc, y a un début à tout comme on dit. je souriais faiblement, serrant sa main, j'avais besoin de la sentir présente pour moi, maintenant plus que jamais.

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L'ambiance était quelque peu palpable. En effet, Konrad souffrait parce que le sujet de sa mère, de son père mais surtout de sa soeur était revenu sur le sujet. Le visage de Konrad était martyrisé depuis tant d'années par ce putain d'attentat, par ce putain de truc qui a tué ses parents. Konrad s'en voulait et m'étais toute la faute sur lui. Le voir se culpabilisais de la sorte te faisait du mal, ça te déchirait le bide les entrailles. Il fallait donc que vous bougiez. Pour cela tu lui proposais un petit tour en fauteuil roulant. « Tant fait pas tout va bien se passé. » Tu riais doucement. « Il va falloir que tu m'aides un peu par contre. » Tu allais dans le fond de la pièce récupérer le fauteuil roulant et le dépliait. Tu le ramenais alors doucement près de Konrad afin qu'il puisse se glisser dedans. « Maintenant, tu vas prendre appuie sur mes épaules, te tourner et terminer dans le fauteuil roulant. » C'était plutôt comique ce que tu comptais lui faire, faire étant donné qu'il était plus grand que toi, plus fort que toi et que toi à côté tu ressemblais à une mouche qu'on pouvait écraser en un coup de tapette contre le mur.

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Sans le vouloir elle venait de me refoutre le seum, c'était pas sa faute, fallait pas qu'elle se mette sa dans la tête, non c'était moi qui restait fixé sur un passé de merde, depuis mes 10 ans j'oublie rien, depuis mes 10 ans je fais avec, la mort de mes parents, j'ai toujours eu ma sœur pour me réconforter, j'ai beau être coriace, être un connard, mais Melody me comprenait, elle savait le moment exact où j'avais besoin de ses bra,s elle avait beau être ma petite sœur, elle avait beau être une mouche à côté de moi mais entre elle et moi, c'était elle la plus forte. Il y a quelque mois, je l'ai perdu dans l'attentat d'Harvard, autant die que ça ma détruit, autant dire que c'est à partir de ce jour que j'ai touché le fond, et que j'ai jamais plus rien ressenti, elle était ma seule force et maintenant c'est cette drogue qui est ma force, bien plus que ceux qui m'entoure. Il fallait que je change d'air, que je bouge, Grace allait m'aider J'sais que tout va bien se passé. je riais très faiblement puis la voilà qui allait chercher le fauteuil et en revenant vers moi avec la chaise sur roulette elle me demandait d'y mettre un peu du mien, j'allais faire cet effort, pour elle. Je me redressais et m'appuyer sur ses épaules avant de me tourner et de poser mon cul dans ce fauteuil, dieu que j'avais mal mais c'était bon que mon cul soit assis sur autre chose que ce lit Mission accomplie je crois non ? j'avais quand même mal partout au niveau du corps, putain cette overdose m'a grave rendu merdique.

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Alors que tu voulais juste que tout redevienne comme avant, tu avais l'impression que tout se compliquait davantage. Konrad était de plus en plus distant. Tu avais l'impression que c'était la merde totale. Tu soupirais alors silencieusement, prenant le fauteuil tu le ramenais près de Konrad et l'aidait à posait son cul dans ce truc qui allait le permettre de déambuler dehors. « Effectivement, mission réussie. » Tu souriais faiblement, passant une main sur la joue de Konrad. Tu avais quatre ans de moins que lui et pourtant tu avais l'impression que c'était toi la plus grande, la plus responsable alors que pas du tout. Tu n'étais en rien responsable, tu étais juste inquiète et lorsque tu étais inquiète l'alcool et la drogue ne faisait plus parti de ta vie encore moins quand tu es en présence d'une personne qui vient de faire une overdose. « Allons-y ! » Tu allais ouvrir la porte, puis tu revenais prenant les commandes du fauteuil de Konrad. « Maintenant, il ne faut juste pas qu'un médecin nous chope sinon nous sommes foutus. » Tu riais doucement avant de sortir de la chambre d'hôpital de Konrad. Tu refermais la porte derrière toi, reprenant les commandes du fauteuil. Marchant a pas de loup à travers les couloirs de l'hôpital, tu t'approchais de plus en plus de la sortie sans croisait personne qui ne s'intéresse vraiment à vous jusqu'au moment où un médecin vous regarde bizarrement, sans hésiter tu changeais de direction afin de passer par une porte dérobée. Une fois dehors, tu allais un peu plus loin que l'hôpital afin d'arriver dans un petit parc. « Et voilà monsieur vous êtes libres. » Tu souriais doucement, avant d'arrêter un peu le fauteuil afin de te poser sur l'herbe, Konrad près de toi.

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C'était pas de sa faute, c'est moi qui déprimait, ok elle était une de ces raisons, mais j'en avais pas mal d'autres, fallait pas qu'elle prenne tout sur elle, c'était pas le cas du tout. La voilà qui veut m'aider à changer d'air, elle ramène ce fauteuil roulant posé au fond de la chambre, à côté de mon lit et avec son aide, mon cul se pose dedans, j'avais un soulagement malgré toute cette douleur, ça faisait du bien de changer de dossier. Je souriais à sa remarque puis on quittaient ma chambre, doucement mais surement, comme elle venait de me le signaler, si on nous voyaient, on étaient mort quoi. Quasiment tout le monde s'en foutait de nous, ils avaient mieux à faire à part à un moment un médecins qui nous regardait bizarre, Grace changea de direction et une fois la porte franchi, l'air libre, de nouveau. On continuaient encore et encore, jusqu'à arriver à un petit parc, non loin de l’hôpital, elle arrêtait le fauteuil dans l'herbe, et se posait à côté de moi dans celle-ci, je fermais les yeux, je respirais cette putain d'air, c'était trop bon de la sentir dans mes narine, mes poumons déjà mort allait pouvoir revivre légèrement. Merci St-james.. j'avais du mal à bouger ma main mais avec une petite grimace, je réussissais à la faire basculer à côté de moi, je voulais juste qu'elle la prenne, que je me sente entouré, surtout avec elle, j'avais besoin que de ça je crois en ce moment.

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Vous veniez de sortir de ce putain d'hôpital, l'adrénaline était un peu monté en toi alors que le regard du médecin venait de croiser le tien. Tu avais donc changé de chemin aussi rapidement que possible et te voilà assisse dans l'herbe avec Konrad à côté de toi qui respirait pleinement l'air qu'il pouvait enfin rentrer dans ses narines. Puis, sa main venait prendre la tienne et il te remerciait. Tu riais aux éclats, peut-être les nerfs qui lâchaient mais ça te faisait bien rire quand même. « Je l'ai fait pour moi aussi. Je commence à en avoir ras-le-bol des hôpitaux. Et puis, tu sais bien Sheffield je suis une salope, je ne vois pas pourquoi je ferais quelque chose pour aider les autres. » Ton regard trompé tes paroles mais il fallait que tu paraisses forte bien plus que tu ne l'étais à ce moment même. Sortant ton paquet de clope, tu sortais une feuille puis un filtre. Roulant une cigarette, tu réitérais ton action pour Konrad. Il ne pouvait pas le faire lui-même et puis ce n'était pas une cigarette qui allait le tuer quand même. Tu allumais la tienne tirant quelques lattes puis tu t'accroupissais face à Konrad. « Ouvre la bouche. » Tu déposais la cigarette entre ses lèvres. « Ferme la bouche. » Tu allumais cette dernière, le laissant tirer une bonne latte, puis tu lui retirais la cigarette afin qu'il puisse respirer et relâcher la fumée. Puis tu réitérais cette action fumant aussi la tienne en même temps.

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Ça y est on étaient sorti de ma chambre, et c'était maintenant du mission impossible, oui théoriquement j'ai pas le droit de sortir, Grace m'a aidée à poser mon cul sur ce fauteuil roulant et on se la joue du genre très discret même si un médecin à faillit nous griller. On pousse une porte et nous voilà dehors, putain c'est trop bon de respirer un autre air, on continue notre route jusqu'à un petit parc derrière l’hôpital et on s'arrête dans l'herbe, elle pose son cul à côté de ce fauteuil dans lequel je suis, et je prend sa main dans la mienne malgré la douleur, pour la sentir prêt de moi, sentir qu'elle est là pour moi. Je la remercie et elle rit, je sais pas pourquoi avant de blablater et ça a eu le don de me faire rire légèrement malgré tout Genre tu m'aide pas là peut-être ? oui c'était une belle salope mais je comptais bien plus que les autres pour elle, obligé qu'elle prenne soin de moi, même si elle veut paraitre forte et insensible, avec moi ça le fait pas. Je la regardais rouler une clope, même pas le besoin de demander qu'elle m'en roule une, après la sienne elle en roulait direct une autre pour moi avant de la porter entre mes lèvres, elle me l'allumait, je tirais une bonne latte et elle retirait la clope d'entre mes lèvres Putain, ça m'a manqué ! disais-je relâchant la fumée de ma bouche, je la regardais J'sais pas si tu seras open pour ça mais vu mon état, t'veux pas venir poser ton cul chez moi le temps que j'aille mieux, j'aurais besoin d'une salope qui aide personne ? je rigolais légèrement, je voulais vraiment qu'elle vienne.

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Tu étais assisse sur l'herbe à rouler deux cigarettes alors que Konrad te faisait remarquer que tu étais entrain de l'aider à l'instant même que tu lui parlais. « Je me sens coupable. Ça m'arrive pas souvent mais quand ça m'arrive bah ça me met très mal alors je fais de mon mieux pour tout rétablir. » Tu étais faible, face à lui tu étais faible. Il pouvait faire de toi ce que tu voulais. Il pouvait te jeter, te reprendre, t'insulter tu revenais toujours. Parfois tu te demandais vraiment pourquoi tu faisais ça ? Ce n'étais pas toi, ça ne te ressemblais pas mais non il fallait que tu sois près de lui, il fallait que tu prennes soin de lui alors que tu as du mal à prendre soin de toi. Alors, que tu te redressais pour lui mettre sa cigarette entre les lèvres, un paquet de seringues tombait de ton sac à main. « Merde.. » Tu le rangeais rapidement. Seringue usagé que tu n'avais toujours pas eu le temps de jeter. Konrad pouvait voir qu'il n'était pas le seul à aller très mal mais tu n'étais pas ici pour lui faire pitié ou autre chose. Lorsque que tu lui allumais la cigarette, il tirait une grosse latte avant de dire que ça lui avait manqué. Tu riais doucement. « Espèce d'accro ! » Vous fumiez assez rapidement faut dire puis les deux mégots finissaient un peu plus loin dans l'herbe. A cet instant Konrad te proposais de cohabiter avec lui enfin que tu puisses l'aider. Tu rigolais doucement. « Toi, moi cohabiter ? Tu veux que je finisse sur toi avec une hache près à te décapiter la tête ? » Tu riais un peu plus fort avant de le regarder. « Mais bien sûr que j'accepte, je ne vais pas te laisser dans la merde tout de même ! » Tu n'étais pas si horrible que cela au fond.

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Enfin je respirais un autre air, avec Grace on s'étaient posés dans un petit parc derrière l’hôpital, elle avait le cul posé sur l'herbe et moi à côté d'elle mais dans le fauteuil et je faillis presque rire à sa remarque, elle ne pouvait pas ne pas m'aider, j'avais ce petit quelque chose sur elle, incompréhensible mais réel. Ou c'est parce que c'est moi tout simplement. je dessinais un sourire sur mes lèvres alors qu'elle finissait de rouler les clopes, puis une fois fait, ele se redressait pour me foutre l'une d'entre elles entre les lèvres mais au même moment elle fit tomber de son sac des seringues usagées, bordel St-james, devient pas aussi merdique que moi, je ne préférais rien dire mais j'enregistrais tout. Elle allumait ma clope, je tirais une grosse latte, c'était juste trop bon de ressentir ce gout, c'est pas une clope qui va m'achever, j'ai bien le droit de me faire plaisir à tel point que ça fasse rire Grace, oui j'étais accro, et fier de l'être. On ne mit pas de temps à fumer nos clopes, elle jetait les mégots un peu plus loin dans l'herbe puis je venais à lui proposer de venir habiter chez moi le temps que je me rétablisse parce qu'autant dire que là, j'étais bon pour la morgue tout seul, ce que je venais de lui proposer eu le don de la faire rire un peu plus fort, je la regardais, je ne rigolais pas, je ne tirais pas une sale gueule, j'attendais juste sa réponse, elle acceptait, un sourire se dessinait sur mes lèvres mais le con, je venais de me souvenir que Cheryl m'avait proposée la même chose Cheryl aussi m'a dit ça, elle avait l'air insistante en plus, dès que je sors je vais chez elle. Mais j'voulais aussi de toi chez moi, je sais pas quoi faire.. ma meilleure amie ou la fille qui me fait perdre la tête tellement entre elle et moi c'est compliqué ? J'en savais rien.

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